Chapitre 37

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 37 : Cauchemar


( J'aime avant de lire )


** Agudo **


J'ai dû rentrer chez moi après tout le scandale qu'il y'a chez les parents de Wale. Il me jette comme de la Merde et il pense s'en sortir ainsi ? Non et c'est pour cela Que j'ai parlé de ce que fait Favor comme activité. Son père ne va jamais accepter qu'il la ramène à la maison donc tant mieux parce que si je ne l'ai pas je ne vois pas pourquoi elle doit l'avoir.

J'ouvre la porte de la maison et entre, je trouve uniquement papa au salon.


Moi ( valise en mains ) : Bonjour papa.


Papa ( me regardant, surpris ) : Agudo ? Mais que fais-tu là ?


Moi : Je rentre à la maison simplement, je suis toujours chez moi au moins ?


Papa : Bien sûr, je suis juste surpris vu qu'on t'a laissé à Mainland et tu n'avais pas l'intention de rentrer.


Moi : J'ai changé d'avis, maman est là ?


Papa : Oui… Chisom ( l'appelant ).


Moi : Ce n'était pas nécessaire de l'appeler, je connais votre chambre.


Maman ( arrivant ) : Oui Ogbo ? 


Moi : Bonjour maman.


Maman ( me toisant ) : Que fais-tu ici ? Tu n'es plus chez ton mari pourquoi ?


Moi : …


Papa ( nous regardant à tour de rôle ) : Vous avez un problème toutes les deux ? 


Maman ( s'asseyant ) : Pose la question à  ta fille.


Papa : Plus tard, elle vient d'arriver elle peut quand même se reposer. Vas te reposer ( me regardant ) et après, tu me diras pourquoi tu es là et pas chez ton mari.


Papa ne sait pas ce qui s'est passé donc c'est normal qu'il veuille savoir.

Quand je me lève pour aller dans ma chambre, Olaedo arrive à son tour.


Olaedo ( rigolant ) : On t'a déjà chassé ? C'était rapide dis donc !


Papa : Chassé ?


Olaedo : Ah, tu ne sais rien ?


Papa : Y'a-t-il quelque chose que je dois savoir Agudo ?


Moi ( fusillant Olaedo du regard ) : Non papa.


Olaedo ( s'asseyant ) : Laisse moi alors te raconter papa ( souriant ). Il se trouve que …


Moi ( la coupant ) : Tais-toi Olaedo ! Tu n'en as pas déjà assez fait ?


Olaedo : Dans ce cas tu lui dis ou alors je le fais petite sœur ( souriant ).


Elle a quoi à sourire ainsi ?

C'est quoi son problème à elle en fait ?

Décidément, cette fille je ne l'aime pas.

Je vois que maman est très déçue de moi autrement elle m'aurait déjà aidé.


Papa : Alors, qui parle ? 


Moi ( revenant m'asseoir ) : Je vais parler. 


Papa : J'écoute.


Moi : Wale m'a demandé de rentrer à la maison. Il m'a d'abord ramené à Omukoro et c'est de là-bas que j'ai pris le départ.


Papa : Il t'a demandé de rentrer ? Son père il le sait ?


Olaedo ( intervenant ) : J'en ai marre ! Il se trouve que ta fille a envoyé Favor en prison et quand Wale l'a appris il a certainement pété un câble d'où son retour parmi nous.


Papa : Tu as envoyé Favor en prison ?


Moi : …


Olaedo : Oui, elle l'a fait papa. Elle souffre d'une jalousie et d'un amour pour l'argent très aigus.


Moi ( haussant le ton ) : Mais Qu'est-ce que tu as Ola ? Je suis ta sœur, pourquoi tu me torture autant émotionnellement ? 


Olaedo : M dọrọ gị aka ná ntị na Agudo, m dọrọ gị aka ná ntị ( je t'avais prévenu Agudo, je t'avais prévenu ).  Comme tu n'écoute jamais, tu fais toujours ce que tu veux et voilà que tu récolte les conséquences. Un homme te dit clairement qu'il ne t'aime pas et ne voudras jamais de toi mais tu insiste tellement. Tu n'as pas honte ? Tu ne peux pas réfléchir un peu ? Tu cherche quel argent encore quand ton père en a assez ? De tout l'argent que tu as eu depuis ton jeune âge, tu n'as pas pu en mettre de côté ? 


Moi : Mettre de côté pourquoi ? Tu es jalouse.


Olaedo : Ekworo? Nzuzu ( Jalouse ? Folle ) ! Jalouse de quoi dis-moi parce que je vois rien que de la perdition. Tu me fais pitié et j'ai honte pour toi. On te chasse et tu nourris encore cette idée. Tu es stupide ou quoi ? Jusqu'à quand vas-tu suivre les sales traces et les sales conseils de ta mère ?


Papa : Ola, attention à ce que tu dis.


Olaedo : Non papa ! A force, elle deviendra n'importe quoi. J'ai mal pour elle. Regarde toi Agudo, regarde comment tu es belle. Tu es tellement belle mais malheureusement, ce n'est que de l'extérieur. Intérieurement, tu es pourrie jusqu'à tes gênes et c'est vraiment dommage pour toi je te jure. Parce que tu suis ta mère, ta vie ne sera que perdition et tu seras toujours toujours traitée ainsi par les hommes parce qu'ils ne t'aimeront jamais. Kwụsị ya Agudo ( tirant légèrement le bas de son oreille ) , kwụsị ya ( Arrête cela Agudo, Arrête cela ).


Moi : Tu ne m'aime simplement pas.


Olaedo ( se levant ) : Si je ne t'aimais pas, je ne devais pas te dire ça. C'est pour ton bien, crois-moi ( s'en allant ).


Elle m'a laissé avec les parents.


Papa : Tu as fait ça Agudo ?


Moi : …


Papa : Tu as été aussi idiote que ça ? Tu l'as aidé dans ça Chisom ?


Maman : Je ne suis pas stupide comme ta fille ( s'en allant ).


Papa : Maintenant que tu as gâché ce qu'on a tant eu du mal à avoir, que compte tu faire dis-moi ? Tu ne pouvais pas faire preuve de patience ?


Moi ( la voix tremblante ) : Mais papa, il passait son temps avec Favor.


Papa : Tu les voyais ?


Moi ( éclatant en sanglots ) : Non.


Papa : Tu ne voyais pas mais tu tirais des conclusions. Peut-être même qu'il aurait pu te donner une chance mais tu es tellement bête que tu as tout gaspillé.


Il s'est levé et est allé dans l'autre salon.

Quand je voulais monter dans ma chambre, quelqu'un a sonné. Je suis donc allé voir en essuyant correctement mon visage. Dès que j'ouvre, les deux personnes que je voient m'énervent encore plus et je claque la porte.


Ils sonnent à nouveau.. 


Moi : Que veux-tu ?


Chioke : Bonjour Agudo.


Moi : Parle, je n'ai pas assez de temps..


Chioke : Ton père est-il là ?


Moi : Pourquoi ?


Umoma : On vient lui remettre le billet d'invitation à notre mariage dans quelques jours.


Donc aujourd'hui, je ne peux pas rentrer chez moi et me reposer tranquillement ?

D'abord ma sœur et maintenant ces deux là ? Pffff !!


Moi : Je peux lui remettre, il se  repose là.


Umoma : On peut l'attendre ?


Moi : Malheureusement, je m'apprête à sortir donc ce ne sera pas possible pour vous de l'attendre.


Chioke : D'accord, on repassera.


J'ai les ai laissé et suis allé prendre mon sac à main. Je ne sortais normalement pas mais peut-être que ça va me changer d'idées après ça.

Quand je ressors, je les vois qui montent dans leur véhicule.


Umoma : On peut te déposer où tu vas si tu veux 


Elle sérieuse ( rire ) ?

Elle ne voit pas les voitures qui sont garées là ?


Moi : Si je laisse mes voitures c'est parce que je veux marcher Umoma. 


Je n'ai pas attendu qu'ils sortent pour m'en aller, j'ai besoin de marcher un peu et de voir comment arranger les choses.

Je marche, je marche et je pense.

Je ne savais même pas où j'allais, c'est après que j'ai vu que je n'étais plus dans mon quartier. Plus j'avance, je crois reconnaître quelqu'un.

Une minute ( m'arrêtant ) …

Mais c'est Favor là …

Décidément, elle me suit cette fille. Que fait-elle ici ?

J'ai attendu quelque part afin de voir si elle reste dans les environs et effectivement, elle reste dans le coin.

Très bien, c'est bien qu'elle soit là parce que je compte régler quelque chose avec elle mais pas maintenant . 

J'ai rebroussé chemin et je suis retournée chez moi.


** Precious **


Maintenant que Agudo est rentrée, je ne sais plus quoi faire pour irriter Wale et faire en sorte qu'il y'ait encore des étincelles entre son père et lui.

Cette fille, elle est bête ou quoi ?

Oui, il faut vraiment être bête pour faire une telle chose et ne pas espérer voir tomber les conséquences.

Ne pouvait-elle pas seulement rester tranquille et attendre ?


Aike : Maman, je fais quoi maintenant ? 


Moi : Tu dois attendre Aike.


Aike ( en colère ) : Mais attendre quoi donc maman ? Attendre quoi ?


Moi : Tu dois attendre que je trouve autre chose.


Aike : Mais quand maman ? Wale montre bien à papa qu'il n'a rien à faire de ce poste mais il insiste. Toi, tu fais quoi pendant ce temps ?


Moi : Je sais bien et je fais ce que je peux. En même temps, tu peux aussi faire de ton mieux de ton côté.


Aike : Faut vraiment qu'on fasse quelque chose parce que je ne veux pas que ça prenne trop de temps ( s'en allant ).


Il m'a laissé.

Je me suis levé pour aller trouver mon mari dans la chambre.


Moi : Ça va aujourd'hui ?


Ndozie ( soupirant ) : Non, je pense encore à ce que Wale a dit.


Moi : Tu sais bien qu'il n'avait pas le droit.


Ndozie : Peut-être mais c'est un grand garçon maintenant, peut-être qu'il a raison et que je dois le laisser faire les choses comme il l'entend/


Moi : Ah oui ? Tu vas faire ça et c'est une fille de joie qu'il va nous ramener ?  Je refuse ! Tu n'as pas fait tout ceci pour que ton fils vienne te détruire l'image. Que vont penser les gens du village ? Les notables ? Quelle image pense tu renvoyer avec ça ?


Ndozie : Je sais,tu as raison mais n'allons nous pas trop vite en besogne ? Agudo peut bien se tromper.


Moi : Elle peut-être fait une grosse erreur mais ça, je ne crois pas qu'elle ait menti. D'ailleurs, Destiny m'a dit que c'est vrai et que ce n'est pas la seule même.


Ndozie : Pas la seule quoi ?.


Moi : Il entretient plusieurs relations avec ce genre de fille. Autrement, Wale va dépenser l'argent dans ce genre d'endroit.


Ndozie : Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il soit ainsi ?


Moi : Tu as été trop large avec lui et voici les bêtises qu'il fait.


Ndozie : …


Moi : Et ce n'est pas à un enfant aussi irrespectueux que tu vas laisser le trône, tu ferais d'y réfléchir à deux fois avant de prendre cette décision. Je n'ai pas envie de me retrouver avec un royaume qui coule parce que Wale sera à la tête, jamais !


Ndozie : Tu as raison, je vais y réfléchir.


Moi : Tu ferais mieux et rapidement d'ailleurs.


Là au moins, il va réfléchir avant de décider et il prendra la bonne décision.

Je ne peux pas accepter que mon fils soit et demeure uniquement Prince tandis que l'autre devient Igwe, non.

Toute mère veut assurer l'avenir de ses enfants et c'est ce que je compte bien faire avec les miens. Il y'a Destiny derrière donc il faut que son grand frère soit bien assis pour s'occuper d'elle. Ndozie aime ses enfants mais il aime trop Wale et ça devient pénible parce que les autres sont un peu délaissés.  


** Favor **


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