Chapitre 37

Write by Sandy's Aby's

Le lendemain


Désiré NGUIMBI


Après de longues heures de travail, je me sentais un peu épuisé mais j’avais un rendez-vous urgent avec Shirley qui m’assura qu’elle était prête à me remettre Richie à condition qu’on discute sur les jours de garde. 


J’étais très enthousiaste à l’idée de revoir mon fils et j’ai souhaité que Lizette soit présente mais elle a décliné en me disant que nous devons régler cette affaire à deux, comme nous étions à deux quand nous l’avons conçu.

 Elle ne cessera de me surprendre ma Lizette. 


J’arrivais quelques heures plus tard au lieu du rendez-vous fixé par Shirley. C’était au méridien, où nous nous étions croisés la dernière fois, lorsque j’étais venu déjeuner avec Lizette.


 Je choisi une table, remarquant qu’elle ne s’y trouvait pas encore.

Un serveur se rapprocha de moi et je lui passais ma commande. 


Quelques secondes plus tard il posa une tasse de café moulu devant moi avec un morceau de sucre, je le remerciais et il s’en alla.


 Pour faire d’une pierre, deux coups, je me mis à consulter mes mails depuis ma tablette au point où je ne remarquai pas la présence de Shirley.


Elle posa un baiser furtif sur mes lèvres sans que je ne le vois venir, j’essuyais discrètement mes lèvres du revers de la main, le regard éjectant des éclairs.


Moi (Parcourant la pièce du regard) : Où est-ce qu’il est ?  

Questionnais-je sans arrêter de regarder autour de nous pour voir si quelqu’un nous prenait en photo.


Ne sait-on jamais.


Shirley (prenant place) : De qui tu parles ? fit-elle sceptique.


Moi (portant ma tasse à mes lèvres) : ...


[Posant la tasse après avoir bu une gorgé]


Laisse tomber !


 Où est Richie ?


Shirley (se penchant vers moi) : Tu te souviens que je t’ai dit qu’on devrait d’abord en discuter avant que je te le confie à nouveau !


Moi (la mâchoire durcie) : Shirley, ne te fous pas de moi ok ? Je n’ai rien d’autre à te dire à part de me rendre mon fils.


Shirley (se penchant vers moi) : Dé (diminutif de Désiré), je suis venu en paix dit-elle le regard abattu.


Moi (la fixant impassible) : …


Shirley (se levant) : Ok, je vois que tu n’as pas envie de discuter, je n’ai plus rien à faire ici. [Se redressant en quittant la table] Bye.


Je sentis la colère grimper mais en même temps la voix de lizette résonnait en moi me disant qu’elle veut me faire sortir de mes gongs mais que je ne devrais pas tomber dans son piège.


Je me ressaisi et pendant qu’elle s’éloignait.


Moi (fixant la table) : Shirley ! L'interpelais-je.


Elle marqua une pause et se tourna vers moi, les larmes aux yeux.


Moi (levant mes yeux vers elle) : Je suis disposé à discuter avec toi, reviens prendre place, s’il te plaît. M’exprimais-je calmement.


Elle renifla et revint sur ses pas en prenant place en face de moi en posant son sac sur ses genoux.


Si elle veut jouer à ce jeu, on jouera à ce jeu mais je refuse d’être le perdant.


Elle (le regard baissé) : Dé, Je suis désolée pour tout ce que je t’ai fait subir, 

[Relevant ses yeux, remplis de larmes pour les plonger dans les miens] 

Je t’aime encore et je suis désolée pour tout.

 C’était une erreur de me mettre avec quelqu’un d’autre.

 Au début, c’était juste pour te punir pour le fait que tu buvais comme un trou et tu ne faisais aucun effort pour que les choses changent …snif 

[Frottant ses yeux du revers de sa main] Je t’aime Désiré.


 Je veux revenir avec toi pour qu’on reforme notre famille avec notre fils 

[Elle se pencha vers moi en me prenant la main suppliante]

 S’il te plaît Dé, mon amour, mon fils et moi avons besoin de toi.


Elle paraissait sincère.


Je retirais lentement ma main, le visage impassible en la fixant d’un air amusé tout en srcouant la tête.


Comme j’avais espéré que ce jour arrive ! 

Mais maintenant, c’était trop tard, j’avais pris la décision de passer à autre choses et refaire ma vie avec Lizette.


Moi (Inspirant profondément avant de la dévisager) : Je t’ai écouté, et je ne sais plus comment est-ce que je devrais te faire encore confiance.

 [Haussant les épaules] 


À moins que tu me prouves que tu as réellement changée…


Shirley (suppliante) : Que veux-tu que je fasse pour que tu saches que je suis sincère ? Dit-elle pleine d'engouement.


Moi (un sourire en coin) : Rapporte-moi mon fils et on verra ensuite !


Elle se redressa brusquement incrédule, elle n’avait pas vu ça venir.


Shirley (ouvrant la bouche pour parler  mais la referma ensuite) : …


Moi (posant ma main sur la sienne) : Je veux juste que tu me prouves que tu dis vrai.


Shirley (secouant la tête lentement) : Dé, demande moi autre chose !


Moi (la fixant) : Laisse tomber, je vais dès à présent utiliser la force ! annonçais-je, les dents serrées.


Je levais la main pour faire signe au serveur en prenant mon portefeuille dans la poche, retirais un billet de deux mille et déposa en dessous de la sous tasse.


Il est temps que je retourne au bureau. Fis-je en se levant.


Shirley (ferma les yeux en soupirant) : Tu pourras me déposer quelque part s’il te plaît !


Moi (prenant sa tablette) : Ça pourra se faire ! on y va.


Shirley DIVOUNGUY.


Désiré était devenu quelqu’un d’autre : Responsable, élégant, détendu, séduisant et surtout irrésistible.


 Même dans ses gestes, il n’était plus le même. Combien je regrettais de l’avoir abandonné pour un blanc qui n’arrive même pas à me satisfaire correctement.


Je ne pouvais pas aussi lui remettre Richie sinon je ne saurai plus comment pouvoir le récupérer avec Lizette dans les pattes.


Si Richie est avec moi, son père voudra passer le voir et je pourrai profiter à le séduire à nouveau.


                                       ***


Installés dans le véhicule, Désiré fit sortir de sa poche son portable, je dirais plutôt son nouveau portable car quand on était ensemble il n’avait pas cette marque.


Désiré (se tournant vers moi) : Excuse-moi, je dois passer un coup de fil à l’extérieur. Dit-il en portant sa main vers la portière.


Moi (le retenant par le bras) : Je préfère que tu restes, après tout c’est ta voiture pas la mienne !


Désiré (me fixant) : Tu en ais sûr ? fit-il en retirant sa main lentement.


Je hochais la tête.


Il me dévisagea une fraction de seconde surpris, amusé puis il haussa les épaules avant de lancer l’appel.


Désiré (posant son bras sur le volant) : Bonjour mon amour !


Mon cœur se serra.


Je me tournais vers lui lentement les sourcils froncés, l’air de n’avoir pas bien entendu ce qu’il venait de prononcer. 


Lizette (au bout du fil) : ...


Lui (sans faire cas) : Non, amour, c’est comme tu avais imaginé, mais je crois que tout va rentrer dans l’ordre n’est-ce pas Shirley ? Questionna-t-il en se tournant vers moi.


Lizette (se rendant certainement compte de ma présence toujours au bout du fil) : ...


Shirley (confuse) : Mais bon sang qu’est-ce que tu fais murmurais-je, furieuse, m'adressant à Désiré.


Désiré (le regard droit devant lui) : Oui, je vais la déposer et je retourne au bureau [fixant ma montre] j’ai une demi-heure devant moi… Ok bisou, je t’aime.


Lizette (au bout du fil)  : ...


Je le fixais incrédule alors qu’il rangeait son portable, mis le contact et engagea le véhicule dans l’allée.


Était-il obligé  de l'informer de ma présence ?!


Moi (regardant droit devant moi) : Pourquoi, je réalise qu’avec Lizette tu te comportes différemment que tu ne le faisais avec moi ?


Désiré (engageant la deuxième vitesse) : C’est peut-être parce qu’elle se comporte différemment affirma-t-il en lançant vers moi un regard furtif.


Moi (le ton dur) : Tu sais très bien que j’étais comme elle au début de notre relation, je t’ai prouvé à maintes reprises que je t’aimais et je t’aime toujours, Pourquoi ne pas nous donner une autre chance ?


Il me fixait en souriant.


Désiré (actionnant les clignotant pour s’engager dans une ruelle) : Shirley, je te laisse avec ta conscience. 

Aujourd’hui, je suis avec Lizette, regarde ce que je suis devenu !

Ne vois-tu pas ce gros changement ? 


Elle m’a aidé à voir plus claire, elle a essayé de remettre sur les rails, un train que tu t’es efforcé à faire dérailler. 

J’ai perdu mon emploi, ma quiétude et même ma famille et tu n’as pas été assez patiente.

 Je ne t’en tiens pas rigueur.


 Mais avec tout ce que j’avais comme responsabilité, la peur de te perdre car tu me mettais la pression et le fait que j’avais perdu mon estime à tes yeux m’ont poussé à faire des erreurs que je regrette.


Shirley, si tu avais, au moins, témoigné un peu de patience, c’est toi qui devais être à mes côté aujourd’hui entrain de bénéficier de tout ce que j’ai mais non… Je n’ai jamais cessé de t’aimer mais j’ai décidé de vivre avec Lizette et de l’aimer de tout mon cœur.

Et je vais toujours m’occuper de toi, du moins, financièrement.


Moi (le regard larmoyant) : C’est injuste Dé ! Nous avons un enfant ! 

Chéri, pourquoi ne pas se remettre ensemble, hein ? Je te promets de changer je te jure.


Désiré (fermant les yeux quelques secondes en proie à une émotion contradictoire) : Tu ne trouves pas qu’il est déjà trop tard pour me demander cela.

 Déjà que tu fais tout pour m’empêcher de voir mon fils.


Moi (me pencha vers lui, furieuse) : Tu crois que je vais te le remettre facilement comme ça ? 

Pour ajouter encore plus de bonheur à votre couple ? 

Désolée, je ne le ferai pas ! À moins que tu couches avec moi sans rien dire à Lizette, que tu entretiennes une relation avec moi.


J’appuyais sur le frein brusquement tout en la fixant incrédule. La grâceencore c'est que la rue était déserte.

Et comme si de rien n'était, elle continua sur sa lancée.


Moi (soutenant son regard) : J’ai très envie de toi désiré, si tu veux, on pourra le faire pour la dernière fois ou de temps en temps. A toi de voir ! fis-je sans ciller.


Désiré (le rire nerveux) Je crois que tu ferais mieux de descendre avant que je ne commence à réellement croire que tu es en train de perdre la tête.


Moi (le ton radouci) : Mon amour, je te promets que j’arrête complètement avec Richard pour me remettre avec toi et notre fils pour notre bien à tous. Insistais-je.

Considère cela comme un sacrifice pour notre bien.


Désiré (sans détour) : Pour ton bien à toi seule.

Je vais bien garer et te laisser ici fis-je d'un ton sans réplique.


[Après avoir immobilisé le véhicule, je fouillais son porte portefeuille et lui tendit un billet de dix mille] 


Prend le taxi s’il te plaît, je n’ai plus envie d’écouter ce que tu as à dire.


Moi (prenant le billet malgré moi) : C’est comme ça que tu traites la mère de ton enfant, ton unique fils ?


Désiré (agacé) : Rohh Shirley s’il te plaît ! Un enfant que tu séquestres et que tu utilises dans l’unique but de me reconquérir ? 


Tu ne penses même pas aux conséquences. Mets-toi un peu à sa place.


Furieuse, j'ouvris la portière et descendis sans un regard dans sa direction en prenant soin de refermer la portière derrière moi.


Quel idiot !


Désiré NGUIMBI 


Dieu merci ! Elle venait de descendre du véhicule.

 Je soupirais et me remis en route avec une idée bien précise de ce que j’allais faire pour récupérer Richie. Je me demande d’ailleurs pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt.


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


Deux jours étaient passés après que Samuel avait levé la main sur moi. 


Ce jour où je dû faire chambre à part avec lui car je n’avais pas encore digéré et que j’avais décidé de passer à autre chose.


Je dû envoyer un message à Juste lui disant que j’avais eu une altercation avec Samuel sans rentrer dans les détails en le suppliant de ne rien faire, que j’allais passer lui raconter ce qui s’était passé.


Il avait même débarqué à l’improviste et garé non loin de chez moi dans le but de venir me récupérer mais je l’avais supplier d’attendre que les choses se tassent d’abord avant d’attenter quoi que ce soit.


Ce qui l’avait calmé mais pas rassuré.


Ces deux derniers jours, malgré le fait que Samuel était, semble-t-il attentionné et s’efforçait à me mettre aux petits soins, ne me faisait pas changer d'avis.


Je voulais absolument le divorce.


A mon grand étonnement, il n’était pas sorti une seule fois depuis le drame, ce qui n’avait pas du tout enchanté Graziella.


D’après des brides de conversation téléphoniques que je percevais, ils passaient leur temps à se chamailler au téléphone bref, je n’avais qu’une seule envie : retrouver JUSTE.


Au moment où je venais de rejoindre la cuisine pour me servir un peu de légume que Flora à préparer hier, Samuel me rejoignit.


Samuel (Ouvrant le réfrigérateur et sorti une bouteille de lait écrémé) : Bonjour mon amour, tu te sens mieux aujourd’hui ? 


[Versant le lait dans un verre, la main libre appuyée sur le plan de travail] 


Tu veux qu’on aille à la plage ? suggéra-t-il en portant son verre à ses lèvres.


Moi (le dos tourné) : ...


Je refermais les marmites avant de me diriger vers la table à manger. 


Moi (le fixant) : Va retrouver Graziella avant qu’elle ne débarque ici et surtout, laisse-moi, en paix ! 

Je n’ai pas envie de subir d’autres représailles. Proposais-je le ton dur.


Je posais mon assiette sur la table aménagée à cet effet et m’assit pour manger.


Samuel (se rapprochant de moi) : Mon amour, je t’ai fait un plateau avec le petit déjeuner sur la table dans le salon.


Moi (stoppant mon geste) : A quoi bon ? demandais-je stupéfaite.


 Celle qui a besoin de ça en ce moment c’est Graziella, elle attend un enfant de toi. Dis-je d’un ton agacé.


Samuel (soupira) : S’il te plaît oublie là. Donne-moi une chance de te prouver que ça remarchera entre nous. Fit-il, croisant les bras sur sa poitrine.


Moi (d’un ton agressif) : Je dois aller travailler… je suis fatiguée de rester là sans rien faire !


Samuel (posant sa main sur le plan de travail en granite ou était disposé les couverts) : Chérie, tu as besoin de te reposer quelque temps et en plus ta mère m’a assuré qu’elle prenait la relève, elle n’est pas seule, Dorothée va lui prêter main forte dit-il d’un ton radouci.


Et du coup, je n’avais plus faim.


Moi (me levant furieuse) Je ne suis pas enceinte où malade pour avoir besoin de repos, je vais de ce pas au bureau. Fis-je en passant près de lui d'un ton sans réplique. 


Samuel (me retenant par le bras) : Dis plutôt que tu veux aller le retrouver. Lança t-il à mon égard. 


Je me figeais sur place, fixant sa main posée sur mon bras avant de lever mes yeux vers lui. Un regard plein de dégout.


 Il comprit que je ne voulais pas qu’il me touche et retira sa main aussitôt.


Moi (me tournant pour lui faire face) : Samuel, va retrouver ta fiancée et libère-moi le périmètre, s’il te plaît. 


Samuel (furieux, assena son poing sur la table) : Ça ne va pas se passer comme ça !


 Rassure-toi.


Je sursautais en même temps qu’un bruit brusque fit trembler la table certainement inquiète qu’il ne lève à nouveau la main sur moi.


Samuel me fixa en contractant sa mâchoire avant de s’en aller, je portais ma main à mon front en soupirant, résignée.

Au même moment Flora entra dans la cuisine.


Flora (hésitante) : Bonjour …madame.


Moi(un regard vers elle) : Bonjour Flora !


Flora (plongeant sa main dans la poche de son tablier en retirant un téléphone et me le tendit) : J’ai trouvé votre portable au salon, je crois que vous l’avez oublié hier.


Un panique s’empara de moi subitement, je récupérais le portable des mains de Flora inquiète.

J'avais un mauvais présentement.

C'est à ce moment que Samuel s'éclipsa.


Moi (faisant la moue) : Oh ! Je croyais l’avoir avec moi …


Flora (se tournant vers moi) : Madame, que voulez-vous que je prépare ? 

Monsieur à t-il une préférence, pour aujourd’hui ?


Moi (haussant les épaules, l’air indifférent) : Fait ce que tu peux. S’il mange où non ça m’est completement égale. Annonçais-je en sortant de la cuisine d’un pas preste.


Flora se rembrunit et se tut.


Désiré NGUIMBI


Après avoir mis Lizette au courant de ce qui s’était passé la veille avec Shirley, je décidais de mettre mon plan B à exécution.

 Pour se faire, je dû avertir mon oncle que je prenais ma journée comme j’avais bouclé tous les dossiers en suspens. Il ne restait plus qu’à trouver une assistante de direction et une directrice des ressources humaine. Bref

Pour l’instant je devais récupérer mon fils. 

Je lançais un bref coup de fil avant d’entendre frapper à la porte.


Moi (me dirigeant vers la porte, le téléphone toujours à l’oreille) : Ok, a tout à l’heure. Je vous ferai signe au besoin, Merci.


J’ouvrit la porte et tombais sur papa, maman et Elie, mon petit frère.


Moi (m’effaçant pour les laisser entrer) : Bonjour !


En chœur : Bonjour !


Moi (souriant) : Ça me fait plaisir de te voir sur pied papa ! annonçais-je en le serrant dans mes bras avant de serrer maman et qu’ils ne prennent place.


Papa (dans le salon) : Je remercie le ciel pour ton oncle, depuis qu’il est rentré au pays il a rapporté la lumière à cette famille.


Moi (le regard lointain) : C’est vrai !


Elie (glissant ses mains en poche) : Je crois qu’on fera mieux de partir car je dois faire une transaction qu’oncle Tanguy m’a demandé. D’ailleurs il veut me proposer un poste au sein de l’entreprise.


Maman (posant sa main sur lui) : Ne réfléchis pas, mon fils, accepte les yeux fermés.


Moi (frottant mes mains) : je prends les clés du véhicule et on y va…


Maman (se tournant vers moi) : Et Lizette ?


Eli (fronçant les sourcils) : Elle doit être au travail !

[S’adressant à moi en s’écriant] Yaya ! Tu crois que ça va marcher, qu’elle nous remettra Richie.


Moi (revenant dans le salon avec ma serviette en main) : Elle a tout intérêt.


Papa (jetant un regard circulaire dans la salle) : La maison est bien rangée, comme s’il y’a une femme qui vivait ici. Ironisa-t-il ?


Moi (désignant la porte) : Merci papa, mais, pour ton info, Lizette ne vit pas encore ici.

D’ailleurs je dois lui construire ou acheter une belle maison.


Papa (quittant le fauteuil) : Il faudra y penser fit-il en souriant parce que le temps passe.


Il parlait du mariage.


                                        

                                     ***


Désiré NGUIMBI


Je garais devant une immense barrière rouge, celle des DIVOUNGUI, ça faisait des années que je n’y avais pas remis les pieds et vu la manière à laquelle ils m’avaient reçu, je n’aurai su faire autrement qu’abdiquer.


Le gardien vérifia nos pièces d’identités et j’entrais avec le véhicule jusqu’au parking alors que le gardien informait les occupant de la maison.


A la terrasse, on fut accueilli par Diane, la gouvernante, surprise de nous revoir et surtout très heureuse.


Diane (souriante ouvrant ses bras) : Désiré ! s’écria-t-elle ravie avant de me prendre dans ses bras.


C’était une dame grande de taille, d’âge mûr, teint claire, les doigt fins, gentille et surtout patiente ayant un grand cœur, ma seule allier chez les DIVOUNGUI.


 Je comprenais d’ailleurs pourquoi on ne l’avait jamais renvoyé. Elle avait fait ses études en France et était rentré avec un diplôme en droit qui lui permettait d’exercer une activité de conseil juridique. Elle avait arrêté sa carrière en France, pour travailler au sein de la famille DIVOUNGUI jusqu’à aujourd’hui.


Souriante, elle nous indiqua là où il fallait s’assoir et commanda à une jeune servante, dont je ne me souvenais pas, d’aller nous chercher quelques boissons.


Diane (se rapprochant de moi à nouveau) : Dédé ! Ça fait plaisir de te revoir mais bon sang, ça fait une éternité que je ne t’avais plus revu ! Fit-elle émue. 


Moi (le sourire gêné) : Tout à fait Didi !


Comme on l’appelait affectueusement.


Diane (rajoutant) : Et ton toi en miniature te ressemble trait pour trait. Il est si beau.


Comprenant de qui elle parlais, je me raidis, se pourrait-il réellement que Richie soit ici en ce moment ?


À elle d’ajouter…


Diane (les bras le long du corps) : Il est avec ses grand parents de temps à autre.

[Consultant sa montre] D’ailleurs ils ne devront plus tarder.

Puis, joignant ses mains, elle me fixa d’un regard inquisiteur.


Diane (de sa voix douce et raffinée) : Que me vaut l’honneur de votre visite surprise, je suppose que se sont tes parents ? dit-elle en inclinant légèrement la tête.


Moi (hochant la tête) : Oui Didi, ce sont mes parents.


La jeune dame de tout à l’heure, revient dans la salle avec les boissons, elle se mis à nous servir.


Moi (continuant) : Nous sommes ici pour trouver un arrangement pour la garde de Richie.


Diane (leva un sourcil) : Oh ! mais j’ai cru entendre que tu ne voulais plus de lui car tu as rencontré une autre femme et que tu ne... voulais plus entendre parler de Richie fit-elle interloquée.


Moi (me levant brusquement) : Quoi ? Qui vous a raconté ces sornettes ?


Eli (depuis son fauteuil) : Shirley, évidemment murmura-t-il en roulant les yeux, agacé.


Diane porta sa main sur sa poitrine nous dévisageant tour à tour choquée.


Diane (les yeux grands ouvert) : C’est … incroyable.


Puis Diane sorti de sa torpeur.


Diane (se déplaçant les bras le long du corps) : Je vais voir à quel niveau ils sont. Dit-elle en s’excusant.


Au moment où elle disparut derrière la porte principale, l’énorme portail s’ouvrait sur une infiniti Q60 qui entra dans la concession et gara près de ma voiture, monsieur et madame DIVOUNGUI sortir du véhicule et nous rejoignirent sur la terrasse.


 Pas de Richie en vue, ce qui m’inquiéta encore plus.


Lorsqu’ils franchirent les marches d’escaliers nous nous tenions debout pour les accueillir. La vérité c’est que je ne savais pas à quoi m’attendre avec eux car on a toujours été en mauvais terme mais aujourd’hui je venais les voir pour un sujet très important : mon fils.


Après toutes civilités, nous prenions place en face du couple apparemment pas très surpris de notre présence chez eux.


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME


Après avoir garé dans le parking de la boutique, je descendis du véhicule en direction de la boutique tout en manipulant mon téléphone j’avançais sans regarder devant moi.


Une odeur de parfum que je reconnaîtrais parmi tant d’autre me parvins aux narines, je levais les yeux et tombais sur un JUSTE en polo bleu et un jeans noir de marque Levi Strauss, les mains enfuies dans ses poches.

Il était très élégant dans sa tenue et attirant, tout simplement irrésistible.


Moi (agitant mon téléphone) : Je lisais tes messages et m’apprêtais à te répondre ! annonçais-je en m’approchant de lui lentement.


Il combla l’espace entre nous et vint se poster près de moi, un frisson me parcourait l’échigne suivit d’une douce chaleur qui me submergea.


Moi (balbutiant, alors qu’il se penchait lentement pour m’embrasser) : Je crois qu’on fera mieux de partir de là. Proposais-je les yeux plongés dans les siens.


JUSTE, stoppa sa progression en plongeant son regard brulant de désir au fond de mes yeux, souriant.


Juste (se redressa) : Tu as raison, désolé fit-il en frottant sa barbe de cinq jours.


Je suis venu pour me rassurer que tu ailles bien j’étais inquiet et juste me rassurer que ce que tu m'as dit était vrai comme tu ne répondais pas à mes messages.


Moi (marchant à reculons) : laisse-moi saluer maman et Dorothée ensuite je te rejoins.

Le club de tchizas