***8 mois plus tard

***Tia***

Après une lune de miel paradisiaque avec mon homme, c’était le retour à la réalité.

C’était reposant, magnifique, j’ai profité car le retour à la vie réelle a été brutal.

J’ai eu l’impression que c’était maintenant que la vie commençait.

La vie de femme mariée, les obligations conjugales, franchement j’ai mis du temps à m’y adapter.

Que puis-je déjà vous dire ? Mon mari est TRES maniaque mais genre à un degré que j’avais sous-estimé, du coup, y’a une ménagère mais je dois vérifier derrière elle, ce qui est tout à fait normal mais épuisant.

Mon mari déteste s’endormir sur des non-dits ou des incompréhensions. Donc il peut nous arriver de dormir à 2h du matin juste parce qu’on doit tout désamorcer avant de se coucher.

Mon mari ne mange que la nourriture de sa femme, donc l’affaire de « la ménagère va te faire… » ou « on va prendre le cuisinier » Never. La nourriture de sa femme ou rien. Bon ça, ça me plait hein, quand je vois un gros sourire à chaque dégustation.

Mon mari adore prendre soin de moi (sourire) du coup j’ai droit à des massages, à des petits plats le week-end quand je rentre paumée de mes évènements. Ça c’est vraiment le top du top.

Chaque matin, j’ai droit à un petit mot, un petit message, pour me rappeler à quel point il m’aime.

La seule chose qui peut vraiment me déranger c’est le fait que mon mari travaille trop. Ça franchement, ça me tend ! Le voir rentrer à 22h, 23h, ça m’énerve vraiment et toutes nos incompréhensions partent de ça, car je n’arrive vraiment pas à ne pas mal le prendre.

Je sais qu’il travaille, mais c’est saoulant de voir son mari rentrer dans ces heures.

 

***5 Mois plus tard

 

Moi (pleurant) : C’est encore négatif snif…

Neal : Calme toi bébé, y’a des gens qui font des années avant de réussir à avoir un bébé.

Tia : Mais comment tu l’expliques Neal ? On a tout fait, on ne se protège pas, on surveille ma période fertile alors pourquoi ?  Pourquoi Neal ? Snif

Neal : Tia ! Le médecin a dit que tout va bien alors arrête de te mettre dans cet état stp.

Moi (me repliant) : Ça fait déjà un an que nous sommes mariés, je n’arrive pas à tomber enceinte Neal, je n’arrive pas à nous donner un bébé. Tu vois Neal snif, je t’avais dit que je n’étais pas faite pour ça, regarde ce qui se passe.

Neal (me fixant) : Je veux que tu arrêtes ça tout de suite bébé. Tu es faite pour être heureuse, mariée et maman. Je veux que tu arrêtes de te mettre dans cet état, on y arrivera ! (Me prenant dans ses bras)

Je pleure car je suis à bout. 1 an ? 1 an à tout tenter, même pas un retard. Pourtant le médecin dit que tout va bien !

Nous prenons de l’âge et moi je suis incapable de lui donner un bébé.

Lui : Chut, arrête Tia !

Moi : Je suis incapable de te faire un bébé, tu iras surement le chercher ailleurs snif.

Lui : Je ne le ferai pas Tia. C’est avec toi que je veux mes bébés !

Moi (pleurant) : Mais je n’y arrive pas snif.

Lui : On y arrivera !

On reste là et moi dans ma tête c’est le noir complet, je suis complètement éteinte et mal.

Pourquoi ça m’arrive à moi ? Snif.

 

***Sous d’autres cieux.

 

Voix 1 (rire cynique) : AH AH AH AH AH, j’entends des larmes couler. Elle commence à payer.

Voix 2 : Yeeees (regard démoniaque) merci papa. Elle va moins faire la maligne maintenant.

Voix 1 : Mais, il va falloir que tu renforces, si tu veux vraiment la bloquer pour longtemps encore. Emmène-moi son slip de règles.

Voix 2 (réfléchissant) : Ah papa, je ne peux pas avoir ça hein. Ce que je t’avais emmené il y’a des années, c’est parce qu’on vivait dans la même maison et j’avais pris. Mais là, je ne peux pas.

Voix 1 : Bon, dans tous les cas, ce qui est là est encore efficace donc on va laisser comme ça.

 Voix 2 : Merci papa. À la prochaine.

 

***2 mois plus tard

 

Aujourd’hui, tante Lina organise un grand repas chez elle pour se retrouver en famille et aussi tantine Clara est au pays actuellement.

Je suis à la cuisine avec mes belles-mères et belles-sœurs pour cuisiner avant le repas et mon esprit est vraiment ailleurs.

T. Clara : Ehhhh la nouvelle mariée, alors après un an, comment tu te sens ?

Moi (souriant) : Comblée par mon mari.

Elle : Et l’enfant c’est pour quand ? Parce que nous on est en attente là hein. Mon fils doit se reproduire.

Je me fige totalement et je vois les sourires larges de Mathilde & Elena, attendant surement ma réponse.

Mathilde : Vraiment maman, les ventres vides, on n’aime pas trop hein. Nous on veut les neveux !

Maman AJ (la fusillant du regard) : Et s’ils avaient simplement décidé d’atteindre ? Chaque couple fait ce qu’il veut non ?

T. Clara : Ah AJ. Ton fils a 33 ans, tu penses qu’il veut attendre jusqu’à quel âge ? Et j’ai juste demandé ! En 1 an, on n’a pas vu son ventre arrondi, alors que les autres, dès le retour de lune de Miel, on voit déjà le ventre.

Elena : Maman Clara n’a pas tort tata AJ. Les millions dépensés, 1 an plus tard, rien !

Maman AJ : Je t’interdis de parler ainsi Elena, c’est quoi ça ? Mathilde et toi, vous vous croyez où ? Franchement ! C’est vous qui dormez avec elle ? Et aussi vous ne savez pas que vous êtes entrain de lui manquer de respect ? Comportez-vous un peu comme des personnes qui réfléchissent.

Je suis sortie de la cuisine

Nala (derrière moi) : Tia ! Tia !

Je courais pour sortir complètement de la concession, les larmes aux yeux, le cœur meurtri.

Je finis par m’effondrer complètement la tête contre la portière de la voiture.

 Nala (la main dans mon dos) : Tia, qu’est-ce qu’il y’a ?

Moi (criant) : Je n’arrive pas Nala, je n’arrive pas à lui faire un bébé, je n’arrive pas snif. Il veut un enfant mais la grossesse ne rentre pas Nala. 1 an ? Je suis une femme inutile. Je vais perdre mon homme.

Nala : Mais non Tia, arrête ! Ça prend du temps mais ça viendra ! Tu t’inquiètes pour rien.

Moi (meurtrie) : Tu dis ça pour me rassurer mais je sais que votre famille n’en pense pas moins snif, je n’arrive pas à lui donner cette joie d’etre papa Nala !

Mathilde (tapant dans ses mains) : Donc c’était ça la dot de 4 millions ? Oh Neal, dans quoi tu nous as emmené ?

Nala : Mathilde, dans 3 secondes, je te casse la gueule. Ferme ta grosse bouche, ferme là idiote. Tu es qui pour parler du mariage de Neal ? Ou bien c’est parce qu’il n’est pas dans les parages que vous vous croyez tout permis ? Ouvre encore ta bouche une seule fois, et je te casse correctement la gueule.

Mathilde : Voilà pourquoi je préférais Melvina, connerie !

Elle est rentrée et elle a claqué le portail derrière elle.

Nala est restée à me calmer.

Mais, et si Neal retournait vers Melvina car je n’arrive pas à enfanter ? Et si ça le poussait à me tromper ?

 

***Melvina***

Mon téléphone sonne et je vois que c’est le numéro de Mathilde, ma belle-sœur phare (oui ma belle-sœur, car je vais récupérer mon homme. Marié oh, pas marié oh, je suis toujours prête.)

Moi (décrochant) : Oui ma personne

Elle (chuchotant) : Donc toi tu es entrain de relâcher pendant que c’est le moment de récupérer mon frère ?

Moi (me redressant) : Hein ?

Elle : Mama, on te dit que sa chose qu’il a épousé là, stérilité de haut niveau maman (j’explose de joie). En 1 an, même pas un seul retard. Mama, aiguise tes armes, faut venir dégager cette pauvre fille.

Moi (sourire aux lèvres) : Comme si c’était déjà fait ma belle-sœur.

Elle : Bon je te laisse ma chérie, à toute.  Clic

 

J’ai commencé à tourner en rond, comment vais-je faire pour avoir mon homme ?

Il faut que je sois plus maligne qu’avant.

J’ai réfléchi et bingo.

Quel est le moyen le plus sûr de se lier à vie à un homme ? Un enfant !

Et sa femme n’arrive pas à lui en faire, c’est le moment propice merde alors.

Melvina, mère du premier enfant de Neal MAYE, ça va péter (souriante).

Mais comment faire pour l’avoir dans mon lit ?

Je cogite, je cogite et un moment donné j’ai une solution.

Je contacte celle qui va me faciliter la chose, elle accepte sans hésiter car elle aussi elle n’attend que ça, pour qu’on vive notre vie de Louga.

Neal MAYE, toi et moi on aura un joli bébé que ta stérile de femme ne peut te donner.

Je m’habille et je me rends chez mon médecin, histoire d’obtenir ce que je veux.

Je suis complètement nue en bas.

 

Lui (face à moi) : Qu’est-ce que je dois faire pour toi ?

Je monte sur son bureau et j’écarte totalement mes cuisses laissant apparaitre un vagin bien rosé et propre.

Lui (troublé) : Ah Melvina, tu veux me tuer ?

Moi : Juste te donner du plaisir.

Je ferme mes cuisses, je vais boucler son bureau. Je retire son pantalon, je le pompe afin que son sexe soit dur, je monte et je le baise comme toujours. Bien sûr en me protégeant.

Il gémit comme un chat et quand il a bien éjaculé son sperme sale là, il est apte à faire tout ce que je veux.

 

Moi (prenant l’ordonnance) : Merci ! (Clin d’œil) à la prochaine.

Je sors de son bureau et j’ai le sourire aux lèvres.

À nous deux Neal. Ça prendra un peu de temps mais j’y arriverai.

 

***2 mois plus tard

***Neal***

Il est 19h30, je suis assis dans mon bureau entrain de finir mes dossiers du jour, je vais rentrer plus tôt.

À vrai dire, je suis exténué, je suis fatigué et actuellement, ce n’est pas la joie.

Tia est une boule de nerfs en ce moment, elle est à deux doigts de me pousser à bout et pourtant DIEU sait comment je suis patient.

Elle pense que ça ne me fait pas aussi mal de ne pas réussir à la mettre enceinte très vite ? Elle pense que moi je suis serein ?

J’ai aussi fait mes tests, et tout va bien. Mais je n’arrive pas à procréer avec ma femme. Elle pense que ça me plait ? J’ai aussi mal, mais j’essaie de positiver, de la rassurer, mais rien n’y fait.

Sa jalousie s’est décuplée, je n’ai rien vu venir. Je suis quitté de l’homme idéal à l’homme qui va la tromper et faire un enfant dehors. Je suis quitté de l’homme qui travaille trop à l’homme qui fait des détours avant de rentrer à la maison pour aller voir une femme.

Elle est devenue complètement parano et ça me ronge. Ça me bouffe totalement le cerveau.

Si encore j’étais un homme infidèle, j’aurais compris sa paranoïa, mais je suis d’une fidélité extrême, pourquoi elle doute autant ?

Ma femme a accès à TOUT ! Mon code de téléphone la concerne, mon code d’ordinateur privé est sa date de naissance. Elle a accès à TOUT alors comment je vais la tromper ?

Conseillez Tia, car elle éprouve ma patience.

Je peux la comprendre mais il ne faut pas abuser.

Je termine tout et je descends.

Secrétaire : À demain M. MAYE.

Moi : Bonne soirée Mlle.

Je descends et le gardien prend mes affaires pour les mettre dans ma voiture.

Moi : À demain.

Lui : Bonne soirée patron.

Moi : Merci.

 

Je roule lentement en espérant que ce soir, j’aurai un bel accueil de ma femme.

Sonnerie de téléphone

Moi (décrochant) : Oui bro

Greg : Yo bro, on dit quoi ?

Moi : Rien de nouveau sous le soleil ! Et toi ?

Lui : Toujours en forme. Tu m’as l’air fatigué !

Moi : Oui type, je suis exténué.

Lui : Les joies du mariage déjà ?

Moi : Le boulot mec ! Laisse ma femme tranquille !

Je ne compte pas divulguer mes problèmes de couple si le seul conseil c’est « Baise une femme dehors pour te détendre ».

Lui : Ok cool, on se verra une sortie d’ici là mec. Un bon restaurant-hôtel qui vient d’ouvrir là.

Moi : Sans soucis, tu me diras juste à l’avance.

Lui : Cool.

Je raccroche et je continue à rouler jusqu’à la maison.

 

***Tia***

Voix 1 dans ma tête : Tia, tu vas trop loin ! Tu es entrain de sérieusement le pousser à bout !

Voix 2 : Ahhhhhh, et s’il me trompe vraiment !

Voix 1 : C’est en l’accusant de tromperie qu’il va en arriver à te tromper.

Je chasse ces idées de ma tête et je reste assise à réfléchir.

Ces derniers temps, la tension est palpable et je suis devenue totalement jalouse, parano. Je ne fais pas exprès, vraiment pas.

Cette histoire de ne pas arriver à enfanter, ça me monte au cerveau snif, j’ai tellement peur qu’il aille ailleurs, du coup je le flique totalement et ça met des tensions. Je n’arrive pas à agir autrement.

Mais il faut vraiment que je fasse des efforts, car je n’ai jamais vu mon mari aussi tendu.

J’entends le klaxon de sa voiture et mon cœur bat.

Je reste assise sur le canapé.

Lui (depuis la porte) : Suis rentrée bé.

Moi : Je suis ici !

Je suis étonnée qu’il rentre aussi tôt, ça change.

Neal (arrivant au salon) : Bonsoir bé.

Moi : Bonsoir mon amour !

Neal (surpris) : Enfin ! (S’asseyant) Ce soir, tu peux arrêter de me faire la guerre ? Parce que sincèrement Tia, tu me pousses à bout. (Ferme) Je ne suis pas un homme frivole et ça me touche que tu le penses. Si je rentre tard c’est parce que je travaille. Aujourd’hui je suis rentré tôt parce que je veux qu’on passe une bonne soirée. Mais si tu ne le souhaites pas, tu me le dis ! Parce que je suis fatigué des sautes d’humeur Tia. Tu ne me fais pas confiance, tu doutes de moi, tu me fliques, tu m’envoies des paroles comme si je t’avais déjà montré une quelconque trace d’une autre femme. Arrête Tia ! Arrête.

Moi : Je ne fais pas exprès bé.

Lui : Exprès ou pas. Je veux que tu arrêtes. Notre maison n’est pas un ring de boxe, je suis fatigué des disputes causées par ta paranoïa. Tu es la seule femme que j’aime, tu es la seule qui me convient, la preuve, tu es là en face de moi. Je dois faire quoi de plus Tia ? Dis-moi ce que je peux faire pour que tu stoppes ce que tu fais et qui est entrain de rendre difficile notre chemin vers le bonheur ? Dis-moi !

Je craque complètement

Moi : Snif, c’est parce que j’ai peur que tu me trompes, ça me ronge le cerveau, ça me rend parano et ça me rend jalouse parce que je sais que beaucoup de femmes te veulent

Lui (me coupant) : Et moi je les veux ?

Moi (baissant les yeux) : Je ne sais pas.

Lui : Je vais aller me changer, parce que franchement, tu es entrain de vraiment abuser Tia. Tu ne sais pas ? Qu’est-ce-que ça veut dire Tia ? Qu’il y’a une partie de toi qui doute ? C’est ça ? Donc moi je ressemble à quelqu’un qui désire les femmes du dehors ? Je préfère mettre fin à cette discussion parce que tu me choques vraiment par ce degré de doute que tu as envers moi. Donc tu crois que parce que pour l’instant on n’a pas encore réussi à faire notre bébé, moi Neal, je vais désirer l’extérieur. (soufflant) Quand tu réaliseras qu’il n’y a que toi qui compte véritablement pour moi, tu auras déjà malheureusement causé beaucoup de disputes entre nous.

Il s’est levé et je suis restée assise à pleurer. Je suis entrain de le perdre mais je ne fais pas exprès d’etre aussi jalouse et parano.

 

Quand je suis allée dans la chambre, il était sous la douche.

Je me suis assise sur le lit pour l’attendre et j’ai vu son téléphone vibrer. Là j’ai eu un combat en moi : Regarder ou laisser ?

Mon esprit de jalousie a fait que je bondisse sur le phone mais c’était juste un message de Greg qui lui envoyait la date de leur sortie entre mecs. Piquée par la curiosité, j’ai commencé à fouiller galerie, WhatsApp, Instagram.

Neal (sortant de la douche) : C’est bon tu as trouvé ta rivale ? (Je sursaute)

Je lâche son téléphone et j’ai honte. J’ai tellement honte d’en arriver là.

Il porte son pyjama et je vois sa veine d’énervement dessinée sur son front.

Neal (d’un ton ferme) : Viens t’asseoir ici. (Me désignant la chaise)

Je me lève toute tremblotante jusqu’à la chaise.

Neal (me fixant) : Tu commences à vraiment me pousser à bout Tia et si tu ne changes pas ton comportement, tu vas nous entrainer droit dans un mur. Je ressemble à un menteur Tia ?

Moi (petite voix) : Non

Neal : Un trompeur ? (Silence) Donne-moi une seule bonne raison pour que je te trompe ?

Moi (pleurant) : Parce que je n’arrive pas à te faire un bébé

Neal : Et moi, j’arrive à t’en faire un ? Ou bien tu crois que c’est toi seule qui en a la responsabilité ? Mais tu me vois t’espionner en croyant que tu iras te faire enceintée ailleurs ? Nous deux nous n’avons aucun souci, mais pour l’INSTANT ça ne marche pas, tu connais la patience Tia ? Tu connais l’optimisme ? Non, je n’en ai pas l’impression. (Pétant un câble) Tu crois que ça ne me fait pas mal aussi ? Tu crois que je n’ai pas envie de te voir le ventre arrondi ? De supporter tes caprices ? Mais je prends mon mal en patience, je reste optimiste, et je crois fermement en mon choix de t’avoir épousé. Et qu’est-ce que tu me rends en retour ? Le manque de confiance, les suspicions, les crises, la jalousie maladive, les maux de tête. Tu crois que nous sommes sur la bonne voie Tia ? Tu crois vraiment ? Tu penses que c’est comme ça qu’on doit réagir face à cette situation ? Est-ce que tu te rends vraiment compte de l’ambiance dans cette maison Tia ? Je ne le pense pas. (ferme) Quand tu dormiras cette nuit, penses bien à ce que tu fais, parce que sincèrement, tu fais n’importe quoi Tia. Et c’est moi ton homme qui te le dit.

Il se lève et il sort de la chambre.

Je réfléchis quelques secondes et je cours au salon où je le trouve assis sur le fauteuil.

Moi (tombant à genoux) : Pardonne moi Neal, je suis désolée, mais c’est juste que cette peur de te perdre me rend parano, je suis désolée bé, pardonne-moi.

Neal (tendu) : Relève-toi !

Il me tire sur le fauteuil.

Neal : Les paroles sans les actes, je ne les aime pas. Ce qui va faire que tu m’éloignes de toi, c’est plutôt ta paranoïa, donc si tu as vraiment peur Tia, change ta facon de faire. Nous sommes une seule équipe, pas deux personnes qui s’affrontent. Nous sommes censés être soudés, alors agis en ce sens. Je n’ai pas faim, je vais me coucher. Bonne nuit !

Il se lève et je reste là, avec ses paroles me tournant dans la tête.

 

Je vais vraiment trop loin, seigneur, aide-moi !

 

Note de Laya : C’est en se faisant trop de films que ces derniers se réalisent. Tia, Tia, Tia !

Que nous prépare Melvina ?

La suite au prochain numéro.

En attendant, les sœurs de Neal, dites à votre belle-sœur que son homme est à bout.