Chapitre 37 : Une visite surprenante
Write by Auby88
"On n'est pas toujours obligé d'avoir ses parents pour amis, mais il est décent de vivre avec eux comme s'ils l'étaient, et de cacher aux gens trop curieux les éventuelles discordes au sein de la famille.
Charles Pinot Duclos ; Pensées, maximes et anecdotes (1810)"
Tout doucement, elle avance vers Richmond qui regarde un programme télé avec son fils près de lui. Ses talons la trahissent. Ils sont bruyants. Il se retourne.
- Maman !
Il se lève, écarquille grandement les yeux et serre le poing.
Elle s'approche un peu plus de lui.
- Je viens te demander pardon pour tout et voir mon petit-fils.
- C'est bien tard pour demander pardon ! Ah ! Maintenant, tu le considères comme ton petit-fils alors que tu l'as traité de bâtard, que tu as essayé de m'éloigner de lui ! Il vaut mieux que tu t'en ailles !
- Je sais que j'ai été cruelle. Je sais que j'ai douté de ta paternité. Mais quand j'ai vu sa frimousse à la maternité ….
- Attends, comment tu as su ?
- Cela n'a pas d'importance, Un évènement heureux, comme une naissance, finit toujours par se savoir.
Il soupire profondément et désserre le poing.
- Maintenant va-t-en ! Tu n'es pas la bienvenue ici !
Elle demeure debout. Elle reste immobile.
- Laisse-moi le toucher, rien qu'une seconde, rien qu'une fois ! Et après cela, je m'en vais.
- Non, maman ! Je ne veux que tes méchantes mains souillent son innocence.
- Ne sois pas si cruel avec moi Richmond. Je suis ta mère après tout. C'est moi qui t'ai porté dans mon ventre !
Ses yeux sont au bord des larmes.
- Ne pense pas m'avoir avec ton chantage émotionnel ! Tu ne t'approcheras pas de mon fils, un point c'est tout.
Une autre voix féminine, celle de Cica, intervient dans la conversation.
- Laisse-la le prendre, Richmond !
Ils se retournent pour voir Cica et Satine qui descendent.
- Elle en a le droit. C'est son petit-fils ! ajoute Cica.
- Bonjour madame ! fait-elle.
- Bonjour, Cica.
Cica s'approche du couffin pour prendre Leo. Richmond essaie de l'empêcher.
- Je t'en supplie. Laisse-les se voir.
Il finit par accepter.
Elle prend Leo et le remet à sa grand-mère qui la remercie. Elle est visiblement émue de le tenir dans ses bras. Leo semble lui sourire.
- Prenez siège. Vous serez plus à votre aise. (Se rapprochant de Richmond) Il faut qu'on parle.
- Je n'ai aucune envie de les laisser tous deux seuls.
- Ils ne sont pas seuls. Regarde, Satine est près d'eux.
Il la suit sur la terrasse.
- Comment peux-tu rester autant calme Cica, après tout ce qu'elle t'a fait ? Ne me dis pas que tu lui as pardonné !
- Non, je ne l'ai pas encore fait. Mais elle a le droit de voir Leo. Son sang coule dans ses veines et on ne peut rien y changer. Quand Satine m'a dit que votre mère viendrait …
- Quoi ! Satine est de mèche avec elle ?
- Elle a décidé de lui donner une deuxième chance. On peut se défaire d'un ami intime, mais pas d'une mère ! Son sang circule en vous. J'avoue que l'idée ne m'a pas plu au départ. Mais, si nous avons décidé de baser notre relation sur la recherche de Dieu, nous nous devons de laisser le passé derrière nous et d'éviter que notre rancoeur affecte notre jugement.
- Cica !
- Je te le repète. Nous n'avons pas à nous forcer à la pardonner, juste lui donner une deuxième chance. Si elle a pu ravaler son égo et venir jusqu'ici, tout en sachant qu'elle n'est pas la bienvenue, c'est qu'elle regrette ses actes passés.
Elle lui prend la main.
- Moi j'ai réussi à te donner une autre chance. Et pourquoi pas toi ?
Il hésite. Elle insiste.
- Viens, Richmond.
Ils rentrent à l'intérieur...
- Leo est vraiment mignon, Cica !
Cica lui fait oui de la tête.
- Il a les cheveux en V comme Jonas.
- Oui, maman ! réplique Cica.
La dame de fer la regarde et sourit. Cica lui rend son sourire.
- Vous pouvez venir autant de fois que vous le voulez, maman ! ajoute Cica. Les portes vous seront toujours grandement ouvertes.
- Je t'en remercie !
Satine, debout derrière sa mère, pose une main réconfortante sur son épaule.
- Tu restes dîner avec nous ? s'enquiert-elle !
- C'est une bonne idée ! reconnait Richmond qui tient Cica par la taille.
- Non, mes enfants. Une autre fois sûrement. Je suis surtout passé voir Leo et lui remettre ceci.
Elle sort un paquet de son sac qu'elle remet à Cica. Satine sourit.
- Merci, maman ! répond Cica.
- Merci ma fille ! Merci de rendre autant heureux mon fils, ma fille et mon petit-fils. Tu es vraiment quelqu'un de bien !
Cica lui répond avec les yeux. Madame AKOWE embrasse une dernière fois Leo, le remet à sa mère puis s'en va...
- Merci, Richmond !
Il hoche la tête en direction de Cica.
- Quant à toi Satine, tu me dois des explications !
- Laisse-la tranquille, Richmond !
Satine affiche un petit sourire espiègle et poursuit la conversation.
- Cica, tu attends quoi pour ouvrir le cadeau de Leo ?
- Qu'est-ce qui nous assure qu'elle n'a pas mis une bombe à l'intérieur ?
Cica donne une tape à Richmond.
- Ce n'est pas sérieux. Je vais l'ouvrir.
- Je t'aurais prévenu, Cica.
Elle ne l'écoute pas. Elle remet Leo à sa tante et s'empresse d'ouvrir le paquet.
A l'intérieur, elle voit un ensemble de vêtements pour bébé ainsi qu'une autre petite boîte joliment emballée. Un petit cadeau à l'intérieur d'un grand cadeau. Elle est étonnée.
- C'est bizzare. Il y a un autre cadeau à l'intérieur.
- Je t'avais dit que ma mère ne fait rien au hasard !
Elle n'entend pas Richmond. Elle ouvre le petit paquet et demeure interdite. Elle ne comprend plus rien. Une paire de boucles d'oreilles pendantes en or.
- Elle a dû les mettre dedans par erreur ! s'exclame-t-elle. Satine, il faut l'appeler pour l'informer de son erreur.
Satine sourit grandement.
- Détrompe-toi. Ce n'est pas une erreur. Ces boucles sont pour toi !
Richmond n'en croit pas ses oreilles.
- Pour moi ! s'étonne Cica.
- Oui, je l'ai aidée à les choisir. Elle tenait à t'offrir quelque chose. Je suppose qu'elle n'a pas eu le cran de te le remettre en mains propres, de peur que tu refuses son cadeau. Arrête de faire cette tête, belle-soeur. Tu mérites cela et encore plus.
Richmond lui prend les boucles et les mets à ses oreilles.
- Tu es splendide avec ! On les garde.
Ils éclatent de rire.
Quelques jours plus tard.
A nouveau, les pieds de Cica et de Richmond foulent la belle cité balnéaire de Grand-Popo. C'est là qu'ils ont décidé de passer un week-end entre couples. Lui et Cica. Satine et Yanel. Leo et son doudou préféré. Ils déposent leurs valises dans une grande suite de l'hôtel Awalé de la Plage, passent la journée près de la piscine puis rentrent à l'intérieur...
- Tu m'appelles dès qu'il y a un souci. J'ai mis sa boîte à pharmacie sur la table et apprêté ses bibérons. Veille à ce qu'il fasse bien son rot avant de le coucher et …
- Cica, voyons ! Ce n'est pas la première fois que je m'occupe de lui.
- Je sais. Mais j'angoisse un peu de devoir le laisser seule toute une nuit.
- Ne t'inquiète pas. Je ne suis pas seul.
- Rassure-toi, Cica, renchérit Yanel. Ma beauté et moi, nous nous occuperons bien de lui.
Richmond hausse un sourcil.
- Je te préviens Yanel. Surtout pas de bêtises en présence de mon fils.
- Oui, chef !
Il répond à la manière d'un militaire, ce qui agace quelque peu le grand frère protecteur.
- T'inquiète pas ! reprend Satine. On ne fera pas de bêtise, si tu promets de ne pas en faire avec Cica !
Richmond secoue la tête.
- Cica, viens. On s'en va.
L'un de ses bras tient Cica pendant que l'autre garde un sac. Elle le suit après avoir embrassé son fils. Il en fait autant.
- Ces deux-là sont vraiment faits l'un pour l'autre, poursuit Yanel. Je me demande ce que ton frère attend pour lui passer la bague au doigt. Cela fait déjà un mois qu'ils ont renoué.
- Tout vient à point nommé à celui qui sait attendre ! Sache que cet adage est aussi valable pour toi Yanel.
- Attends, donc tu vas me laisser languir tout le weekend après toi ?
- Tu as bien pu vivre plusieurs mois sans moi à Natitingou, tu peux contenir ta libido encore un peu. De toute façon, je suis occupée avec Leo.
- Cela se voit que ce petit gars a sommeil ! Il somnole déjà.
Il s'approche d'elle et essaie de l'embrasser.
- Arrête !
- Je peux savoir pourquoi tu me fuis autant depuis mon retour ?
Elle fait roter Leo et le couche dans son couffin. Yanel en profite pour l'enlacer tout contre lui.
- Allez, dis-moi ce que tu me reproches.
- Pas grand chose, c'est juste que j'imagine que tu ne t'es pas ennuyé loin de moi.
- Satine ! T'es jalouse ? Je t'assure que je ne t'ai pas trompée !
- Qu'est-ce qui me le confirme ? En général, les hommes n'arrivent pas à se passer de sexe et ils sont de fins menteurs..
Il lui prend les mains et les embrasse.
- Peut-être, mais tu es la seule à mes yeux, la seule dans mon coeur. Il lui vole un baiser. Elle sourit. Elle lui vole un autre. Ils sourient.
- Allez, pourquoi ne pas profiter de ce que Leo dort pour faire ce que tu sais ? Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas eu d'intimité.
- Je sais, mais pas maintenant. Je ne veux pas être une tante indigne. Contente-toi de m'embrasser comme toi seul sait le faire.
Il l'attire contre elle...
A l'écolodge d'Avlo.
Richmond et Cica ont réservé une cabane pour y passer la soirée, voire toute la nuit. Ils se délectent de savoureuses boissons fraîches de coco, qu'ils boivent à la paille, jouent à cache-cache derrière les cocotiers, puis vont s'asseoir sur le sable.
Richmond entre quelques minutes à l'intérieur de la cabane et ressort avec quelque chose qu'il tend à Cica.
- Tiens, ceci te revient de droit.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Le journal intime de mon frère. Il y parle beaucoup de toi.
Elle ouvre les pages et sent son cœur se serrer. Il s'assoit près d'elle.
- Je ne sais pas si je suis en droit de le garder.
- Je pense que oui, Izzy.
Elle le regarde.
- C'est une partie de ta vie que tu ne peux occulter, que je ne peux nier. J'avoue que quand j'ai su que Jonas et moi étions tombés amoureux de la même femme, j'ai ressenti une jalousie indescriptible. Juste à l'idée qu'un autre homme que moi, un autre homme si proche de moi a touché tes lèvres en premier, que ton cœur a appartenu un jour à quelqu'un qui partage le même sang que moi. Mais aujourd'hui, je bénis le fait qu'il t'ait rencontrée parce que je suis sûr que notre rencontre n'a pas été un hasard, que ce n'est pas juste un plan divin, mais que Jonas nous a conduits l'un vers l'autre afin que nous puissons réciproquement guérir nos blessures et devenir meilleurs.
- Mon amour ! J'ai aussi pensé la même chose récemment, mais je n'ai pas osé t'en parler. Il y a quelques jours, j'ai refait le même rêve qu'avant, celui dont je t'avais parlé. Mais contrairement à la normale, celui qui me tendait les mains pour m'aider à me relever, c'était toi !
- Moi !
Elle hoche la tête. Il sourit.
- Je pense, reprend-t-elle, que son âme repose en paix à présent. Nos prières, à tous les deux, n'ont pas été vaines.
Elle pose sa tête contre son épaule. Ils restent là un moment, puis il lui propose d'aller se baigner. Elle refuse. Il enlève ses vêtements et rentre dans l'eau. Elle le regarde avec envie. Il l'invite à nouveau. Elle refuse. De force, il la soulève du sol pour l'entraîner vers la mer. Elle finit par s'y plaire. Ils s'embrassent à n'en plus finir, se taquinent, jouent comme des adolescents. Ils finissent par revenir sur la berge. Les vêtements de Cica sont tous mouillés et lui collent à la peau ; ce qui dévoile les traits de ses seins, de son corps. Richmond n'y est pas indifférent. Elle remarque une énorme bosse se former sous son boxer. Ils se regardent. Elle rit. Lui aussi. Il la colle tout contre lui.
- Est-ce que tu penses la même chose que moi ?
La gorge de Cica reste nouée. Elle hoche la tête. Il l'embrasse.
- Et si on le faisait ici, à la belle étoile, sur le sable fin et si près des vagues ? Ce serait exquis.
- Quelqu'un pourrait nous voir, Richmond !
- Faire l'amour ainsi, c'est une expérience unique. Actuellement, je ne vois personne.
- Peut-être mais je ne peux pas. En tout cas, pas aujourd'hui. Je ne me sentirai pas à mon aise pour m'offrir pleinement à toi. Il m'est assez difficile de te laisser m'embrasser en public, alors imagine comment je me sentirais si l'on devait avoir une relation intime en plein air.
- Cica ! Je vois que tu ne changeras jamais ! Je n'insiste pas. Parce que je veux que tu sois à l'aise. Parce que je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !
A chaque mot qu'il dit, il l'embrasse en crescendo.
- Quoi qu'il en soit, je n'abandonne pas mon idée, Cica !
Elle pouffe de rire. Ils restent là à se bécoter puis finissent tous nus sur le lit dans la chambre.
- Tout ceci te rappelle quelque chose ?
Elle rit.
- Oui, Richmond. Je me souviens de Zinvié, quand nous avions dû passer la nuit dans une modeste maison.
- Oui, Cica. Je me rappelle qu'au début je n'avais pas aimé mais au final, c'est l'un des plus beaux moments que nous avons passé ensemble, même s'il n'y a rien eu entre nous cette fameuse nuit. C'est en hommage à cette complicité amicale que nous avions eue, à cette proximité unique entre nous dans cette demeure très modeste, que j'ai préféré t'amener ici plutôt que dans un endroit luxueux.
- Et j'adore ton choix.
- J'en suis ravi. J'ai tellement attendu ce moment.
- Moi aussi, Richmond. J'ai l'impression de revivre ma première nuit avec toi.
- Ce que je te réserve tout à l'heure n'aura rien de comparable à tous les moments intimes que nous avons connus. Je tiens à te faire passer une nuit des plus torrides !
- Je ne suis pas sûre de vouloir tester la brute en toi.
- Il te le faudra pourtant. J'ai tellement refréné mon envie de toi que cette nuit, je ne pourrai pas m'empêcher d'exploser, de libérer la brute en moi. Je t'assure que tu vas adorer !
- Vraiment !
- Oui. Je sais que tu as toujours été réticente par rapport à ça, que tu m'as toujours préféré câlin et doux, mais ne t'inquiète surtout pas. Tu n'auras pas mal. Je ne te ferai que du bien, sans porter atteinte à ta dignité, sans te manquer de respect. Crois-moi.
A l'oreille, il lui chuchote :
- Dis juste OUI. Et cette nuit, je te ferai mourir de plaisir, Cica !
Elle éclate de rire puis hoche la tête.
- Je suis partante, j'ai totalement confiance en toi, ma brute !
Il laisse s'échapper un rire. Puis en la regardant intensément, il ajoute :
- Alors, laisse-moi te faire voyager, valsons en étant bercés par le doux son des vagues !
Tout en parlant, il promène ses mains mâles sur son corps. Elle frémit au contact de ses doigts sur sa peau. Cela remonte à bien longtemps qu'elle a eu le privilège d'être touchée, caressée par l'homme qu'elle a toujours aimé, par son Richmond. Elle ferme les yeux et s'abandonne totalement aux mains puis à la bouche expertes de son amant ... pour enfin ne former qu'Un avec lui, qu'Un à nouveau.
Elle, la belle au bois dormant dont le corps se réveille après les mille et un baisers de son prince. Lui, le presque puceau qui redécouvre les plaisirs de la chair, de l'amour dans les bras de sa Vénus à la peau d'ébène.
A présent, leurs corps brûlants sont enchevêtrés et vibrent voire dansent au rythme de leurs désirs ardents, réprimés tant et tant de fois.
Leurs lèvres passionnées se cherchent, se frôlent, s'entrouvent, se mordillent, s'emmêlent avec volupté, laissant échapper d'intenses gémissements qui retentissent en choeur et emplissent l'air...
Le lendemain quand elle ouvre les yeux, Cica voit Richmond assis près d'elle. Il se penche vers elle et lui dépose un baiser sur le front.
- Ma soldanelle daigne enfin ouvrir ses beaux yeux ! Cela fait des minutes que je guette ce moment.
Elle le gratifie d'un beau sourire.
- Bonjour Richmond ! Tu m'as complètement vidée hier, au point où je n'ai pas pu me réveiller assez tôt, comme à mon habitude.
- Je t'avais dit que tu adorerais.
- Eh oui. J'ai a-do-ré voyager avec ma brute !
- On le refait ?
Cica secoue la tête. Richmond se moque d'elle et pose une main sur sa main gauche, en prenant soin de presser légèrement sa paume contre le revers de sa main. Elle sent quelque chose sur son annulaire. Elle enlève prestement sa main de dessous celle de Richmond et reste émerveillée par ce qu'elle voit. A son doigt, une bague qui scintille. Elle se relève.
- Richmond, qu'est-ce que …
Elle perd ses mots, balbutie. Ses doigts tremblent, son coeur bat très vite.
- Je veux me réveiller à tes côtés tous les jours de ma vie, en toute légitimité ; enrouler mon nom au tien ; pouvoir me pavaner avec toi partout en criant haut et fort que tu es mon épouse ; pouvoir dire fièrement et avec droit que tu n'aimes et que tu n'aimeras que moi !
- J'avoue que je suis vraiment émue.
Des larmes coulent de ses yeux.
- J'attendais beaucoup de notre relation, mais pas que tu veuilles me conduire devant l'autel, du moins pas tout de suite.
- Pourquoi pensais-tu cela ?
- Parce que je ne suis qu'une pauvre orpheline qui n'a jamais vraiment cru qu'un homme voudrait …
Il l'interrompt.
- Izzy Cica, veux-tu m'épouser ?
- Oh Richmond ! Bien sûr que je le veux. Rien ne me fera plus plaisir que devenir officiellement ta femme.
- Alors, vous pouvez embrasser la mariée et patati et …
Avant qu'il ne finisse sa phrase, elle lui vole un baiser.