Chapitre 39

Write by Ladiva225


Quelques jours plus tard....

Helena.


Les bons souvenirs passés en compagnie d'Antonio ne cesse d'envahir mes pensées, je le revois comme ci c'était hier,c'était la seule personne avec laquelle je me sentais protégée, le seul qui était parvenu à entrer dans mon monde, le seul qui savait tout de ma vie. Aujourd'hui quand je réalise qu'il ne sera plus là, que je ne pourrais entendre sa voix parce que partit trop tôt je ne peux que regretter de ne pas lui avoir accordé mon pardon avant qu'il ne décède. Oh que c'est douloureux ! Comme c'est si dure de perdre un être cher. Antonio ou que tu sois sache que tu as énormément compté pour moi, malgré tous nos différents, je t'aime mon frère..... Les larmes ne cessait de perler sur mes jours.


Voilà plusieurs jours que ces funérailles ont eu lieu, mais cette douleur qui me serre la poitrine la douleur est toujours aussi vive, voir Lilly inconsolable m'a déchiré le cœur. Mama était sortie du coma mais sa santé étant fragile, ces médecins traitant ont jugé bon qu'elle ne participe pas aux obsèques, ma pauvre petite maman en a fait une crise de nerfs, au point où on a dû lui donner de forte doses de somnifère pour la stabiliser. Tout ça c'était trop pour moi, j'ai alors demandé à Linda qui était restée tout ce temps à mes côtés de me raccompagner chez moi, il fallait que je m'éloigne de tout ce drame, j'avais besoin de faire le vide. Heureusement que elle et Irina garde depuis quelques temps Lilly qui s'est murée dans un silence infranchissable, au point ça en devient effrayant. Mais je la comprends j'ai en quelques sortes vécu cette situation.
La voiture se gare juste à l'entrée de l'immeuble,ma jumelle se retourne dans ma direction.


- tu es sûre que tu veux rester seule ? Sinon tu peux toujours venir à la maison.


- non t'inquiète. Je sens que j'ai besoin de cette solitude, de plus tu prends suffisamment de risque en te montrant avec moi. On ne sait jamais si cette ordure de Bill me fait suivre.


- hum tu as raison, promet moi au moins d'avaler quelque chose, d'essayer de dormir et de m'appeler dans la soirée pour me rassurer.


- d'accord ma chérie. Répondis-je en lui faisant la bise. Je descend et elle continue sa route.


Depuis hier je sentais que je n'allais pas trop bien, j'ai mis sa sur le compte de la fatigue mais plus j'avance et plus je me sens faible, je su à grosse gouttes et j'ai l'impression que je vais rendre le peu de nourriture avalé ce matin par contrainte, Linda avait tellement insisté que je n'ai pas pu lui dire non, raison pour laquelle j'ai refusé de lui parler de mon malaise. Je ne sais pas s'il s'agit de la grossesse mais normalement je ne pense pas qu'au troisième mois les nausées soit toujours fréquentes.


C'est avec un effort surhumain que je m'efforce à continuer mon chemin lorsque mon cher voisin fait son apparition avec son sourire légendaire. Oh non ! Il ne manquait plus que lui, et dire que j'espérais ne plus le rencontrer.


- salut belle voisine ! Vous allez bien ?


- franchement foutez moi la paix, je ne suis pas en état pour vos blagues inintéressantes.


- ouhhh apparemment on est de mauvaise humeur.


- lais... Laissez moi tran... Tranquille. Dis-je en tenant à peine debout. Je manque de me retrouver au sol, mais ce dernier me rattrape de justesse.


- non, non vous n'allez pas du tout bien vous êtes brûlante de fièvre bon dieu !


Je me laisse aller dans ces bras. À un moment j'ai l'impression de voir Antonio, oui c'est bien lui, il me sourit.


- t'inquiète ma chérie je vais prendre soin de toi. Dit-il.


- An.. Antonio c'est toi. J'éclate en sanglots. Pardonne moi mon frère, sache que je... Je ne pensais rien de
.. De ce j'ai....


Ma phrase reste en suspens plus que je sombre dans un trou noir.



Esmeralda.


Marco était sortit de l'hôpital après sa tentative de suicide, mais ce n'était plus le même, il n'était que l'ombre de lui même. Comme vous pouvez l'imaginer j'ai décidé de mettre de côté ma rancune pour secourir mon frère. Je m'en voudrais à jamais s'il mourrait dans ces conditions. Car Marco a perdu toutes raisons de vivre, je l'ai installé dans l'une des nombreuses propriétés de mon époux et ai engagé un personnel qui reste à ces côtés, de peur qu'il ne retente de se donner la mort. Puis je me suis dit pourquoi ne pas lui emmener ces enfants ces derniers lui redonnerons certainement la joie de vivre. C'est à cet instant précis que j'ai réalisé que Rosabella n'avait jamais mis les pieds dans cet appartement ni même a cherché à le contacter.


Je me suis alors mis en contact avec elle et, c'est ainsi que j'ai appris qu'ils étaient divorcé et qu'elle avait refait sa vie. Quand je lui ai expliqué la situation au départ elle était réticente mais à accepter que seulement Graziela rencontre Marco.


Du coup ce matin, Rosabella m'a ramené sa fille et je l'ai toute de suite emmener voir son papa qui en la voyant la serrer contre lui tout en pleurant à chaude larme. De toute ma vie c'est la toute première fois que je vois mon frère pleurer ainsi.


J'ai donc décidé de les laisser entre eux.


Alors que j'allais sortir, Marco m'interpelle.


- oui.


- infiniment merci Esmeralda, merci beaucoup.


David.


Voilà deux jours que je joue au baby-sitter avec ma voisine d'en face. Je regarde son magnifique visage, ces longs cheveux soigneux éparpillés un peu partout sur le lit. Elle avait les yeux fermés,le souffle court. Elle dormait à poing fermé, aujourd'hui comparé aux deux derniers jours elle ne parle pas à son Antonio. Elle ne lui raconte pas les dangers qu'il l'a guette sa sœur et elle. Ma voisine le supplie de s'en aller avant que ces bourreaux ne les rattrape. Elle a même mentionné un certains Emilio. Hum intéressant !


C'est fou qu'endormie, elle est si adorable ! Je ne peux m'empêcher de lui caresser la joue... En plus d'être dotée d'une grande beauté, elle avait une peau si douce ! Mais qu'est ce qui m'arrive ? Je retire ma main de sa joue, et décide de m'en aller lorsque je sens une forte pression sur ma main. Grande fut ma surprise de la voir éveillé me fusillant du regard.


- qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ???


- oh je constate que tu te portes bien voisine.


- cela ne répond pas à ma question.


- tu as eu de la fièvre et en bon samaritain je suis venu à ta rescousse princesse.


- et pourquoi je te croirais ?


- bah tout simplement parce que c'est la vérité, de plus si tu ne me crois pas tu peux demander à ta sœur jumelle. Elle était ici pas plus tard que hier.


- Quoi ? Tu veux dire que ma sœur a osé me laisser entre les mains d'un inconnu ?


- euh j'ai un peu changé les faits. Je me suis fait passer pour un bon ami.


- Pff il ne manquait plus que ça. Lance t-elle en essayant de se lever mais étant encore faible, elle abandonne cette idée et retombe sur le lit.


- sage décision !


Elle Me toise du regard.


- combien de temps j'ai passé dans cette chambre ?


- environs 48h.


- Quoi ? Tout ce temps ?


- oui ! Et qui sait celui qui t'a bordé ? moi !


- merci.


- je rêve ou tu viens de me remercier...


- ne me fais pas changer d'avis, maintenant aide moi à me relever.


- le mot magique...


Elle roule des yeux, avant de se plier à mes exigences. Je l'aide à rentrer dans la salle de bain, mais juste à l'entrée cette dernière me claque la porte au nez. Bon si elle pense se débrouiller toute seule....


Le temps qu'elle revienne, je nous fais un bon petit déjeuner.


- ne me dit pas que tu as cuisiné. Fit-elle de sa mélodieuse voix, quand je relève la tête je louche sur sa poitrine mit en valeur dans son haut munis d'un décolté plongeant, en bas elle n'avait qu'un pantalon de nuit. C'est absurde mais même dans cette simple tenue je la trouvais ravissante... Euh David reprend toi, ce n'est pas ce pourquoi tu es là !


- euh oui je me suis permis de faire le petit dej.


- tu as donc pris tes aises chez moi. Lance ma voisine en prenant place.


Je lui dépose une assiette d'œuf au plat, avec deux morceaux de pains puis du jus d'orange sous son nez.


- tu as besoin de reprendre des forces, allez mange.


- et qu'est-ce qui me dit que tu n'es pas un psychopathe qui veut m'empoisonner pour mieux abuser de moi. Lance t-elle espiègle.


- toi et moi savons que si j'avais voulu te faire du mal, je n'aurais pas attendu que tu te rétablisse, bonne appétit. Fis-je en tartinant mon pain de Nutella.


Elle ne dit plus rien et m'imite en mangeant de même.


- ta sœur m'a dit que tu avais perdu quelqu'un de très cher.... Mes condoléances les plus sincères.


- hum..


Je sens que j'ai toujours un côté sensible. Puisque cette dernière s'est figée quelques secondes puis à essayer de reprendre le repas mais finit par laisser sa fourchette tomber et éclate en sanglots. Surpris de cette réaction je délaisse mon plat et me rapproche d'elle.


- je suis navré de te causer de la peine.


- non t'inquiète.. C'est... C'est rien.


Elle semblait vraiment mal en point.


- c'était mon frère et...


- j'espère ne pas vous déranger. Fit une voix dans mon dos. Lorsque nous nous retournons pour voir de qui il s'agit. Un grand homme blond nous regardait bizarrement, je dirais plutôt moi. Je connais ce regard, c'est bien celui d'un homme jaloux.


- Jared ! Quelle surprise !


- tu sembles occupée apparemment. Réplique t-il froidement.


- oh non, mon voisin que voici à décidé de se joindre à moi pour le petit déj.


Quoi ??? Moi je me casse le dos pour veiller sur toi jour et nuit, pour qu'en retour tu n'es même pas le toupet de reconnaître mon aide. Pff je suis dégouté.


- bon très chère voisine, je vais devoir te fausser compagnie, j'ai des choses à faire. Fis-je en déposant une bise sur sa joue. Bien sûr que je lui en voulais mais sur le coup je ne savais pas si je le faisais juste pour faire enrager l'homme en face de nous ou juste parce que je le désirais vraiment.


- allez passe une excellente journée et surtout porte toi bien d'accord.


- ça marche. Répond t-elle faiblement, a croire que l'arrivée de ce type l'a métamorphosé. Son visiteur et moi nous lançons un dernier regard avant que je ne sorte définitivement. Chose étrange une fois dehors je n'arrive pas à m'en aller, se serait certainement l'occasion de savoir ce que je recherche, en écoutant leur discussion qui sait ?


Oui je sais ma mère m'a toujours que ce n'était pas bien de faire une chose pareille mais l'apparition de cet homme m'intrigue j'ai besoin de savoir ce qu'il est pour ma voisine.... Ma très chère voisine.



Jared.


Pendant des jours j'ai réfléchi à comment j'allais abordé la conversation avec cet assassin que j'ai en face de moi. Ne vous meprenez point ce que j'éprouve à son égard est tout sauf de l'amour en ce moment ci. Elle s'est foutu de moi tout ce temps, et ne mérite aucunement de compassion venant de moi. Je suis venu l'écouter, je suis venu pour qu'elle me donne la dernière explication que je pense avoir le droit d'avoir avant de la livrer à la police criminelle. Pourquoi ? Pourquoi avoir joué avec moi tout ce temps ?


Belinda ou Helena je ne sais même plus qui s'est, se jette dans mes bras et me serre dans ces bras, je me rends compte que le degré de dégoût que
J'éprouve à son égard m'empêche de rentrer dans son jeu d'hypocrite.


Sentant m'a froideur Helena se détache de moi et me fixe.


- qu'est-ce qui se passe mon chéri.


- je ne suis pas d'humeur à jouer à la comédie Helena.


Elle écarquille les yeux, puis se reprend rapidement.


- mais... Mais de quoi est-ce que tu parles ? Et pourquoi m'appelles tu ainsi ? Mon prénom est Belinda.

- pour la première et la dernière fois je vais te poser une question, tu as intérêt à être sincère.

- mais....

- Helena tu n'as rien à me dire ?

- mais voyons Jared qu'est-ce qui t'arrive ?

- réponds à ma question.

- je ne vois pas ce que je pourrais bien te dire, si ce n'est que tu m'as manqué.

Là s'en était trop....

- sale menteuse !!! Comment oses-tu me regarder dans les yeux et me mentir à nouveau.

- te mentir ??

- Helena Mendez je sais tout tu m'entends absolument tout de ta fausse identité, de ton manège pour te rapprocher de moi... Je sais aussi qu'en réalité tu es une tueuse à gage...



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*** Chapitre dédié à Minalogie & Catalia***







LA TUEUSE À GAGE