J’arrive finalement à bouger mon pied qui ne fait que trembler.

J'y mets toute ma volonté et arrive à parvenir au niveau du corps lorsque Didier, je ne sais pas après qu’elle préparation mentale, ouvre la fermeture du sachet et s’effondre en pleure.

Oh merde, c’est David. 

     Mais comment est-ce possible ? C’est quoi ce bazar comment David peut-il être mort ? Je vais dire quoi maintenant à Rosine oh merde la pauvre. Cest vrai je ne l'aime pas trop mais personne ne mérite de perdre un être aimé. Décidément, cette soirée est pire que dans mes cauchemars les plus effrayants. La probabilité qu'un tel événement se produise est quasi nulle. David mourant d'une balle lors d'une soirée romantique ? Oh seigneur. 

    (je décide de m’approcher de Didier qui a toujours le visage couvert de ces mains.) Je m’effondre à mon tour voyant le visage de David à croire que j’espérais encore que ce soit faux, mais la réalité est bien là sans aucun doute, c’est bien David dans son beau costume qu’on vient d’acheter à peine quelques heures.

        La vie peut être étonnante des fois. Qui l'aurait cru ? Si on l’avait dit ce matin que c’était sa dernière journée sur terre, il aurait eu des doutes.

C’est sur ces réflexions philosophiques, j’étais quand je sens une main me toucher.

Didier : (se raclant la gorge) richard ressaisit toi, ce n'est pas le moment de flancher, David avait conscience des risques de son métier, il savait que des trucs comme ça ( montrant le corps) pouvaient arriver à n’importe quel moment et cela ne l’a pas empêcher de faire correctement son travail. Le connaissant, il ne serait pas fière de nous voir pleurer sur son sort comme cela.

Moi : (je dégage ces mains avec force sur mes jambes.) je veux des explications maintenant avant même que vous ne commencez à me fait votre discours sur je ne sait quoi. Vous savez ? (reportant le regard sur le corps sans vie de David) Cette soirée au départ avait pour but d'apporter de la joie et du bonheur, mais nous voilà avec un malheur sur le bras et des secrets sortis tout droit d'un film. Je suis sûre que Rosine ne sait rien du métier secret de son mari. 

            Même si moi et David, on n'était pas les meilleurs potes du monde, j'avais de la considération pour lui et c’était réciproque. Alors je veux qu’on m’explique ce qui se passe réellement puisque jusque-là, je ne sais exactement pas de quoi les tireurs parlais lorsqu’ils ont mentionné le nom colis. Je vous rappelle que c'est de ma voiture, il parlait.

Lui : Richard, je t’en pris calme toi, ce n’est ni le moment ni le lieu pour parler de ce genre de truc. Il y a trop de monde et on ne peut faire confiance à personne même pas aux policiers qui sont ici. Alors tu vas te calmer, on va arriver au QG et je vais tout expliquer, mais pour le moment personne ne doit savoir que David était un flic même pas sa femme, est-ce claire ?

Moi : (me levant avec colère) monsieur agent, je ne sais pas quoi secret ? Je n’ai pas l’habitude de faire dans les mensonges et les coups bas de ce genre. Donc votre discours que vous venez de tenir. Je ne vois même pas l’importance ni sa raison d'être. 

            (me mettant à crier) Non seulement David n’est pas ce qu'il nous a fait croire et là vous me dites que la police n’est pas ce qu’il dit être ? Et vous voulez me faire croire que vous êtes de l’armée où je ne sais pas quoi ? Vous me prenez pour un gamin de 10 ans qui est passionné des séries américaines ? Et si c’étaient vous-même les brigands ? 

( Me mettant à crier à l’aide, mais c’est sans compter sur sa détermination de me faire taire. )

Lui : (se rapprochant de moi rapidement et me fermant ma bouche avec ces mains) mais vous êtes malade nom de Dieu, vous voulez foutre en l’air tout ce pour quoi ce pauvre garçon vient de perdre la vie ressaisissez-vous ma parole.

Moi : (me débattant de toutes mes forces) vous n’êtes qu’un fou allié, je ne crois pas à votre histoire à dormir débout et allez vous fait foutre. ( C’est seulement le sifflement dans mes oreilles qui vient me faire prendre conscience du coup-de-poing qu’il m'a donné le salaud, je sens ma vue s’embrouiller et après plus rien …..

Au commissariat d'Avepozo...

Rosine

Moi : tu dis quoi ? Pendant le dîner ? 

Elle : (je pouvais voir la peur dans ces yeux.) oui, je suis sérieuse Rosine, tu as perdu connaissance tout d’un coup et tout le monde a commencé par paniquer (se mettant à m’expliquer le déroulement des événements jusqu’au moment où on se retrouve dans le batiment inachevé ) tu m’as fait une de ces peurs ma chérie, ou bien? (marquant une pause) Dis-moi, tu es enceinte ? Quand est-ce que tu as eu tes règles pour la dernière fois ? 

Moi : (me rendant compte de ce qui s’était réellement passé, merde, j'ai fait une crise) quoi? Ils nous ont poursuivis tu dis, mais pourquoi ? tu es bête, tu sais ça ? Si je suis enceinte, tu crois que je ne te l’aurai pas dit ? C’est de la fatigue, actuellement, je ne me sens pas trop bien dans mon corps.

        Ne t’inquiète pas, je vais bien maintenant, c’est l’essentiel. Dès qu’on quitte ici, je vais voir le docteur pour être rassuré et tu m'accompagneras même. 

Elle : Rosine je n'en sais absolument rien j'ai carrément paniqué je me rappelle juste des grands détails. Tu as intérêt, si tu me caches quelques choses et que je l’apprenne par une autre personne, tu ne seras plus ma meilleure amie. Je ne te le pardonnerai pas. Tu me connais, tu sais bien que j'ai la rancune tenace.       

           C’est moi, je dois savoir s'il y a un bébé en premier lieu, même avant David. (hum ma copine si seulement tu savais tout ce que je cache ici comme secret, tu m’aurais déjà abandonné)

Moi : (redevenant triste tout d’un coup) et David qui n’est toujours pas là, je commence par m’inquiéter. Nina et s'il lui était arrivé quelques choses ? Tu t’imagines un peu (me mettant à pleurer) mon cher mari, Nina s'il lui arrive quelques choses, ma vie n’aurait plus de sens ça sera la fin de ma vie. 

        Demande à ton Jésus de le protéger pour moi, dit lui que c’est de ta part sûrement qu’il n’acceptera pas si ça venait de moi. Je t’en supplie Nina, j'ai un mauvais pressentiment.

Elle : (se rendant compte de ma peine) ao ma chérie ne soit pas bête voyons, rien absolument rien ne lui arrivera, lui et Richard viendront nous retrouver sous peu et on rentrera tous ensemble à la maison. Cette histoire ne sera qu’un mauvais souvenir crois moi. Et mon Jésus n’est pas comme tu le crois, il n’est pas compliqué, tu sais ? Si non, tu me connais qui de compliquer accepterai quelqu’un de folle comme moi Nina ?

     Tu sais n’écoute pas tout ce que les gens disent de lui ou tous les bruits que les gens font à son sujet, même ceux qui se disent chrétien, crée ta propre relation avec lui, c’est toi qui décides, il te prendra telle que tu es. En tout cas, c'est ce que je fais et ça me va, je suis en paix avec ma personne, notre histoire n'a rien de compliqué ni de contraignant.

      Et c’est toujours mieux d’avoir quelqu’un qui n’ira pas raconter tout ce que tu lui dis en secret, ou bien, je mens ? 

Moi : sur ça seulement, tu n’as pas tord ma chérie, il faut avoir du cœur pour te supporter. Je me qualifie des fois. (souriant timidement)

Elle : (me tapant sur les épaules et prenant ma main) si ma mère me voyait faire ça elle aurait perdu connaissance. Selon elle, je ne suis pas une bonne chrétienne. N'oublie jamais que l'essentiel, c'est entre toi et lui. On va dire ensemble un mot à Jésus pour David si tu veux bien sûr et pour nous tous d’ailleurs. 

      Tu n’as pas besoin de parler, il suffit juste de fermer les yeux et d’ouvrir ton cœur et de laisser ton cœur parler à ta place, c’est aussi simple que cela, crois moi. Pense à tout ce que tu souhaites de meilleur pour nous cette nuit et pour David, visualise les bonnes conditions dans lesquelles tu voudrais qu’il soit en ce moment et demande à Jésus de le protéger et de le garder dans ces bonnes conditions, tout est une question de croyance, c’est tout.

Moi : c'est tout ? D'accord, si tu le dis, pourquoi pas ? Je veux bien essayer pour voir.

( Trouvant ça tellement bête et ridicule. Parler à quelqu'un qu'on ne voit pas. J'imagine ce que papa dirait s'il me voyait faire ceci. Mais bon si ça peut aider pourquoi pas, elle me tient fermement la main et ferme les yeux, je fais pareil. )

        (silence) Je m’attendais à entendre des paroles, mais rien ne sortait, j’ouvre les yeux et remarque qu’elle a toujours les siennes fermées. 

Je referme et fait comme elle vient de me le dire. Mais c’est comme s'il y avait du brouillard devant mes yeux qui m’empêche de visualiser mon David. Je remue la tête histoire de faire bouger le brouillard, mais rien du tout ça persiste, c’est la même chose qui s’était passée quand j’avais décidé de faire sa soit disante technique pour ressentir la paix intérieure. 

    Cette fois-ci, je ne vais pas abandonner, il faut que j’arrive à passer à travers ce brouillard, ce Jésus doit m’écouter également. Je continue à remuer la tête histoire de retrouver de la clarté lorsque je sens de la chaleur émaner de la main de Nina. La sensation qu'elle me procure est tellement agréable. Il faut que je passe outre cette brume.

      Lorsque j’entendis une voix roque me demandant d’arrêter immédiatement ( Je lâche rapidement la main de Nina sous l’effet de la peur. 

Elle : (surprise) ça va Rosine ? Tu as quoi ? (mettant sa main sur mon front histoire de prendre ma température) 

Moi : cette…. (un inconnu entrant dans la salle et nous remettant un téléphone pour appeler nos proches)

Elle : ne t'inquiète pas, on en reparlera après. Tu peux appeler ton papa, il doit être mort d’inquiétude à cette heure-ci, moi mes parents ne savent pas que c’est là-bas, on devrait dîner, mais je vais les appeler quand même. Histoire de les rassurer, toi-même, tu connais ma maman.  Je vais sortir l’appeler sur mon portable, c’est mieux c’est plus rassurant.

Moi : ( Souriant timidement, j'ai toujours les idées embrouillées par ce qui vient de se passer, est-ce le Jésus de Nina qui ne veut pas que je lui demande de l’aide ? Mais pourtant, Nina a dit qu’il n’était pas du genre à repousser les gens anyway.   

         Oui, tu as raison, il faut que j’appelle papa, il doit être mort d’inquiétude en ce moment.

Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN…

Mr KOUESSAN

Je ne comprends pas ce qui vient de se passer, j'ai senti quelques choses de pas nette, mon pénis est devenu tout môle dans la bouche de la petite Rébecca qui est encore plus sexy que jamais.

    Cette petite me rend fou, elle n’a que 16 ans, mais détrompez-vous, elle connaît la chose et sa jeunesse fait du bien à mon âme.

Elle : bébé, tu es sûre que ca va ? Tu n'en as plus envie ? J'en veux encore, allez reviens mon chéri.

    Je ne la calcule pas et me contente de répéter des incantations pour renforcer mon charme sur Rosine. Je sens que la protection que j'ai mise sur elle s’affaiblit, et ca devient assez fréquente ces temps-ci. Il va falloir trouver quelques choses de plus fort, heureusement qu’on ira à Dubaï, je vais régler tout ceci.

(portable se mettant à sonner) Numéro inconnu.

Moi : allô ! C’est qui ?  (me levant et mettant ma chemise de nuit)

Rosine : papa, c’est moi (se mettant à sangloter en m’expliquant ce qui s’était passé comme si je ne le savais pas déjà)

Moi : (faussement surpris) quoi, mais attends de quoi tu me parles ? Des hommes armés dans ce pays ? Tu es sûre que tu vas bien ?

Rosine : oui papa, c’est ce qui nous ait arrivé, tu peux regarder sur les réseaux sociaux, c’est sûre que ca fait déjà le buzz ?

Moi : je suis allé au lit très vite, je ne me sentais vraiment pas bien cette soirée. Après le coup de fil à Nina, je suis allé directement au lit. Oh par tous les dieux, ma petite fille à moi, dit moi où es tu, je viens vous chercher tout de suite vous allez rester chez moi un moment le temps de retrouver votre esprit. Dis-moi juste où tu es je m’habille comme ça, je serais là tout de suite. Je vais informer ton frère également.

Elle : (se calmant) ao papounet moi-même j’étais dans les vapes quand tout ceci s'est déroulé donc je ne sais rien de rien, c’est Nina qui vient de me raconter ce qui s’est passé. Mais David n’est pas avec nous pour le moment, c’est lui, on attend pour rentrer Richard est retourné sur le lieu avec un policier pour le ramener. On est au commissariat d'Avepozo.

Moi : (Souriant donc pendant tout ce temps Rosine était dans les vapes, j’adore quand les choses tournent comme je veux. Le mensonge de la double vie de David passera facilement, non, je suis le meilleur.) quoi il n’est pas avec vous ? Et comment se fait il que vous vous retrouviez à Avepozo ? Et les policiers disent quoi ? Ils ont intérêt à le retrouver, je vais appeler sur-le-champs mes contacts de l’armée pour qu’on sache de quoi il retourne ne t’inquiète pas ma fille chérie, c'est finit ton papounet est arrive …

Ecrit et publié par MC

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On se donne rendez-vous très vite t pour la suite d’ici là portez vous bien, bizu.

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