Chapitre 40 : le goût de la victoire

Write by afi92


Dans la demeure de Mr KOUESSAN…


Mr KOUESSAN


Elle :(se calmant ) ao papounet moi-même j’étais dans les vapes quand tout ceci s'est déroulé donc je ne sais rien de rien, c’est Nina qui vient de me raconter ce qui s’est passé. Mais David n’est pas avec nous pour le moment, c’est lui, on attend pour rentrer Richard est retourné sur le lieu avec un policier pour le ramener. On est au commissariat d'Avepozo.


Moi : (Souriant donc pendant tout ce temps Rosine était dans les vapes, j’adore quand les choses tournent comme je veux. Le mensonge de la double vie de David passera facilement, non, je suis le meilleur.) quoi il n’est pas avec vous ? Et comment se fait il que vous vous retrouviez à Avepozo ? Et les policiers disent quoi ? Ils ont intérêt à le retrouver, je vais appeler sur-le-champs mes contacts de l’armée pour qu’on sache de quoi il retourne ne t’inquiète pas ma fille chérie, c'est finit ton papounet arrive. Clik 


       (rire) Et voilà le travail. Il ne reste qu’à passer un coup de fil à mon ami le colonel pour me mettre sur pied un dossier béton sur David et le tout est joué. Il ne peut que s’en prendre à lui-même. Ce n'est pas de ma faute s'il a voulu jouer au meilleur mari de l’année au mauvais moment. Il a assez profité de Rosine c'est bon.


Moi : bébé, je meurs d'envie de te faire des trucs sales, mais il faut que je parte, ma fille a besoin de moi. Je te laisse un chèque faut que tu rentres, je t’appelle promis(lui donnant un baiser et une tape sur les fesses, elle est trop bonne cette petite ce n'est que partie remise)


Quelque part vers Baguida…


Richard


J’ai une de ces migraine (me tenant la tête) il ne perd rien pour attendre. Mais il a eu raison de me cogner, ce n’est pas dans mes habitudes de paniquer, mais j’étais vraiment dépassé par la situation.   

      Je n’arrive toujours pas à croire que David soit mort facilement comme cela. Même le fait d’y penser, me donne la chair de poule. (des pas s'approchant) Bof, c’est Didier, il doit me prendre pour un peureux, mais je m’en fous.


Didier : (me tendant un vers d’eau avec une boite d’Éferalgan) tient prend ceci pour ta tête. (tirant une chaise et prenant place devant moi).


Moi : (prenant le verre de ces mains) merci. ( Je prends le produit sans broncher et d’ailleurs même, je n'en avais pas la force la manière dont ma tête me fait mal là. (silence)

         Au fait, je voulais te présenter mes excuses pour tout à l’heure, c’est vrai que j’ai paniqué complètement. Je n'arrive toujours pas à croire qu’il soit mort.


Lui : (posant ces mains sur la table) hum, je comprends ta réaction. Mais ce n'est pas le moment de se montrer faible. David était un gar que j'appréciais beaucoup, il était têtu mais bon. Il se dépassait dans tout ce qu’il entreprenait et il donnait toujours le meilleur de lui-même. Il n’y avait aucun signe qui montrait que cette mission allait prendre cette tournure en tout cas pas pour le moment. Si non, je lui aurai donné l’ordre de tout annuler. (silence)

        

       C’était le seul fils de mon défunt frère, je l’ai recueilli à la mort de ces parents suite à un accident de voiture. Donc crois-moi quand je te dis que j'ai mal c'est vrai et même plus que toi. Mais pour ne pas gâcher le travail qu’il a eu temps de mal à accomplir, il nous faut faire fi de nos émotions et réagir avec la tête.


Moi : (l'air attristé, il vient de perdre son neveu alors, oh merde, c'est quoi cette histoire.) hum, vraiment, je ne sais pas quoi dire, je suis encore une fois désolé pour ma réaction. Toutes mes condoléances à vous et à votre famille. Je ne peux imaginer ce que vous ressentez en ce moment.


Lui : merci Richard. Je sais que je t’avais promis de tout te raconter sur la vraie identité de David, mais pour le moment, on doit aller annoncer la nouvelle à Rosine et fait rentrer les filles à la maison.

      Elles viennent de passer une dure soirée, on ne va pas les faire attendre encore plus, mais je te promets que le lundi, on se reverra.


Moi : (il ne faut pas que j’en rajoute lundi n’est pas loin faut qu’on pense à Rosine, elle vient de perdre son mari après tout) elle va être dévastée, oh seigneur donne lui la force de surmonter tout ceci, je t’en pris.  


        Mais vous avez dit que les filles étaient à la base non ? On doit aller où encore ? Et encore une chose, je vous assure que c’est ma dernière question. Est-ce ma copine qui est en danger ? Elle doit quitter lomé pour un travail et je ne peux pas la laisser partir si elle est en danger. J'espère, vous me comprenez.


Lui : non, on pouvait ne pas prendre le risque de les emmener au quartier général. Elles sont au commissariat d’Avepozo. Je te comprends, je sais, tu es inquiet pour Nina (j’écarquille les yeux.) oui, je sais comment elle s’appelle. Et pour le moment, je ne suis vraiment pas en mesure de te répondre concrètement, mais si je veux me baser sur l’enquête que menait David, je peux te dire non. D’ici lundi, on sera fixé. Crois-moi, mais pour le moment ne changer rien laisse là partir. 


Moi : bof ce n'est pas comme si j’avais le choix. Dieu est au contrôle.


Lui : ok faut qu'on bouge, plus vite ça sera dit plus vite, on pourra avancer.


Au commissariat d’Avepozo…


Mr KOUESSAN ( Dans sa voiture avec Bernard)


Je n'aime vraiment pas traîner dans ce genre d’endroit avec tous les policiers aux alentours. Ces vautours ne pensent qu’a eux et se servent d’un soit disant prétexte de protecteur pour tromper les gens rien que des corrompus et des vautours.

     Il faut que je récupère Rosine vite et on part d’ici. Je jette un coup d’œil rapide à Bernard, il me répond par le sourire.


Moi : (sur un ton comique) toi ta sœur vient de vivre un événement traumatisant et tu as le sourire aux lèvres ? Repends-toi mon cher fils. La famille est sacrée.


Lui : (sur un ton sérieux) oui papa, je le sais excuse moi. On se regarde et on éclate dans un fou rire avant de se reprendre.


    On sort de la voiture avec l’arrivé d’une autre voiture. Avec deux hommes sortant de cette dernière. L’un d’entre eux doit être un policier vu l’arme à sa ceinture. L’autre ne me dit rien de grand anyway ce n'est pas pour admirer les gens que je suis ici.


      On se dépasse au niveau de l’entrée le présumé policier me regarde avec un air assez strict et sévère. Son problème, c’est quoi ? Des mendiants comme cela tsip, des genres comme lui, j’en ai plein qui travailles pour moi, même leur chef ici est sous mes ordres, alors il veut prouver quoi ? tsip.


Bernard : (intrigué) papa, tu connais le policier ? Si non, c'est le copain de Nina le gar qui l’accompagne, il s’appelle Richard. Moi, je le connais, mais je ne crois pas que lui me connaisse vraiment. On s’est jamais présenté officiellement.


Moi : (surpris) ah bon mon fils ? Laisse ce petit vaurien. C'est de la jalousie gratuite. Les gens de son espèce n'aiment pas les gens riches comme nous. Ah weh ? la seule Nina que je connais ? Eh ben !. Je ne l’ai jamais vu quand même, mais son visage m’est un peu familier ? Mais où l'ai-je vu avant ?


Lui : bof ça doit être sûrement en compagnie de Nina, l’imbécile est collé à elle, on dirait du chewing-gum, tsip.


      Je ne le calcule pas et continue ma marche vers la réception. Après des questionnements bêtes à nous fait perdre inutilement notre temps, elle nous accompagne dans une salle ou Rosine est assise à même le sol dans une belle robe de couleur jaune perlée qui lui va à ravir.


      Nina est d’une beauté à couper le souffle et cette lumière, elle a un truc qui se dégage d’elle que je n’avais jamais remarqué au paravent. C'est carrément, aveuglante cette lumière qui se dégage d’elle.


Moi : (m’adressant à Bernard en murmurant) tu as vu cette lumière émanant de Nina ?


Lui : oui papa, depuis un moment. C'est elle, je prévois pour le grand jour. Elle a un de ces trucs, ce truc que Hélèna avait en ce temps. C’est pour ça, j'étais réticent à l'idée qu’elle soit loin de moi.


Moi : (en murmurant) on en reparle après.

J’ouvre grandement mes bras et Rosine se jette sur moi en pleure.


Rosine : (pleurant) papa, je suis tellement heureuse de vous voir, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar. Pourquoi tout ceci nous arrive papa ? David, depuis ils ne nous disent rien. Ton ami colonel dit quoi ?



Moi : calme toi ma fille, il dit que notre dossier est sa première priorité, dès qu’il aura du nouveau, il me tiendra au courant. Mais qu’est-ce que ces gens vous voulaient ? Ils voulaient une rançon ? ( m'adressant à Bernard )  Faut qu'on se prépare à décaisser de l'argent si tel est le cas. 


Lui: oui papa, je vais passer un coup de fil au comptable de se tenir prêt à tout moment.


Rosine : je n’en sais absolument rien papa, j’étais inconsciente durant tout le trajet. Nina aussi avait tellement peur qu'elle n'a que des fragments de souvenirs. Papa, j'ai un mauvais pressentiment par rapport à David, et si... (la coupant)


Moi : et si rien ma fille, ne pense pas a des trucs comme ça, tout vas aller pour le mieux. ( lol ma chère tu es déjà veuve, ton David est déjà dans l’autre monde mais ne t’inquiète pas ton papounet va prendre bien soin de toi, tu reviendras vivre avec moi comme au bon vieux temps. )


Nina : bonsoir Monsieur, Bernard. ( Bernard l'enlace et elle se laisse faire, mais le repousse très vite)


Moi : (la prenant à mon tour dans mes bras et versants des larmes) ao mes mignonnes je suis vraiment navré de ce qui vous aient arrivé ce soir, soyez en sûre. J'aurai donné tout ce que j'ai pour vous éviter une telle mésaventure.


Inconnu : (se raclant la gorge) excusez SVP.

        On se retourne tous et lui fait face comme si on attendait les résultats d'un examen, alors que je connais déjà les résultats le goût de la victoire est indescriptible. Le fameux Richard nous salut juste de la tête et reprend directement Nina dans ces bras, et lui donne des baisers au front. L’imbécile, il veut prouver quoi ?


Inconnu :  je me nomme Didier ROKOU, je suis l’inspecteur en charge de votre enquête (Rosine me serre la main d'une main et l’autre main serre celui de Bernard, hum si elle savait) je vais vous demander de vous asseoir SVP.


Rosine : (perdant son calme) s'asseoir pour faire quoi ? Arrêtez-moi vos bêtises et allez droit au but où est mon mari ? Il doit venir avant qu’on ne commence quoi que ce soit. Vous étiez censé le ramener, pourquoi il n’est pas avec vous ? (se retournant vers Richard) Richard où est David inh ?


Inspecteur Didier : ( Touché par les propos de Rosine et peiné ça se sent sur son visage, il tremble presque, qu’est ce qui le met au temps dans cet état, ce n'est pas comme si c’était la première fois qu’il voyait un mort ce chien de garde.)  SVP madame, calmez vous.


Moi : (prenant le visage de Rosine entre mes mains et la fixant droit dans les yeux) calme toi ma fille tout ira bien, je suis avec toi, ton frère est là et ta meilleure amie également. Laisse le monsieur parler stp.


Inspecteur Didier : c’est avec beaucoup de regrets et de tristesse que je vous annonce le décès de Monsieur David DOUTSA, son corps a été retrouvé sans vie sur le parking du restaurant Phénicien. Monsieur Richard ici présent a reconnu et confirmé l’identité du disparu. (Rosine ne dit mot et n’est ni choqué, c’est bizarre, je la serre dans mes bras)

       Mais le corps est à la morgue judiciaire si vous voulez aller le voir. mais La dépouille vous sera rendu dans un délai de 7 jours.

     Je compatis à votre douleur et vous présente toutes mes condoléances.


     Je tourne et remarque que Nina est en pleure à même le sol le visage enfoui dans la poitrine de son copain, qui la serre de toutes ces forces, mais Rosine elle autre est totalement calme.


Rosine : (l’air détaché) vous avez fini votre discours ? ok on a compris, maintenant dite à mon mari d'entrer il faut qu’on rentre on a un vol à prendre le vendredi. SVP dépêchez vous un peu.


L’inspecteur Didier : (dépassé) mais Madame, je viens de vous...(lui coupant)


Rosine : (énervée) mais il est têtu inh, vous ne comprenez pas ce que je dis ou vous le faites exprès ? (appuyant bien sur les mots pour lui fait comprendre sa phrase) DITES À MON MARI DE VENIR MAINTENANT ? MERCI.


     Bernard croise ces deux mains sur sa tête et se met face à la fenêtre. L'air perdu


Moi : (avec tout mon sérieux) Rosine, ma fille, regarde moi ( Voulant lui tourné la tête, mais elle refuse carrément et enlève ma main de son menton. Je me lève et me mets à son niveau.) chérie, le monsieur vient de dire que David est mort. Tu comprends ce que je dis ?


Rosine : (me fixant dans les yeux) tu dis quoi ? Il veut dire quoi par David est mort ? Je ne comprends pas. (se tournant et voyant Nina et son imbécile de Richard à terre) Mais ma copine quelques choses ne va pas ?


Moi : (soupirant faisant semblant d’être peiné par la situation) ma fille, tu sais que je t'aime énormément plus que tout sur cette terre. Tu es mon plus grand trésor et toutes les personnes qui sont dans cette salle seront toujours là pour toi peu importe ce qui se passe. (elle fait oui de la tête.) Alors tu vas bien écouter ce que je vais te dire et tu vas me promettre de garder ton calme, c’est bon ? (elle fait oui encore de la tête.) Ok (elle fait oui encore de la tête.) Ok (serrant ces deux mains fermement, silence) David, est mort...


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On se donne rendez-vous très bientôt pour la suite...bizu et merci pour le soutien.


je nai aucun droit sur limage


Le chemin du destin