Chapitre 4
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 4
>>> Jacqueline
Il est 21h et ça fait une heure que je regarder ma fille qui est juste assise en face de moi. Je ne sais pas ce qu'elle fait là, je suis surprise de la voir. Quand elle a disparu de la circulation elle l'a fait sans me voir au sans m'informer donc je ne comprends pas pourquoi elle est là aujourd'hui et je n'ai même pas envie de savoir.
Jeanne : C'est bon maman, cesse de me regarder comme ça.
Moi : Et comment veux-tu que je te regarde ?
Jeanne : Sois un peu plus enthousiaste, je suis ta fille et je suis rentrée.
Moi : Et comme tu es rentrée je dois sauter de joie ?
Jeanne : Ça ne te fait pas plaisir que je sois là ?
Moi : Sincèrement ? Non !
Jeanne : Maman ... ?
Moi : Quoi ? Maman quoi ? Quand tu es parti est-ce que tu es venu me voir ? Quand tu as disparu est-ce que tu es venu me dire ne serait-ce que au revoir ? Tu n'as rien fait du tout cela et aujourd'hui tu oses te pointer dans ma maison souhaitant que je saute de joie?
Jeanne : Maman je suis désolé pour tout ça.
Moi : Tu es désolée ? C'est un peu tard pour tout ça.
Jeanne : J'étais jeune, je ne savais pas vraiment ce que je faisais.
Moi : Tu ne savais peut-être pas ce que tu faisais mais rien que la présence de ton enfant aurait dû t'empêcher de faire ça. Tu es parti jeune, tu l'as dit et lui aussi il était jeune. Aujourd'hui c'est un homme et toi tu es vieille, peut-être pas autant que moi mais tu l'es alors dis-moi ce que tu viens faire chez moi ?
Jeanne : Maman tu es ma mère, tu m'as manqué. D'avoir gaspillé tout ce temps mais j'ai vraiment besoin d'être à tes côtés.
Moi : Je suis presque sûre que tu n'as plus rien et que c'est pour cela que tu es là.
Jeanne : ...
Moi : Je te connais, tu es mon enfant. Je suis peut-être vieille mais je ne suis pas stupide.
Jeanne : Si tu ne veux pas de moi je comprendrais, laisse-moi juste quelques jours et j'irai chez mon fils.
Moi : Tu iras chez ton fils ?
Je ne peux pas m'empêcher de rire tellement ce qu'elle vient de dire est amusant.
Moi : Tu iras chez quel fils ?
Jeanne : Comment ça chez quel fils ? Chez Dehan.
Moi : Est-ce que tu sais au moins où il vit ?
Jeanne : Le fait que je ne sache pas où il vit ne m'empêche pas du tout d'y aller . Je connais très bien la ville et je sais comment faire si je veux rentrer en contact avec lui.
Moi : Il faut vraiment être fou pour penser ainsi. Tu l'a abandonné il n'avait même pas un an aujourd'hui il a tellement d'années à sa vie tu penses que ce sera aussi facilement que tu vas retourner dans sa vie?
Jeanne : Je lui expliquerai.
Moi : Que vas-tu lui expliquer Jeanne ? Comment vas-tu lui expliquer le fait que tu l'ai abandonné alors qu'il était encore bébé ? Il ne t'aime pas et crois-moi qu'il ne va jamais t'aimer.
Jeanne : C'est mon fils, je vais lui expliquer et il comprendra. Comment peux-tu dire une chose pareille ?
Moi : Je le dis parce que je le sais. Je le dis parce que c'est quelqu'un que j'ai côtoyé et je le connais. Je le dis parce que à cause de ton abandon il a une perception négative de la femme alors crois-moi, ne tente pas ce que tu veux faire. Il n'est pas comme son père, il est très différent. Moi il me supporte, je suis sa grand-mère mais avec toi je ne pense pas que ce sera la même chose.
Jeanne : Tu veux juste me tenir éloignée de mon fils.
Moi : Est-ce que tu écoutes ce que je dis ? À cause de toi, son absence, son comportement vire à la bipolarité est-ce que tu t'en rends compte? Est-ce que tu sais seulement ce qu'il a vécu plus jeune sans la présence de sa mère? Tu as quitté son père il n'avait même pas encore 1 an, tu es allé on ne sait où sans nous avertir. Quand son père avait fini par t'avoir au téléphone que lui avait tu dis ? Ne lui avais pas dit qu'il se débrouille seul avec son fils? Avec SON fils ... Tu l'as bien dit toi-même ... SON fils... Alors de quel fils tu me parles aujourd'hui ? Quand tu e parti est-ce que tu pensais avoir un fils ? Durant toutes ces années as-tu seulement eu une pensée pour ton enfant ? Savais-tu que tu avais un fils ? Quand lui il demandait sa mère où étais-tu ? Quand il pleurait sa maman où étais-tu ? Tu n'étais pas là, tu l'avais abandonné. De quel fils tu me parles ? Quand il avait besoin de toi, quand il avait besoin de sa mère tu n'étais pas là ce n'est pas maintenant qu'il est homme et qu'il n'a tellement pas besoin de toi que tu vas te pointer. Si tu n'as rien d'autre à dire, je vais aller me coucher.
Certes, elle reste mon enfant mais je ne sais pas pour qui elle se prend pour penser surgir ainsi dans la vie des gens.
Est-ce qu'elle sait seulement ce que j'ai eu à subir avec le père de cet enfant ?
Injures et accusations comme quoi ma fille et Moi on voulait juste l'escroquer, c'est moi qui ai subi.
Quand les autres enfants l'emmerdaient à l'école parce qu'il n'avait pas de mère et qu'il agissait violemment pour se défendre, c'est moi qu'on appelait et c'est moi qu'on prenait pour responsable.
Est-ce qu'elle sait comment il a vécu l'absence de sa mère ? Pas qu'elle est morte mais plutôt qu'elle l'a abandonné pour aller je ne sais où…
Est-ce qu'elle est consciente de ça ?
Aujourd'hui, il ne se mariera peut-être jamais parce que pour lui ce que son père n'a cessé de lui dire sur la femme a tellement été péjoratif qu'il ne voit en elle qu'un moyen de plaisir.
Je sais ce que je dis, il me l'a toujours dit. C'est pour cela qu'il ne m'appelle jamais, c'est moi qui force autrement jamais il ne devait m'accorder de son temps.
Avec l'ami de son père, décédé aujourd'hui, on a essayé de lui faire suivre une thérapie comme chez les blancs mais jamais il ne l'a voulu.
Si elle pense donc revenir ainsi et trouver un fils accessible, elle se trompe.
De toute façon, c'est son fils.
Qu'elle fasse ce qu'elle veut.
Je suis vieille, je suis préoccupée par ma mort donc qu'elle ne vienne pas précipiter les choses.
>>> Dehan
Moi : Ah mais tu as le choix… tu sais très bien de quoi je parle, tu sais ce qu'elle a fait et tu sais qu'il y'a des personnes qui seraient très heureuse de savoir que la personne qui a tué leur fils est enfin derrière les barreaux. Tu sais que je peux ajouter autre chose à ça et tu sais aussi ce que je peux faire de la belle petite personne qui dort juste à côté… Tic tac, quel est ton choix ?
Kimberley : Je t'interdis de toucher à mes sœurs.
Moi : Donc tu fais ce que je demande… Vois ça comme un investissement.
Kimberley : Un investissement ?
Moi : Tu perds le temps, fais ton choix sinon je le ferai à ta place.
Elle ne réponds pas.
Je la lâche et prends mon téléphone puis compose le numéro de Paul, mon ami policier.
Paul : Allô ?
Moi : Bonsoir Paul, tu vas bien ?
Paul : Très bien et toi donc ?
Moi : Très bien aussi. Dis moi, tu te rappelle de l'histoire avec ma belle soeur ?
Kimberley : Je ferai ce que tu veux, coupe l'appel.
Moi : Une minute Paul... Tu le feras ?
Kimberley : Ce que tu veux… S'il te plaît, ne fais pas ça je t'en prie.
Moi : Paul, je te rappelle…
Paul : On se voit toujours demain ?
Moi : Laisse moi te rappeler.
Je raccroche.
Moi : Tu te lève, tu prends une douche et tu t'apprête.
Elle est allée dans la salle de bain et moi j'ai appelé Gari. C'est mon patron mais vu ce qu'on s'apprête à partager une chose intime le formalisme peut sauter.
Le temps qu'elle se prépare, je l'attends tranquillement allongé dans mon lit.
Je l'entends pleurer mais ça ne me fait rien du tout.
Elle n'avait vraiment pas de choix et je ne devais même pas lui en laisser d'ailleurs. En plus de ça, je savais que mêler ses sœurs devait facilement l'aider à trancher.
L'histoire avec Reine est simple…
Après le décès de leurs parents elles ont chacune mis du temps à s'y faire, chacune à sa façon. Léa étant petite n'y comprenait rien, Kimberley c'est la plus grande donc elle se devait d'être forte. Reine par contre, est allée de bêtise en bêtise. Elle devenait insolente, elle sortait tout le temps et c'était devenu la guerre entre Kimberley et elle.
Un soir après une de ses énième disputes avec sa soeur, elle est a claqué la porte pour aller je ne sais où. Téléphone fermé, Kimberley ne savait pas où elle était et elle s'inquiétait. C'est bien tard que Paul m'a appelé disant que pendant sa ronde il était tombé sur Reine et qu'elle était responsable d'un accident qui avait coûté la vie à un jeune homme. Sur place, on l'a trouvé bien ivre. Son état et l'accident devaient l'envoyer en prison pour très longtemps mais j'ai demandé à Paul de couvrir tout ça. Il pouvait signaler l'accident mais sans mentionner la présence de Reine.
Kimberley s'en voulait profondément mais elle ne voulait pas perdre sa sœur donc on a géré ça ainsi.
Évidemment je lui avais soufflé quelques idées en tête avec tout ce que j'avais déjà fait pour elles, j'étais non seulement son fiancé mais aussi celui qui prenait soin d'elles. Sauf que c'était son erreur, leur erreur d'ailleurs vu que aujourd'hui je m'en sers.
Une femme amoureuse est très influençable.
Une fois prête, elle s'est présenté à moi.
Moi : Tu es magnifique !
Kim : …
Moi : C'est bon, on peut y aller ?
Kim : …
Moi : J'oubliais, tout à l'heure quand je suis arrivé je t'ai entendu parler avec Reine. Tu devais faire quoi, tout lui dire ?
Kim : Non.
Moi : Tu es sûre de ce que tu dis ( tenant fermement son bras ) ?
Kim : Je ne lui ai rien dit.
Moi : Elle parlait de quoi d'ailleurs ?
Kim : Elle avait vu un bleu sur mon visage et elle a posé des questions.
Moi : Et que lui as-tu dit ?
Kim : Que je m'étais fait mal toute seule sauf qu'elle n'avait pas cru.
Moi : Donc tu lui disais quoi ? La vérité ? Que c'est moi ?
Kim : Non, bien sûr que non…
Moi : Tu as intérêt crois moi.
Je l'ai emmené jusqu'en bas où Gari nous attendait.
Moi : Je te la laisse, surtout n'oublie pas de me la ramener avant le matin.
Gari : Eh bhein pour être belle, elle l'es.
Moi : N'use pas mon bijou, surtout pas.
Gari : Ne t'inquiète pas… Tu auras les papiers à son retour, elle te les apportera comme convenu.
Moi : D'accord.
Je les accompagne à l'extérieur et une fois devant la portière j'embrasse ma femme.
Moi : Surtout, sois sage et rapporte moi ces papiers. D'accord ? … Je t'aime.
Je peux très bien sentir la larme qui a coulé sur ma main mais je l'essuie sans trop m'attarder. Je ferme la portière derrière elle et c'est quand ils ont démarré que je suis retourné dans la maison.
Je suis directement allé dans la chambre me plonger sur ce que je prends plaisir à faire quand je ne travaille pas, fumer. Ça fait partie de mes activités extra professionnelles, fumer et vendre de la drogue.
Tout homme d'affaires à des secrets alors ça c'est le mien et ça marche très bien d'ailleurs.
Je suis resté éveillé au salon jusqu'à ce que Reine rentre. Éveillé ? Non, dans les capes plutôt.
Moi : C'est l'heure ?
Reine : …
Moi : J'ai posé une question.
Reine : Kimberley m'a dit de ne pas dormir dehors, c'est ce que j'ai fait je pense.
Moi : C'est moi l'homme de la maison que je sache.
Reine : Je crois que c'est très visible.
Moi : L'insolence, ça te reprend ?
Reine : Juste quand quelqu'un m'irrite le poil.
Moi : Attention à ce que tu dis Reine.
Reine : Sinon quoi ? Tu vas me frapper comme tu frappe Kimberley ?
Moi : Pardon ?
Reine : Je sais que tu frappe Kimberley.
Moi : C'est ce qu'elle t'a dit ?
Reine : Elle n'a pas besoin de parler pour le voir.
Moi : Je ne sais pas ce que tu as en tête mais ça m'importe peu, vas dans ta chambre.
Et Kimberley qui dit ne rien avoir dit, pffff !!
Je vais régler ça avec elle à son retour.
>>> Kimberley
Je me suis exécutée parce que au fond, j'ai l'espoir d'un quelconque secours en la personne de son chef.
J'ai attendu qu'on quitte la concession pour lui expliquer ce que je vis et implorer son aide mais il ne dit rien, il me regarde simplement d'une façon qui me fait peur.
Moi : Même mes soeurs seulement… Juste, aidez les à rentrer au Gabon. Je peux rester et trouver une solution pour moi mais il faut que je les éloigne elles.
M. Karouck : Donc tu veux que je t'aide à t'enfuir avec tes soeurs parce que Dehan te maltraite ?
Moi : Oui, je vous en prie.
M. Karouck ( après un fou rire ) : S'il te traite ainsi c'est certainement que tu le mérite tu ne pense pas ?
Quand il a dit ça j'ai juste vu mon espoir s'envoler.
Je pensais vraiment qu'il aurait pu m'aider mais apparemment non.
Automatiquement, je me mets à regarder les portières. Je n'ai qu'une seule envie, ouvrir et sauter.
M. Karouck : Il n'y a que deux personnes qui peuvent déverrouiller cette portière, moi et le chauffeur.
Moi : ...
M. Karouck : Tu es surprise ? Ton mari m'a dit que tu es du genre rebelle donc j'ai pris toutes mes dispositions pour m'empêcher une quelconque surprise.
Moi : Laissez moi partir s'il vous plaît.
M. Karouck : Tu pensais vraiment que je devais t'aider ? Non ! Tu sais, dès le premier jour où je t'ai vu j'ai eu des vues sur toi. Je ne savais pas comment faire pour t'avoir donc j'ai attendu le moment adéquat et je crois que je l'ai finalement eu donc non, ne pense Pas que je puisse t'aider. Je n'en ai même pas du tout envie, j'ai par contre une tout autre envie. Ne tente rien alors.
Je me suis mise à taper sur la vitre de mon côté en criant.
Sa réaction a été simple, il m'a retourné vers lui et m'a giflé.
M. Karouck : Je ne sais pas ce que Dehan te fait mais attention, je peux faire pire que ça.
...
M. Karouck : Aller, ne me cache pas ce si beau visage... Tu vois, vous les femmes ne comprenez jamais quand on vous parle. Je t'ai demandé de ne rien tenter mais tu n'as pas compris et voilà que je t'ai fait mal...
Je n'ai pas répondu.
Ce que je vis dans mon foyer était supportable mais ce que Dehan me fait l'a, c'est la pire des choses qu'il aurait pu m'infliger.
Me donner à un homme en contrepartie d'une foutue société, me traiter comme une prostituée... C'est la pire des choses parmi tout ce qu'il a bien eu à me faire.
Jusqu'à ce qu'on arrive, je n'ai rien dit.
J'écoutais sa voix sans réellement écouter ce qu'il disait. J'étais trop occupée à réfléchir à comment me sortir de là.
Je sais que si je ne fais pas ce que Dehan m'a dit de faire il va s'en prendre à Moi mais je ne peux pas faire ça, c'est trop difficile à faire.
Une fois la portière ouverte, le chauffeur me fait descendre et me tient fermement par le bras.
Il m'a tiré jusque dans la maison où Monsieur Karouck était avec un autre homme.
M. Karouck : Je vous ai donné des consignes, tout est prêt ?
Lui : Oui monsieur.
M. Karouck : Elle est là, faites comme je vous ai dit.
Moi : Qu'est-ce que ... NON... LÂCHEZ MOI ... OÙ M'EMMENEZ VOUS ? NOOOOOON !!
C'est comme s'ils ne m'écoutent même pas.
Ils me traînent jusque dans une chambre et m'ont attaché au lit puis un s'en va tandis que l'autre reste à me regarder.
Je le supplie de m'aider, de me détacher mais rien...
Il ne bouge pas, il ne parle pas, il ne me regarde même pas. Quand il a été fatigué de m'écouter il m'a fermé la bouche.
M. Karouck : Elle a fait du bruit ?
Lui : Oui monsieur, j'étais obligé de faire ça.
M. Karouck : C'est bon, tu peux t'en aller.
Il est en peignoir et tient une enveloppe dans sa main.
M. Karouck : Voilà, c'est là, les papiers que tu devras remettre à ton mari ( posant les papiers ). J'ai envie de t'enlever ce qu'on t'a mis sur la bouche mais je crains que tu parvienne à déranger mes voisins quoique les maisons ici sont un peu éloignées. Tu veux que je t'enlève ça ( je fais oui de la tête ) ? Non, je ne vais pas le faire parce que tu rebelle. Dehan m'avait déjà averti donc j'ai pris toutes mes dispositions... Ça Te va non ? On dirait cinquante nuances, tu as déjà lu ce livre ? Tu devrais , c'est très excitant ( souriant ). Bref, trêve de bavardage...
Il a pris la paire de ciseau que lui a apporté son chauffeur et c'est lentement qu'il s'est mis à déchirer la robe que je porte en m'ayant préalablement enlever ma chaussure.
Je crie du mieux que je peux mais aucun son n'est audible, j'ai du scotch sur la bouche et ça fait e tour de mon cou.
M. Karouck : Plus tu gesticule plus tu m'excite ( me caressant la poitrine ).
J'ai envie de disparaître, de mourir.
Que la vie me quitte, je préfère mieux ça.
Une débarrassée de ma robe, il enlève son peignoir et je peux voir qu'il est nu en dessous.
Seigneur !! Mieux prends moi, je ne peux pas supporter ça... pitié.
Mes larmes coulent, je pleure rien qu'en pensant à ce qui se passe actuellement. Maman me disait souvent de penser au lendemain meilleur quand les choses vont mal mais là je ne peux pas. je ne vois aucun lendemain meilleur, tout est noir... C'est le néant !!
>>> Karouck
Je monte sur elle malgré le fait qu'elle gesticule.
Elle est solidement attachée, je ne vois pas ce qu'elle peut faire comme ça même gesticuler ne l'aide pas.
Elle a peine le temps de hurler sous ce scotch que je m'insère en elle en prenant tout mon temps tandis qu'elle envoie sa tête en arrière, ferme les yeux et coule des larmes.
Une fois complètement en elle, je retire ce qu'elle a sur la bouche et commence à faire des mouvements sans qu'elle ne fasse quelque chose. Son regard est dans le vide, comme une personne morte. Elle ne bouge même plus, elle se laisse faire et c'est tant mieux pour elle. De toutes les façons je suis trop occupé par le plaisir que je prends pour m'occuper d'elle. Quand je m'apprêtais j'ai pris un peu de ce magnifique bouquet de poudre que Dehan m'a vendu. Il en vend toujours de la bonne qualité, tu prends ça et tu es complètement dans les vappes.
Moi : Tu vois que tu peux être docile... Pourquoi tu tentais de faire la difficile alors que tu sais qui est ton mari. Tu savais très bien qui il était quand tu l'as épousé, pourquoi faire semblant ? Ou alors, tu ne savais pas ? Il te l'avait caché c'est ça ?
Elle : ...
Moi : Ne réponds pas, c'est tant mieux. La bouche fermée ça te va...
J'ai pris mon temps, j'ai vraiment pris mon temps.
J'avais de l'énergie à dépenser et de la poudre à mes côtés donc c'était purement de l'amusement.
C'est seulement vers 1h que j'ai décidé de la libérer.
Quand je l'ai détaché elle est allée s'enfermer dans la salle de bain et elle ne veut pas en sortir depuis.
Moi : Sors de là qu'il aille te déposer.
Elle : ...
Moi : Si tu ne veux pas rentrer chez toi ça me va, on a encore toute la nuit devant nous pour reprendre. Si tu change d'avis, il y'a un peignoir devant la porte. Je n'ai pas de vêtements de rechange pour toi donc tu vas rentrer avec ça. En attendant que tu te décide, je vais appeler ton mari.
>>> Kimberley
J'ai attendu quelques minutes avant d'ouvrir la porte et de prendre le peignoir qui est au sol. Je l'ai mis puis je sorti de la salle de bain.
M. Karouck ( au téléphone ) : C'est bon, on te la ramène dans peu.... OK... merci monsieur le nouveau dirigeant et propriétaire en plus.
Il raccroche et appelle son chauffeur.
M. Karouck : Ramène la ( lui donnant l'enveloppe ) . Tu appelle quand tu es proche de sa maison, il te dira quoi faire. Tu lui remets les papiers quand vous serez dans la voiture. Kimberley, tu peux être fière de toi. C'est ça la femme, celle qui sait soutenir son époux.