Chapitre 4:

Write by Les Chroniques de Natou

LE RETOUR DE MON PASSÉ 


Chapitre 4 : 


Nous continuâmes notre trajet , jusqu'à ce que j'arrivai au bureau, aux environs de 8h30min . À peine installée, mon assistante,  me fit signe de la présence de quelqu'un qui m'attendait en salle d'attente depuis 7h : 


- Madame,  il y'a une dame qui vous attend depuis . Je lui ai demandée si vous avez rendez-vous.  Mais elle m'a répondue , en disant non, en rajoutant que c'était très urgent.

- Qui est-ce ? Lui demandais-je .

- Elle dit se nommer , PENGA Germaine .

- Mais, il ne me semble pas connaître ce nom ! Vous a-t-elle dit exactement ce pourquoi elle veut me voir ? 

- Non, Madame. Elle m'a juste dit que c'est pour des raisons confidentielles.

 - Ok ! Identifiez la , et faites la entrer . Aussi, j'espère que tout est prêt pour mon voyage dans quelques jours .

- Oui, madame. Tout est prêt .

 - D'accord ! Merci, Dorette .

- Je vous en prie, madame.


Alors que j'étais concentrée à faire un e-mail à un collègue travaillant dans une autre entreprise,  je vis une dame entrer dans mon bureau. Elle se plaça devant moi et me regarda avec un sourire  : 


- Vous pouvez vous asseoir, madame , lui disais-je 

- D'accord,  merci, me répondit-elle .

- Que me vaut l'honneur de votre visite ce matin ? Parce que j'avoue être surprise d'apprendre que vous vouliez me rencontrer, étant donné que je ne vous ai jamais vue . 

- Oui , madame Fouda! Déjà je m'en excuse, mais je n'ai pas eu d'autres choix que de venir ici. Il est important que je vous dise certaines choses pour votre propre bien. 

- Ah bon ? Et de quoi s'agit-il exactement ? 

- Euh....madame Fouda, je viens juste vous demander de faire très attention . Car étant une femme très influente , vous êtes sans ignorer que vous avez beaucoup d'ennemis.   Des ennemis que vous vous êtes attirés à cause de vos propres actions, et d'autres par rivalité et jalousie . De ce fait, je veux insinuer par là que , vous devriez plus renforcer votre sécurité.  Je suis un agent de renseignement et je travaille avec des sociétés secrètes, parmi lesquelles j'appartiens à une .  Et beaucoup d'informations me sont parvenues vous concernant et il m'a été formellement interdit de dire quoique ce soit. Mais vu que je vous apprécie beaucoup,  étant donné que vous contribuez au développement de notre société,  et que vous êtes d'un grand apport pour les oeuvres caritatives, j'ai trouvé bon et honnête de vous parler , sans toutes fois entrer dans trop de détails.

- Allez droit au but,  s'il vous plaît, madame Penga Germaine,  c'est ça ?

- C'est bien ainsi que je m'appelle. Je vous suggère de quitter le pays . Allez vous installer ailleurs et refaites vous une autre vie. Vous êtes très mal entourée et beaucoup complotent, non seulement pour faire tomber votre entreprise,  mais aussi  pour  vous éliminer définitivement  . 

- Stop ! Pour qui vous prenez vous pour venir me dire ce que j'ai à faire ? Vous savez comment j'ai souffert pour bâtir ce grand empire que vous voyez ? Et je suis une femme mariée ! J'ai une famille! Alors je ne veux plus rien entendre venant de vous. Merci de votre visite , mais je n'ai plus une seule seconde à vous accorder. Et concernant ma sécurité,  ne vous inquiétez pas. Moi non plus, je ne suis pas une mer à boire.  

- Hahahahahahaha ! C'est normal! Quand on s'appelle Sophie Baracado..,

- Eeeeh ! Je vous stoppe tout de suite ! Mais comment vous le savez ? Lui demandais-je,  stupéfaite.

- Je pense vous l'avoir dit , madame.  Je suis un agent des services de renseignements et j'appartiens à une société secrète. Et si ça vous dit, je vous ferai une proposition alléchante. 

- Laquelle ?

- Au cas où vous ne voulez pas quitter le pays, nous vous protégerons.  Mais à une seule condition : Que vous adhérez à notre club, ce qui impliquera des obligations auxquelles vous serez soumises pour non seulement garder votre autorité,  notoriété et aussi accroître votre style de vie. Vous êtes très brillante, et nous avons besoin des personnes comme vous, pour recruter d'autres .

- De quoi parlez-vous ? 

-Chuuuut ! Je vous laisse ma carte de visite, et je vous propose mon amitié, si vous l'acceptez , vous gagnerez beaucoup.  Le jour où  vous serez prête,  contactez-moi.  Bonne journée,  Mme Fouda .


Elle se leva et laissa sa carte de visite sur ma table de travail , puis s'en alla.  Elle avait l'air sereine, cette femme. Et je la trouvais très audacieuse de part sa façon de parler et ses attitudes . Une allure d'une dame de la haute société,  elle paraissait raffinée,  élégante et vantarde.  Mais bon , à quoi m'aurait-elle servie exactement ? 


 De toutes les façons,  je devais me concentrer à mon travail. D'ailleurs,  j'allais oublier qu'à ma pause de midi, Thérèse et moi avons rendez-vous. Je lui fis un message sur whatssap pour lui dire de ne pas oublier qu'on doit se voir à 12h : 


- J'espère que tu n'as pas oublié notre rendez-vous de 12h, Thérèse !

- Non non, Edith . Pas du tout. Je propose qu'on se voit au Famous pour prendre un repas  , si ça te dit . 

- Daccord, sans soucis.  Ça marche ! 


Je continuais à travailler lorsque mon téléphone sonna et je vis que c'était un numéro masqué. Sûrement c'était mon mari : 

- Allô ? 

-Oui, Edith ! C'est Samantha ! Mon argent ! J'attends mon argent ! 

- Ton chantage ne me fait pas peur , Samantha ! Ça fait 2 ans que je subis le même chantage de ta part . C'est la troisième fois que je te verse une enveloppe de 800 mil francs ça. Cette fois, je ne céderai pas . Fais ce que tu veux ! 


Je raccrochai au nez et je pris mon téléphone dont le numéro était anonyme pour appeller Moustapha Diallo . Ah oui je ne vous avais pas donné son nom. Cet homme grand qui habite la Cité verte,  dont la maison ressemble à un château hanté . C'est de lui qu'il s'agit : 


- Bonjour Moustapha 

-Bonjour ! À qui ai-je l'honneur ? 

- C'est Sophie Baracado.  

- Ah , ma petite ! Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de tes nouvelles ! Je te croyais morte ! Ajouta-t-il en riant aux éclats.  

- C'est toi qui mourra d'abord,  espèce de con ! Répliquais-je violemment. 

- Ah !  calme-toi, petite ! Ce n'était qu'une blague! Que me vaut l'objet de ton appel ?

- Tu te rappelles de Samantha qui nous avait fait le business de ce bébé  et cette jeune fille de la clinique du côté de Douala ? Celle dont on avait eu recours pour un business qui nous a rapportés des milliards ?

- Ah oui oui ! Je m'en souviens parfaitement ! L'affaire de la vente de...

- Chuttt ! MOUSTAPHA ,ne le dis pas à haute voix. On pourrait t'entendre ! Et en ce moment,  les choses semblent être floues qu'il serait fort probable,  qu'on me mette sur écoute un de ces quatres... 

- D'accord ! Passe donc chez moi ce soir à 22h . On parlera carte sur table. 

- Ça marche,  Moustapha.  À ce soir ! 


Il était 12h et je m'apprêtais pour retrouver Thérèse au restaurant . Dès que je suis arrivée, moi qui croyait la trouver , je me suis rendue compte qu'elle n'y était pas encore . Je m'assis et commandai ce que je voulais à manger : 

- Un verre de vin blanc et servez-moi des frites de pommes et du poulet DG, disais-je à la serveuse qui se trouvait en face de moi .


Pendant que j'attendais mon plat, je vis Thérèse entrer.  je lui fis un geste de la main pour lui signaler de quel côté je me trouvais: 


- Enfin,  tu es là  ! Je suis là depuis un moment.  J'ai cru que tu ne viendrais plus.

- Désolée ma belle , les embouteillages de Yaoundé,  toi-même tu en sais quelque chose ! 

- T'inquiète, je n'ignore rien ! Assieds-toi, Thérèse.  J'appelle la serveuse pour qu'on te serve quelque chose ?

- Oui , sans soucis, me répondit-elle.


Elle commanda son plat au menu et on nous servîmes nos repas au même moment. Pendant que nous degustâmes notre délicieux repas, on engagea la conversation : 

- Alors dis-moi, Edith ! Comment tu vas ? Toujours aussi belle et fraîche.  Ça se voit que  ton époux prends très  bien  soin de toi ! 

- Ah bon ? Ah! Ma chérie, merci quand même ! C'est vrai que tu n'as jamais vu mon mari hein ! Je te le présenterai un jour . 

- Oui c'est vrai.  Mais quand l'occasion se présentera,  c'est sans soucis , Edith.

- Nous allons bientôt célébrer notre troisième année de mariage,  donc tu le verras . Et toi ? Toujours aucun prétendant ? J'attends de te voir  mariée hein . Qu'est-ce qui te manque ?

- Je suis avec un homme , mais c'est un peu compliqué.  Mais le moment venu , je t'en parlerais plus profondément . Peut-être bientôt il m'épousera , qui sait ?! Sinon,  parlons de toi d'abord . Qu'est-ce qui se passe? Je t'ai sentie très embarrassée ce matin quand tu m'appelais...

- Bien évidemment,  Thérèse.  Depuis bientôt 3 ans que je suis mariée,  je n'arrive pas à concevoir. Et mon mari menace de prendre une deuxième épouse ou de demander le divorce . S'il te plaît,  aide-moi . 

-  Es-tu allée d'abord voir un gynécologue?. As-tu fais des examens ?

- Oui ,mais je sais ce qui se passe. Je veux juste que tu m'aides à avoir un bébé,  ou alors comment faire pour que mon mari oublie cette idée de divorce ou de seconde épouse.  Je suis prête à tout pour ça.  

- Hummmmm...Edith , es-tu vraiment prête à tout , comme tu dis ? Ajouta Thérèse .

- J'ai l'impression que tu m'ignores ! Ça fait 1 an et demi qu'on se connaît et tu es supposée savoir que je ne recule devant rien. 

- Ok ! Dans ce cas, retrouve-moi à 23h30 pil à Omnisport . Je t'emmènerai quelque part . Sois vêtue de noir surtout.  Pas de bijoux, ni de maquillage.  Es-tu d'accord ?

- Quoi ??

- Mais tu as dit être prête à tout nan ? Veux-tu la stabilité dans ton mariage ou pas ? Veux-tu contrôler ton mari ou pas ? 

- Euh ...mais...oui oui ! Ok , j'ai compris.


BY NATOU VICTORIA MBILI

Suite samedi à  19h30min

Le retour de mon pas...