Une semaine vient de s'écouler et jusqu'à présent je n'ai pas encore mis en place mon plan B. Ce matin je décide de me mettre à l'oeuvre, je compose rapidement le numéro obtenu sur internet.

- Hersmworth's World compagny, Bonjour Kristen à l'appareil que puis-je pour vous.

- j'appelle pour prendre un rendez-vous avec Mr Hermsworth.

- très bien, patientez un instant s'il vous plaît....
Eh bien Mr Hermsworth n'est libre que le jeudi après midi cela vous va ?

- oui merci.

- quelle est votre nom s'il vous plaît ?

- Belinda Stone.

- ok . Alors madame votre rendez-vous est fixé à 15h.

Je raccroche aussitôt. Et m'habille rapidement pour sortir. Une trentaine de minutes plus tard je me gare dans un quartier peuplé de latino. La bonne odeur, de la paella envahit la coin,les enfants non loin se courraient après tout en rigolant,
d'un côté certains hommes et femmes dansaient le tango, sous le regard de plusieurs spectateurs. J'adorais l'ambiance qui régnait dans ce quartier, la solidarité, la fraternité mais surtout l'amour que se portaient les gens....Cet amour que l'on m'avait ôter à seulement neuf ans.

                           

                 
                        Jared.

- cette journée sera vraiment chargée, et je suis déjà en retard. Dit-elle en mettant ces boucles.

- t'inquiète ma chérie je suis sûre que tout va bien se passer.

- hum...si tu le dis. Répondit-elle
Entre deux baisers. J'y vais .

- ok.

Elle ouvrit la porte de ma chambre.

- est-ce que tu libre ce midi ? On pourrait déjeuner ensemble qu'en dis-tu ?

- je t'appelle pour confirmer .

- très bien. Elle sortit finalement, fermant la porte avec précaution, certainement pour ne pas réveiller le petit. Sa chambre était à quelques pas de la mienne.

Une fois seul je ne pû m'empêcher de repenser à elle , à ces beaux yeux sombres, ses traits qui lui donnait une touche de sensualité exactement comme ceux de....Linda elle lui ressemble exactement comme deux gouttes d'eaux. Je croyais rêver lorsque je l'ai vu arriver au bras de Preston. Même lui semblait déboussolé.
Comment Était-ce possible ? elles sont identiques. Toute la nuit son image ma hanté, même en faisant l'amour à Samantha, il arriva un moment où je crû que c'était elle. Je secoue la tête non, non , non cela est juste dû à l'absence de Linda....Elle me manque terriblement. Je me demande comment j'ai pû surmonter sa mort.

Dans le fond je n'avais pas vraiment connu sa famille Avait-elle une soeur jumelle ? Pas possible elle m'en aurait en parlé.
Je me lève pour me dirriger vers la salle de bain lorsque mon portable sonne.

- Allô ...

- alors comment s'est passé ta soirée avec la sulfureuse Samantha mon pote.

- très bien, et la tienne avec Rose ?

- n'en parle pas cette fille me casse les couilles quand je pense que ma mère veut que je l'épouse. Dit-il d'un ton mélancolique.

- si tu ne la supporte plus pourquoi ne met- tu pas fin à cette rélation ?

- eh bien pour faire plaisir à mes parents. Selon eux Elle est un bon partie.

Je lève les yeux au ciel.

- j'espère au moins que tu es conscient que ton bonheur ne dépend que de toi au moins.

- ouais, ouais au fait as-tu eu des nouvelles de la charmante demoiselle de la soirée.

- plus vraiment je lui ai proposé de prendre un rendez-vous, mais je ne sais pas si elle l'a fait.

- hum je vois. Au fait je passerai chercher mon champion pour une journée entre parain/filleul.

- d'accord, moi il faut que j'aille bosser.

                       Helena.

La porte s'ouvre , et mon regard croise celui de ma douce mère. Qui prend de l'âge chaque jours un peu plus. Elle se jette dans mes bras, et je la serre tendrement contre moi. Je l'entends rénifler...oh non ne me dites pas qu'elle pleure.

- mama qu'y a t-il ? Je t'en prie ne pleure pas.

Pour toute réponse elle me resserre contre elle et me dit que tout va bien.

- tu m'as tellement manqué en fait...cela fait un bon bout de temps que tu ne viens pas me rendre visite pequeña.

- je suis désolée.

- aller entre mon enfant.

Je la suis les mains dans les poches arrières de mon jeans. Je balaie la pièce du regard. C'est ici que j'avais vécu les derniers moments de mon adolescence, c'est dans cette maison que j'ai reçu de l'affection. Anna m'avait trouvée dans la rue grelottant dans la neige. Je me souviens qu'elle avait coulé des larmes en me voyant de ce piteux état. J'avais la face complètement défigurée tellement ce jour là Emilio m'avait battu je ne sais pour quelle broutille. Grâce à une servante j'avais réussi à m'enfuir. Je lui serais éternellement reconnaissante. Doucement elle m'avait appris à refaire confiance, et à me reconstruire. Anna est en quelque sorte ma mère de substitution, et je l'aime vraiment en plus nous sommes toutes les deux colombiennes d'origines et nous nous comprenons à merveille.

- oh je ne sais plus quoi faire ton frère est décidément la personne, la plus désordonnée au monde. Souffla t-elle tout en s'emparant de la chemise de son fils. Je pris place tandis qu'elle hurlait son nom.

- mama je t'en prie arrête de crier ainsi tu risque de me casser les tympans. Dit-il en nous rejoignant. Il reçut un gros coup sur la tête.

- Aïe !

- tant mieux comme sa tu sera plus attentif.

- salut Helena. Comment vas-tu ?

- n'essaie même pas de l'embêter. J'arrive je vais nous préparer du café.

Antonio m'entraîna rapidement avec lui sur le balcon.

- je veux savoir tes intentions. Pourquoi avoir accepté, une nouvelle mission ?

- à vrai dire j'en sais rien...tout comme toi je ne risque pas de sortir de ce monde.

- Helena tu dois comprendre je me fais du soucis pour toi, je te considère comme ma petite sœur et tu sais parfaitement que te voir te transformer en une criminelle ne m'enchante pas beaucoup.

- et toi qu'est-ce que tu es ?

- moi je suis un homme, c'est différent mama mourrait s'il t'arrivait malheur penses-y.

Mon coeur se brisa en mille morceaux rien qu'en y pensant. non je ne veux pas que cette merveilleuse femme meurt pour une moins que rien comme moi. Il faut que j'arrête Antonio à raison de plus j'ai réussi à faire payer tout ceux qui m'ont fait souffrir. ..enfin presque mais une bonne partie des ces ordures sont à présent six pieds sous terre.

Il me caresse tendrement la joue.

- tu...tu as raison Antonio je te le promet c'est la dernière mission que j'opère. ... Je te le jure.

- LES ENFANTS OÙ ÊTES VOUS ??

- AU BALCON MAMA.

- TRÈS BIEN J'ARRIVE.

                        Jared.

- Bonjour Kristen, quel est le plan de travail à suivre ? Dis-je en m'installant confortablement.

- eh bien tu as deux interviews dans la semaine : une avec le New-York time, et le second avec Star+. Voilà les questions qui te seront posées analyse les. Concernant ta journée d'aujourd'hui tu as rendez-vous avec Mr Ravinsky c'est un nouvel acheteur, et par la suite tu as une réunion avec tous les collaborateurs comme tu l'as souhaité ils sont tous au courant.

- merci, que ferais-je sans toi ?

- et moi de même....au fait tu as une longue liste de rendez-vous , et parmi eux une certaine Belinda Stone à appelé ce matin je lui ai fixé un rendez-vous pour le jeudi donc dans trois jours.

- tu as dis Belinda Stone ?

- oui un problème ?

- non t'inquiète, tu peux disposer.

Belinda, Linda même leurs noms se ressemblent. J'avoue que je suis un peu troublé par l'apparition de cette Belinda...même si dans le fond les sosies sa existe.

Je tape Son nom et toutes les informations requises apparaissent. Elle est orpheline, ici on dit que ses parents et son grand-père ont trouvé la mort dans un accident de voiture, et que par la suite elle a hérité de tous les biens, puis à fermé l'entreprise familiale pour finalement se créer la sienne. On la qualifie de travailleuse, courageuse, mais aussi d'ambitieuse. On énonce qu'elle a été fiancé deux fois de suite mais ces hommes n'ont pas été identifiés.

Sans le savoir pourquoi, je clique sur images et toutes ces photos 
S'affichent elle est cependant plus sérieuse sur celles ci mais resplendissante.
Je sors de la page, pour finalement me mettre au travail.

****

Elle était assise au fond, l'air d'attendre. Lorsqu'elle me vit, se leva un large sourire en coin. Je lui fis la bise et nous prîmes place.

- sa me fait plaisir de déjeuner avec toi pour une fois.

- aller Samantha n'exagère pas.

- c'est la vérité tu es tellement occupé. Qu'on se voit plus souvent dans la soirée.

- et ta journée bien passé ?

- oufff je suis en train de préparer une nouvelle collection, et je dois avouer être beaucoup agitée.

- tout va bien se passer. La rassurais-je tout en posant ma main sur la sienne. Elle me sourit.

Le serveur vint prendre nos commandes. Et disparu aussi rapidement qu'il était venu.

- Samantha tout va bien ?

Elle affichait une mine étrange.

- Jared..j'aimerais aborder un sujet extrêmement important mais je ne sais pas comment tu vas le prendre.

- que se passe t-il ? Parle moi.

- cela fait un an que l'on se fréquente et....Je. ...j'aimerais quelques chose de plus.

- comment ça ?

Au même moment le serveur revient, et avec nos plats choisis et les poses sur la table, nous souhaite un bon appétit puis s'éclipse.

- je ne veux plus me contenter de petites soirée dans des hôtels cinq étoiles avec toi, ou passer la nuit chez toi lorsque ton fils est sagement endormi...J'ai l'impression de ne pas trop compter à tes yeux désolée. Dit-elle en posant les yeux sur ses ongles manucurés.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'annonce cela. Je me souviens du jour de notre Rencontre à une exposition d'art, nous avons sur le champ sympathiser, et tout est partit sur des roulettes. Elle m'avait promit d'aller à mon rythme et de ne jamais me brusquer et maintenant elle veut plus ? Sa veut dire quoi plus ?

- tu parles d'officialiser, et de rendre public notre relation ?

- oui, je n'en peux plus de rester dans cette situation. Je t'aime et tu le sais....Je ne pourrai jamais occuper la place de ton ex épouse auprès de ton fils, mais j'aimerais faire plus connaissance avec lui et m'en occuper...tu sais j'adore les enfants je n'hésiterai même pas à t'en faire si tu le désire et....

- Samantha, il faut que tu comprennes une chose mon fils est la personne la plus importante à mes yeux. Et il n'a malheureusement pas pû profiter de l'amour de sa mère je ne veux donc pas le brusquer il n'a que quatre ans et je veux le préparer petit à petit .

- je comprends parfaitement mais. ..

- n'insiste pas ma décision reste la même. Si cela ne te convient pas tu es une femme libre. Tranchais-je.

                       Helena.

- Lilly-Rose arrête de bouder pour une fois nous sommes à table. Se plaint mama.

- mama, est-ce que tu peux convaincre Antonio de me laisser sortir avec Carlos. On va juste danser à la samba.

- ce jeune garçon est un voyou, je ne veux pas te voir avec lui.

- mais ce n'est pas vrai.

- Lilly-Rose si ton frère le dit c'est parce qu'il a des preuves. J'interviens.

- de toute façon personnes ne me défend ici. Dit-elle les larmes aux yeux, elle court dans sa chambre.

- oh cette petite me donne du fil à retordre ! Helena toi par contre tu étais très sage, ne peut-elle pas suivre ton exemple.

Oui très sage , mais remplit de haine à l'intérieur.

- sa va lui passer mama.

- si tu le dis Antonio ! Alors Ma chérie que penses-tu du voyage en Colombie qu'on prépare. Sa va peut-être te divertir, de plus se sera une occasion pour découvrir la terre de tes origines.

-c'est une bonne idée, cependant je serais occupée les six prochains mois à venir.

- essaie de trouver du temps libre et prévient nous ok ?

- pas de soucis.

Le diner terminer je passe embrasser Lilly-Rose, et lui promet de passer plus souvent ensuite je serre contre moi ma mère qui insiste pour que je passe la nuit à la villa mais je décline gentiment. Antonio m'accompagne à ma voiture et  s'en va de son côté.

Une fois que je sortais de cette demeure. Je n'étais plus humaine plus rien ne m'affectait, je redevenais celle d'avant.

Je roule jusqu'à l'entrepôt, je veux faire une petite surprise à mon prisonnier. Quand j'ouvre la porte il est la recroquevillé sur le vieux matelas.

- bonsoir mon très cher; tu sais quoi ? aujourd'hui je suis d'une bonne humeur et pour cela je te réserve une bonne séance torture qu'en dis-tu ? Dis-je en jettant le sac qui contenait mes instruments par terre.

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