CHAPITRE 4: FAIRE FORTE IMPRESSION

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 4: FAIRE FORTE IMPRESSION***


**KELLY NGUEMA**


Je suis en route pour l'école des enfants de Benji, mon grand frère. Il m'a écrit hier soir pour me demander de les récupérer à midi aujourd'hui comme c'est mercredi et de les garder tout l'après-midi car il sera très occupé. Je lui ai dit qu'il n'y avait pas de problème, je n'avais ni cours ni stage. Je finalise mon master 2 cette année en banque et assurance. Je suis actuellement en stage dans une société d' assurances pour la rédaction de mon mémoire de fin d'études et aujourd'hui je suis libre. 


Je suis Kelly Andia NGUEMA, troisième et dernier enfant d'Isabelle et Rigobert NGUEMA. J'ai 25 ans et je suis en couple depuis 3 ans déjà avec Karl PANGO , un jeune homme de 27 ans agent de douane. J'ai quitté le domicile familial pour m'installer à mon compte il y a deux ans et je loue un jolie studio d'une chambre salon, cuisine, douche et WC avec une petite pièce qui me sert de bureau à l'intérieur d'un portail à la Cité de la démocratie (quartier) L'autre chose cool à l'intérieur c'est le fait que ma meilleure amie Leslie vit dans le studio juste à côté depuis le même nombre d'années que moi et c'est vraiment chouette. 


En ce qui concerne mes grands frères, l'un, le plus grand, est marié et l'autre, le deuxième dont je suis le plus proche est veuf depuis maintenant 4 ans. La mort de "Ya Joliane" comme je l'appelais a été un coup dur pour nous tous. Nous avons grandi ensemble et au-delà de la relation qu'elle avait avec mon frère, la proximité entre nos deux familles était déjà établie à cause de la cohabitation. En plus de cela c'était une vraie perle, un vrai modèle pour moi et plusieurs autres petites filles du quartier. Nous l'aimions énormément. Sa mort nous a anéanti et mon frère le premier, on le ramassait littéralement à la petite cuillère. Heureusement qu'il y avait les enfants, sinon, il serait peut-être mort lui aussi tant il était inconsolable. Aujourd'hui, tout va pour le mieux et il reprend sa vie en main. Même si je sais que ce sera dur pour lui de refaire sa vie avec quelqu'un d'autre vu l'amour qu'il vouait à Joliane, je ne cache pas que dans mon cœur, je prie qu'il puisse trouver une très belle femme qui saura , même si ce n'est pas au même niveau, lui faire croire à nouveau en l'amour car il mérite de le vivre à nouveau. Il est encore très jeune, il n'a que 34 ans. Dans tous les cas, j'ai espoir, il fait vivre dit-on, alors je le garde dans mon cœur pour lui. 


J'arrive à l'école et je gare près du portail puis je descends et entre dans l'enceinte de l'établissement. Les enseignants me connaissent très bien car je viens très souvent récupérer mes neveux. De plus, Benjamin avait pris soin de me présenter ainsi que Dorcas, au personnel de cette école en leur disant que nous avions l'autorisation de venir récupérer les enfants de temps en temps. Sur ce plan, il n'y a pas de problème. J'arrive donc à l'intérieur et je salue la maîtresse des jumeaux qui me répond d'une voix à peine audible avant d'ajouter.


Elle : Vous êtes en retard.


Moi: Veuillez m'excuser, j'ai été prise dans les bouchons. 


Elle : Hum. Vos neveux sont en salle.


Moi: Merci.


Sans plus rien ajouter, elle a tourné les talons et est rentrée dans la salle. Je ne sais pas ce qui lui arrive aujourd'hui, d'habitude elle est beaucoup plus accueillante et souriante mais aujourd'hui on dirait qu'elle a croqué des gillettes. En tout cas, je l'ai suivie et je suis allée récupérer mes trois neveux qui étaient dans la même salle. En me voyant ils m'ont sauté dessus, surtout monsieur Duracell qui est très énergique pour ses 4 ans. Après notre câlin, ils m'ont suivi jusqu'à la voiture. 


Moi: (Au volant) Alors, la journée s'est bien passée ?


Daphnée : Oui tantine Kelly, c'était bien. On a appris un nouveau mot. La maîtresse a dit que c'est le plus long mot de la langue française. 


Moi: Ah bon?


Daphnée : Oui.


Moi: Et c'est quoi ce mot?


Daphnée : Anticonsti, constu, constru


Darnell : (Venant à sa rescousse) Anticonstitutionnellement. 


Daphnée : Voilà, c'est ça.


Moi: Alors là. Et vous connaissez comment on l'écrit ?


Les D: (en chœur)Oui.


Moi: Épelez-le alors. 


Eux: (En chœur, lettre après lettre) A-n-t-i-c-o-n-s-t-i-t-u-t-i-o-n-n-e-l-l-e-m-e-n-t .


Moi: Très bien. Et vous savez ce que ça veut dire ?


Daphnée : Non. Je n'ai pas retenu.


Darnell : Oui. Cela signifie que c'est ce qui est contraire aux règles constitutionnelles de l’organisation des pouvoirs publics d’un gouvernement.


Moi: C'est la maîtresse qui vous a dit ça ?


Darnell : Non. Je l'ai lu un livre. 


Je l'ai regardé à travers le rétroviseur. La façon dont l'enfant là m'étonne souvent, il ne fait pas du tout son âge et le langage soutenu qui sort de sa bouche me laisse très souvent perplexe. Des mots que même moi qui suis en Master, je ne connais pas. 


Moi: C'est très bien. Et toi Raph, tu as vu quoi?


Raphaël : On a vu la voyelle "o" et on a écrit sur les pointillés. 


Moi: D'accord. Donc c'était bien ?


Eux: (En chœur) Oui. 


Moi: D'accord. Je suis contente. On va d'abord faire un escale là au Cecado (magasin) du charbonnage avant de partir à la maison.


Raphaël : C'est quoi excale.


Darnell : Ce n'est pas excale mais escale et cela signifie que nous allons nous arrêter pendant un moment à un endroit avant de continuer notre route.


Raphaël : (Bougeant la tête) Einh hein.  J'ai compris, merci D.


Darnell : Il n'y a pas de quoi. 


Je me suis encore demandé si cet enfant avait bien 6 ans et était réellement en 2e année. Dans tous les cas, il a géré comme d'habitude, ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle Einstein. Nous nous sommes arrêtés devant le magasin et sommes rentrés après être descendus du véhicule.


Moi: (à eux) Vous restez près de moi hein.


Eux: (En chœur) Oui tantine Kelly. 


Moi: Ok. 


J'ai pris le caddie et nous avons commencé à marcher dans les rayons. À peine nous faisions quelques pas que la porte du magasin s'est ouverte sur deux jeunes femmes, une métisse portant une robe droite près du corps et s'arrêtant au genou, noire avec des motifs jaune et rouge, perchée sur des talons en cuir noir. Elle avait un bracelet à un poignet et une montre à l'autre, des petites boucles aux oreilles et un chignon haut à la tête. À côté d'elle se tenait une femme noire d'un teint assez foncé. Vêtue d'un ensemble tailleur pantalon bleu marine de même couleur que ses escarpins en cuir et son porte monnaie qu'elle tenait négligemment à sa main gauche. Petit collier au cou et montre au poignet. Elle avait également des petites boucles aux oreilles. Des cheveux afro qu'elle avait attrapé en un chignon bas légèrement sur le côté. Les deux femmes n'étaient que très peu maquillées mais elles étaient d'une beauté saisissante. Le genre qu'on voit dans les grands magazines de mode. Elles dégageaient une telle présence, la noire beaucoup plus que l'autre attirait le regard. Elles avaient d'ailleurs monopolisé l'attention des gens qui les regardaient avec de grands yeux et des bouches béats. La noire se déplaçait avec tellement de prestance et de grâce qu'on avait l'impression qu'elle évoluait sur un tapis rouge ou sur le podium d'un défilé de mode. 


Moi: (Dans ma tête) Voici ce qu'on appelle belles femmes, rien à dire. Est-ce que je peux aller me placer à côté d'elles pour parler ? Je vais commencer à faire le poids par où ? Ça c'est le genre si ton mari te trompe avec , tu ne parles même pas beaucoup. Si même moi la femme je suis bouche "b", l'homme dira quoi?


Je sors de ma léthargie lorsqu'elles sortent de mon champ de vision. 


Moi: Ce sont vraiment de belles femmes n'est-ce pas les enf


Ma phrase se coupe quand je constate que je suis toute seule.


Moi: (Les yeux écarquillés) Où sont partis ces enfants ? Je leur ai bien dit de rester près de moi. 


Je me suis mise à les chercher et je les ai retrouvés deux rayons devant moi en train de parler avec les deux femmes de tout à l'heure.


Moi: (Rassurée et intimidée) Les enfants ?


Ils se sont retournés pour me regarder et les deux femmes ont levé les yeux dans ma direction.


Moi: (Me rapprochant timidement d'eux) Je ne vous ai pas dit de rester près de moi? Je ne suis pas contente, je vous ai cherché comme une folle.


Eux: (baissant les têtes, l'air triste) Nous sommes désolés.


Moi: (Aux deux femmes) Ex, Excusez moi de leur part, j'espère qu'ils ne vous ont pas dérangé.


La métisse : (Sourire bienveillant) Ne vous inquiétez pas, ils ont été très charmants.


La noire : (Le même sourire) Ce sont vos enfants ?


Moi: Non, ce sont mes neveux, les enfants de mon grand-frère, je les ai avec moi pour cet après-midi.


La noire : D'accord.


Raphaël : (à la noire) Je peux venir avec toi?


Les deux autres : Nous aussi.


Nous avons toutes les trois écarquillé les yeux face à leur demande. Quelle est cette demande Seigneur ? Ils veulent partir avec elle où ?


Moi: (Gênée) Vous avez quel problème ?  (À elle) Vraiment je suis désolée, je ne sais pas ce qui leur arrive aujourd'hui.


La métisse : (riant) Ne rougissez pas pour rien et ce n'est pas la faute des enfants. Elle fait très souvent cet effet aux gens la toute première fois qu'on la rencontre. ( Faisant des gestes avec ses mains) Elle est comme le serpent, elle fascine les gens. 


Je me suis fait la réflexion qu'elle avait raison. C'était exactement l'effet qu'elle nous faisait, nous étions littéralement fascinés en la voyant. En plus elle sentait tellement bon , c'était vraiment très agréable d'être proche d'elle.


La métisse : Dites moi quel est votre prénom ?


Moi: Kelly 


La métisse : Enchantée Kelly. Moi c'est Jennifer et elle, Linda. Nous allons faire quelque chose. Vous êtes bien là pour faire des courses, n'est-ce pas ?


Moi: oui.


Jennifer : Vous avez une liste ?


Moi: Oui.


Jennifer : Je peux l'avoir ? Comme ça je ferai les courses avec vous et les enfants pourront ainsi profiter encore de Linda. Vous en dites quoi ?


Les enfants : (Les yeux brillants) Dis oui tantine Kelly.


Moi: D'accord.


Les enfants : (Heureux)Oui. 


Raphaël est directement allé faire un câlin à la pauvre femme, l'obligeant ainsi à le soulever. Les deux autres sont allés se placer de part et d'autre de son corps.


Moi: (Gênée) Vraiment je ne sais où me mettre.


Linda : (Souriante) Ce n'est pas bien grave, ne vous inquiétez pas. Prends mon porte monnaie Jen, ce que je veux est à l'intérieur.


Jennifer : (Prenant) D'accord. (À moi) Avançons, ils vont nous suivre à leur rythme.


Moi: D'accord. 


C'est ainsi que nous avons fait nos courses ensemble et ma petite liste pour laquelle je ne pensais dépenser que 20 milles francs s'est transformée en deux caddies bien chargés de près de 200 milles. Des choses essentiellement pour les enfants. C'est Linda qui a tout payé avec sa carte de crédit. Jennifer m'a aidé à tout charger dans ma voiture. 


Jennifer : (Me souriant) Je crois qu'on va devoir se quitter.


Moi: (Répondant à son sourire ) Oui. Les enfants on s'en va.


Ils ne voulaient pas la lâcher. Seigneur, va-t-on s'en sortir aujourd'hui ?


Linda: Bon attendez je vais vous donner des souvenirs comme ça quand vous allez les voir vous allez penser à moi. Ça marche ?


Eux: Oui. 


Elle a marché avec eux jusqu'à sa voiture qui était à quelques pas de nous. Elle a ouvert la portière avant et s'est assise sur le siège en déposant Raph sur ses cuisses. Elle a tiré une jolie paire de lunettes noires tirant vers le marron et elle l'a mise sur les yeux de Raph. Les lunettes sont mixtes donc ça ne le féminise pas. Comme elle a un petit visage, elles ne sont pas non plus trop grosses pour lui. En jetant un coup d'œil dessus, je me suis rendue compte que c'était des lunettes de la maison Chanel originale. J'ai tout de suite compris qu'elle n'avait pas acheté ça ici. Elle a tiré une petite boîte dans laquelle était un stylo Plume et l'a remis à Darnell qui a pris la boîte de ses deux mains avant de la serrer sur sa poitrine les yeux brillants. Elle a enfin ouvert sa boîte à gants pour en sortir une petite pochette comme celle où viennent des accessoires de beauté. À l'intérieur il y avait un parfum dans une boîte noire, elle l'a ouvert et à l'intérieur de la boîte c'était de la soie rouge sur laquelle était posée un magnifique flacon qui avait plus des allures d'un gros diamant qu'autre chose. Elle a pompé quelques gouttes sur Daphnée avant de le refermer et lui donner la pochette. Le nom du parfum était Clive Christian Impérial Majesty. Je ne connaissais pas la marque mais il sentait extrêmement bon.


Linda: (Un sourire sur les lèvres) C'est bon maintenant n'est-ce pas ?


Eux : (Heureux) Oui tantine Linda. 


Linda: (Souriante) Dans ce cas, on retourne tous dans la voiture de Tata Kelly.


Eux : D'accord .


Elle est descendue avec Raphaël et a fermé la portière avant que nous ne revenions tous vers ma voiture. Elle a déposé Raph par terre avant de poser un genou au sol pour être à leurs niveaux. Elle les a ensuite tous pris dans ses bras pour un câlin de groupe avant de leur faire une bise à chacun sur la joue.


Linda: (Se détachant en souriant) Maintenant allez monter dans la voiture de Tata Kelly et restez sages.


Eux: (En chœur) D'accord.


Ils lui ont à tour de rôle fait la bise avant de grimper dans la voiture. Elle s'est ensuite relevée et a fermé la portière sur eux avant de se tourner vers moi et me sourire.


Linda: Ça y est. Vous pouvez vous en aller.


Pousser par je ne sais trop quoi, je l'ai prise dans mes bras et l'ai serré très fort.


Linda: (Surprise) Ok. Je vois que c'est la journée des câlins aujourd'hui.


Elle a ensuite refermé ses bras sur moi et nous avons gardé la position pendant un moment avant que je ne reprenne la parole.


Moi: Merci pour tout Linda, vous êtes une femme exceptionnelle, j'espère que j'aurais l'occasion de vous revoir bientôt.


Linda: Je l'espère aussi. 


Je me suis détachée d'elle et j'ai pris Jennifer dans mes bras à qui j'ai dit la même chose avant de me détacher et de monter dans ma voiture. Puis nous sommes partis avec les enfants, nous étions tous sur un petit nuage. Quand nous sommes arrivés et que j'ai garé dans ma cour, Leslie est venue à notre rencontre. On s'est fait la bise dès que je suis descendue du véhicule.


Leslie : Eh! Ma chérie c'est comment tu sens bon comme ça ? Et puis rien qu'à l'odeur, tu sens que ce n'est pas la pacotille hein. 


Moi: (Souriant) Maman laisse, moi je ne sens pas bien fort, attends. 


J'ai ouvert la portière arrière et les enfants qui étaient tous imprégnés de l'odeur de Linda sur le corps sont descendus. Mais celle-ci a pris un autre niveau quand ce fut Daphnée. 


Leslie : (Me regardant interdite) C'est l'enfant là qui sent bon comme ça ?


Moi: (Riant) Je te dis que le précieux est même entre ses mains où je te parle.


Leslie : C'est Ben qui lui a acheté ça ? 


Moi: Ça va commencer par où ? Pardon, déchargeons d'abord les choses de la voiture et entrons, je vais te raconter ce qui nous est arrivé aujourd'hui. 


Leslie : D'accord. 


J'ai ouvert le coffre, Leslie a ouvert les yeux et la bouche de surprise.


Leslie : NGUEMA tu as gagné à la loterie ou c'est comment ?


Moi: (Riant) Je te dis que rentrons, tu vas halluciner.


Nous avons déchargé le véhicule et sommes rentrés dans la maison. J'ai essayé de les envoyer à la douche avant de leur donner à manger, mais ils ont refusé. Ils voulaient encore gardé sur eux la sensation de cette femme. Je les comprenais très bien, moi-même je ne pensais pas me laver de sitôt. Je  sais que j'ai l'air d'exagérer mais c'est comme ça que je me sens. Cette Linda nous a vraiment fait et laissé une forte impression d'elle. Ils sont juste allés se laver les mains et je leur ai donné à manger. Pendant qu'ils étaient en train de le faire, j'ai trié les courses et j'en ai fait 4 paquets. Celui qui va rester chez moi, celui de Leslie, celui des enfants qui partira avec eux quand leur père viendra les récupérer et celui de Karl que j'ai aussi fait. Les courses étaient vraiment nombreuses, même les quatres paquets sont conséquents. Dès que c'est fait, j'explique ce qui s'est passé à Leslie.


Leslie : Man (façon de m'appeler) tu es sûre que tu n'exagères pas sur sa beauté ?


Moi: Man, tu me connais non ? Est-ce que je fais souvent dans l'exagération ?


Leslie : Non.


Moi: Alors. Je te dis que les deux gos la, je jure papa, c'est un autre niveau. Tu as vu la quantité des courses qu'elles nous ont faites. Sans compter les objets donnés aux enfants. Je ne connais pas les marques en dehors des lunettes mais je peux te dire qu'elles coûtent cher. 


Leslie : (Prenant son téléphone) C'est quoi le nom du parfum je vais le chercher sur le net.


Moi: (Essayant de me rappeler) Un truc comme Christian


Leslie : Christian Dior ?


Moi: Non, toi aussi, je peux tergiverser sur un nom comme ça. Attends (Allant vers Daphnée) Ma puce, montre moi d'abord ton parfum je vais lire le nom stp. (Elle a fouillé son sac et me l'a donné) Merci chérie. (Lisant sur la pochette) Clive Christian Impérial Majesty. 


Elle a tapé sur Google et a écarquillé les yeux. 


Leslie : Seigneur !


Moi: Qu'est-ce qui se passe ?


Leslie : Tu es sûre que cette femme était normale Kelly ?


Moi: Mais oui, il y a quoi?


Leslie : Ça coûte 200 milles euros, Kelly. 


Moi: (Écarquillant les yeux) Jure?


Leslie : (Tournant le téléphone vers moi) Regarde toi-même.


Je me suis approchée pour voir et j'ai vu que c'était réel. J'ai encore regardé la pochette avant de bien ouvrir le parfum pour regarder le flacon de plus près et je me suis rendue compte qu'il y avait des diamants incrustés sur le couvercle et sur le contenant. Mon Dieu ! 


Leslie : Qui achète un parfum à 200 milles euros pour le donner dans la rue à une petite fille qu'on ne connaît pas Kelly ? 


Moi: (À Darnell) D, où est ton cadeau ?


Darnell : Dans mon sac.


Moi: Je peux le prendre pour voir quelque chose ?


Darnell : Oui.


Je suis allée le prendre dans son sac et j'ai lu le nom sur la boîte.


Moi: Tape moi stylo plume Aurora Diamante. 


Leslie : (Me montrant une image après recherche) C'est ce à quoi ça ressemble ? 


J'ai ouvert la boîte pour faire une comparaison. Il s'agissait bien du même stylo doré et je remarquais une petite plume de la même couleur. Quand je fixe l'objet, je vois également des petits diamants incrustés comme sur l'image. C'est bien le même.


Moi: C'est ça.


Leslie : Eh Dieu !


Moi: Quoi encore ?


Leslie : L'affaire est grave chérie. Ce n'est pas doré, c'est bien en or pur. Le stylo et la petite plume juste à côté. Et ce sont également de vrais diamants sur le stylo. Ça coûte 1,4 million de dollars.


Moi: Tu blagues?


Leslie : Tiens.


J'ai pris et j'ai lu, j'ai failli tomber à la renverse. Qui est cette femme ? Comment peut-elle donner des objets de cette valeur à des enfants ? 


Leslie : Tu es bien sûre que ce n'est pas un esprit hein? Parce que si on parle de la grande beauté dont tu as parlé, l'effet qu'elle fait sur les gens, l'argent qu'elle dépense sans compter et les objets qu'elle a donnés aux enfants, tout ça c'est louche. Tu as aussi dit que tout ce qu'elle avait au corps était de qualité. Man, c'est un esprit.


J'ai commencé à douter. C'est possible que ce soit un esprit. Mais j'ai repensé à cette fille, à la bienveillance et la douceur qu'elle dégageait. Ses gestes, sa voix, son sourire et son regard étaient tous sincères. Elles m'avaient toutes les deux l'air normales et vraies. Mon esprit refusait de croire que c'était des esprits et non des femmes ordinaires. Elle m'a certes fait une forte impression, mais elle m'avait l'air normale. Dans ce cas, qu'est-ce qui peut justifier qu'elle donne aux enfants des objets d'une telle valeur ???

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

MÈRE MALGRÉ MOI