Chapitre 4 : mes plans

Write by Nifêmi

Cela fait maintenant 3 semaines que je sors avec Rokan. Tout se passait au téléphone, encore qu’à l’époque, les appels étaient très couteux. Mais le sacrifice en valait le coup. Je l’appelais beaucoup plus qu’il le fait. Mais bon je le comprenais. J’ai dû arrêter certain shopping, accessoire de beautés, pour faire face à mon abonnement sur l’étranger. Heureusement que mes parents n’en savent rien. Pour épargner un peu, j’ai commencé à suivre ma mère dans ses affaires. Elle fait du commerce des sacs à main et sacs de voyage en cuir, du vrai cuir et aussi des bijoux en or pour femme et homme. Découvrir le monde des affaires avec ma mère ce fut une nouvelle expérience. Je pensais même la représenté au Bénin. Mais comment le lui faire savoir, surtout que je ne lui ai pas encore parlé de Rokan.

Mais ce monsieur je l’aime vraiment, je ne l’ai vu qu’une fois. Je suis assez dépensière, je suis loin d’être économe car mon père me donnait de l’argent mensuellement et parfois des bonus quand il rentre d’un voyage. Depuis que j’ai su que mon cœur est au Bénin j’ai changé tout d’un coup, je commencé par mettre de l’argent de côté. J’ai dû ouvrir un compte dans une banque ce qui étonna ma mère. Cet homme me change, il est en train de sortir le meilleur de moi. Il semble charmant et il  a promis passer me voir ce vendredi, juste pour la journée et repartit. Vendredi c’est dans deux jours. Présentement je suis avec ma mère à dans sa boutique. Elle discuta avec une amie à elle. Moi j’étais de mon côté, je faisais mon point de la journée, j’ai senti que cette fin de semaine serait intéressante car ma mère me donnait 10% des ventes que j’effectuais chaque semaine. C’était presque l’heure fermeture, elle vient vers moi

Maman : Woumi, si tu finis le point journalier, dépose le cahier de compte chez le comptable, on ferme dans quelques minutes

Moi excitée : super maman j’ai finis

Maman : et tu es si heureuse comme ça, tu as un copain à aller rencontrer ?

Moi en essayant de cacher ma joie : non maman, ce n’est pas ça c’est juste que la journée a été fructueuse

Maman : toi je te connais tu me caches quoi ? Je ne vais plus cautionner tes bêtises hein

Moi : rassure-toi maman.

Un moment plus tard, on était sur le chemin de retour quand j’ai reçu l’appel de Shalewa.

Moi : bonsoir Shalewa

Shalewa : Woumi comment tu vas ? Vous avez vendu un peu aujourd’hui ?

Moi : oui oui et toi tu as eu les résultats des analyses ? Parce que cette gastrique je ne comprends pas.

Shalewa : j’ai reçu les résultats…prépare toi à être tante.

Moi faisant les gros yeux: WHAT !!  Je venais de crier ma mère à côté de moi sursauta en mettant la main sur la poitrine.

Shalewa : oui je sais il y a de quoi être surpris. Il ne faut pas se fier au test de grossesse à 100%

Moi : c’est ce que je comprends finalement. Félicitations ma belle. Je suis heureuse pour toi. Wonderful, glory to God.

Shalewa : merci ma sœur, ton tour viendra. C’était pour t’informer j’ai appelé afin que tu arrêtes tes pensées bizarres

Moi : ahahahaha, ok j’ai compris. Merci encore une fois d’avoir consommé chaque jour comme je te l’ai conseillé. Et voici le résultat. Bisou

 

A peine je raccroche que ma mère me mitrailla de questions.

Moi : en fait maman elle est enceinte, c’est tout.

Maman : gloire à Dieu. Tu vois ce je disais ? Vous ne m’avez pas cru. Demain je vais l’appeler pour lui dire félicitation. D’ailleurs et toi ? Il est temps que tu te mettes en couple. Ton âge avance

Moi : je sais mais 23 je suis encore jeune maman, rien ne presse.

Maman : reste là à dire des bêtises et vieillis là.

Nous deux on s’est mis à rire. Vraiment ma mère je l’adore mais elle n’est pas encore prête pour connaître le béninois.

Un moment plus tard on était déjà à la maison, après la cuisine et le diner, je pus enfin me libérer pour rejoindre le meilleur objet de ma vie à l’instant : mon téléphone. Ahahahaha, je devrais appeler Rokan. Ce que je fis sans tarder. Mais il ne décrochait pas après deux appels. Une trentaine de minutes plus tard je réessayais et monsieur décroche.

Rokan : allo ayami (ma femme) comment tu vas ? Je suis toujours heureux de t’entendre.

Moi : pourtant monsieur n’a pas vraiment de m’entendre.

Rokan : tu as l’air fâché, mais tu n’as pas besoin tu sais. Je suis seule chez moi je dois faire la cuisine. Comprends que j’ai besoin de t’avoir avec moi pour me faire tes doux plats.

Moi : pour la première fois tu viens de lancer un mensonge. Tu n’as pas mangé dans ton restaurant. Tu étais avec une femme oui.

Rokan : tu es jalouse ? Mais je ne vais pas te répondre

Moi : comme tu veux, je voudrais savoir si ça tient toujours ton voyage pour me visiter

Rokan : bien ma belle je compte les jours

Moi : c’est ça, mais tu ne décroches pas. Bonne nuit

Rokan : bonne nuit ma belle

Moi : je ne suis pas ta belle au revoir.

Je l’ai entendu rire au bout du fil en raccrochant.

Je ne pouvais dormir cette en imaginant une autre femme avec lui, qui profite des caresses des baisers qui me reviennent de droit. Je l’imaginais dans mes bras, lui prodiguant de merveilleux baisers au cou et partout sur mon corps. Je rêvais de moi nue dans ses bras… j’imaginais mais sans pouvoir finir. Au même moment je sentais une chaleur m’envahit et un liquide qui se libérait de moi. C’était la première fois que ceci m’arrive, je venais d’avoir une jouissance.

Mon cerveau tournait, je réfléchissais. Bingo ! Je venais de trouver. La semaine prochaine j’irai chez Shalewa, ainsi je pourrai par la même occasion fréquenter Rokan. Demain je parlerai de mon voyage à mes parents, ils ne me refusent rien, toute heureuse Morphée vient me chercher pour une balade.

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