Chapitre 40

Write by sokil

Chapitre 40 :

 

La première chose c’est que la mort d’un des conjoints annule immédiatement le mariage, une veuve ne divorce pas ; ça je le sais ! Maître DIBAM me le confirme juste, Ben aussi le sait ; il n y a plus de procès, c’est terminé ; Martin décédé, le mariage est purement et simplement annulé ; on ne souhaite pas la mort de quelqu’un, je suis juste peinée pour lui et sa famille ; les choses n’allaient plus entre eux, c’est la guerre entre les frères, Martin avait liquidé son propre frère Etienne, il avait enrôlé ses deux autres frères Guy et Sébastien, ils faisaient aussi parti la secte le « LILAS BLANC » ; ces deux derniers croupissent en prison désormais, l’un pour meurtre avec préméditation et l’autre pour vol aggravé, abus de confiance ! On a su que c’est Guy qui avait vendu tous les biens ; Martin et moi on était mariés sous le régime communauté de biens, mais il ne restait plus rien de ces biens, je n’en voulais d’ailleurs pas, revivre avec tous ces mauvais souvenirs, ne feraient que raviver tous mes cauchemars !!! Ses sœurs quant à elles, Magguy et Céline, elles aussi sont en pourparler avec la justice, pour complicité, menaces de mort, extorsion de biens, etc…Et comble de malheur, leurs conjoints respectifs en ont eu tout simplement marre d’elles, elles ont été délaissées par ceux-ci, comme quoi ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Pour elles, j’étais la pire des épouses ; aujourd’hui, elles ont le même statut que moi à l’époque, celui de sorcières, mégères et tout le reste. Hélène et Madeleine, ne m’ont jamais témoigné autant d’antipathie, mais nous n’avons jamais été proches ; elles vivaient leurs vies simplement, et loin de toutes les tracasseries de leur famille ; elles étaient venues à l’enterrement de Martin, elles m’avaient juste envoyé des messages de désolation et m’avaient juste demandé de leur pardonner, pas au nom de Martin, mais plutôt  au nom de leur frère Etienne disparu, que je devais juste pardonner… Je n’avais pas mis pied à cet enterrement ! Les Olam s’en était bel et bien terminé !!!!

Martin a été retrouvé mort, la gorge tranchée, son corps reposait sur l’autel, il y avait du sang partout, il avait les mains et les pieds attachés, Donna n’était pas sur les lieux, elle avait disparue ; elle a été arrêtée deux jours plus tard à l’aéroport, elle tentait de s’enfuir ! Elle n’a jamais dit comment Martin a trouvé la mort, on ne sait pas si elle a agit seule ou avec la complicité d’autres personnes, elle a nié qu’elle n’avait rien à voir avec ce crime ; il y avait aussi la présence de cette chèvre qui ne cessait de bêler, on se demandait ce qu’elle faisait là, elle seule était témoin et avait vu toute la scène ! Mais comme les animaux ne parlent pas, c’était peine perdue ! On a juste conclu qu’il s’agissait d’un autre meurtre commis par Donna !!!! Je ne m’y suis pas rendue sur les lieux, je ne pouvais pas et je ne voulais pas voir ça, la scène était horrible paraît il, voir le père de ces enfants décapité de la sorte, et en plus avec mon état, je ne voulais pas subir un choc émotionnel. Les hommes de Ben étaient restés sur les lieux pendant un bon moment, ils ont juste entendu les cris venant de l’intérieur du temple, ça venait du sous sol !!! Ils ont accourus et ont vu Martin il venait de rendre l’âme, et Donna n’était pas présente.

J’ai repris le chemin de l’école, plusieurs mois ont passés, c’est bientôt la fin d’année scolaire, ma grossesse évolue bien, n’étant pas primipare, j’ai un de ces bidons ! à tout juste six mois, c’est comme ci je suis à terme ! Et pour couronner le tout, j’attends encore un garçon !!! Ben est heureux, trop fier même.

-          Ben : Mon futur héritier !!!!

-          Moi : Tu as la chance….

 Je suis retournée vivre avec Ben, et avec les garçons et ses filles aussi, tout est redevenu normal, la vie ordinaire a repris son cours ; mais je n’en ai pas encore fini avec le partage des biens, notamment, la maison ; étant donné que nous l’avons acquise pendant nos années de mariage Martin et moi, elle me revient de droit en principe, le reste des biens je n’en ai que faire ;  j’ai préféré attendre mon accouchement avant d’y repenser, et avant de m’y remettre ! Je reste focalisée sur mes études, c’est bientôt la fin, on a fini  les derniers examens, j’ai le tract, mais je sais que j’ai bien travaillé, je me suis donnée à fond, malgré la fatigue, et tous les désagréments liés à la grossesse ; contrairement à mes deux premières, celle-ci m’a beaucoup menacée, les cinq premiers mois furent très pénibles, j’ai tout vu, tout vécu ! Je me suis demandé pourquoi autant de souffrance, je n’avais pas vécu ça avant, et je pensais que ça serait pareil, mais que non, j’ai eu des nausées, je vomissais, j’ai même eu des menaces d’avortement, mal de dos, éruption cutanée, tout !!!! Actuellement j’ai un peu de répit, le médecin m’a rassuré que tout va bien, aucune crainte, ce sont juste les effets néfaste et que c’est passager ; Je me sens mieux, mais mon teint a beaucoup changé, je me suis assombrie, je me sens si laide et tellement indésirable auprès de Ben, quel supplice ! Encore trois mois, c’est une éternité pour moi. Ben est toujours si amoureux, attentionné, mais moi j’ai si honte de moi, de mon corps, il le remarque.

-          Ben : Mapuce… Je sais que c’est pénible pour toi !!! Mais je suis là, si tu souffre physiquement, moi c’est moralement parce que je ne veux pas que ça se passe mal d’accord ?

-          Moi : Je sais…Mais je ne me sens pas bien dans ma peau !!!

-          Ben : C’est normal ! Mais après tout ça va partir… Tu sais, comme je t’avais dit au début, avec ma première femme, lorsqu’elle est tombée enceinte, c’était bien pire et elle attendait des jumelles, elle s’est détestée au point de détester ses propres enfants, elle les a rejetées !  J’ai tout fait, mais rien et après leur naissance on s’est séparés ! Stp !!! Ne me dis pas que ça va arriver, stp acceptes toi comme tu es, tu es toujours belle à mes yeux, ce n’est que passager, au fond de moi je sais qui tu es et comment tu es, alors acceptes cette situation… Je ne veux pas revivre ce cauchemar, surtout pas avec mon futur prince….Moi je t’aime comme tu es, je vous aime toi et le petit…

Quelle égoïste je suis ! Je ne pense pas un seul instant à ce que Ben peut ressentir, il vit aussi la même pression que moi, il me ménage et voudrait que tout se passe bien, alors je n’ai pas le droit de lui faire revivre des mauvais souvenirs, surtout pas après tout ce que nous avons vécu.

-          Moi : Ok ! Mapuce excuse moi, je ne suis pas comme ça, ça va aller, j’aime autant cet enfant que je t’aime toi ! Et pour rien au monde je ne ferai ça. Je te promets que tout ira bien à présent.

-          Ben : Voilaaa !!! bien parlé !!!  Embrasses moi !!! et c’est bizarre j’ai envie graaaave !!!!!

-          Moi : Ahhhaha ! Moi aussi…. Ca risque être pénible … Pour toi !

-          Ben : Non pas du tout ! J’connais la méthode crois moi ! c’est toi qui va devoir faire des efforts question positions ma chère….

-          Moi : Non ! C’est toi qui va devoir faire un peu de gymnastique ! Monsieur la marmotte….

On s’est enfermés dans la chambre, et comme d’habitude, les filles de Ben, on dirait des petites sorcières, chaque fois qu’on s’enferme, c’est à ce moment qu’elles ont besoin de leur père ; les garçons eux ne nous gèrent presque jamais, ce sont bientôt des adolescents qui ont leur petits problèmes à gérer ! Mais elles !!! C’est terrible, je ne l’ai jamais compris !

-          Mishka : Papa ohh !!!! Tu fais quoi dans la chambre ? Ouvres moi Maya a pris ma rooooobe !!!!!

-          Maya : Papa !!!! C’est ma rooooobe !!! Ouvres !!!!! viens !!!!!!

Bien sûr, Ben fait la sourde oreille, il sourit, moi aussi, j’ai envie de leur ouvrir pour les calmer, il me retient, genre pour me faire comprendre que ce n’est pas la peine! Il me déshabille tout doucement, tout m’embrassant, j’ai les seins tellement énormes on dirait deux pastèques !!! Il aime ça, les caresser, ça l’excite me susurre t’il à l’oreille.

-          Ben : Huuuum ! On dirait les seins de Pamela Anderson !!!  C’est top !!!

-          Moi : Oui ! Mais…. Aïe ! Doucement, ça fait un peu mal tu sais ! Fais doucement ….

Il obéit, il me touche ensuite le ventre, le caresse, je suis allongée sur le dos, il m’embrasse le ventre, subitement le bébé donne des coups !!! Il est plus qu’ému, moi aussi !

-          Ben : Pti jaloux va ! Il me menace en plus….

Ben est allongé à côté de moi, il est aussi tout nu, il est sur le côté, et il me pénètre en douceur, il ne veut pas me faire mal ou me brusquer, je me laisse faire, il me mordille l’oreille, je suis hyper excitée ; au tout début de ma grossesse on faisait l’amour constamment, mais quand les malaises ont commencé on a tout de suite arrêté ; là je vais mieux, et ce n’est que trop bien, de le sentir en moi ça, il sait toujours s’y prendre.

-          Moi : Oooooh bébé !!!! Où as-tu appris à faire baiser une femme enceinte comme ça ?

-          Ben : Tu oublies que je suis père de deux filles ? Des jumelles en plus….

Allongée cette fois ci sur le dos, Ben se lève, et se place sur le rebord du lit, il ramène mes fesses et mes pieds au bord du matelas, il se met à genoux par terre face à moi, il  y va toujours avec la même douceur, finies la violence et la férocité qu’il a toujours eu, cette fois ci il y met tant de douceur que je veux crier je sens que je vais exploser, mais j’étouffe mes cris avec ma main, les enfants peuvent entendre….. On se fait des câlins tout le reste de la soirée, on bavarde, il a toujours sa main posée sur mon ventre ; on rigole, on a hâte de voir ce bout de chou dans les mois à venir, surtout que après ça il va falloir que je me remette sur le dossier du jugement d’hérédité, il ne reste que la maison comme seul bien valable.

Il est deux heures du matin, j’ai mal, les douleurs ne font que s’accentuer, j’ai essayé de tenir depuis deux jours, mais là, ça devient de plus en plus insupportable ; je réveille Ben, je n’en peux plus, je viens de perdre les eaux. Il me conduit à l’hôpital, il appelle ma mère, celle-ci nous retrouve. Je n’ai jamais autant souffert, le travail a duré toute la nuit, ce n’est que dans la journée vers les onze heures que je j’ai pu être libér

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