Chapitre 41

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 41 : Le ressenti 




**Cynthia 





Je ferme la porte, range les clés dans mon sac et m'en vais. 


Je ne connais pas Marc mais je ne pouvais pas non plus rester insensible à ses propos. 

Je me suis dis que s'il a pris la peine de la chercher c'est qu'il fallait qu'il se retrouve. 

Je me suis dis en l'écoutant que si dans son coeur il ressent le désir de la voir et lui parler à nouveau c'est certainement que c'est la chose à faire sinon, comment quelqu'un pourrait autant insister sur quelque chose ne sachant même pas que cette est belle et bien réelle  ?

Je me suis donc proposée de l'aider le disant intérieurement qu'il le faut, qu'il est temps. 

Il est certainement temps qu'ils parlent tous les deux, que Lily lui dise ce qu'il en est réellement. 

Une chose est sûre,  s'il ne s'était pas présenté à nous je ne l'aurais jamais chercher pour lui dire qu'il a eu un enfant avec Anne-Lily mais la vie en a décidé autrement. Sans que quelqu'un ne l'appelle ou ne le force il est venu, guidé par un désir profond que lui-même ne maitrise pas. 

Pourquoi ne devrais-je donc pas l'aider ?

D'autant plus que j'ai espoir qu'une vraie conversation entre les deux puisse aider Anne-Lily à  vraiment sortir la tête de l'eau parce que tout ça l'a rendu différente, amère et désagréable. 

Elle n'est plus celle que j'ai toujours connu. 

Tantôt elle rit, tantôt elle est froide et s'enferme. 

La douce Lily et devenue colère dormante s'éveillant au moindre dépassement au sens de sa perception. 

J'avoue, la perte de Luc a eu un impact considérable sur sa vie. Ça l'a brisé d'une façon que se reconstruire semble impossible mais je sais qu'elle va y arriver. Je le sais sauf que cela passe par l'aide de toutes les personnes qui l'entourent mais aussi du père de Luc.  Ils ne se connaissent pas mais j'espère vraiment qu'il va l'aider.  Ne serait-ce que discuter puis chacun reprend sa vie, j'y crois. 



Je suis arrivé chez Carl déjà mais ma tête est ailleurs. 


Carl  : Je t'écoute. 


Moi : Han ?


Carl : Depuis que tu es là je te sens ailleurs, qu'y a-t-il  ?


Moi : J'ai fait un truc mais je ne sais pas si j'ai bien fait ou pas. 


Carl : Qu'as-tu fait ?


Moi  : J'ai enfermé Anne-Lily et le père de Luc à la maison. 


Carl : Comment !!?? 


Moi : Je les ai enfermé, je suis venu avec les clés. 


Carl : Oh mais elle va te crier dessus demain, compte sur elle. 


Moi  :  Pffff !!


Carl ; Dis-moi ce qui s'est passé. 


Je lui raconte tout. 

De la discussion avec Marc jusqu'à l'enfermement à la maison. 


Carl  : Eh bhein !


Moi : J'ai mal fait hein ? 


Carl : Il le fallait donc non, ça ne leur fera que du bien...  J'espère. 


Moi : J'espère aussi.  La pauvre, elle va souffrir encore. 


Carl : Il faut  bien qu'elle parle. S'il faut faire violence pour qu'elle y parvienne alors il faut le faire suite à ce qu'elle t'en veuille après.  Elle comprendra,  je suis sûr.


Je suis persuadée que j'ai bien fait c'est juste qu'il va gratter une blessure inguérissable... Dans tous les cas, il faut ça. Je n'ai presque pas dormi de la nuit, ce qui fait qu'à 5h j'étais déjà debout... 6h moins... 


Carl : Où vas-tu ?


Moi ( quittant le lit )  : A la maison. 


Carl : Regarde l'heure Cynthia. 


Moi : J'ai les clés, il faut que j'aille ouvrir la porte. 


Carl : Elle t'a appelé ?


Moi : Non mais j'y vais quand même. 


Je suis allée prendre ma douche et à 7h nous quittions la maison. Il a dit qu'il vient avec moi donc on y va ensemble. 

J'ouvre la porte et quand on entre dans la maison on les trouve dans un coin, à même le sol. Anne-Lily est endormie dans ses bras mais lui s'est réveillé ayant certainement entendu le bruit d cela clé dans la porte. 


Moi ( chuchotant )  : Bonjour. 


Marc : Bonjour. 


Moi ( les regardant )  : ... 


Marc ( remarquant mon regard insistant )  : Elle a tellement pleuré qu'elle s'est endormie, je n'ai pas pu la mettre dans sa chambre vu que je ne la connais. 


Moi : Viens que je te montre, tu peux la porter  ?


Ça ne devrait pas causer un problème. 

Devant lui elle est poids  plume surtout qu'elle a perdu du poids. 


Marc : Il n'y a pas de souci. 


Il s'est débrouillé à se Lever avec elle puis m'a suivi tandis que Carl ramassait ce qui traînait sur le sol. 

Il l'a mise dans le lit puis nous sommes sorti. 


Marc : Son sommeil est aussi lourd ?


Moi : Elle ne dort même pas normalement donc si elle a réussi à trouver le sommeil c'est que c'est un bon sommeil. 


Marc : Elle ne dort qu'en prenant des médicaments ?


Moi : C'est son quotidien depuis... 


Marc : Depuis la mort de Luc ?


Moi : Oui. 


Marc : On a parlé, je sais tout. 


Moi : D'accord, désolée. 


Marc : Merci !...  Je crois que je vais vous laisser alors. 


Carl : Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, pas sans avoir pris le temps ne serait-ce que pour siester et mouiller le corps. Je ne pense pas que vous ayez dormi, je me trompe ?


Marc : Non. 


Moi : Carl, je te présente Marc le papa de Luc. Marc, Carl. 


Eux ( se saluant )  : Enchanté !


Marc : Pas de vouvoiement je vous prie. 


Carl : C'est réciproque alors. 


Moi : Carl a raison Marc,  tu ne peux pas conduire étant ainsi fatigué.  


Marc : Ça se voit autant ?


Moi : Oui. 


Marc : Je prendrai un taxi alors. 


Moi  : Il y'a une porte dans sa chambre, c'est la salle de bain. Même te mouiller le visage, ce serait bien je pense.  Entre temps, je te ferai un café. 


Marc : Ne te dérange surtout pas pour moi. 


Moi : Vas-y !! 





**Marc 




Je n'ai plus rien ajouté, je suis retourné dans la chambre de Anne-Lily. 

Je marchais vers la salle de bain quand je me suis arrêté  un instant pour la regarder dormir. 

Ainsi tu croirais que son  coeur est en paix vu son regard reposé mais c'est tellement faux. 

Je ne l'ai pas connu mais cette triste nouvelle a bousculé mon être alors je n'imagine pas ce qu'elle peut bien ressentir tout comme je ne peux pas imaginer ce qu'elle a ressenti depuis ce jour. 


Je suis allé dans la salle de bain, j'ai fermé la porte et je me suis assis sur la cuvette des toilettes. Je prends mon visage entre mes mains et je pense à tout ce qu'elle m'a dit. La photo, son visage, tout ça me revient.  J'ai été malade, je pensais que c'était comme d'habitude surtout que je tombe rarement malade mais ce n'était pas... C'était simplement parce  que une partie de moi mourrait. Sans le savoir j'ai donné une partie de moi, elle a donné une partie d'elle et nous avons formé une seule personne qui aujourd'hui n'est plus. 

Un enfant... J'ai eu un enfant  ? La situation me donne vraiment un sérieux coup quand même.  Apprendre que j'ai eu enfant a eu de l'impact alors savoir qu'il est mort est pire. 

Je me lève, lave mon visage, mouille ma tête et me passe le doigt plein de dentifrice dans la bouche. Tout ça c'est juste le temps que je rentre à la maison prendre une bonne douche. 

Quand j'ouvre la porte je constate une serviette de poche posée sur le lit, c'est sûrement Cynthia. Je la prends m'essuie le visage puis sors pour retourner au salon. Elle m'a servi une tasse de café et une tasse de thé pour Carl. Je ne prends pas de café normalement mais je crois que actuellement j'en ai besoin. 


Carl : Vous avez parlé alors ? Elle a pu se libérer ?


Moi : Ça  a été compliqué mais oui. 


Cynthia :  Elle ne voulait pas ?


Moi : Du tout ! C'est la photo, la ressemblance qui a fait en sorte que je pose la question et même là elle me l'a immédiatement arracher.  En gros, j'ai dû hausser le ton à  des moments. Entre colère et douleur, elle a craqué et a parlé. 


Cynthia : Ça a été difficile Marc. Entre pleurs et hallucinations elle a souffert et en souffre encore. 


Moi : Hallucinations. 


Carl : On ne peut que dire cela ainsi parce qu'elle était dans une bulle où elle le voyait. On pouvait être tous là mais elle disait qu'il était là et elle parlait seule disant parler avec lui. Les habitudes qu'elle avait avec lui,  c'était difficile qu'elle les perde et même qu'il lui arrivait de sortir les nuits sans réellement savoir où elle va. 


Cynthia : Comme du somnambulisme...  Elle n'était plus elle-même, elle n'est plus elle-même d'ailleurs. 


Moi : Comment l'être quand tu perds une partie de ta vie ?


Carl : C'est aussi le cas pour toi. 


Moi : Oui, c'est le cas.  


Carl : Comment te sens tu après tout ça ?


Moi : Je ne saurais décrire ce que je ressens. C'est bizarre parce que je ne l'ai pas connu pourtant ce que je ressens actuellement il y'a longtemps que j' i ressenti ça. 


Cynthia  : C'est normal, pas besoin de l'avoir connu. C'était ton fils et inconsciemment dès qu'il est né tu l'as aimé quoique tu ne le savais pas.  C'est un amour qui a été emmagasiné indépendamment de ta volonté et ce que tu as appris n'a fait que libérer tout cela. 


Moi : Dis-moi Cynthia... 


Cynthia : Oui ?


Moi : Pourquoi ses parents l'ont ainsi rejeté ? C'est injuste ! Rien ne s'est passé cette nuit là parce qu'elle le voulait, pourquoi personne ne l'a écouté  ?


Cynthia :  Je ne sais pas quoi te dire.  Ce n'est pas comme si elle a été silencieuse, elle s'est défendue mais personne ne l'a écouté. 


Moi : Elle agit souvent ainsi  ?


Cynthia  : Non.


Moi : Alors  pourquoi personne n'a cru en ce qu'elle disait  ?


Cynthia : Nul ne sait réellement. 


Moi : Je pourrais les rencontrer ?


Cynthia : Je ne pense pas qu'elle serait d'accord pour cela parce qu'elle leur en veut et ne veut même pas entendre parler d'eux. 


Moi : A-t-elle  été d'accord pour ce que tu as eu à faire ?


Cynthia : Non. 


Moi : Pourtant tu as compris que c'était pour son bien, je pense que ça l'est aussi ce que je veux faire. Je ne fais peut-être pas partie de ces personnes qui l'ont mise dans un état second cette nuit là mais je me sens responsable. Je ne vais pas remettre les choses à zéro et lui redonner son enfant mais je veux pouvoir faire quelque chose pour déculpabiliser. Si je peux donc rencontrer ses parents pour les parler, je le ferai. Tu peux m'aider  ?


Carl : Tu es prêt à le faire ?


Moi : Il faut que je le fasse. 


Carl : Il le faut.  Cynthia  ?


Cynthia ( soupirant  / après quelques minutes )  :  D'accord 


Moi : Tu m'y emmeneras. 


Cynthia : Oui mais pas aujourd'hui, je te dirai. 


Moi : Elle dormira pendant longtemps  ?


Cynthia : Oui. Qu'elle se repose, elle en a besoin.  Ça fait bien longtemps qu'elle a pu trouver le sommeil ainsi. 


Moi : Merci pour ton aide Cynthia, merci beaucoup. 


Cynthia : Je t'en prie ! 


Moi ( me levant )  : Merci pour le  café mais je crois que je dois vous laisser. 


Carl  ( se levant )  : Oui,  il faut que... 


[ Quelqu'un frappe à la porte ] 


Cynthia va ouvrir et revient vers nous avec l'homme que j'avais vu à Loxia avec Anne-Lily. 

Il a salué Carl puis m'a salué en me lançant un bonjour. Juste pour écouter je me rasseois. 


Lui : Rassemblement matinal  ? 


Cynthia : Oh, même pas. Prends place s'il te plaît ( ce qu'il fait ). 


Lui : Elle est là AL ? Je viens la chercher comme prévu. 


Moi : Permettez moi, je ne pense vraiment pas qu'elle soit apte à sortir aujourd'hui ( le regardant). 


Lui ( soutenant mon regard )  : Pourquoi ?


Cynthia : Elle a eu une nuit mouvementée et est même endormie actuellement. 


Lui : Je peux attendre, il n'y a pas de souci. 


Cynthia : Ce serait bien que cette sortie soit reportée. 


Carl : Crois moi, il le faut. Elle ne pourrait pas même Si elle était éveillée. 


Lui : Qu'est-ce qu'il y'a ? Quelque que chose s'est passé  ?


Cynthia : Oui mais rien de grave, ne t'inquiète pas. 


Lui : Comment ça ?


Moi  : Excusez-moi mais je dois vraiment m'en aller ( me levant ).  


Lui : Excusez moi, votre visage me dit quelque chose. On s'est vu quelque-part déjà ?


Moi : Pas que je me souvienne, non. 


Lui : J'ai vraiment l'impression de vous avoir vu. 


Cynthia : Excusez moi, je ne vous ai pas présenté... Jérémie je te présente Marc AMBONGUILAT et Marc, Jérémie KOMBILA. 


Moi : Enchanté monsieur KOMBILA. 


Lui : Si vous coyiyez Anne-Lily alors on peut se tutoyer. 


Moi : D'accord. 


Lui : Vous êtes un ami à AL ?


Moi : Non, je suis le père de  Luc. 


Lui  : ... 


Moi : Bon bhein, il faut que j'y aille.  Cynthia, Carl merci encore. Je repasserai plus tard. Bonne journée !


Elle m'a laissé à la porte et j'ai continué jusqu'à la voiture. 


Je suis le père de Luc ?

Qui m'a même lancé cette phrase ?

Elle est sortie toute seule. 


J'ai foncé jusqu'à la maison. 

Je ne suis pas retourné chez Gatien. 

Je suis descendu chez un très viel ami à feu mon père qui m'a toujours considéré comme son fils. Ses enfants vivant ailleurs,  il y'a bien de l'espace. Il n'est qu'avec sa femme.  

Ce n'est pas que Gatien ou sa femme m'ont mis à la porte, c'est juste que ça me dérangeait... J'avais l'impression de les gêner donc j'ai préféré aller ailleurs. 

Quand je suis arrivé j'ai pris une bonne douche puis je suis allé dormir après avoir salué les vieux là bien sûr. 


Je ne sais pas à quel moment le sommeil m'a pris mais je me lève à peine, il est 13h.

Sur huit heures de sommeil perdues c'est ce que je rattrape ? Pfff !!

Comment aurais-je même pu ? Ce que j'espérais éviter dans mon sommeil m'a rattrapé. 

Je reste dans le lit et appel Gatien. 


Moi : On peut se voir ? J'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un là. 


Gatien : Bien sûr,  pas de souci. On se retrouve où  ?


Moi : Peu m'importe l'endroit. 


Gatien : Retrouve moi à la mandarine alors. 


Moi : D'accord...  Dans une heure. 


Gatien : Ça marche. 


Lucas n'étant pas là, je vais déjà en parler à Gatien. 

C'est comme un poids que j'ai et dont je cherche quelqu'un avec qui partager pour amoindrir la charge. C'est me genre de chose que certains penseraient préférable de ne Pas savoir parce que une fois que tu es informé, tu es comme hanté.  Ça te trotte dans la tête sans pause. 


Je suis allé manger et reste tu un peu à ressasser le bon vieux temps de papa avec son ami puis j'ai mis les voiles pour le lieu de rendez-vous. 

On est arrivé en même temps. 

Aptes s'être installés, j'ai vidé mon sac en lui racontant tout ce que j'ai appris.  


Gatien : Tu es sérieux là  ?


Moi  : J'ai même dépassé le niveau du sérieux. 


Gatien : Tu as un enfant ?


Moi : J'avais. 


Gatien : Oui, désolé.  Tu avais un enfant ?


Moi : Comme je t'ai dit...  J'ai repris ma vie après cette nuit là sans avoir que j'avais laissé quelqu'un enceinte.  


Gatien : Tu dois être bouleversé. 


Moi : Je le suis,  surtout après avoir appris que non seulement j'ai eu un fils mais surtout qu'il est mort aujourd'hui. 


Gatien : Oui, c'est terrible !! Comment tu te sens ?


Moi : Je ne peux pas te décrire ce que je ressens. 


Gatien : Tu ne l'as pas connu,  c'est moindre alors  ?


Moi : Je me le suis dis aussi sauf que les détails de tout ça me rende fou dans ma tête. Des choses qui me sont arrivées et qui étaient liées à lui,  tu vois un peu ça  ? Tout ça, ça me dérange.  Savoir qu'elle a vécu un calvaire par ma faute, ça me dérange. 


Gatien : Ce n'était pas de ta faute,  tu n'avais rien mis dans son verre.


Moi : Je n'avais rien mis dans son verre mais je l'avais mise enceinte.  Les effets des stupéfiants passe et disparaissent mais ceux de la grossesse ? Ceux d cela grossesse non parce que c'est une personne qui est conçue. Aujourd'hui, cette personne n'est plus...  Tu comprends un peu ce par quoi elle est passée  ? 


Gatien : Ça a dû être terrible. 


Moi : Tellement !! Elle m'a raconté tout ça en larmes,  elle n'a pas cessé de pleurer. Sa peine, j'ai eu l'impression de la ressentir et d'en être responsable. Plus elle parlait, plus ses mots allaient droit vers mon coeur  et la seule chose que j'ai pu faire c'est la prendre dans mes bras. Je l'ai fait et j'ai eu l'impression que ça l'a apaisé. Malgré sa douleur elle m'a tout raconté et s'est même excusée parce que selon elle, elle n'aurait pas bien surveiller l'enfant. Non seulement elle a mal mais elle s'en veut pour une chose que des personne sans coeur ont fait. Ce qui me blesse encore c'est le comportement de sa famille en son égard... Qu'elle soutient a-t-elle  réellement eu ? L'avoir dans mes bras m'a juste donné envie de retirer sa douleur et de la prendre pour moi parce que,  pour quelque chose qui nous concerne, elle a tant vécu seule. Si je pouvais la remplacer dans ça, je le ferais. 


Un début de conséque...