Chapitre 41 : le choc/le déni

Write by afi92

 

Dans les locaux du comissariat d’AVEPOZO


Rosine : (me fixant dans les yeux) tu dis quoi ? Il veut dire quoi par David est mort ? Je ne comprends pas. (se tournant et voyant Nina et son imbécile de Richard à terre) Mais ma copine quelques choses ne va pas ?


Moi : (soupirant faisant semblant d’être peiné par la situation) ma fille, tu sais que je t'aime énormément plus que tout sur cette terre. Tu es mon plus grand trésor et toutes les personnes qui sont dans cette salle seront toujours là pour toi peu importe ce qui se passe. (elle fait oui de la tête.) Alors tu vas bien écouter ce que je vais te dire et tu vas me promettre de garder ton calme, c’est bon ? (elle fait oui encore de la tête.) Ok (elle fait oui encore de la tête.) Ok (serrant ces deux mains fermement, silence) David, est mort.


Elle : (se levant avec le sourire brusquement sous le regard ahuri de tout le monde dans la salle) ok, j’ai compris. 


Moi : (l’air surpris comme tout le monde elle nous fait quoi comme cela) mais Rosine dit quelques choses stp ? Tu vas où ? Ma fille, tu es sûre d’avoir écouté ce que je viens de te dire quand même ? 


Elle : (s’arrêtant brusquement juste à la porte) oh que oui papa, j’ai bien entendu, tu viens de m’annoncer que mon mari, mon David est mort, c’est très bien, je l’ai compris. Maintenant, je veux juste rentrer chez moi, manger, me doucher et dormir. Merci


Nina : copine attends je viens avec toi,  ( faisant la bise à Richard qui est apparemment de cet avis, c’est quel genre de mâle même cette génération? tu ne peux pas ramener ta copine chez elle après le traumatisme qu’elle vient de subir ? toujours à se mêler de la vie des gens, les imlbéciles)


Rosine : (se retournant en colère) pour aller faire quoi Nina ? Non, dis-moi, je veux savoir, tu veux me suivre pour aller faire quoi au juste ? Tu veux me suivre au juste pour faire quoi ? Dis-le-moi, je suis curieuse.


       Ola la, est ce que je suis le seul qui vient d’entendre ce que Rosine vient de Dire ? Apparemment non, à voir la tête qu’ils font tous. J'ai raté quelques épisodes on dirait. Tout concours à mon bien cette nuit, c’est merveilleux. Une Rosine complètement seule et isolée est la meilleure chose qui puisse m’arriver actuellement. Mon cœur danse toutes les danses possibles à l’heure où je vous parle et je m’en fous de vos jugements à deux balles. Je suis un homme ambitieux et je sais profité des occasions.


Moi : (m’en pressant de répondre avant la principale concernée pour marquer des points et savoir le fin fond de cette fameuse phrase) mais ma chérie Nina veut juste te tenir compagnie, nous tous d’ailleurs on ne te laissera pas rentrer ni vivre seule après  ce qui vient de se passer. Non seulement, tu t’évanouis, on ne sait pour quelle raison et comme si ça ne suffisait pas ton mari vient de perde la vie inutilement. Et là tu dis à ta meilleure amie de ne pas partager ce moment avec toi ? Je sais que le choc est grand et bien présent, mais stp essaie de nous comprendre.


Nina : ( Le regard triste en train de chialer comme une gamine, les femmes avec leur histoire de pleur, la personne dit de ne pas la suivre et tu pleures, c’est l'enfant de ta mère ? ) mais ma copine ( snif), je veux partager ce moment de douleur avec toi. Je serai là pour toi, je serai dans mon coin, je ne parlerai pas, tu ne remarqueras même pas ma présence. On parlera quand tu voudras et on pleurera quand tu voudras. Le bon Dieu te…( la coupant)


Elle :  le bon Dieu quoi ? Ton fameux Jésus qui vient de laisser mourir mon mari ? Tu veux me suivre pour aller prononcer son nom dans ma maison ? Tu te rends compte de ce que tu me dis là ? Es-tu sérieuse ?


Nina : (toujours en train de chialer) mais de quoi tu parles ? Le seigneur est..( la coupant encore)


Elle : (s’avançant vers elle le visage posé) ton sei koi gneur ? Je ne veux rien entendre le concernant, tu m’entends ? Tu as dit à peine quelques heures qu’il est bon avec tout le monde, je t’ai cru, mais il me la fait bien comprendre quand j’ai essayé de me connecter à lui comme tu me la dis(riant) on dirait une malade mentale. Et tu sais ce qu’il m'a dit, il m'a demandé d’arrêter, tu m’entends ? Ton soit disant Jésus qui aime tout le monde n’est qu’un rancunier de merde. (se mettant à rire de nouveau) Mais tu sais quoi ? Tu sais ce qui m’énerve le plus dans cette histoire ? C’est que quand il m'a demandé d’arrêter je n’ai pas insisté  alors pourquoi s’en est-il prit à moi ?


Nina : ( ne comprenant rien à la situation , moi j’ai ma petite idée de cette voix, oh ma puissance est sans limite ) mais Rosine comment peux-tu parler ainsi ? Qu’est-ce qui prouve que c’est lui qui est à la base de la mort de David ? 


Elle : je n’aurais jamais dû demander son aide si je savais qu’il était au tant rancunier et méchant.  tout ceci est de ta faute. Je ne veux pas d’une personne qui est en accord avec mon ennemi dans ma maison ni proche de moi. (se tournant vers moi) Papa , Bernard, on y va je n'ai plus rien à faire ici. Cette fille n’est plus mon amie , si elle l’était elle aurait dû comprendre que son Jésus m'a fait du mal cette nuit. 


Nina : (perdant les mots et béguaillant, elle ne l’a pas vu venir, jadore ma petite fille) mais.. Rosi… comment(sinif) comment peux-tu parler ainsi ? Je suis ta meilleure amie bon sang….


Moi : (m’adressant à Bernard) va avec ta sœur m’attendre dans la voiture, je vous rejoins, on l’amène chez moi à la maison qu’elle le veuille ou pas. Ce n'est pas une proposition.


Bernard : (suivant Rosine immédiatement) d’accord, j'ai compris papa.


Moi : (réconfortant Nina) allez, Nina, tu sais qu’elle ne le pensait pas vraiment, elle est sous le choc de la nouvelle, elle a besoin de temps pour se remettre de ces émotions. Tu es sa meilleure amie depuis des années. Ça lui passera, donne lui du temps. Tu as bien vu comme moi que sa réaction n’est pas normal elle ne pleure pas encore la mort de son mari, elle est dans le déni donne lui du temps. Je te donnerai de ces nouvelles promis. 


Elle : (se jetant dans mes bras en pleur) vous en êtes sûre ? Comment je peux partir sachant que ma meilleure amie passe un moment aussi douloureux qu’est la perte d’un mari. Je ne peux même pas imaginer ce qu’elle ressent actuellement je lui ai même pas dit que je quittais la ville pour un temps. J’attendais le bon moment pour le lui dire. Je fais quoi maintenant ? 


Moi :( la dégageant avec douceur de mes bras) tu seras au courant de tout et d’ailleurs je suis sûre que demain matin elle t’appellera elle aura besoin de ton soutien pour sortir de cette situation douloureuse.


Elle : merci monsieur, c’est vraiment gentil de votre part. Vous me promettez de me tenir au courant et dites lui que je suis vraiment désolée de ce qui lui arrive actuellement. 


Moi : je n’y manquerais pas ma chère fille. Maintenant vous devez vous aussi rentré, la journée a tête assez pénible pour tout un chacun. Ce qui est fait, est fait. Le temps effacera tout ceci.


Son fameux Richard s’approche et la tient par les épaules par derrière Bernard n’a pas tord, il la colle trop. 


Richard : merci monsieur, toutes mes condoléances à vous et à votre famille. Je ne peux imaginer la douleur que vous ressentez en ce moment ni celui de votre fille. Seul Dieu pourra vous consoler.

 Je lui gratifie juste d’un sourire.


Moi: ( maddressant au policier Didier) merci pour tout l'effort fournis demain on passera pour la suite. Bonne nuit.


Lui: bonne nuit à  vous aussi, et encore une fois toutes mes condoléances. 


Je sors de la salle l'esprit  tellement léger et heureux que je ne l’ai jamais été de ma vie. Je ne pouvais rêver mieux c’est incroyablement parfait. Donc Rosine priait alors ?(souriant) et c’est Nina qui est la cause de cette défaillance dans la protection de Rosine. Je comprends mieux, sûrement qu’elle a dû prier ou faire un truc au Phénicien qui a plongé Rosine encore dans les vapes. Anyway tout ceci vient d’être réglé en un clin d’œil sans que je ne lève le petit doigt. Rosine s’est chargée de remettre cette petite crève la faim à sa place.


Je rejoins mes enfants dans la voiture, Rosine est assise derrière le visage figé  fixant un point.


Moi : (m’adressant à Bernard) elle a dit quelques choses ? 


Lui : non, papa, elle est comme ça depuis qu’on vous a quitté. 


Moi : ok, c’est bien. Tu vas conduire et je vais rester avec elle derrière.


Lui : d’accord papa.


      Je prends place derrière au côté de Rosine et tiens sa main fermement, elle dégage sa main et se blottir plutôt dans mes bras, sans pleurer. Je la serre de toutes mes forces et passe des baisers sur sa tête. En lui répétant à chaque fois que je suis là et serait toujours là.  David n’allait que fait souffrir Rosine à la longue même si elle n’est pas ma vraie fille, je me dois de la protéger vous êtes trop pauvre pour comprendre ma manière de penser.


Dans la tête de Rosine…


David est mort ? Mais comment est ce possible ? Il était là à peine quelques heures, comment se fait il qu’il soit mort ? Non, non. Comment ce Jésus peut, il oser me faire ça à moi ? J’ai juste envie de me doucher, manger un bon plat de spaghetti bien chaud et dormir dans mon lit, la journée a été assez longue pour aujourd'hui à chaque jour suffit sa peine. 


Moi : papa dit, tu peux appeler ton cuisinier pour qu’il m prépare un plat de spaghetti à la crème ? J'ai une de ces faims.


Lui : (Surpris, bernard également  mais je ne vois pas en quoi ça les surprend ou c’est interdit de manger ? Béguaillant) oh oui oui ma chérie je vais l’appeler tout de suite pour que ce soit prêt avant notre arrivée. 


Moi : (le serrant encore plus fort) merci mon papounet.


Lui : Rosine, tu es sûre que tu vas bien ? Tu peux pleurer si tu veux ma chérie ne te sent pas obligée de te montrer forte, ce n’est pas de ta faute si David est mort. Dis-moi quelques choses ma fille.


Moi : je sais papa.


          Il veut que je lui dise quoi maintenant ? Ce n'est pas comme s'il y avait quelques choses à dire. Je veux juste manger mon spaghetti et dormir, c'est aussi simple que ça. Je ne sais pas pourquoi il me fatigue.


Quelques heures plus tard dans la maison de Mr KOUESSAN…..


Rosine


Il se fait assez tard pour ne pas dire, il est déjà jour. J’ai passé plus d’une heure dans la douche. Je me suis fait un gommage au sucre ma peau est toute douce et éclatante maintenant le sommeil m’appelle avec force. Le plat de spaghetti du cuisinier de papa était un vrai délice. C’est sur la première chose que je me suis jetée quand nous étions rentrés. J'ai toujours aimé ces repas très bien assaisonnés comme je les aime. Maintenant il est temps de dormir demain vendredi est un grand jour....


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A très bientôt pour la suite....


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Le chemin du destin