Chapitre 42: Charles Ndoumbe

Write by ngakomal

~~~ sango njanè … madiba adrian~~~

Je me rends directement chez les Blairons et leur gardiens me fait prendre place dans la maison au séjour.  Le temps d’aller chercher Meh. Cela fait ma deuxième où ma troisième fois de mettre pied dans cette maison. Elle dégage toujours cette profonde tristesse mêlée de haine et d’envie. Le dôme d’énergie à l’entrée semble s’être quelque peu affaiblit. N’empêche que j’ai quand même revêtue mon aura protectrice. Le décor à la fois simple et chargée contrastait vraiment avec le style de la maison. Il suffisait de voir le nombre de portrais de la dame de maison et de ceux de ses enfants. Je pense qu’ils auraient pu négliger la peinture, les cadres sur le mur et à même le tapi auraient fait l’affaire.

-          Salut Ad. Dit-elle de cette voix chantonne qui laisse sur moi une tendre caresse.

Elle est apparut pas cette porte près des escaliers qui longe le couloir. Dans une robe de fleur qui lui ceint la taille et moule un peu trop ses seins. Ma Reine est tout simplement magnifique. Je ne sais comment l’expliquer mais elle embellit de plus en plus. A chaque fois son aura protectrice est modifiée. Toujours un peu plus forte et large que la précédente. Je me demande si elle en a conscience. Aujourd’hui, elle semble s’être encore élargie et irradie la pièce. Le sentiment négatif de tout à l’heure a laissé place à une paix interne sans pareil lorsqu’elle est entrée.

 Elle s’avance un peu intimidée comme toujours. Je me demande quand cette timidité prendra fin. Je  sens que sous ses coups d’œil timorés se cache des larves ardente. Je laisse mon regard glissé sur elle pendant qu’elle s’avance vers moi se triturant les doigts. Elle est si mignonne ! Pour toute réponse, je tends la main pour saisir son avant bras. Elle finit sur mes cuisses dans un petit cri de surprise qu’elle interrompt sous sa paume de main. Les yeux dans les yeux, je décale tendrement sa main et pose mes lèvres sur les siennes et soupire intensément. Elle m’a tellement manqué ! Le baisé est tout d’abord doux, tendre et langoureux. Puis elle prend en intensité et deviens fougueux. J’aspire, mordille, suce, enroule ma langue autour de la sienne et me délecte du nectar de ses lèvres. Je me sens vacillée…. Mon cœur est prêt à exploser… un vertige me saisit. Les yeux clos, j’ai l’impression d’entendre le clapotis des eaux sur une roche et le chant des oiseaux. La quiétude est totale. Je me sens en paix… ce sentiment d’impuissance qu’est mien n’existe plus… cette force qui m’éloignait semble m’accueillir et met les conditions pour… plus rien n’existe sauf le corps frêle de Meh entre mes bras. Qu’est ce qui a changé ?

Subitement, elle s’arrache à moi et cours presque pour mettre de la distance entre nous. Elle regarde en haut des escaliers les mains sur la poitrine et la respiration saccadée. Je suis au moins ravie que nous soyons dans le même état.

-          Qu’est ce qu’il y a Meh ?

-          Rien. Juste que nous ne devrions pas nous embrasser ici. Déclarât-elle à mis voix.

-          Oui tu as parfaitement raison. Intervient madame blairon du haut des escaliers. Jusqu’à  preuve du contraire ici c’est encore ma maison. Qui te donne le droit hein ?? qui ? dis-moi… tu veux en plus me chasser de ma propre maison ? mais le feu sur toi ! hurla t-elle avec colère en descendant les escaliers deux par deux. Je n’ai eu que le temps d’intercepter la gifle qui lui était destiné.

-          C’est moi que vous devriez battre madame. Dis-je serein. Je l’ai quelque peu forcé.

-          Forcé ? qui ?... elle ? débitant sa succession de question tout en essayer de pousser mon corps qui fessait bouclier. Une vampiresse ! bordelle… quand on force quelqu’un elle crie. Qu’est ce que je t’ai fait hein ? c’est quelle honte tu mets sur moi comme ça ? c’est comme ça je t’ai élevé ? non Mehoum tu ne vas pas me tuer… tu mens !

-          Mais….. ma’a….. c’est mon petit ami… je te l’ai dejà présenter…. Murmura Reine dans mon dos

-          Et alors ? cria t-elle de plus belle. C’est une raison de venir faire ta pute chez moi ? tu veux me faire partir ? je dis non ! et non ! dégage… sort….(s’adressant à moi) tu as dis que tu venais la chercher norr… partez. Qu’elle me laisse respirer. Mais je te préviens si tu n’arrête pas ce que tu fais là tu ne mettras pas long feu dans cette maison.

Elle se retourna et s’en alla comme elle était arrivée. Remontant les escaliers deux par deux en furie. Que lui arrivait-il ? De toute façon ce n’était pas la première fois qu’un terrien agissait de manière anormale. On dirait que l’illogique était l’une de leur caractéristique première.

-          Viens. Allons-nous-en. Lui dis-je en prenant la route de sortie.

-          Attend, je prends mon sac. Dit-elle courant vers ce couloir où elle était sortie plutôt.

Je me tiens à la terrasse et lève la tête vers le ciel. Ma vie à toujours été un combat. D’abord contre les gardes du palais et mon père en suite pour être moi-même malgré le géni en moi et enfin, je constate que même pour être avec Meh il faudra me battre. Avec la guerre qui se profile. Je peine encore à croire que mon père cet homme fort et de caractère aurait besoin de moi. Je réfléchis depuis et ne sais comment m’y prendre…pas le choix ! il me faut aller dans les profondeurs.

-          Allons-y. je suis prête. Fit-elle en me prenant par le bras.

Hors de leur portail, nous nous sommes assied dans la voiture. Le contact mis, une musique douce et un la clim. Je le mets pour elle. Mon géni régule ma température.

-          On va où ? lui demandais-je.

-          Où tu veux sauf dans ce quartier. Fais-moi découvrir. Pour une fois que je pourrais me détendre et profiter. Je ne sais pourquoi mais je ressens que bientôt, les problèmes me submergerons. C’est le calme avant la tempête. Même maman sabine me donne un peux de paix !

-          Te donne la paix ?  dis-je dubitatif et un sourcil arqué.

-          Ne te fis pas à ce que tu as vu. Une gifle comparé a ce qu’elle me fait souvent je dis que c’est rien….. on y va ?

-          Attache ta ceinture Meh.

Je me donne pour mission de l’égayer et prendre plaisir à voir ce bonheur dans ses yeux avant que…. Bref nul ne sait de quoi demain sera fait et si elle prend avec calme je me dis qu’il faut que je fasse pareil.

~~~ Charles Ndoumbe~~~

Tous des incapables ! Des bons à rien ! Qu’ai-je fait a cette terre pour n’être entouré que de vaut rien. Retrouver cette prêtresse dans un si petit pays semble encore plus difficile et pénible que tous ce que nous avons accomplis jusqu’ici. Et ils sont là avec des yeux globuleux à me regarder comme une soucoupe volante dans leur village.

-          Mais bon sang bougez vous ! nous risquons perdre cette guerre avant qu’elle ne commence. Tous ici savent que l’univers reste et sera contre nous. Dis-je exaspéré à l’assemblé devant moi.

-          Certes l’univers est contre nous.. mais il faut rappeler que la prêtresse ne sera pas une si grande menace que ça. Si nous nous en tenons à ce que nous savons, elle vie parmi les terriens, son pouvoir encore méconnue d’elle-même. Surement stigmatiser car lorsque le terrien ne comprend pas il accule et isole. Pour moi l’homme à abattre reste Sango da Sango. Affirma un collaborateur de haut rang avec nonchalance.

Un brouhaha s’éleva dans la pièce. D’aucun trouvant que je donnais trop d’importance a cette histoire d’autres pensant que l’on devrait analyser sous mon prisme. Je me suis assied las et énervé. Ces jeunes puceaux qui prennent les vieux de haut déchanteront très vite. J’attends juste de voir. Je pense juste que c’est une erreur d’avoir convoqué cette réunion auquel même le chez de cette milice n’est présent. Je suis exténuer… je commence à me demandé si cette haine en vaut vraiment la peine. Le pouvoir à tout prix.  Basculer le monde dans le chaos me donnera t-il justice. Serais-je satisfait.  Je comprends à peine que ces jeunes ne sont que des moutons en quête d’argents e de pourvoir. Ils n’ont aucune idéologie et aucune vision. Je constate avec douleur y avoir participé à ce moutonnisme. Mais j’y crois à mes idéologies. Ce n’est pas à l’univers de faire le choix des hommes de ce monde. Les hommes par leur travail et charisme se font choisir. J’ai trop travaillé, trop donné pour qu’à la fin ce soit Zeu tchoko qui fut promut. La bonne blague. J’avais vécu cet événement comme un coup de pilon sur la tête. Celui qui avait tant fait le mal qui avait trahit se trouvait a mon détriment promu.

-          Pour en finir. Je ne demande pas votre avis. Tonnais-je. Trouvez-moi cette prêtresse si vous ne voulez pas finir désintégré dans le néant cosmique. Et toi all patiente j’ai à te parler.

Ils sont partis en un amas de fumées noires en se bousculant. Ces jeunes toujours empressé en toute chose. Et ils s’étonnent du nombre de fois où ils se fracassent le nez. Je me souviens de ce temps où nous étions aussi pompeux et insouciants. Nos capacités étaient comme une drogue… pire que de l’adrénaline. Nous pensions être au dessus de tout. Sauf que je comprends en ce jour que chaque acte oppose à des conséquences. Des fois il n’y a plus de retour possible. Le mieux que je puisse faire est de me trouver la meilleure place en ce lieu que l’homme appelle « enfer ».

Quand ils eurent tous quitter les lieux, l’esprit de All vint jusqu’à moi.

-          Oui Charles, je vous écoute. Dit-il

-          Comment tu vas ?

-          Bien…..

-          Comment va ton fils et sa mère qui fouine partout.

-          Mon fils va bien et sa mère aussi… enfin je crois. Repondit-il avec légèreté.

S’il savait combien j’avais envie de lui botter le cul ! il ne me sortirait pas des phrases pareilles. Son fils est si pure qu’on dirait qu’il est sortit tout droit des entrailles de l’univers. Quand on régarde la bêtise de la mère, on se demande pourquoi l’univers aime créer ce genre de contraste. Peut-être pour montrer sa supériorité

-          Tu n’as toujours rien dit par rapport à lui. Son énergie est massive et nous serait d’une grande aide.

-          Je sais … mais il semble ne pas s’y intéresser. Il entretient les insectes comme de vrai personne. Je n’arrive pas a influer sur son esprit. Mais je pense qu’il faudrait que je le fasse pas à pas.

-          …. Ceci ne me plait pas du tout. J’ai peur que le maitre t’en fasse subir les conséquences.

-          Je sais… je fais de mon mieux. Bon je vais y aller. Le jour se lèvera bientôt.

Il s’est évaporé me laissant seul avec ma pensée. Nous ne maitrisons rien. Tout est aléatoire. Puisque c’est elle qui place les dés, seul l’univers sait qui en sera vainqueur. Je me lève et commence à concentrer l’énergie que mes condisciples ont déposée pour les apporter au maitre. Tout ce qui sert nos intérêts personnels demande des sacrifices. Je certifie qu’ici c’est bien trop chers payé. Les dés ont été jetés depuis des lunes et le sang versé à profusion mais il en demande encore. Plus de sang, plus d’âmes saines, plus et encore plus. Ils s’entassent à la pèle et la contre partie tarde à arrivé. Il paraitrait que le quota est loin d’être atteint.  Je finis ma corvée et rentre dans ma hutte au pied d’une montagne de pierre dans les forêts équatoriale. La solitude de la maison me remplis et me rappelle comment dans ma quête j’ai tout perdu. Oui tout. Tout d’un coup je visualise une vielle dame accompagné d’une jeune fille béni. Ils cherchent ma hutte. Je prends le temps de me lever et de m’apprêter. Je réside ici une bonne partie de l’année. J’ai des résidences un peu partout dans le pays. En fait des lieux de puissance psychiques que fait sciemment la nature tels qu’au pied des sept collines du centre, les grottes jumelles de l’extrême nord, les lacs jumeaux du sud-ouest, les chutes vertigineuses du nord-ouest, le versant du mont Cameroun et j’en passe. Celui que je préfère le plus est cette forêt. On se croirait seul au monde.

-          Ndoumbe. Appela mon apprenti  Zangle.

Je ne pris pas la peine de répondre. Il était intuitif et je savais qu’il me savait éveiller. Je suppose qu’il était venu me prévenir de l’arrivé de mes patients. Je sortis une quinzaine de minutes plus tard. Ce que j’avais à faire me demandais du temps. A quoi cela servirait-il de courir. Je m’assois donc sur une chaise en chair de bambou devant un grand feu qui doubla d’intensité à mon approche. La mère prie peur et serra sa fille affaiblie contre elle.

-          N’ayez pas peur. Le feu c’est juste pour nous éclairer dans la brume de l’esprit. Soyez détendu et ouvert afin que nous puissions aisément déterminer le mal et le guérir à la racine.dit Zangle apaisant.

-          Merci mon fils. Murmura la dame au bout des lèvres.

-          Alors madame qu’est ce qui t’emmène ? lui demandais-je

-          Humm … on m’a dit que tu es un grand traitant et que tu sais avant même que je n’arrive ici.

-          Certes, mais il faut que tu poses véritablement le problème aux esprits de la forêt afin qu’ils trouvent solution.

Elle réfléchit un instant avant de dire.

-          Ma fille est malade depuis plus d’un an et je ne sais toujours pas de quoi elle souffre. Les hôpitaux ne disent rien et les traitements naturels que nous avons pris jusqu’ici n’ont rien donné. Alors nous sommes la pour la guérison de ma fille.

-          Vous m’autorisez à la traiter.

-          Oui …je vous en prie sauvez là. Dit-elle la vois chevrotante.

-          Vas chercher les plantes et écores pour le lavage. M’adressais-je a Zangle. Prend bien soin d’avoir leur autorisation.

-          Bien pa’a Ndoumbe. Fit-il avant de disparaitre dans d’épais feuillages derrière sa propre hutte.

-          Ok. Laisse-moi le temps de consulter.

En fait son « OUI » ouvrait comme un boulevard dans sa vie spirituelle. Il me permettait d’entrer en relation avec ses différentes vies, avec les esprits maléfiques de famille collé à son âme dans l’accomplissement des pactes ancestraux, les esprits errants qui avaient choisis sa compagnie, le charma de leur acte passé, plein d’autre choses et surtout la connexion direct qu’avait eu un de leur ancêtre  avec l’univers. Ce que beaucoup ne savent pas, nous ne sommes pas devin. En réalité nous posons des questions à des esprits (bon ou mauvais) qui nous répondent gratuitement ou en échange d’une énergie où d’une âme (animale ou végétale). Ce qui est vraiment difficile c’est d’atteindre le niveau psychique de communication. Des fois on le développe, des fois c’est inné. Ainsi, lorsqu’on nait, nous sommes déjà trop vieux pour mourir. L’esprit vit des milliers d’années alors que le corps n’en a que pour quelques années. A chaque vie viens la quête du dessein de l’univers et la réparation des fautes aussi bien de l’ancienne de de la nouvelle vie.

Ayant fait le tour de ce que je voulais savoir, j’ouvre les yeux et pose sur la dame un regard profond qui sonde son âme. Elle est pure et son cœur est en peine.

-          Brenda Bell  ta fille sera guérit mais vous devriez rester ici pendant un mois.

-          D’accord… aucun problème. Mais… mais… comment vous avec su mon nom ?

-          Les cieux me l’on dit… dis-je pour ne pas la faire fuir. Imagine si je lui disais que j’ai assisté à sa naissance et du don que lui avait fait son arrière grand père qui se manifeste en cet instant dans sa fille.

Nous sommes restés trente minutes à parler de tout et de rien tandis qu’elle caressait avec tendresse le visage de sa fille.  Zangle est arrivé et nous avons organisé leur séjour.

-          Il y a des plantes qui ont refusé d’être cueillit.

-          Je m’en doutais. Mets la potion au feu et construit leur une tante. (M’adressant à Brenda) vous lui donnerez le nécessaire lorsqu’il aura fini afin qu’il aille au village le plus proche vous ravitailler.

-          D’accord…  je pourrais y aller moi-même.

-          Et qui veillera sur votre fille ? en plus vous prendriez trois jours pour retrouver le chemin.  Il est facile d’entrer ici c’est d’en sortir qui est un miracle.

-          Hum ok.

-          Bien à ce soir.

Je suis entrée dans la forêt. Bon gré mal gré pour trouver les plantes écorces et autres qui me permettraient de vider cette enfant de cette énergie lumière. La quête sera rude. Déjà que des plantes refusent d’être cueillit… mais il me la faut. Cette énergie me rendre un beaucoup plus fort. Je gouvernerais les deux mondes paroles de Ndoumbé !

~~~ Estelle~~~

-          Non… non …non  je ne veux voir personne. Je ne suis pas disponible cassandre. …. Ces analyses attendront…. J’ai dit qu’ils attendront.

Click. C’est le bruit que fait le téléphone fixe du bureau lorsqu’il raccroche. Même pas dix seconde plus tard qu’il se remettait à sonner.

-          Oui ?... pas encore. J’attends, que voudrais-tu que je fasse d’autre ? …. écoute danielle plus tard on en reparle…. Oui nous irons à l’hôpital si d’ici une heure elle ne se réveille pas. Click.

Cette fois ci à peine il avait raccroché qu’il se remettait à sonner. Bon sang ! Le son dans ma tête… J’avais tellement mal qu’on aurait dit que j’avais passé toute la nuit à boire.

-          Fichtre ! je ne veux du tout pas répondre ! putain ! d’une voix frustrante  

-          Je t’en prie…. Déconnecte le fils réseau. Murmurais-je à mis voix. Ce qu’il fit.

-          Elle …. Ça va ? questionna t-il en s’empressant de venir me prendre dans ses bras. Dis-moi… Est ce que tu te sens mieux ?

Je fis oui de la tête avant de ressentir une vive douleur me vriller les tempes. Je soulevai ma main avec peine et pris sur moi pour me redresser et m’adosser sur sa poitrine. J’ouvris avec peine les yeux et je pus comprendre que je me trouvais dans son bureau couché sur le divan. Il y avait une bouteille de whisky entamé au  un quart.

-          S’il te plait répond-moi Elle. Tu te sens mieux ? demanda t-il inquiet. Tu voudrais peut-être un peu de rhum pour te requinquer ?  en joignant l’acte à la parole.

-          Non. Je n’en veux pas…

-          Si. juste un tout petit peu ça te ferra du bien.

J’ai pris une gorgée et l’ai senti descendre et produire cette chaleur… ou alors était-ce la proximité. Quand je vous dis que ce type me fait un se ses effets ? il dépose le verre et me serre encore plus fort contre lui.

-          Hey ! BOU je suis là. Je vais bien.

-          Ne me refais plus jamais ça. Tu as compris ? Plus jamais. Dit-il en enfouissant sa tête dans mon épaule. Même si je te fais peur affronte-moi. Mais ne t’écroule pas comme ça.

-          Promis.

Je patiente quelques minutes et il soulève mon menton vers lui. Les yeux dans les yeux, le temps semble se figer et malgré moi je revis la scène. Ce regard… animal … vorace…primitif et oh combien de fois terrifiant. J’eu un mouvement de recul et pris la peine de le regarder de nouveau. Il semblait si différent de cet autre…

-          Tu viens juste de promettre Elle. Je t’en prie ne me fuis pas. Ne t’éloigne pas.

-          C’était quoi …. Ça ? finis-je dans un signe aléatoire de la main quelques secondes plus tard.

-          Ce que tu as vu c’était moi….

-          Toi ? mais encore.

-          C’est compliquer.

-          Ben rend le moins compliquer voire pas du tout compliquer et dis moi terre à terre ce qui se passe.

-          Je ne peux pas. Il y a plus de chance que tu t’enfuis en courant qu’autre chose.

-          C’est ton silence qui me ferra fuir.

-          Je prends le risque. Dis-toi juste que ce que tu as vue n’est qu’une de mes colères.

-          Sur une échelle de 1à 10… où se situerait-elle ?

-          0.

Sa réponse m’a laissé coi. J’ai ouvert et refermer la bouche plusieurs fois de suite. Que pouvais-je dire ? Il est vrai que les questions fusaient dans ma tête. Il me fallait les organiser. Le plus bizarre et irrationnel était qu’il ne me rebutait pas ! mon Dieu… dans quoi allais-je encore me fourrer ?

"le prochain mercredi"

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