Chapitre 43: Appel de balle ( se rapprocher)

Write by ngakomal

 ~~~Dany Pokam~~~

La vie suit son train train quotidien et je ne m’en plain pas. En fait je me suis fait à l’idée. J’ai toujours cette peine à voir ma sœur se battre pour nous. J’ai toujours si mal de me sentir impuissant. Je suis quand même l’homme c’était à moi de m’occuper de nous. Je l’ai promis à papa de prendre soin de ma sœur et de veiller sur mon petit frère. J’ai un sourire aux lèvres quand je me souviens de cette nuit là où il me fessait faire cette promesse. Ils me manquent…

Le sourire et la quiétude de Est y aide beaucoup. Il faudrait avouer que sa relation avec son patron ne me plait pas trop. Je n’ai pas envie qu’il la presse pour une fille de petite vertu. Mais bon ! Vu qu’il lui redonne un peux de lumière qui suis-je. Moi-même j’ai été incapable… et cette incapacité me ronge à petit feu et je me sens si faible. Ma sœur a toujours joué avec moi la carte de la communication et de la transparence. C’est vrai qu’elle gagne mieux sa vie et que nous pouvions prendre une maison à deux chambres. Mais la bonne dame refuse. Pour imiter ses mots, « cet argent va servir d’assurer tes cours à l’université d’ici l’année prochaine si tu nous obtiens ton bac et a petit pa une autre école plus proche voire le privé. Quand on ne compte sur personne il ne faut pas gaspiller.» mais qui lui parle de gaspiller. Je veux juste qu’elle prenne soin d’elle… qu’elle sorte s’amuse. Elle n’a ni ami ni copine personne. Je ne sais même à qui elle se confie. Moi au moins j’ai Collins mon ami d’enfance. Bien qu’il soit parti au Cuba pour continuer ses études, il me soutient et me console.

Je suis perdues dans mes réflexions et entre en classe la tête baissé, direction ma table.

-          Non mais… il se prend pour qui ? entendis-je derrière moi.

Je suppose que ce n’est pas à moi qu’on s’adresse et continue mon chemin jusqu’à ma chaise et y prend place. La fille de la  première ranger à gauche arrive t’elle une furie et commence à vociféré.

-          Tu te prends pour qui Daniel (donc elle connait mon nom ?) ? ton impolitesse ce n’est pas avec moi. Tu passe et salie ma chaussure même t’excuser ? tu sais combien elle coute ? vraiment… nous somme où la. Ce sont les dernière sortis Guess et toi…

Pour dire vrai, cette fille je ne la connaissait pas vraiment, elle fait partie de la bande a sans cervelle et dont la vie ne se résume qu’à la boisson, le sexe et les vêtements de marque et les autres futilités que j’ai pas citer. Son verbillage (bavardage sans sens) ne m’intéressait pas. Pas que je ne pouvais pas m’excuser mais le ton. J’ai horreur de l’impolitesse. J’ai ouvert mon cahier fait comme si elle n’existait pas. Toute la classe s’était tu. Tous nous regardaient et attendaient. Je pense que c’est cela qui lui a donné un peu de cran.

-          Quel est ton problème ? en plus d’être un pédé tu es en plus borner ? idiot ? où c’est juste un manque d’éducation de base ?

-          ----

-            je te parle bon sang ! s’écria t-elle en saisissant mon cahier qu’elle balança de l’autre coté de la pièce en dessous du tableau.

J’ai levé les yeux sur elle, les sourcils arqués et elle à reculer de deux pas. La fureur que je ressentais en moi me ressortait par les pores.  L’intensité de mon regard la fit encore reculer d’un pas.

-          Je te conseil d’aller chercher mon cahier de toi-même. Parce que si je me lève, ce ne sont pas tes chaussures qui en auront pour leur compte. Et je te le dis déjà. Prie… prie qu’il ne soit pas déchiré.

Elle a ouvert la bouche comme pour me répondre avant de se raviser. Elle est allée docilement chercher le cahier, essuyer la poudre de craie avant de se tenir a un bon mètre de moi pour me le tendre. Je l’ai pris avant de constater qu’à force de serrer le stylo, je l’ai cassé et enfoncé la pointe.

-          Et merde !  criais-je presque. Avant de constaté que toute la classe m’observait.

Je suis sortie me laver les mains en jetant au passage le stylo à la poubelle. La bonne blague. Comme si j’en avais besoin. Je fais comment maintenant pour prendre les cours.  A cause des conneries d’enfants gâtés, je serais obligé de prendre les premiers cours avec le stylo rouge. Je vois déjà d’ici les difficultés que j’aurais à les lire. De retours dans la classe, le chahut à laissé place à un calme de cimetière. Ma part quoi ? je suis juste aller m’assoir. Peut de temps après ils ont recommencé…

-          « Donc c’est à nous que tu fais la bouche hein krkrkrkr quad c’est moi tu vas bavarder ici jusqu’à… »

-          « Gagagagaga nous on connait ton remède …. POKAM !  dirent t-il en chœur. »

Je me demande encore comment ils font pour trouver de l’intérêt dans des activités pareilles ? Je me concentre a faire les premiers exercices de maths du nouveaux chapitre que nous verrons aujourd’hui. Je suis tellement concentré que je  ne remarque la presence de quelqu’un au près de moi que lorsque les lignes de mon livre sont masqués par un stylo bleu. Je lève les yeux. Elise me le tend simplement en silence.

-          Merci Elise.

-          De rien Daniel. J’en avais un de trop. Dit-elle le sourire aux lèvres.

Le reste de la journée s’est écoulé sans aucun heurt. Il est 16h 45min  la sonnerie de sortie retentit. Pendant que les autres se ruent vers la sortie, je préfère rester réviser les cours du jour avant de rentrer. Le calme revient tout doucement et j’apprécie le silence.

-          Tu es encore là ?

Qui est-ce encore ? Me demandais-je en levant la tête pour voir le visage d’Elise. Seigneur dis-moi qu’elle ne veut pas faire ami-ami avec moi. Il est vrai que nous sommes les seuls solitaire de la classe mais cela ne veux rien dire. Je fais celui qui n’a pas compris et me replonge dans ma lecture. Elle tire une chaise près de moi, prend son cahier de science et commence à lire. Cela m’exaspère. Qu’est ce qu’elle me veut ? J’aime pas cette proximité ça me dérange. Trente minutes plus tard n’y tenant plus, je ferme le cahier plus exaspéré qu’autre chose.

-          Très bien. Tu as gagné. Qu’est ce que tu me veux ?

-          Rien… juste réviser avec toi.

-          Sérieux ? depuis quand ? sans même attendre sa réponse, j’enchainais. Ecoute moi j’ai trop de problèmes et ne veux rien d’autre que réussir mes exams et foutre le champ de ce lycée.

-            Je veux aussi réussir mes exams… mais j’ai encore plus besoin de quelqu’un avec qui parler. Tu es bien le seul dans cette classe qui semble un peu mature. Qui ne prend pas tout pour acquis et …. je …. Je…. Snif snif je suis désolé si je te dérange. Snif snif ... Si je me suis dis que tu… sniff sniff … que tu pouvais… sniff.

Sans finir sa phrase, elle éclate de sanglot et pose la tête sur la table comme pour se cacher de mon regard. Vrai de vrai qu’est ce qu’elle me fait là ? Ce n’est pas la sorcellerie ?  J’ai même fait quoi pour qu’elle se mette à pleurer. Il fallait que ça tombe sur moi. Encore aujourd’hui ! Qu’est ce que je fais maintenant ? Je n’ai rien trouvé de mieux que de lui tapoter les épaules le temps qu’elle s’apaise. Déboussolé, perplexe et dans l’attente je suis.  Quinze minutes plus tard elle y était encore. Sérieux ? Je fais quoi maintenant ? Je soupire profondément pour me donner la patience et le courage.

-          Ça va calme toi. ça va aller. Lui dis-je peu convaincu. Qu’est ce que j’en savais ? mais je continuais quand même.  Je suis là. Je veux bien t’écouter si cela peux te calmer.

Massa ! On aurait dit que plus je parlais plus elle essayait de réprimer ses pleurs. Ooookkk on va jouer sur ça alors

-          Tu es forte et quelque soit la situation que tu traverses, je sais que tu peux faire face. La preuve, j’aurais juré que tu n’étais pas du genre à t’effondrer de la sorte. Non … non. Me rattrapais-je  quand je sentis ses pleurs redoubler. Je ne veux pas dire que t’effondrer est mal. Mais juste que cela arrive à tous pour mieux se relever. Tu es forte et battante. En te voyant on ne penserait pas que tu traverses des moments difficiles….

Elle renifle plusieurs fois, lève les yeux rouges et le nez dégoulinant. Elle s’empresse de fouiller son  sac de manière frénétique à la recherche je pense d’une lingette. Comme elle tardait à trouver. J’ai pris mon mouchoir dans la poche arrière et le lui ai tendu. Dire que je ne comprenais pas pourquoi Esta disait que les vrais hommes devaient toujours marcher avec un mouchoir bien propre. Elle lève la tête me fixe puis, fixe le mouchoir dubitatif. Je pense qu’elle comprend mon regard muet. Qui allait encore mettre sa main sur ça ?

-          Ça va  mieux ? lui demandais-je

-          Oui ça va. Merci

-          Humhum pas de quoi.

-          Non sérieusement. Merci de ne pas t’être enfuit en courant. dit-elle avec un demi-sourire au coin des lèvres qui illumine son visage pour quelques secondes. J’ai bien vue que je te mettais mal à l’aise. Je suis désolée

-          T’inquiet ! tu m’as surpris c’est tout et ce n’est pas tous les jours que la fille la plus effacée de la classe vient pour que je la console.

-          Dit le mec le plus effacé. Fit-elle taquine avec un large sourire cette fois. Il faut avouer que j’ai arrêté de tirer la tronche comme dit ma sœur pour la mettre à l’aise.

-          Bon ! j’ai plus le cœur à réviser on rentre ?

-          Tu ne sais pas où je vis et moi non plus je ne sais où tu vies et tu voudrais que nous rentrions ?

-          Ne soit pas bête je disais juste rentrons…. chacun chez soit…

Un silence remplit l’espace pendant que je range mes affaires dans le sac.

-          Donc tu n’es même pas curieux de ce qui m’a mise dans cet état ? demande t-elle triste tout d’un coup.

-          Non pas du tout. Je me suis juste dis que tu me le dirais si tu en avais vraiment envie. Je ne suis pas du genre à forcer la main au gens par ce que moi-même je le déteste. Donc si tu veux en parler je suis là pour t’écouter quand tu veux si non… ben il n’y a pas de soucis.

-          Ok…. Repondit-elle d’une toute petite voix comme si elle allait encore se mettre a pleurer.

-          Ecoute Bell. Je n’ai pas la patience de supporter les caprices. Que tu pleure par ce que un truck te fait mal je dis d’accord. Mais que tu pleure par ce que je dis de prendre ton temps je dis non et non. Réajustais-je de manière ferme. J’ai horreur des caprices.

-          Ce ne sont pas des caprices, snif … c’est juste que tes mots me touchent. Tu es la première personne qui tient en compte mon être, mon vouloir qui comprend sans connaitre, qui ne porte pas de jugement et qui .. qui…

-          Ok c’est bon j’ai compris. Mouche toi et enlève moi les larmes là de tes yeux ça te rend vilaine.

-          Hey ! on ne dit pas ça à une fille. Repliqua t-elle après s’être exécuté.  

-          Je sais. Mais dire la vérité sauve…    

Elle éclate de rire et secoue la tête avant de me traiter d’idiot.

-          Ok allons-y … je t’invite à prendre une glace et chacun chez soit. Demain les classes continuent.  

Dans les profondeurs …..       

~~~ Dame Elimbi ~~~

-          Tano…. Tano. Criais-je plus fort comme possédé.

Rien ne va plus dans ce palais qu’est ma demeure. J’ai l’impression de perdre mon foyer mon pouvoir dans ma propre demeure alors que mon sot disant mari est sur un lit de mort. En d’autre circonstance, j’aurais dis qu’elle a tourné la tête de mon mari et cherche ma place mais là… je perds le contrôle et je n’aime pas ça.  Cela fait plus de deux semaines que je n’ai pas mis pieds dans la chambre de malade que j’ai aménagé tout spécialement pour mon mari. Je n’imaginais pas le choc ! Il reprend des couleurs. Putain comment ? Qu’est ce qui je passe à la fin ? je croyais que la femme deuxième ventre du roi exagérait et racontait du n’importe quoi quand elle disait que le premier ventre gâchait tout par sa seule présence. Personne ne connaissait ses capacités si elle en a même. Je continue a me demandé ce que le roi lui trouve.  Je suis là à faire des cents pas quand cet écervelé de servant entre tout essoufflé

-          Où étais-tu bon sang pour que je doive crier ton nom dans tout le palais ?

-          Je te demande pardon madame. Je donnais le repas du roi.

-          Quoi ? le repas ? il s’est réveillé ? demandais-je effrayer.

-          Non dame Elimbi il ne s’est pas encore réveillé  repliqua t-il au ralenti. Mais le médecin sous le conseil de dame premier ventre a mis en place une sonde qui lui déverse les soupes dans l’estomac. Elle dit avoir vu ça dans un voyage et le médecin du palais royal a validé.

-          Et pourquoi je ne suis pas au courant dis-je après un soupire de soulagement qui je sais, n’est pas passé inaperçu. Mais il ne peut rien faire tant que mon mari est couché et invalide, je décide de tout.

-          Je ne sais pas…

-          C’est ton rôle de savoir. Le coupais-je courroucé. Qu’est ce qui est difficile à comprendre. Me faire un rapport tous les jours c’est trop dur ? où trop te demander ?

-          Non ma…

-          Bien sur que non ! repris-je fâché. Depuis quand il reprend des couleurs ?

-          Depuis mon retour. Les algues lui font un bien fout.

-          Ok va- y. va t’en.

Je me suis emballé pour rien. Cet arbre ne peu en aucun cas guérir de moi. Comment ont-ils pu croire que je laisserais faire cette injustice. J’aurais ce monde  à mes pieds pour l’honneur de mon peuple, de mon clan, de mon père …. Non ils ne savent pas ce que c’est que de vivre cacher, persécuté, dans la peur et la conscience d’être une pariât, celle à éviter par ce que toxique ! Oui toxique. On ne voit en vous qu’un outil. J’ai vue comment on a utilisé ma mère pour détruire un clan et pour par la suite la bannir. Oui je sais le monde est cruel et je vais leur montrer à quel point.

Ma mère est toxique. Il lui suffit d’une petite frustration pour qu’elle déverse des litres de poisson. Quad elle a été bannit, le chef de milice a vue en elle une source de revenu et la épousé. Je pense qu’elle a accepté pour sa propre protection et a fini par l’aimer car il se raconte qu’elle lui aurait fait des enfants.  Pour l’instant ce n’est pas le plus important. Il faut que je contacte de vieux bouc de Charles et produise encore du poison afin d’augmenter sa dose. Je soupire à cette seule pensée, je ne suis pas aussi toxique que ma mère. Il me faut des semaines pour produire quelques goutes de poisons. Je dois me plongé dans un état de haine intense pour y arrivé et cela me pompe à chaque fois. Même si le poison est plus concentrer. Ma fille n’en a jamais produit. Peut-être que le don s’est terminer avec elle où alors elle le transmettra a ses enfants. Je vois d’ici comment ils réagiront quand le fils et roi aura des enfants poison.

Je me ferme à double tour et vais chercher le canarie en terre cuite remplit d’eau que m’avais donné Charles pour communiquer. Je l’active et attend près de dix minutes pour que ta face ne se dessine à la surface liquide.

-          Oui dame Elimbi qu’est ce qui se passe encore ? demanda t-il comme exaspéré.

C’est vrai que ses derniers temps je flippe pour rien surtout depuis que dame Siegue est dans cette maison. Mais je n’y peux rien. I  trouve toujours que j’en fais trop. Il ne comprend pas que nous sommes sur des charbons ardents. Enfin surtout moi. Si je suis découverte c’en est fini de moi.

-          En fait mon mari reprend des couleurs. Et la femme de sango lui donne à mangé. Je ne veux pas que cela me pette à la figure.

-          Rien ne te pètera à la figure si tu suis le plan à la lettre.

-          Et s’ils réussissent guérir malgré tout ? la dose que je lui donne l’affaiblit au point de le plonger dans le coma sans le tuer. Je veux augmenter la dose juste un tout petit peu pour me rassurer.

-          Tu veux quoi ? toi seule ? pour déterminer la dose à lui administrer nous avons du faire des recherches et toi tu veux le faire a vue ?  non ce ne sont plus les cheveux blanc que vous voulez me donner… non vous voulez carrément les arracher. Suivons ta logique. Ils feront comment pour le guérir puisque toi-même tu ne connais pas l’antidote.

-          Ma mère les connaissait.

-          Oui et elle est sous protection doublement rapproché au royaume bannit. Même son mari a besoin de son autorisation pour se rapprocher d’elle….

-          Mais…mes impressions ne me trompent jamais.

-          Mais quoi, a la fin Elimbi ! grandit un peu. Il n’y a pas que tes fesses à sauver ici. Nous sommes la pour une cause même si chacun à sa vengeance personnelle à mener. Sache juste que le chef des armer mourir avant qu’ont ne mette la main sur la prêtresse est risquer !

-          Mais….mais…

-          Il n’y a pas de mais qui tienne. Quand on ne comprend pas une stratégie en demande merde ! il ne t’ai pas venu a l’esprit que l’âme ou l’esprit de ton mari puisse encore être plus dangereux ?

-          ……

-          C’est ce que je pensais… aussi presser que la diarrhée et le cerveau aussi vide que les pop corn. Dit-il avant de couper la communication me laissant perplexe.

Qu’est ce que c’était ces pop corn ? Surement un truck terrien.


" désolée pour le décalage. pour ceux qui connaissent ENERVEO  ils comprendrons. Kiss à mercredi"

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Par les Eléments