Chapitre 43

Write by D.H

CHAPITRE 44 :

Nabilah Zahra

Le soir arrivé, je me suis habillée d’une très belle robe en soi blanche avec des manches de plumes et un grand-voile qui couvre mon visage. Ce n’est pas une cérémonie commune de mariage moins encore de notre culture mais ce qui est plus important pour moi en ce moment, je suis la femme de Diallo et le reste peut attendre. Mes parents n’attendaient pas ça de moi surtout étant fille unique mais je leur ferai honneur dans les mois à venir avec toutes les cérémonies qu’ils voudront. Les hommes sont en bas pour une petite réception en communauté restreins, juste la famille et les amis proches.

Je me remémore toutes ces nuits blanches passées à pleurer pour Khalifa et son abandon pour notre mariage, mes séances chez le psy, de la naissance de mon fils, le rejet de ma belle-mère, les persécutions des uns et des autres. Je ne peux que rendre grâce à Dieu, maitre suprême qui sait pourquoi il fait toute chose. Je ne veux pas me poser des questions de pourquoi ni comment mais je décide d’accepter son décret dans ma vie. J’implorerai à jamais son pardon pour mon pécher d’ailleurs, qui d’autre que lui puisse me pardonner ?

Diallo à exiger à ce que je parte avec lui dès ce soir  bien que je ne sois pas prête mais il a pris le soin de me rappeler qu’il est désormais mon mari et la dernière décision lui appartient. Ma maman est venue me retrouver dans ma chambre.

-          Tu es très belle ma princesse.

-          Merci maman, je ne sais même pas où tu as sorti cette robe

-          Je garde mon petit secret

-          Je sais que ma fille tu es une très grande fille, une maman déjà mais il est possible que tu ignores tout de la vie de couple.  Tu es surement passé par beaucoup de choses mais je sais aussi qu’il te reste beaucoup à apprendre de cette vie. Je t’ai mise au monde et je te connais et je sais que tu es encore très impulsive et irréfléchis. Tu te défile pour tout et ne te  bats jamais assez pour ce que tu souhaites. A partir de ce jour, tu es responsable de ton bonheur, de celui de ton mari et de ton foyer. Tu es la seule guerrière apte à affronter toutes les difficultés et remporter les batailles de la vie. Je veux que tu sois cette femme dont j’ai éduquée, cette fille respectueuse, ouverte, polie et surtout aimable et ambitieuse. J’ai conscience de la situation avec ta belle-famille mais n’oublie pas qu’à présent c’est ta famille. En acceptant d’épouser leurs fils, tu es devenue une des leurs et de la même façon dont tu me respecte, respecte ta belle-mère, c’est une maman, et elle ne peut que t’accepter si ce n’est déjà  fait. Soit tolérante, douce, et apprends à te conformer à leurs us et coutumes, ne te renferme pas dans ton monde avec ton mari mais interagis, prends des initiatives et fond toi dans la masse. Evite les problèmes avec eux et ton mariage ne souffrira de rien.

-          Snif snif

-          La vie de couple est un assemblage de compromis qui vont te faire face au jour le jour. Tu croiras peut être que tu connais assez ton mari pour pouvoir vivre une vie paisible mais laisse-moi te dire que c‘est faux. Vivre avec une personne ce n’est pas le fréquenter, être sa femme ce n’est plus être sa copine, ou petite amie. Tu es désormais sa femme, ma maman et son socle. Son bien-être et son bonheur reposent dans tes mains à présent. Soit cette oreille qui l’écoute, cette bouche qui l’attendrit, une main qui le berce, l’épaule sur laquelle il se repose, ce cœur qui le comprend et l’apaise. Fait de ta maison un havre de paix où il pourra se repose, oublier tous ses problème et dont il a hâte d’y retourner le soir et se désole de le quitter le matin. Occupe-toi de lui comme tu t’occuperai de ton propre fils car les hommes sont effet de grands bébés. Satisfait son ventre et son bas-ventre  c’est la base pour un mariage réussis. Evite les conflits, soit une femme de poigne mais ne soit pas une soumise mais celle qui comprend son mari et le guide. Soit patiente, encore patiente, et toujours patiente, mets Dieu au centre de ton mariage et prie abondements. Je te bénis et je prierai pour toi afin que Dieu te facilite ta vie de couple.

-          Merci maman merci pour tout, lui dis-je en la prenant dans mes bras.

-          Saches que je prendrais bien soin de ton fils

-          Je n’en doute pas une seconde maman, c’est toi qui m’a éduquée et je suis fière de ce que je suis

Cette idée de laisser mon fils au Cameroun et repartir au Sénégal est bien sûr très compliqué pour moi mais je crois que c’est mon karma, mon lot dans la vie d’avoir suivie mes pulsions. Je fais entièrement confiance à ma mère pour son éducation et pour l’amour maternel dont il aura besoin mais mon cœur se crispe, se contracte, se serre quand j’y pense. Ça ne sera surement pas facile pour moi et même pour lui aussi.

A 20h, Diallo est venu me chercher sous la bénédiction de mes parents car nous allions en lune de miel pour une semaine à Limbe, et après notre retour, nous retournerons au Sénégal. Partir pour une semaine avec l’amour de ma vie devrait certainement me réjouir mais mon fils, ce petit être, chair de ma chair, il va énormément me manquer. Je l’embrasse, le sert fort dans mes bras lui donnant des bisous baveux.

-          C’est pour demain ou pour aujourd’hui votre départ ?

-          Les adieux sont douloureux papa

-          Ne perdez plus de temps, il se fait tard

Ma maman me prend le petit des bras et elle s’en vas dans la cuisine. Je me lève à mon tour et je vais rejoindre Diallo qui était déjà dehors, habillé d’une chemise blanche et un gros bouquet de fleurs rouges à la main. Il me les tend quand il me voit en me prenant dans ses bras. Je ferme les yeux et l’odeur de son parfum me plonge dans des souvenirs qui remontent à deux ans plus tôt. Ses bras, son odeur, la manière dont il me serre, me fait couler des larmes d’émotion qui me submergent de tout mon être. Et force pour moi est de constater que lui aussi est troublé. Il plonge ses yeux dans les miens et j’y lis tout l’amour du monde.

Il m’ouvre la portière et je m’assois et lui aussi en fait de même. La voiture démarre et il prend ma main qu’il n’arrête pas de baiser et de regarder.

-          Je crois que je rêve

-          Pourquoi ?

-          J’ai tellement rêvé de ce jour, je l’ai souhaité du plus profond de mon être que je me dis que je dois surement rêver là maintenant.

-          Tu ne rêves pas mon chéri

Il dépose sa petite bouche, contre la mienne pour m’embrasser. Je n’avais plus embrassée aucun homme depuis le temps et la sensation est la même. Nos bouches s’accordent, nos langues s’entremêlent, et nos respirations se choquent. Les klaxons des voitures nous font émerger de notre bulle et je me blottis contre lui les mains de l’un dans l’autre.   Je ne tarde pas à m’endormir épuisé de tous les évènements de la journée.

-          Mon amour,

-          ……..

-          Mon amour

J’ouvre mes yeux au son des vagues et je vois la plus belle image au monde. Je suis mordue, je suis folle de cet homme, non mon homme.

-          Nous sommes arrivés

-          De ci tôt ?

-          Tu dors depuis deux heures déjà

-          Waooo

Je sors de l’habitacle et la vue est juste paradisiaque.  Une très belle et grande maison, une plage privée et des montagnes des fleurs. Je n’ai pas le temps de faire la déco, je suis morte de fatigue. Je me démaquille rapidement pour me mettre en pyjama et au lit. Diallo me regarde sans rien dire couché dans le lit vêtu d’un boxer et un t-shirt blanc.

-          Tu ne vas pas quand même dormir

-          Je suis tellement fatiguée que je n’arrive pas à ouvrir mes yeux

-          Tu as fait quoi pour l’être ?

-          Mon amour, je sais où tu veux en venir mais je t’en prie mon amour, ce soir franchement, je ne sens pas cap.

-          Hum

Je m’approche de lui pour lui donner des bisous sur tout son visage et son corps. Croyez-moi, je meurs d’envie qu’il me fasse des choses les plus salaces mais c’est exprès que je lui fais languir. Le désir doit être à son summum pour plus pimenter les choses.

-          Ce n’est pas juste

-          Je t’aime aussi

-          Je t’adore

-          Couche-toi bien, je veux dormir

-          En plus, tu comptes me faire ça ?

-          Trêve de bavardage, laisse-moi dormir

Je me blottis dans ses bras et je l’entends me caresser le dos, le visage et les cheveux. De temps à autre il me donne des baisers en me racontant comment il a souffert pour me retrouver, de mon absence et je fais semblant de dormir.

-          Je pense maintenant que même si je meurs, j’aurai au moins accompli quelque chose dans ma vie. Je remercie mon Dieu qui m’a fait grâce d’une femme comme toi mon amour et  d’un fils si merveilleux ; non deux fils. Je suis l’homme le plus heureux sur terre. Merci mon amour d’avoir fait de moi cet homme heureux que je suis. Je t’aime.

Sous ses mots je m’endors définitivement. Le matin de bonne heure, une érection dans le dos me réveille.

-          Tu n’es pas sérieux

-          Le contraire aurait été un problème.

Sans attendre une réponse, il captive ma bouche pour un baiser violant et sensuel. Les choses sont tellement allées vite que je me suis retrouvée en une seconde nue, les seins en l’air. Pour le reste, je vous laisse deviner la suite. Je suis appelée à d’autres fonctions pour le moment.

 

Dakar, Sénégal

Ramata sall

-          Viens porter ton pantalon

-          Non mam

-          Stp mon chéri

Il se met à courir dans toute la maison avec ses petits pieds comme si je ne pouvais pas le rattraper. Je le rattrape finalement dans le salon et je le prends dans mes bras. Ce petit garçon m’épuise et le soir je suis complètement K.O. En même temps, ces moments uniques et seuls entre lui et moi sont juste magique. Je ne m’en lasse jamais.

Finalement, j’ai pris un appartement avec mon fils mais pas très facilement. Mes parents n’étaient pas du tout d’accord avec cette idée mais je crois que j’ai été plus décisive. A un moment il faut sortir de sa zone de confort et reprendre sa vie en main. Je me suis trouvée un petit boulot de secrétaire et j’ai repris les études car rester à ne rien faire et dépendre de son ex-mari n’est pas une vie. Je ne gagne pas grand-chose mais ça me permet tout de même de subvenir à mes petits besoins de femme et mère. Diallo me donne assez d’argent pour moi-même et pour mon fils mais mon épanouissement m’importe beaucoup.

Je sors le matin et je ne rentre que le soir, des fois je n’ai même pas le temps de jouer avec mon fils mais je m’efforce d’être une mère exemplaire. J’ai eu vent du mariage de Diallo et je puis vous assurer que je suis heureuse pour lui. Les deux mérites d’être heureux après tout ce qu’ils ont traversés.

De mon côté, je me fais draguer çà et là mais pas de relation qui tienne. Apres tout ce que j’ai vécu en amour, je ne suis plus disposée à revivre ces humiliations et des nuits sans sommeils une fois de plus. On sonne à la porte et je vais ouvrir. La personne qui se trouve devant moi est la dernière que je pensais voir chez moi. D’ailleurs, je ne sais même pas quoi dire.

-          Bon-bonsoir

-          Bonsoir

On se regarde et personne ne parle pendant quelques minutes.

-          Entre et prend place

Il entre et prend place dans le sofa et commence à jouer avec mon fils. Cette image me fait vraiment chaud au cœur.

-          Tu veux boire quelque chose ?

-          Non rien, merci

Lasse, mon bébé s’endort et je vais le porter dans sa chambre et je reviens retrouver mon visiteur.

-          Tu as là, un beau petit garçon

-          Merci

-          ……..

Silence radio, personne ne parle. Ce silence devient pesant pour nous deux.

-          Que me vaut l‘objet de ta visite Hamid ?

-          Je veux qu’on parle ensemble

-          De quoi ?

-          De nous

-          De nous ?

-          Oui

-          Je t’écoute

-          Euh bon, je crois que je t’aime toujours, d’ailleurs j’ n’ai jamais cessé de t’aimer  

-          Euh

Je m’attendais à tout sauf à ça.

-          J’ai beau me mentir, me voiler le visage, essayer de te détester, voir même te haïr mais je n’y arrive pas. Depuis que je t’ai vu inconsciente dans ce lit d’hôpital, j’ai compris que je mourrai qi j’en venais à te perdre. Je t’aime, oui je t’aime de tout mon cœur et je suis fatigué de souffrir en silence de penser à toi, de t’espionner ou de demander de tes nouvelles à chaque personne qui te connait.

-          …………………………………

-          J’ai perdu ma joie de vivre, mon bonheur et mon bien être depuis que tu es sortie de ma vie. Je n’arrive absolument à rien.  Malgré tout ce qui s’est passé, tout ce nous ai arrivé, j’ai plus que jamais besoin de toi dans ma vie.

-          …………………………………..

-          Je te veux dans ma vie maintenant et pour toujours. Je veux que tu sois ma femme, celle dont j’ai besoin pour équilibrer mon monde et me rendre heureux.

Il est vrai que je suis célibataire, rien ne m’empêche de me remettre avec lui, mas je ne sais vraiment pas quoi dire ou faire. Une chose que j’ai vraiment souhaitée de tout mon cœur, j’ai tout fait pour l’obtenir à un moment de ma vie mais je ne sais pas si aujourd’hui c’est ce dont j’ai besoin.

-          Ecoute, j’ai bien compris ce que tu m’as dit mais sur le coup, je ne peux pas te donner une réponse là maintenant, je me dois de réfléchir sur ta proposition car cela va impliquer beaucoup de choses et je voudrais plus de temps.

-          Je te comprends tout à fait, c’est pourquoi je ne te presse pas, je ne veux pas que tu prennes des décisions hâtives. Prends le temps qu’il te faut mais je t’en prie,  ne soit pas trop longue. 

-          D’accord

-          Je t’aime. Laisse-moi te prouver à quel point, donne-moi une chance de t’aimer, de te montrer que je te mérite.

Ça fait une éternité que je n’ai pas entendu ce mot que je me demande si j’ai vraiment bien entendue. Je souris tout timidement en baissant mes yeux. Il s’approche de moi et mon cœur commence à battre comme il y ‘a quelques années. Il soulève ma tête et plonge ses yeux dans les miens. Il ne dit rien un moment avant de lancer un soupir.

-          Je t’aime

Je ne lui dis rien et il se dirige vers la porte me lassant comme une statuette. Après son départ, je suis restée figée je ne saurai dire combien de temps avant de m’asseoir. Je ne sais vraiment pas si c’est le destin qui me joue un sale tour ou bien si c’est une perche mais je crois qu’il est enfin temps pour moi de prendre ma vie en main et mon bonheur en urgence.

 

Mohamed Diallo

Nous venons d’atterrir à l’aéroport Blaise  Diagne de Dakar avec à mes bras ma charmante épouse et mon fidèle ami. Les Adieux n’ont pas été faciles pour Nabila et même pour moi aussi. Je n’imagine vraiment pas sa peine. La pauvre à passer tout le trajet à pleurer mais s’efforcer à garder le sourire quand nos yeux se croisent.

Nous avons prévus retourner dans 3 mois afin de gérer les formalités traditionnels et finir le reste sur Dakar, je compte lui donner le mariage de ses rêves. Je dois aussi retourner sur Dakar afin de reprendre les affaires. Ça fait 2 ans que je ne sais plus réellement comment carbure mon entreprise et je me dois d’aller reprendre les commandes.

Nous allons directement dans la maison que j’avais achetée pour Nabilah et à ma grande surprise, ma famille y est remplie. Ma  sœur, mes tantes paternelles et maternelles et même ma maman. Les youyous emplissant la maison sous les chants incessants des griots. La pauvre n’était pas préparer à tout ceci et elle est prise de panique.

-          Comment savent-elle qu’on rentre aujourd’hui ?

-          J’en suis responsable

-          Usus

-          Quoi ? il faut bien que la belle-famille vienne l’accueillir

-          Je fais comment moi maintenant ?

-          Reste dans la voiture, je m’en charge. 

Je descends de la voiture et mes tantes accourent vers moi et la griotte récitant mes louanges.

-          Bienvenu chez toi mon fils

-          Soit bénis aujourd’hui et pour toujours

-          Qu’Allah bénisse ton union

Elles m’accompagnent chez ma maman qui était assise au loin et je vais m’accroupir à ses pieds. Elle m’embrasse et commence à pleurer et moi aussi.

-          Relève-toi mon fils

Je ne me relève pas et je reste courbé  ses pieds.

-          Pardonne-moi maman, pardonne-moi pour tout maman

-          Tu n’as rien fait mon fils, pardonne moi

-          Non maman pardonne moi

-          Pardonne moi mon fils de m’être inciser dans ta vie privée, ta vie de couple, et d’influencer tes choix. Je t’ai imposé mes propres choix et tu n’as été qu’un bon fils, un digne fils de ton père. Je ne cesserai jamais de te demander pardon à toi et à ta femme.

Mes tantes sont allées prendre ma femme à la voiture la couvrant d’un voile blanc. On l’a emmené jusqu’à ma mère à côté de moi.

-          Nous te remettons ta fille aujourd’hui, et toi nous te remettons à ta mère. Prenez soin l’une de l’autre vous êtes les responsables de Diallo et toi Diallo, soit digne de ta mère et de ta femme.

Ma maman a sa vue s’est mise à genoux et nous a pris les mains. Je vous demande de me pardonner mes enfants. Nabilah pardonne moi ma fille pour toutes les souffrances que tu as pu vivre de ma faute. J’étais vraiment du nombre des injustes. Je regrette amèrement tout ce que je vous ai fait subir. Pardonnez-moi je vous en prie.

Nous l’avons pris dans nos bras sous ses larmes.

-          Pardonne-nous maman et pardonne moi aussi pour tout ce que tu as pu traverser cause de nous. Tu es ma maman à présent et une maman n’a jamais tord face à ses enfants. C’était juste beaucoup d’amour pour nous.

-          Où avez-vous laissé mon petit mari ?

On se jette un coup d’œil et elle aussi.

-          Au Cameroun pour le moment

-          Ah oui vous avez bien fait. C’était la seule solution

S’en est suivi une cérémonie avec des mets de chez nous et des retrouvailles des uns avec les autres. Nous n’avons pas pu nous reposer cette journée et c’est le lendemain que nous avions pu. Je dois reprendre le travail lundi et il me reste que ce dimanche pour me reposer.

-          Tu es vraiment sérieuse que tu ne veux pas retourner en entreprise ?

-          Non, je préfère aller ailleurs, je ne peux pas passer ma journée avec toi et mes nuits aussi

-          Ça ne me dérangerait pas moi é                                                        

-          Pour plus d’objectivité c’est nécessaire. Et Dakar c’est déjà mon pays et donc, je vais participer çà l’édifice à ma manière

-          Et tu comptes faire quoi ?

-          J’y réfléchis encore mais ce qui est sûr, je vais créer une entreprise comme ça je serai ma propre boss et je n’aurai plus besoin d’être sous les ordres d’un dirigeant.

-          Ma chérie, tout ce qui est à moi est à toi et c’est la raison pour laquelle je vais signer monogamie bien commun, tu peux bien venir travailler dans ton entreprise et je te propose même le poste de directeur général car tu le mérite vraiment et je pourrai me concentrer sur mes affaires dans d’autres villes.

-          Usus à assurer l’intérim avec brio alors je sais que ton entreprise est entre de bonnes mains. Je serai mieux à mon propre compte.

-          Si tu le dis

-          Merci de comprendre

-          Ok

A contre cœur, je fini par abdiquer car en réalité, je ne peux absolument lui refuser.

…………………..

Deux mois sont passés depuis notre retour à Dakar et ma reprise du boulot. J’essaye du mieux que je peux d’être présent pour ma femme, l’épauler dans la création de son entreprise et les débuts qui sont très difficile, mais j’ai eu la chance d’avoir une femme battante et forte. Elle n’a peur de rien, elle est ambitieuse et surtout une épouse de rêve. Je savais depuis fort longtemps qu’elle serait la meilleure des épouses mais j’étais loin de m’imaginer à quel point.  Je suis certainement l’homme le plus heureux de tous les temps et je ne pouvais espérer mieux. Elle s’occupe de moi comme un petit enfant, au petit soin et toujours présente pour sa maison. Notre fils nous manque énormément  mais grâce à des appels vidéo à tout moment, ça apaise un peu. Grace à Dieu et au soutiens de ma femme, j’ai fini mes séances de rééducation et j’ai pu abandonner les béquilles et je parviens à remarcher normalement. Les préparatifs de la cérémonie du mariage avancent à grands pas et entre ma mère et ma femme et leurs gouts du luxe, c’est mon compte bancaire qui en souffre, mais bon, que ne donnerai-je pas pour voir ma femme heureuse ?

Je rentre à la maison très tôt depuis un moment, ma femme me manque tellement que je n’arrive plus à m’éterniser au travail, j’ai hâte de rentrer pour être dans ses cuisses. Je ne me lasse jamais de ça, je peux finir ma vie là-bas. Elle est tellement douce et suave.

Parlant d’elle, j’entre dans la chambre et elle vient de sortir de la bouche avec un petit peignoir blanc. Rien qu’à la voir ainsi, j’ai déjà mon troisième membre qui manifeste son envie. Je la prends dans mes bras pour lui déposer des bisous sur le visage.

-          Bonsoir mon amour,

-          Coucou mon chéri, dit donc,  tu rente tôt aujourd’hui

-          Tu me manquais, je ne pouvais plus travailler dans cet état

-          Dit plutôt que c’est autre chose qui te manque oui 

-          Tout me manque de toi et à tout moment. A cette allure je risque tout abandonner toi aussi. On va passer notre vie dans cette chambre, on en sortira que pour manger.

-          Et on vit de quoi ?

-          D’amour et d’eau fraiche. Tu es mon oxygène et c’est la seule chose indispensable pour la vie

Je me frotte à elle et je touche ses seins mais elle se dégage doucement.

-          Oh monsieur, je viens de prendre un bain et je ne suis pas du tout disponible pour ce que tu veux

-          Mais chéri, ça m’appartient, ce sont mes choses, j’ai le plein droit de manger quand j’ai faim

-          Ah oui ?

-          Mais oui. Viens alors stp

-          Non

-          Stp, juste pour quelques minutes

-          Je connais bien tes minutes qui se transforment en des heures et d’ailleurs j’ai quelque chose pour toi

-          Quoi donc ?

-          Attends

Elle retourne dans la douche et en ressort avec un petit carton qu’elle me tend.

-          C’est quoi ?

-          Ouvre-le si tu veux savoir

-          Encore un cadeau ?

-          Oh ouvres-le

Je l’ouvre et j’en sors un thermomètre ou un bâton avec des traits. J’ignore vraiment ce que ça peut être.

-          C’est un nouveau gadget sexuel ?

-          Tu n peux que penser à ca

-          Euh

-          Tes nuits sans sommeils à fatiguer l’enfant d’autrui à enfin porter ses fruits. Tu vas être de nouveau papa

-          Pardon ?

-          Oui monsieur Diallo, tu seras papa, une fois de plus

Je la porte pour la faire tournailler et des bisous sur le corps. Je n’avais vraiment pas vécu les grossesses de mes autres fils mais je suis tellement fière d’apprendre que je serai père cette fois ci. Je suis tellement heureux que j’en perds les mots.

-          Arrête tu m’étouffe

-          Tu t’en rends compte ?

-          Oui

-          Merci, merci mon amour, merci une fois de plus de me rendre si heureux. Merci pour tout

-          Ownn il est si émotif ce monsieur

-          Tu ne peux imaginer à quel point

-          J’espère que ça sera une fille, j’ai besoin d’une petite princesse à moi, qui je vais dorloter, ces vieux gaillards sont plus attaché à leurs maman

-          Tu l’as dit. En passant on va offrir quoi à Ramata et hamid pour leur mariage ?

-          Je ne sais pas, tu peux décider m’informer le moment venu

-          Tu t’en rends compte ? le destin nous a vraiment joué des tours, il nous a trimballé, montrer de toutes les couleurs avait de réunir chacun avec son homme.

-          C’est vrai

-          Je suis si heureuse pour eux, ils s’aiment tellement

-          Chacun de nous mérite de vivre avec la personne qu’elle aime, et chacun a le droit de choisir son partenaire.

-          Tu l’as dit

Cette nuit une fois de plus j’ai passé la nuit à fortifier mon prochain bébé dans notre nid d’amour. Le bonheur existe, il suffit de connaitre où il se trouve. 

 

………………………………………………………………………………………. THE END

…………………………………………………………………………………………. ......FIN

NB : hello mes loves, par la grâce de Dieu après un long moment, je viens enfin d’acheminer cette histoire. J’ai conscience d’avoir énormément pris du temps à la finir et j’ai surement perdu beaucoup de lecteurs qui ont certainement perdu le fil de l’histoire. L’année 2020 n’a pas du tout été facile pour moi sur le plan personnel, ce qui s’est traduit par une rupture de mon inspiration et je vous présente mes sincères excuses. Un merci particulier à mes fidèles lecteurs dont je ne saurai oublié, qui m’ont encouragé et soutenus pour l’acheminement de cette histoire. Puissent-ils en ces termes retrouver ma profonde reconnaissance et gratitude. Pleins d’amour pour vous.

Cela peut décevoir beaucoup d’entre vous la tournure qu’a pris l’histoire, mais ce que je raconte n’est rien d’autre que la transposition des faits réels qui se vivent dans la société. Ces faits réels qui existent, dot on rencontre chaque jour. Peut-être pas chez vous mais surement dans votre entourage

Lire pour le plaisir c’est bien mais lire pour en tirer des leçons c’est meilleur. J’espère du moins que j’ai pu vous apprendre quelque chose qui pourra peut-être vous aider à un moment de votre vie.

On se donne rendez-vous pour un épilogue demain incha Allah. Much love 

 

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