Chapitre 43 : Libre
Write by deli
*Point de vue d’Afia*
Ça fait deux jours que je suis enfermée ici, j’ai encore mal à la mâchoire à cause des gifles que ce fou m’a mit, à force on finit par s’y habituer ne vous inquiétez pas, je suis même d’assez bonne humeur, je me sens plus légère de lui avoir dit ce que je ressens, je sais qu’il sait que c’est fini entre nous, il passe juste par sa phase dénie ensuite se sera l’acceptation, le connaissant il doit se demander où j’ai bien pu cacher mathis et a déjà mit des hommes sur le coup mais malheureusement pour lui ce plan je l’ai trop bien calculé, il ne le retrouvera pas quand bien même il le retrouverait il ne pourra rien lui faire.
C’est bizarre mais en me levant ce matin j’ai eu une pensée pour paul, ses cartes, ses fleures chaque matin ça changeait un peu ma journée, je dois dire qu’i n’est pas mal mais malheureusement pour lui il est tombé au pire moment de ma vie car lorsque j’arriverai à sortir d’ici je m’en irai loin de ce pays et je ne compte pas me remettre dans une relation avant un bon moment et puis, je suis déjà passé par là, je ne pense pas qu’il pourra supporter la pression de diego, il doit juste continuer sa vie et me zapper, je pense que ces jours sans avoir de mes nouvelles ni se prendre de râteaux vont l’aider.
J’ai une faim de loup, pour alerter monsieur j’ai commencé à frapper sur la porte, c’est le bruit des clés dans la serrure qui m’a fait arrêter
Diego (nerveux) : qu’est ce que tu as à cogner de la sorte
Moi : j’ai faim
Diego : je ne suis pas ton majordome
Moi : oui juste mon séquestreur mais n’empêche j’ai faim
Diego : écoute afia je fais vraiment un effort surhumain pour ne pas te tuer là tout de suite alors ne pousse pas le bouchon
Moi : il suffirait que tu me laisses sortir
Diego : je le ferai quand tu auras retrouvée la raison
Moi : je ne l’ai jamais perdue
Diego : ne commence pas
Moi (m’énervant) : non toi arrête, je veux sortir d’ici, je ne suis plus une enfant pour ne pas savoir ce qui est bon pour moi, je te déteste sale monstre, tu me dégoutes jusqu’aux entrailles, je ne veux plus de toi dans ma vie, si tu ne me fais pas sortir d’ici la prochaine fois que tu viendras dans cette chambre c’est mon corps inerte que tu trouveras dans cette chambre de toute façon je n’ai plus rien à perdre mathis est en sécurité
Je crois que la dernière fois qu’il a fait cette tête c’est quand il m’avait torturer pour me faire avouer que je le trompais, ce visage rempli de tristesse, cet air d’avoir la terre qui tombe sur sa tête mais je n’en ai rien à foutre
Diego : d’accord
Moi (pensant avoir rêvé) : pardon
Diego (le visage meurtri) : tu es libre afia
Il a ouvert la porte, j’ai pris une minute pour voir s’il était sérieux et c’est bien le cas alors j’ai pris la porte, j’avais l’intention de courir lorsqu’il m’a appelé, j’ai mis du temps pour me retourner car j’ai trop peur de ce qu’il va me dire
Moi (le regardant) :
Diego : je t’aime plus que ma propre vie, je ne supporte même pas le fait d’imaginer qu’un homme puisse penser à toi (larmes aux yeux), lorsque tu franchiras cette porte tout sera fini, nos prises de tête, notre complicité, nos fou rires tout, je suis tellement désolé bébé, tellement désolé que si je pouvais tout effacer je le ferai à l’instant même mais c’est impossible, tout ce que je peux faire c’est te demander sincèrement pardon (se mettant à genoux), ne me quitte pas bébé, je te promets de faire des efforts, de changer, je t’en prie (pleurant comme un bébé)
Je ne m’étais même pas rendue compte que je pleure aussi, je me suis mise à genoux devant lui, j’ai pris sa tête entre mes mains et je lui ai fais mon baiser d’adieux, c’est comme si je venais de lui donner un coup violent car il a crié et a amplifié ses pleures, malgré tout ça me fond le cœur, c’est 8 longues années de ma vie que je suis entrain de quitter et le voir dans cet état est douloureux malgré ce qui s’est passé
Moi (debout) : je ne peux plus diego, j’ai tellement supporté en priant chaque jour que cet instant arrive mais sans suites, aujourd’hui entre ma vie ou rester avec toi malheureusement ma vie prime, tu as eu tellement d’occasion de changer les choses mais tu n’as rien fait et c’est dommage. Je te souhaite vraiment de trouver la femme qui répondra à tous les critères que tu essayais de m’imposer car malgré tout je ne souhaite pas ton malheur
C’est sur ces mots que je l’ai laissé au sol entrain de pleurer, lorsque j’ai mis pieds dehors c’était comme si j’ai fais des mois enfermés, un vrai bol d’air frais, une sorte de renaissance, une nouvelle vie s’offre à moi et je compte bien la continuer mais hors de ce pays trop peur qu’il continue à me persécuter. Vu que ma voiture est dans la concession je l’ai prise et j’ai fais signe au gardien de m’ouvrir, à vrai dire je ne sais même pas où aller, en sortant de la concession, la plus grosse surprise de ma vie, kenza debout à côté d’une voiture garée entrain de faire les cents pas, au volant de la voiture paul, c’est quoi ça encore, j’ai garé direct et je suis descendue de ma voiture, en me voyant elle a fendue en larmes et moi aussi, lorsque nos corps se sont entrechoqués pour se faire une accolade j’ai eu comme l’impression que le poids que je portais sur mes épaules a été enlevé
On est restée collé à pleurer comme des bébés au moins 3minutes
Moi (attrapant son visage pour être bien sur que c’est elle) : c’est bien toi (la serrant de nouveau en pleures), mais qu’est ce que tu fais ici (snif)
Kenza (en larmes) : je voulais te faire une surprise en venant te chercher moi-même mais depuis que je suis là je n’arrête pas de courir dans tous les sens et pleurer parce que je ne te trouvais pas. J’étais sure et certaine qu’il te retenait (touchant ma lèvre fondue)
Moi (souriant) : c’est fini maintenant
Pendant tout ce temps paul nous regardait depuis la voiture
Moi : au fait qu’est ce que paul fait là avec toi et d’où vous vous connaissez (étonnée)
Kenza (souriant) : je t’expliquerais tout lorsqu’on sera posés, allé on y va
Moi : où ?
Kenza : tu n’auras qu’à suivre paul, je monte avec toi
Moi : d’accord
Elle est allé parler à paul et moi je suis retournée l’attendre dans la voiture jusqu’à ce qu’elle revienne et qu’on suive paul. Il s’est garé devant une grande concession et il nous a fait signe de descendre, on s’est tous dirigé dans la concession dans le silence total et une fois à l’intérieur il y’a un groupe de jeunes qu’on a trouvé sur place, l’une des filles s’est directement jeté sur paul, heu je suis hyper perdue là
Kenza : afia, je te présente les personnes grâce auxquelles tu es là aujourd’hui
*Point de vue de Paul*
Aujourd’hui c’est le pied lourd que je me suis rendu au boulot, ma tête est avec afia, je me demande si elle va bien, maintenant je comprends certaines choses comme ses habits ou encore sa peur lorsque j’essayais de la touche, j’espère qu’elle va bien, ce n’est pas seulement parce qu’elle me plait que je suis inquiet mais aussi parce qu’aucune personne ne mérite un tel traitement.
J’ai passé une bonne partie de ma matinée à essayer de travailler sans résultats jusqu’à ce que mon téléphone sonne, c’est yawi
Moi (décrochant) : oui man
Yawi : tu attendais mon appel ou quoi ! Ça n’a même pas sonné
Moi : lol même pas juste que je n’arrive pas à me concentrer sur le taff ! Alors du nouveau ?
Yawi : yup ! Il va la laisser sortir aujourd’hui si la théorie selon laquelle elle est chez lui est correcte
Moi (me redressant) : comment ça ?
Yawi : hier j’ai parlé avec mon père étant donné qu’il a de nombreuses relations je lui ai un peu expliqué l’affaire et figure toi qu’il connait le patron du type en question
Moi : le ministre ?
Yawi : yup et il l’a appelé hier, on sort à peine de son bureau, il a appelé le type devant nous, lui a clairement fait savoir qu’il aurait des problèmes s’il n’arrêtait pas tout de suite ce qu’il est entrain de faire, il a essayé de nier mais il lui a dit qu’il a des yeux partout ntk ils ont eu une grande discussion, il nous a même laissé dans son bureau un moment surement pour bien lui mettre la pression et à son retour il nous a dit que c’est réglé
Moi : quoi aussi facilement ? Sans contrepartie ?
Yawi : il se trouve qu’il a des affaires avec mon père, c’est un des clients de notre société, on lui a juste promis un marché juteux et le tour était joué
Moi : waw je ne sais vraiment pas quoi dire, merci mec vraiment
Yawi : tkt c’est en famille en plus ça aide à sauver une vie
Moi : okay
Yawi : par contre je ne sais pas dans combien de temps il va la laisser ni si elle est chez lui
Moi : je vais aller garer devant sa propriété et s’il sort je vais le suivre
Yawi : tout doux James bond c’est pas risqué ça ?
Moi : tkt je vais gérer
Yawi : tu veux que je t’accompagne ?
Moi : non par contre fais sige aux autres, on se retrouve chez les brooks dans environ 1h
Yawi : d’accord
Moi : top [clic]
J’ai rangé rapidement mes affaires et je suis sorti des locaux de l’entreprise, dans la voiture j’ai appelé kenza pour qu’elle soit prête dans 10 minutes, le temps pour moi d’arriver à son hôtel, une fois sur place elle m’a fait attendre encore 10minutes avant de se montrer, je lui ai tout expliqué sur le trajet qui mène jusque chez ce Reteno, une fois sur place j’ai garé à côté de sa concession et j’ai coupé le moteur, on a patienté, kenza est descendue de la voiture, elle a dit qu’elle étouffe et qu’elle stresse trop. C’est au bout de 30 minutes d’attente qu’on a vu le portail s’ouvrir, il m’a fallu un peu de temps avant d’identifier la personne au volant, je pensais même qu’elle allait passer mais elle s’est arrêtée, elle est descendue de la voiture et s’est dirigée vers sa sœur, elles se sont fait des accolades et parlaient, moi je les regardais depuis la voiture, je ne voulais pas interrompre ses retrouvailles, ensuite kenza est venue se placer à côté de la fenêtre
Kenza : on peut y aller, on te suit
Moi : d’accord
J’ai attendu qu’elles embarquent dans la voiture d’afia pour mettre le contact et pendre la route de chez les brooks, j’ai appelé les autre pour les prévenir qu’on arrive.
Une fois sur place on est rentré dans la maison, syna s’est directement jetée sur moi, c’est une fragile cette fille, je suis sure qu’elle a imaginée le pire dans sa tête mdr
Kenza : afia je te présente les personnes grâces auxquelles tu es là aujourd’hui
Mira : assoyez-vous (leur montrant des places)
Elles se sont assises et pendant un moment il ya eu un blanc, silence totale
Syna (allant se mettre à genoux devant afia) : tu as mal ? (touchant sa lèvre fendue et ses bleus au visage)
Afia (sourire timide) : non
Moi : euh afia, je te présente ma famille, je sais c’est bizarre comme situation
Syna (se levant) : je vais faire du café
Elle est partie dans la cuisine et elia l’a suivie
Afia : je suis totalement perdue, qu’est ce que kenza a voulu dire tout à l’heure ? Les personnes grâce auxquelles je suis là ?
Moi : kenza je te laisse le soins de lui expliquer
Kenza : lorsque je suis arrivée je t’ai cherché partout ou du moins dans le peu d’endroit que je connais, à ton boulot on m’a dit que ton mari avait appelé pour dire que tu seras absente pour moment alors j’ai tout de suite compris, j’étais désespéré je ne savais pas quoi faire et c’est là que paul m’a accosté, il avait entendu mon échange avec ta secrétaire. Au début j’étais réticente car je ne savais pas si je devais lui faire confiance mais il m’a vraiment aidé et ce matin, yawi (montrant du doigt yawi) était avec son père au travail de diego, ils ont parlé avec son patron et il lui a demandé de te laisser sinon il aurait des problèmes et il l’a fait vu que tu es là
Pendant tout son récit elle était en larmes, ah les femmes
Syna : voilà les cafés
Elle a fait le partage
Syna : dit moi afia, tu vas bien ? Je veux dire pas que physiquement, mais en général
Afia (sourire forcé) : je vous remercie infiniment pour votre aide, vraiment je n’ai même pas les mots et je ne sais même pas comment je pourrais vous remercier, sans vous je ne serai surement pas là aujourd’hui, maintenant je comprends certaines choses mais je ne vous connais pas, sans vouloir vous vexer, vous êtes vraiment de bonnes personnes, je ne savais même pas qu’il en existait, des gens prêts à prendre des risques pour une personne qu’ils ne connaissent pas, vous avez toute ma gratitude mais pour le moment j’ai juste envie de prendre une douche et dormir paisiblement
Moi : bien sur, je vais vous accompagné à l’hôtel de kenza
Syna (se levant) : non je m’en charge
Mou : quoi ?
Syna : toi tu restes ici et moi je les accompagne
Moi : mais je peux m’en charger
Yawi : oui il peut s’en charger
Syna (nous ignorant) : on y va les filles
Elle est sortie la première du salon
Afia (se levant) : merci encore infiniment
Mira : mais de rien, ça aurait été quelqu’un d’autre on l’aurait fait quand même, aucun être humain ne mérite ça, repose toi bien, j’espère qu’on aura l’occasion de se parler d’ici là
Afia (petit sourire) : au revoir
Nous : au revoir
Elle a suivie syna
Kenza : je vous remercie encore pour votre aide, ne lui en voulez pas, elle sort d’une dure épreuve et elle a besoin d’un peu de temps avant de pouvoir en parler
Drew : on comprend, elle doit d’abord réaliser que c’est fini et ça ira
Kenza : exactement, on s’appelle
Nous : ok
Elle est aussi parti et on est resté entre nous.