Chapitre 45: Evasion
Write by ngakomal
~~~ Sango njanè … madiba adrian~~~
L’explosion n’a pas tardé et le choc était au-delà de mes
prévisions. La maison était dans un état de décombre sans pareil quand je me
suis relevé près de la clôture arrière. J’avais été propulsé jusqu’ici bien
qu’ayant résisté tant bien que mal. Il me fallait agir dans l’urgence en
espérant que ce fut la dernière. Mes articulations me fessaient mal. J’avais
l’omoplate déboité du fait de l’avoir cogné sur tous les poteaux de ma maison
en ruine. Je vis de loin mon gardien courir vers moi. J’eu un sourire de dérision. Il
fallait croire que celui-ci m’était vraiment fidèle. Je ne compte plus le
nombre de gardien qui dans des cas moindre, avait déguerpi de leur pose.
Surtout à mes débuts quand j’avais du mal à contenir Piè.
-
Patron,
ça vas bien ? essayant de me soutenir. Je n’sais pas tourner voiture,
patron. Ze vais z’appeler taxi. Zi faut partir l’hôpital.
-
Tu
n’a pas peur ? fut tout ce que je pus dire après avoir repris mon souffle.
-
Non
non… Ze sais patron bizarre. Baba (père)
dit patron bon et moi rester aider patron.
Je penchai la tête pour sonder le fond de son regard il
semblait bon, confiant, imperturbable et plus important humain. Je n’avais
jamais pris le temps de le regarder de ci près. On remarquait aisément sa
jeunesse doublé d’une certaine maturité. Il sentait le vécu pour son jeune âge.
Il voulu me tourner vers la porte de sorti et sentis ma résistance.
-
Mais
patron… il faut z’aller hopital.
-
Pas
maintenant. Entrons je te pris et aide moi. Non fis-je après une petite
réflexion. Reste au portail et ne laisse personne entrer. Je dis bien personne.
Même si c’est la police. Trouve un moyen que personne ne puisse voir ma maison
dans cet état. Compris ?
-
oui
patron.
Il s’exécuta et repris le chemin retour non sans s’être
rassurer que je pouvais me débrouiller. J’ai commencé a avancé. Je comptais
mentalement à chaque pas.
La douleur n’était pas occulté j’allais juste au-delà. Je
pouvais bien mettre mes capacités de guérison à mon service mais j’avais peur
de devenir faible au point de perdre le contrôle de Piè. J’arrive au séjour et
la vois là inerte. Mon cœur a manqué un battement tandis qu’une suer descendait
lentement de ma tempe à ma joue droite. Non… ne me dites pas… et je vis sa
poitrine se soulever selon le rythme respiratoire. Je pris une profonde
inspiration pour compenser mon manque d’oxygène. Devant cette scène, j’avais
carrément oublié de respirer. A cet
instant, Biboum et Piè sont entrés précipitamment chacun dans un piteux état.
-
La
barrière a tenu ? demandais-je Biboum hochât la tête en signe
d’assentiment.
-
Mais
les voisins ont ressentis les ondes dans leurs domiciles. Précisa t-il.
-
Ne
t’inquiète pas maitre. Repris Piè lissant dans mes pensées. Il n’y a aucun
dégât matériel. Ils penseront à une éruption de leur mont. J’ai pris soin de
délocaliser l’épicentre dans l’espace temps. Expliqua t-il devant mon
incompréhension visible. A vrai dire je ne comprenais toujours pas.
-
En
fait il a compris que nous ne réussirions à contenir la dernière onde qui s’est
avérer la plus importante. Il y aurait eu des vibrations. Pour restreindre nos
problèmes juste aux êtres spéciaux (ceux qui inter agissent avec l’esprit selon
leur sensibilité –esprit surnature), nous n’avons pas besoin que l’humanité
s’en mêle aussi, nous avons déplacé l’épicentre au pied du mon Cameroun. Me
précisa Biboum.
-
Ok
je comprends.
-
Que
fessons-nous maintenant ? questionna piè. Je tombe de fatigue et je sais
que je ne tiendrais pas longtemps hors de ton corps et je doute que dans ton
état tu puisses canaliser mes pulsions destructrices.
-
Comme
tu en as conscience, tu pourrais le faire par toi-même. Tu ne vois pas comme il
peine à marcher ? repondis Biboum courroucé. Il ne faut pas demandé tant !
-
On
dirait que je fais exprès ! tu penses qu’être ce que je suis me
plait ? mais seulement chacun a à vivre selon son dessein dans ce monde.
repliqua Piè
-
Oui.
Mais ceci n’empêche pas d’aller à l’encontre de ton toi… la preuve nous vivons
sur cette terre.dit Biboum
-
Même
si j’expliquais mille ans tu ne saisirais pas.
-
Dit
toujours on ne sait jamais.
-
Tu
as ta chance que je sois si épuisé… je te montrerais le respect que tu me dois.
-
Qui
parle de respect ? regarde comme tu déplace le sujet… explique dis donc.
-
Ce
que tu demande c’est comme changer le fait que tu sois le fils de ton père.
J’arrêtais de les écouter au bout d’un moment. Ceci
ressemblait fort à une chamaillerie mais vue le ton et l’attitude, j’en aurais
ri si je n’étais pas aussi fatigué. J’ai enlevé les débris sur le canapé et ai tiré,
puis hissé une Meh fragile dessus. Je me suis assis près d’elle la tête su
l’accoudoir et la main sur un de ses genoux dont la robe remonté relevait la
douceur nacrée. J’étais apaisé mais il fallait que je me bouge. J’avais
complètement oublié Muse dans son aquarium. J’espère qu’il ne lui est rien
arrivé. Je me suis levé bien qu’avec difficulté pour ma chambre à peine j’avais
fait 10 pas que Piè me sommais de revenir sur mes pas.
-
Il
faut que tu sois au près d’elle. Vite ! Biboum viiiittte il ne manquerait
plus que la forêt l’aspire !
Je suis retourné sur mes pas avec l’aide de Biboum qui avait pris place sur une pierre près de
ce qui était l’entrée de ma chambre. Etant derrière le canapé, quelle ne fut ma
surprise de découvrir une Meh translucide. Qui s’effaçait à la limite. J’avais
l’impression que je pouvais passer au travers tellement je commençais à distinguer les traits du tissu sur lequel
elle reposait.
-
La
regarder n’arrête pas le processus mais ton contact oui. Dit Piè. Met le sur
elle Biboum il faut un contact physique.
-
Ne
me donne pas d’ordre ! repondit l’intéressé en me laissant choir sur ma
belle.
-
Ne
te laisse pas pousser des ailes. J’aurais pu le faire si je pouvais résister. m’approcher
un peu trop de lui je me ferrais aspiré. Il n’en a pas besoin pour l’instant.
Mon contact avait effectivement arrêté le processus je le
ressentais. Comment avait-il su que de cette manière tout irait ? J’avais
plein de question et savais que j’aurais les réponses tôt où tard. Il y avait plus urgent pour le moment.
-
Biboum
vérifie l’état de muse s’il te plait. Et reviens vite nous ne devrions pas
trainer ici.
Il s‘en est allé et est revenu quelques instant plustard avec
une Muse plus de bavarde. Mon mal de crâne n’y aidant pas, je lui intimais
l’ordre de se taire.
-
Nous
ne pouvons rester ici. Si nous sommes attaqués nous ne pourrons nous défendre.
Ma voiture est quasiment broyer. Nous ne pourront sortir avec.
-
Pour
information, m’interrompit Piè de sa vois de santor qui avait connu de
meilleurs jours. Dès que je retournerais dans ton corps, tu auras maxi 45 min
avant d’être inconscient.
-
Je
l’ai pris en compte.
-
Comment
ferrons-nous surtout qu’il ne faille pas que le contact physique soit rompu
avec la prêtresse. demanda Biboum
-
La
quoi ? demandais-je
-
La
prêtresse. repondit Muse comme si j’étais sourd. Je regardais tour à tour Piè
et Biboum et compris qu’ils ne semblaient pas blaguer mais plutôt contrits.
-
Vous
me dites là maintenant que la prêtresse
que tous recherchent, celle pour qui nous avons tué ce Joel, pour qui la femme
du chef guerrier est prêt a me passer sa fille ? bon sang ! comment
pouvez-vous me cacher une information pareille ? explosais-je devant leur
mutisme. En attendant nous restons ici
comme des cons pour qu’ils nous cueillent bien juteux et frais !
J’étais fâché mais où était la force
de me mettre en colère ? Sérieux j’avais une envie folle de leur mettre
mon point dans la figure. Enfin surtout à Biboum. Je ne savais pas si c’était
possible avec l’autre.
-
Biboum
appelle ton chauffeur qu’il vienne ici me prendre pour ma résidence de
Bonapriso. Tu rentre avec Muse car je ne pourrais en prendre soin. Vide la
maison de tout ce qui pourrait avoir un lien avec moi. Mes voisins sont trop
curieux nous n’avons pas besoin de mauvaise publicité.
-
Non.
Je préfère y aller et revenir. Je ne pense pas que ce soit conseiller que je te
laisse seul. Me repondit-il
-
Ok
dépêche-toi.
Il est partit aussi tôt avec Muse et est revenu trente minute
après. Il a fallut que j’appelle le gardien de vive voix pour qu’il le laisse
entrer. Ce gardien m’impressionnait de plus en plus. J’ai porté ma reine et
l’ai mise sur la banquette arrière avant de prendre place au près d’elle. Piè a
repris sa place en moi et j’ai sentis le poids de la charge négative que
j’avais à mettre sous contrôle. Comme s’il ressentait ma préoccupation, il dit
dans ma tête « le seul moyen c’est le repos auprès de la prêtresse. Je
ferrais du mieux que je peux pour te soulager. Rappel toi de ton bien être
toutes les fois où elle était près de toi pendant ton sommeil ». Je le
voulais bien. Il ne fallait juste pas créer des problèmes en voulant résoudre
d’autres. Si demain matin elle n’était pas dans son lit chez elle, elle en
subirait les conséquences. Elle développerait peut-être des capacités qu’elle
ne saura maitriser. Je ne veux pas que les agissements de sa mère nous amène
encore dans un enchainement de faits hors de contrôle. Selon les cours
d’histoires que nous recevions dans les profondeurs, elle serait désorientée à
son reveil. Le mieux serait qu’elle se reveil dans un environnement qui lui
est connu.
-
Mets
le cap vers le domicile de Reine. Demandais-je à Biboum
-
Cela
nous prendra 15 min ce détour et il
ne restera plus que 10 min pour revenir.
Ce n’est pas assez. Remarqua t-il
-
Je
sais. Je me reposerais labas avec elle.
Ma réponse paru le surprendre car il mit un grand coup de
frein dont le recul faillit nous propulser vers l’avant avant de se tourner
pour mieux me regarder.
-
Bon
sang ! fait attention j’ai tous les cellules de mon corps qui crient à
l’aide…Je soutiens son regard. Il savait quand garder ses réflexions pour lui.
-
J’espère
que tu sais ce que tu fais. Commenta t-il en passant la première.
-
Je
sais…. C’est mieux ainsi. Enfin je crois.
Nous sommes arrivés chez elle autour de 19h la maison n’était
pas endormis. Je connaissais où se trouvais approximativement sa chambre pour
l’avoir vu cette aprem prendre le couloir vers les cuisines. J’avais un plan.
Il fallait juste prier qu’il y ait une porte arrière et qu’elle ne soit pas
verrouiller.
-
Gare
toi à l’arrière du bâtiment. J’attendis qu’il s’y gare avant de spécifier qu’il
devait m’aider à escalader.
-
Non !!!!
éclatant de rire. Il sortit du véhicule toujours avec sa tête hilarante, m’aida
à faire pareille avec Meh dans mes bras. Krkrkrkrrk tu es sérieux avec
ça ? et dire qu’à notre âge nous
seront entrain de faire le mur pour une fille. Krkrkrkrkrkr.
-
Arrête
de montrer tes dents de chacal. Si tu analyse la situation de manière
rationnelle, tu sauras….
-
Tout
ce que je sais c’est que tu fais le mur pour dormir avec ta go comme disent les
terrien… krkrkr c’est trop mignon.
-
Mignon
toi-même si c’est une insulte. Non mais ! ta bêtise atteint des sommets
des fois. Au lieu de me sortir ton haleine de mouton là aide moi plutôt.
-
Krkrkrkr
laisse mon haleine comme ça… je me demande ce que tu ferras si en descendant de
l’autre coté tu tombe sur son père qui te demande ce que tu fais avec sa fille
inerte sous le bras. Hahahahah c’est sûr il va crier au crime rituel.
-
Qui
ne crierait pas à sa place ? vraiment ton sens de l’humour me dépasse.
-
Tu
ne peux pas comprendre. Visualise un peu… le grand Njanè prince craint de toutes
les mers dont la colère peut créer les tsunamis contraint d’escalader la
clôture de sa dame. Non… krkrkrkrkrkr héééé Dieu ce que la femme nous fait
faire. Secouant la tête de façon
-
Ferme-la.
Ils sont tous dans la maison. J’ai plus
assez de temps. Tu riras après lorsque tu auras trouvé ce que tu diras à
estelle.
-
Elle
est brave ma chérie. Je lui ai pondu que j’étais en colère… ne change pas de
sujet. Je suis certain que dans mes vieux jours je me rappellerais ces
moments.
Il m’a aidé en me
transférant un peu d’énergie de lévitation. Je me suis posé dans l’arrière
cours. Le gazon était bien entretenu et on pouvais voir disposé ça et là les
chaises de jardin. J’ai suivit le lampadaire et ai vu une porte illuminé. J’ai
ouvert avec précaution et suis entrée dans le couloir. Des voix me venaient du
séjour et une personne marmonnait les insultes à l’endroit de reine dans la
cuisine. Deux seconde plus tard je vis sa mère y sortir et se diriger vers le
séjour. J’étais figé sur place. Biboum en riait peut-être mais la question
était sérieuse. Que dirais-je si on me surprenait ici. Dès qu’elle disparu
derrière le rideau, j’ai ouvert cette porte à ma droite en priant de toutes mes
forces que ce soit la bonne. Tout de même, il n’y en avait que deux.
Je suis entré dans cette pièce et immédiatement mes yeux se
sont adaptés à l’obscurité. Un avantage d’être d’une autre nature. Ce que je
vis était désolant. Cette pièce était vide. Il y avait une sorte de banc
surmonté de briques de bétons en guise
de table. Un lit cassé datant de Jérusalem. Trop fatigué pour m’indigner, je
l’ai posé sur le lit en prenant soin de me couché au près d’elle. Putain !
On pouvait sentir les traverses à travers. Comment pouvait t-on se reposer sur
un lit pareil. Je l’ai tiré vers moi. Tête sur mon avant, l’autre main au
travers de son sein pour la maintenir contre moi. Je tombais comme une masse
dans la quiétude de ses bras.
~~~ Nadine Bell~~~
Le soleil se couchait à peine. J’étais couché sur une natte à
même le sol au fond de la case. Depuis plus d’une heure je sentais cette
énergie et savais que pour mon salut et celui de ma mère, il me fallait me
connecter à elle. L’esprit m’avait averti. J’avais mainte fois dis a maman que
je n’étais pas malade. C’est vrai je voyais les esprits, les morts, les âmes et
j’en passe. Il m’arrivait des fois de tomber dans un coma profond d’initiation
et de voyage. Pendant mes moments de conscience, j’avais tellement
d’informations simultanées que vue de l’extérieur on pourrait croire à une
sorte de folie. Je me suis réveillé ici après une de mes absences. Cette femme
qu’on appelle ma mère allait me tuer un de ces jours. Je lui avais pourtant dit
de ne rien faire et d’arrêter de me faire aller de tradi praticien en tradi
praticien. Tous n’étaient pas nés dans l’essence. Les uns pouvaient être de la
terre d’autres du ciel et ceux comme moi cumulaient les deux. Il était très
dangereux pour nous de faire ce que maman me fessaient faire car le vol
d’énergie existait m’avait-on dit. Ne me demandez pas qui. Une voix dans ma
tête insistait sur ce fait.
Cet endroit bien qu’au
fond de la forêt, dégageait une violence cosmique négative. Je ne savais pas ce
que le traitant avait fait mais je nous savais en danger. Il me fallait quitter
cet endroit le plus tôt possible. Depuis plus de deux semaines que nous étions
là, je n’avais eu aucune ouverture. Cette énergie, me rendait plus calme et je pouvais faire taire les voix et traiter les
informations les unes après les autres.
Zangle l’appelait pa’a Ndoumbe et moi le vieux. La première
fois que j’ai entendu son nom, les poils de mon corps se sont subitement
dressés suivit de chair de poule tandis que des images de ses actes remplissaient
mon esprit comme en téléchargement rapide. Tout de lui reflétait les ténèbres. Il
était de ce genre qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. Il vendrait
le monde si ce fut utile pour lui. Nous
devons partir d’ici le plus rapidement possible. Comment ? Tandis que je
montais mes plans dans la tête, maman à passer la tête à travers le rideau de
bout de tissu de la hutte en paille.
-
Aaahh
Nana tu es réveillé ? comment tu te sens ? demanda t-elle en posant
la main sur mon front comme si depuis que je suis comme je suis j’ai déjà fait
une monté de fièvre.
-
….
-
Tu
me boude toujours ? soit… mais je te le dis j’attendrais patiemment tes
excuses. Lorsque tu porteras un enfant 9 mois et que tu pousseras et frôleras
la mort pour lui donner la vie tu comprendras que tout ce que je fais c’est par
amour.
-
….
-
Bon lève toi tu dois prendre ton bain.
-
Le
bain normal ou le bain d’herbes ? demandais-je en espérant que ce soit à l’herbe.
-
Si
c’est pour ça tu as la bouche pour répondre. L’ingratitude te veut quoi
Nadine. On avait inventé le mot la pour
toi ? de toute façon, je ne sais pas. Tu demanderas à Zangle il t’attend
derrière la case. Continua t-elle devant mon silence.
Elle reprit son chemin vers la sorti et moi je m’apprêtai
pagne ceint autour des aisselles. Je suis sortie accueillie par de million d’insectes,
de cris, sifflement, et chant de différents animaux. J’aimais ce calme bruyant presque
thérapeutique. Ma mère était assise près du grand feu à tourner je pense le repas
de soir. Elle s’était inventé cuisinière. J’ai suivi le chemin derrière la case
en prenant soin de me diriger vers la lumière de la lampe tempête. J’arrive
dans ce coin de fortune derrière de grandes feuilles de macabos.
-
Tu
te lave d’abord normalement avec le savon et je te rince avec ceci (en me
montrant un sceau rempli d’herbes à raz bords et d’eaux)
-
Tu
es au moins conscient du fait que tu ne peux le faire ? lui dis-je
surprise
-
Je sais. C’est ce que j’ai répondu à pa’a Ndoumbe
quand il l’a dit. Nous ne somme pas de
même nature et je suis inférieur à toi.
-
Absolument ! et pour ton information, Je ne
me maîtrise pas et je ne sais ce qui
adviendra si tu insiste pour me laver de toi-même. Si je me met a t’aspirer je
ne sais si je pourrais m’arrêter.
-
Je
sais… je dois obéir tout ceci fait parti de mon apprentissage.
-
Tu
es sur que c’est ton père spirituel ? il te demande de faire un truck
aussi dangereux et se permet de faire un voyage astral. Si ça dérape maintenant
on fait comment ?
-
Comment
tu sais ça toi ?
-
Buff
je ne sens plus sa présence dans ces lieux et je sais aussi qu’il n’est pas
dans les deux kilomètre à la ronde.
-
Tu
es vraiment forte. Il m’a fallu trois mois pour comprendre ça.
-
Bien !
tu décide quoi ? tu me lave ou je
le fais ?
En cet instant précis, une décharge d’une force sans pareil
sortit de nulle part, m’as traversé de part en part comme pour remettre en
place et reconnecter ce qui était en dommage dans mon corps. Je me suis
retrouvé sur les genoux tellement la
force me tirait vers le sol. Zangle était couché à plat sur le sol et serait
les dents. Et c’est à lui que ce vieux demande de me purifier. La vague n’a
durée qu’une dizaine de minutes. J’ai regardé Zangle se levé sans perdre
contenance. Il avait compris et moi aussi.
-
Alors
tu m’aides ? lui demandais-je en plantant mes yeux dans les siens.
-
Ai-je
vraiment le choix ?
-
Bien
sûr. Juste que sans ton aide, j’aurais beaucoup plus de mal et le vieux n’en
ferra qu’une bouchée de toi à son réveil.
-
Ta
mère ne te suivra pas si je ne viens pas. Alors ne soit pas si sûre de toi.
fait ton lavage maintenant. que je m’organise.
-
Hmmm
fis-je. S’il savait.
Je n’avais plus besoin de ce lavage. Cette énergie d’où qu’il
vienne avait tout remis en place. L’impératif de l’univers me demandait de
retrouver la source pour la soutenir. Je pris quand même ma douche. Je ne
savais quand sera le prochain.
Ma mère fut la plus difficile à convaincre. En fait je ne l’avais
pas convaincu. J’avais usé d’une herbe que j’avais trouvée dans le sceau de
lavage. Il avait pour destination d’annuler la volonté. Je savais que Zangle ne
trahirait pas son maître ; il l’adulait trop pour ça . J’ai profité d’un
moment d’inattention de sa part pour lui faire humer des champignons hallucinogènes.
Ils avaient poussé en réponse à mon crie de détresse à l’univers. Puisque nous
n’avions aucun bagage, nous avons pris d’assaut la forêt. Sa douceur et son harmonie
me disaient qu’elle serait complice de notre évasion. Rester c’était mourir. J’avais
joué le tout pour le tout. Mais…C’était sans compter la perversité de l’esprit
de ce vieux clou de Ndoumbe.