Chapitre 45: Retourner sur les bancs de l'école

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 45: RETOURNER SUR LES BANCS DE L'ÉCOLE.

Merci pour vos prières, votre chro va beaucoup mieux aujourd'hui jusqu'à la maladie a été surprise de mon rétablissement (rire) 


**JESSICA MBOUROU**


Ethan : (retroussant les manches de sa chemise en nous regardant) Vous voulez les légumes de combien ?


Nous sommes restés debout en train de le regarder avec des grands yeux écarquillés. Comment est-ce possible ? C'est une blague ou c'est quoi ?


Ethan : (Nous regardant) Mlle svp, on n' a pas tout l'après-midi. Je dois emmener ma famille au restaurant donc svp, dépêchez vous.

Ingrid : (sans réfléchir) Les lèvres.

Ethan : (Levant un sourcil interrogateur) pardon ?

Moi: (Me reprenant, intimidée) Pour 1000f.

Ethan : Les feuilles de manioc, le fonlon , les aubergines ou les feuilles de taro?

Erna: (Intimidée) fonlon.

Ethan : (Regardant Myrna) Ma reine c'est une tête à 200f n'est-ce pas ?

Myrna : Oui.

Ethan : D'accord. 


Il a servi et a mis dans le sachet avant de nous regarder à nouveau.


Ethan : Ce sera tout ?

Erna: Oui.

Un des enfants : Vous avez la petite monnaie.

Erna: 2000.

Lui: (Regardant Myrna) Maman tu as 1000f?

Myrna : Oui.


Elle fouille sa banane et en sort un billet de 1000f qu'elle remet au petit.


Lui: Papa tient.

Ethan : (Prenant le billet avec un large sourire) Merci mon grand. (Fixant Erna, le regard vif) Je peux avoir vos 2000?

Erna: (Baissant les yeux, petite voix) Oui.


Elle s'est mise à fouiller sa sacoche d'une main tremblante et lui a tendu le billet. Il l'a pris et lui a donné les 1000f.


Ethan : (Remettant le sachet à Erna dans lequel il rajoute un sachet de fruits) C'est la maison qui offre. Surtout ne manquez pas de revenir, nous nous ferons un plaisir de vous servir.

La femme qui vend à côté : Mimi tu vois comment ton homme est gentil avec la clientèle. C'est très bien mon fils.


Myrna et lui ont échangé un sourire complice avant de tous les deux regarder vers moi , ils ont ensuite froncé les sourcils.


Myrna : (Voix inquiète) KLEN ?

Ethan : (Me fixant) J'ai vu Myr. Arrête ce que tu fais maintenant sinon tu vas le regretter amèrement et retourne le plus vite possible à l'église. Dès ce soir, pars de ta maison et n'emporte rien. Appelle ton père et dis-lui tout. Nous allons prier pour toi.


Mon cœur a commencé à battre très fortement dans ma poitrine. C'est quoi ces histoires encore que je dois partir de chez moi et toutes les autres conneries qu'il a dites.


Ethan : (Sourire triste) Si tu penses que ce sont des conneries, libre à toi. Tu ne diras pas que le Seigneur ne t'a pas averti.

La femme à côté : Ma fille, il faut écouter oh. Mon fils là est un grand pasteur et il a aussi le don de prophétie, ce qu'il dit avec sa bouche arrive toujours oh.


Mon cœur a repris à battre très fort dans ma poitrine.


Ingrid : Jess allons y.

Un autre des enfants : (à Ingrid) Si vous lui mentez, il va partir.


Nous l'avons tous regardé. Seigneur, c'est qui ces gens ?


Nous sommes parties montées dans la voiture et nous nous sommes regardées avec les cœurs battants.


Ingrid : (montrant son bras) Regardez comment j'ai la chair de poule et mon cœur bat vite comme s'il va même sortir de ma poitrine.

Erna: Et moi donc ? J'ai tellement eu peur quand le tigre a commencé à nous parler. Mon Dieu, ils sont ensemble et ont même des enfants ?

Ingrid : Moi, je ne reviendrai plus jamais ici. Je n'ai pas envie de mourir jeune. On sait tous que le tigre ne blague pas.

Erna: Et puis ce que son fils et lui ont dit sur vous. Ça m'a fait trop froid dans le dos. Vous pensez que c'était la vérité ?

Ingrid : L'enfant là a parlé  de mon couple alors qu'il ne me connaît pas. Moi je crois oh.

Moi: Ce sont des mensonges. Il a dit qu'il va m'arriver du mal, c'est quel mal qui va m'arriver ?

Erna: En plus je n'ai pas compris la partie où il t'a dit de retourner à l'église et d'appeler ton père. Ton père qui est mort depuis tu vas l'appeler comment ? En plus, est-ce que tu partais d'abord à l'église pour y retourner.

Moi : Tu vois quand je dis que c'est n'importe quoi. 


Au fond de moi mon cœur battait très fort, il a entendu ma pensée tout à l'heure. Comment est-ce possible ? Et cette femme a dit que tout ce qu'il dit, s'accomplit toujours. Et si jamais j'étais réellement en danger? J'ai rapidement chassé ces pensées de mon esprit, ce sont des choses de l'intimidation pour que nous ne revenions pas ici. Et puis d'ailleurs, comment est-ce possible qu'ils soient ensemble ? Donc ils ont eu des enfants ensemble ? Quand ? Comment ? Où ? Pourquoi ? Ne s'étaient-ils pas séparés ? Comment alors ça se fait que maintenant avec tout ce qu'il a ce soit elle qu'il a choisi, jusqu'à venir vendre au marché avec elle. C'est quelle sorcellerie que la fille a Seigneur ? Même lorsque tu penses avoir pris le dessus sur elle, elle te sort une dernière carte qui te prouve que vous n'êtes et ne serez jamais au même niveau. 


Pendant que nous parlons, nous les voyons venir tous les cinq en train de parler entre eux avec de larges sourires sur leur visage. Ethan déverrouille la voiture garée devant la nôtre, il fait monter les enfants avant d'aller ouvrir la portière de l'autre côté pour qu'elle monte. Il revient chez lui, il grimpe , démarre et s'en va. Nous restons sur le cul en train de nous demander comment est-ce possible ? Je n'arrive toujours pas à le croire…



**ETHAN NDZAMBA**


Aujourd'hui c'est mercredi, les enfants finissaient à midi et n'avaient pas cours en après midi. J'ai appelé maman Jeanne pour la prévenir que j'allais les récupérer à la sortie des cours pour une balade, elle m'a donné son accord. Quand je les ai récupéré , je leur ai dit qu'on venait au marché pour chercher leur mère et on partirait tous au restaurant. Ce n'était pas la première fois que je venais ici, j'avais déjà fait un tour ici avec les enfants par le passé quand je voulais lui parler d'un sujet en rapport avec eux mais que je n'avais pas son numéro de téléphone. C'était d'ailleurs là que j'avais fait la connaissance des amies de maman Jeanne que j'avais par la suite revu à plusieurs reprises à la maison. Ce jour, en partant de là, j'étais parti à notre ancienne école pour chercher ses anciens bulletins. Par grâce, j'y avais trouvé un de nos professeurs d'anglais, celui qui m'avait proposé de tenir le club et qui maintenant était le proviseur. Je lui avais dit que je voulais les bulletins de Myrna et il me les avait donnés sans chercher à savoir pourquoi je les voulais. Je les avais pris, la souche, pour le premier trimestre et l'autre que ses parents n'avaient pas pu récupérer parce qu'ils étaient morts. Elle avait occupé la première place les deux trimestres en question avec 17,5 et 18 de moyenne en première S. J'avais souri en ayant ses bulletins entre les mains. Je voulais qu'elle poursuive ses études, avec ses bulletins, elle pourrait très facilement intégrer une école pour la classe de terminale. Après avoir évalué les possibilités, compte tenu de son âge, j'avais opté pour des cours du soir où elle se sentirait plus ou moins à l'aise. J'avais pris tous les renseignements nécessaires, ce qui me manquait c'était l'occasion de lui en parler. J'avais peur qu'elle se braque et en plus elle ne me permettait pas de l'approcher dans un cadre autre que pour les enfants, j'avais mis ça de côté pour le jour où j'aurais une ouverture et je crois que je viens de l'avoir.


Lorsque nous sommes arrivés, j'ai aperçu trois femmes se diriger vers elle, en y prêtant bien attention, j'ai reconnu Jessica et ses amies. Je savais que si ces trois femmes allaient vers Myrna, ce n'était pas avec de bons desseins, elles étaient là pour l'humilier à cause de sa condition et je n'avais pas tort. Elles se sont adressées à elle en l'appelant "la vendeuse" . Non pas que le fait de vendre soit une mauvaise chose ou quoique ce soit, mais c'est le dessein derrière et le mépris qu'elles manifestaient qui posent problème. J'ai pu voir que Myrna s'est sentie humiliée et j'ai décidé d'intervenir. Moi vivant, je l'ai dit, plus personne ne lui fera du mal, de quelque façon que ce soit. Si aujourd'hui elle vend au marché, ce n'est pas par choix, mais ce sont les circonstances qui les lui ont imposées et le fait de vendre ne fait pas d'elle, une personne de moindre valeur que les autres, alors je l'ai fait à sa place pour le leur prouver 


Quant à Jessica, le Seigneur nous l'a montré couchée dans un cercueil et cela avait un lien avec la maison dans laquelle elle vit. Sa vie est en danger mais elle seule peut décider quoi en faire.  Je l'ai néanmoins averti et nous allons prier pour elle. Cependant, nous ne pouvons rien faire d'autre, c'est hors de notre contrôle. Tout est entre ses mains maintenant.


Nous arrivons au restaurant et on nous installe. Après avoir commandé, je m'adresse à Myrna.


Moi: Ça va ?

Myrna : Oui. Merci pour ce que tu as fait tout à l'heure. 

Moi: De rien. Ça m'a fait plaisir de le faire. Ce sera un point en plus dans mon CV, je pourrai dire que j'ai été vendeur au marché de Mont Bouet et te citer comme référence pour appuyer mes dires.

Myrna : (Souriant) N'importe quoi.

Moi: Comment ça n'importe quoi ? N'ai je pas vendu dans ton kiosque ?

Myrna : (Souriante) Tu n'as même pas fait trente minutes, donc on ne peut pas dire que tu as vendu.

Moi: Ah bon? Ok, comme c'est la mauvaise foi que tu veux faire pour m'accabler ma qualification, Après le restaurant on passe déposer les enfants chez maman Jeanne et on retourne au marché, je vendrai jusqu'à la fermeture.

Myrna : (Riant) Tu as de sérieux problèmes, c'est moi qui te le dis.

Moi: Tu peux rire si tu le veux, mais je te prouverai que je suis un bien meilleur vendeur que toi.

Myrna : (Riant) J'aimerais bien voir ça.

Moi: Wait and see.

Ethan : Maman, papa te doit 1000f.

Moi: Comment ça ?

Lilian : C'est vrai. Tu as donné des fruits en cadeau à la dame. Les fruits coûtent 1000 f.

Kilian : Et l'initiative prise sans l'accord de la patronne coûte aussi 1000f . Donc en tout tu dois 2000f. 


Myrna et moi avons éclaté de rire. Mais ses enfants ne sont pas sérieux.


Moi: Donc vous voulez me faire payer 2000f.

Eux: (En chœur) Les affaires sont les affaires, y a pas de père et mère dedans.


Nous avons encore ri un moment avant de recevoir nos plats. Après la prière, nous avons mangé dans la bonne humeur et nous sommes ensuite allés déposer les enfants à la maison avant de revenir au marché avec Myrna.


Myrna : (Me regardant) Merci pour le repas.

Moi: De rien, ça m'a fait plaisir de passer ce temps avec les enfants et toi. C'est moi qui te remercie d'avoir accepté mon invitation.

Myrna : D'accord. Je vais y aller, soit prudent au volant.

Moi: Ah mais moi je ne pars nulle part, je suis venu pour mon stage.

Myrna : Tu es sérieux ?

Moi: (ôtant ma veste) On ne peut plus sérieux.

Myrna : (Les grands yeux) Oh.


Je suis descendu du véhicule et je suis allé ouvrir sa portière. Elle n'y croyait toujours pas.


Moi: Tu descends où tu restes ici?

Myrna : (Incrédule) Tu es sérieux ?

Moi: Ça ne se voit pas ?


Elle est descendue et j'ai verrouillé le véhicule avant de marcher à sa suite jusqu'à son box. 


Tantine Maggie : Mon fils, tu es revenu ?

Moi: (Souriant) Je suis venu vendre avec vous pour le reste de la journée. Myrna a dit que je suis un mauvais vendeur donc je suis là pour lui montrer mes compétences.

Tantine Pamela : Mon fils, quand on te voit là , il n'y a pas quelque chose que toi tu vas vendre et puis les gens vont refuser d'acheter oh. Moi même je veux ce que tu vends.


Nous avons éclaté de rire. Tantine Maggie a ensuite donné l'argent des marchandises qu'elle a vendu à Myrna. En partant au restaurant, Myr lui a confié son box. Je leur ai aussi donné 20 milles pour qu'elles puissent se prendre quelque chose à manger derrière. Myr et moi sommes rentrés dans son box et j'ai vendu jusqu'à 18h30 . Heure à laquelle, elle a dit qu'elle fermait. Elle me voyait vendre mais elle n'en revenait pas. Comme la blague, j'ai vendu pour 45 milles et j'ai eu 10 000 de pourboires plus 4 numéros de téléphones des femmes qui ont voulu que je les rappelle. C'était vraiment très drôle, surtout l'expression de contrariété que Myr affichait sur le visage lorsqu'une femme me faisait ouvertement du rentre dedans. J'étais assez content de voir que cela la dérange que les femmes me fassent des avances.


Tantine Pamela : (à l'arrière avec tantine Maggie) Mimi il faut détacher le visage, mon fils n'a rien fait, on a tous vu comment les femmes étaient en train de le draguer.

Tantine Maggie : Ah. C'est devant elle que les femmes là venaient gorger non, elle n'a pas vu?

Myrna : (regardant la vitre en piaffant) Tchuip.


J'ai continué à sourire en conduisant. Nous avons déposé les deux femmes dans leurs quartiers avant de continuer chez elle, j'ai garé peu avant son entrée.


Myrna : Pourquoi tu t'arrêtes ici?

Moi: J'aimerais te parler.

Myrna : De quoi?

Moi: Ça t'a vraiment dérangé que ces femmes me fassent des avances et me donnent leurs numéros de téléphone ?

Myrna : (Détournant son visage du mien) Ça va me déranger pour quelle raison ? Si ces filles avec leurs beaux vêtements et leurs grosses voitures te plaisent, tu es libre de faire ce que tu veux avec elles. Ce n'est pas comme si toi et moi on était un couple pour que je te demande des comptes ou que je te fasse une crise. Nous ne partageons que des enfants ensemble donc tu ne me dois rien. 

Moi: (Après un moment de silence) Myr regarde moi.

Myrna : (Regardant la vitre, voix cassée) Je n'en ai pas envie.

Moi: (Voix tendre, posant ma main sur la sienne) Je veux voir ton visage MPM, regarde moi.


Elle a tourné son visage pour me regarder et une larme s'est échappée de ses yeux.


Moi: (Essuyant ses larmes) Tu n'as pas à te sentir petite devant qui que ce soit Myr. Aucune de ces femmes ne t'arrive à la cheville. Diplôme ou non, vêtements ou non, à mes yeux, Myr, tu as bien plus de valeur, tu es une reine, tu es MA REINE. Une reine ne pleure pas pour des choses sans importance, ses larmes sont trop précieuses pour ça. (La fixant dans les yeux et posant une de ses mains sur ma poitrine) Tu ressens comment mon cœur bat très vite (elle acquiesce en bougeant la tête) Il n'y a que toi qui arrive à faire une telle chose. Tu es la seule femme qui fait battre mon cœur, la seule qui compte à mes yeux Dieu m'en est témoin. 


Nous sommes restés à nous fixer dans les yeux avant que je ne dégrafe ma ceinture pour la prendre dans mes bras. Nous sommes restés ainsi pendant un moment avant que je ne lui pose la question.


Moi: Ça te dirait de retourner à l'école et poursuivre tes études ?

Myrna : (Se détachant de moi pour me regarder) Tu es sérieux ?

Moi: Oui.

Myrna : Comment ça ? Je ne peux pas retourner à l'école, je suis trop vieille pour ça.

Moi: On n'est jamais trop vieux pour faire des études, et je te rappelle que tu n'as que 26 ans Myr, tu n'es pas si vieille que ça.

Myrna : Mais, mais et mes activités, comment vais je faire avec ça ? 

Moi: Tu pourrais aller en cours du soir. La journée, tu feras tes choses et le soir tu iras en cours. J'ai pris des renseignements pour ça.

Myrna : Je n'ai même aucun papier qui atteste de mon niveau scolaire.

Moi: J'ai tes deux bulletins de la première. Et je me suis renseigné si c'était possible de te faire inscrire pour la terminale avec et on m'a dit que c'était faisable.

Myrna : (Après un moment) Et si je ne m'en sors pas. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas été à l'école. J'ai oublié toutes les notions et, et.

Moi: (lui prenant le visage entre les mains et la fixant dans les yeux) Et tu es une fille très intelligente, tu t'en sortiras car je sais que tu es capable de le faire. En plus, je suis là pour t'aider à faire une mise à niveau et je suis sûr que Sara se fera un plaisir de te venir en aide également. 

Myrna : (silencieuse)

Moi : Tu me promets d'y réfléchir au moins ?

Myrna : D'accord.


Je l'ai regardé encore pendant un moment avant de lui faire un bisou sur le front puis je me suis détaché d'elle. 


Moi: On rentre?

Myrna : D'accord.


Nous avons remis nos ceintures et j'ai démarré pour partir la déposer chez elle. J'ai passé un moment avec eux et j'ai aidé les enfants avec leur devoir avant de rentrer à la maison. Autour de 22h, j'ai reçu un appel de Myr.


<<Moi: (Décrochant) Allô ?>>

<<Myrna : Tu es bien rentrée? Je ne m'as pas fait signe.>>

<<Moi: Oui. Je suis désolé, quand je suis arrivé à la maison, j'ai reçu un appel de maman. J'ai discuté un moment avec eux et après, j'ai complètement oublié que je ne t'avais pas prévenu.>>

<<Myrna : D'accord. Tes parents vont bien ?>>

<<Moi: Oui. Maman me charge même de te saluer et me demande de te dire de passer la voir avec les enfants.>>

<<Myrna : D'accord. Je verrai comment arriver là-bas.>>

<<Moi: D'accord. Papa m'a dit qu'ils sont sur une piste solide par rapport à l'accident des enfants et maman Jeanne. Ils ont mis la main sur le véhicule que tes voisins avaient identifié et là ils cherchent à remonter jusqu'au propriétaire qui apparemment avait vendu la voiture après l'accident. Il m'a dit qu'il me fera signe d'ici la fin de cette semaine.>>

<<Myrna : D'accord. Je te laisse gérer ça.>>

<<Moi: Ok. >>

<<Myrna : Je voulais aussi te dire que j'ai réfléchi à ce dont nous avons parlé dans la voiture ce soir.>>

<<Moi: Je vois.>>

<<Myrna : Tu as dit que tu seras là pour m'aider n'est-ce pas ?>>

<<Moi: Oui. Je serai là.>>

<<Myrna : Dans ce cas, je suis d'accord. Je veux retourner à l'école.>>

<<Moi: (Heureux de l'apprendre) Je suis content que tu aies pris cette décision.>>

<<Myrna : Je ne te cache pas que ça me fait peur.>>

<<Moi: Je sais, mais tu vas y arriver et tout va bien se passer, je te le promets. Je serai là pour t'aider.>>

<<Myrna : D'accord.>>

<<Moi: Je m'occupe des démarches nécessaires, d'ici à lundi, tu retourneras à l'école et tout se passera très bien.>>

<<Myrna : Je te fais confiance.>>....




LE JOUR OÙ MA VIE BA...