Chapitre 45 : Surprise !

Write by Les Histoires de Laya

***Neal***

Sonnerie de téléphone

Moi (décrochant) : Oui patronne ?

Tia (petite voix) : Je veux les coupés coupés avec un djino bien frais et du pain chaud !

Moi : Mais encore ?

Tia : Tu mets beaucoup le piment !

Moi : Je vais mettre un peu. Tu as mon enfant dans le ventre !

Tia : Mais c’est ton enfant qui réclame ça non ?

Moi : Après tu vas dire que tu ne veux plus ! et aussi les coupés coupés à 19h Tia ? Akié

Tia : Bon, laisse même, je vais me débrouiller avec mon envie. Clic

J’éclate de rire, c’est ce que je vis tous les jours avec votre belle-sœur. Déjà qu’à la base elle aime bouder, mais là c’est pire.

Sonnerie de téléphone

Moi : Ehhhh c’est mon jour aujourd’hui. (Décrochant) Oui Mlle ?

Nala (parlant rapidement) : Neal, les choses que ton père me fait ici oh, il refuse d’aller me prendre une pizza, il me dit d’appeler mon chéri mais mon chéri n’est même pas sur le territoire. Tu vois ce qu’il fait ?

Moi : Respire Nala !

Nala (fâchée) : Je n’aime pas ça Neal.

Moi (le rire dans la gorge) : Pardonne-moi. Oui, que me veux-tu ?

Nala (redevenant douce) : Que tu me prennes une pizza 4 fromages au passage et tu viens déposer.

Moi : Hum, je vais voir parce que ta personne m’a aussi appelé, elle me boude même.

Nala : D’accord, mais ce n’est pas de notre faute hein, ce sont tes enfants qui font ça.

Moi : Ok oh. J’arrive ! Clic

J’ai appelé la pizzeria pour qu’on prépare la commande de Mlle Nala et j’ai appelé celui qui me fait les coupés coupés chaque matin.

Moi : Type, est-ce que à l’heure là tu peux me faire un gros paquet de coupés coupés ?

Lui : Ah patron là je suis entrain de faire les nikes mais bon, comme c’est toi je peux faire ça rapidement.

Moi : Ok, je quitte le bureau donc avec les embouteillages, d’ici une heure, je serai là.

Lui : Sans problèmes patron.

Je raccroche et je souffle. Qu’est-ce-que je ne ferai pas pour cette femme ? Vous m’avez perdu, je l’aime trop (rire).

Après une bonne heure dans les embouteillages et un stop chez les parents pour juste déposer la pizza de Nala, je rentre chez moi avec le paquet de Mme.

Moi : Bonsoir mon bébé.

Elle (boudant) : Huuum

Moi : Akié ! J’ai emmené non !

Elle (les yeux brillants) : Ah bon ?

Moi : Oui oui

Elle (me sautant dessus) : Tu es le meilleur mari au monde.

Moi : Donc ça dépend des coupés coupés ? Ah Tia !

Elle prend son paquet, elle s’installe sur la table, elle se met à manger comme si sa vie en dépendait, ça m’arrache un sourire. Pour une fois, elle ne m’a pas sorti la fameuse phrase « je ne veux plus de ça, l’envie est partie ».

Elle est à 8 mois de grossesse, la fin se rapproche de plus en plus.

Je soulève mon fils et je discute avec lui. Enfin, il parle dans sa langue et moi je fais comme si je comprenais.

Actuellement, je fais vraiment un effort de rentrer tôt à la maison afin de rester avec ma femme et mon fils au moins jusqu’à 22h. Quand ils vont dormir, je me retrouve à travailler jusqu’à 2h du matin et c’est à cette heure que je rejoins ma femme dans le lit pour dormir jusqu’à 6h30 et remixer la même journée. C’est ça mon quotidien.

Ai-je choisi cette vie ? Oui. Me convient-elle ? Oui, même si elle m’épuise à cause des nuits courtes. Mais je sais que toutes ces heures passées à travailler me permettent de bien faire tourner l’entreprise, conserver l’héritage de mon grand-père, préparer l’avenir de mes enfants et assurer une vie posée à ma femme. C’est vrai que parfois, j’aimerai me coucher avec elle à 22h mais faisons des compromis aujourd’hui afin que demain nous soyons libres de prendre une semaine loin de tout, trinquant à notre vie.

Que DIEU nous donne seulement le souffle de vie et me permette de pouvoir assurer mon rôle d’homme très longtemps.

 

***Tia***

Moi (au-dessus de lui) : Bé, réveille-toi !

Neal (dans le sommeil) : Il est déjà 6h30 ?

Moi : Nooon, mais là j’ai des envies très bizarres.

Lui (ouvrant ses yeux) :  Comme ?

Moi : Que tu me fasses l’amour.

Je me suis assise sur lui

Moi : Allez bébé, réveille-toi s’il te plait. Ça urge.

Lui (rigolant) : C’est une urgence grave Tia ? (Regardant l’heure) je me suis couché il y’a seulement 30minutes.

Moi : Mais oui bébé, ce n’est pas de ma faute hein, c’est mon corps.

Lui (taquin) : Avec ou sans grossesse, tu me réveillais la nuit, donc pardon.

J’éclate de rire, en même temps, il n’a pas tort mais bon, là, cette grossesse décuple mes envies.

J’étais toujours assise sur lui et il a commencé à me déshabiller en caressant ma poitrine et en la massant légèrement. Ça a le don de me relaxer. Puis je suis revenue m’allonger dos à lui et c’est en position cuillère et avec une lenteur extrême qu’il m’a fait l’amour.

Je pleurais même tellement c’était doux et bon. La grossesse n’a pas un bon effet sur moi (rire).

Après ça, on s’est endormi et au petit matin j’étais sur lui, lui faisant l’amour à mon propre rythme et il était allongé, me fixant droit dans les yeux et savourant cet instant rien qu’à nous deux.

Puis je me suis levée pour lui faire son petit-déjeuner ainsi que celui de mon fils qui se lève à 7h.

Je ne sais pas où il part à 7h mais c’est son heure.

J’ai arrêté le boulot car je suis dans mon huitième mois et j’ai besoin de repos.

 

Neal (finissant son croissant) : J’y vais.

Moi : Ok bé, fais attention à toi.

Neal : Toujours ma petite femme.

Je lui fais un bisou sur le front et il part pour une longue journée de travail.

Avec le temps, je m’y fais. J’ai fini par accepter et faut dire qu’il fait des efforts pour qu’on ait du temps pour nous, même si c’est très peu, c’est déjà ça.

 

Sonnerie de téléphone

Moi (décrochant) : Bonjour maman.

Maman AJ : Bonjour ma chérie. Comment tu vas ce matin ?

Moi : Plutôt bien, j’ai mal au dos mais ça va.

Elle : Ma pauvre fille, mais ça ira d’ici là. Eden va bien ?

Je mets le haut-parleur et je mets le téléphone devant Eden.

Il se met à raconter sa vie à sa mamie (rire) dans sa langue quoi.

Elle (rigolant) : Ok d’accord j’ai compris mon bébé.

Moi : Sinon, mon fils dit déjà les petits trucs hein.

Elle : Comme ?

Moi : Bibi, pipi, popo, dodo, c’est déjà ça !

Elle : Mais c’est super, bientôt il dira papa et maman.

Moi : Vraiment.

Elle : Tu vas gérer comment quand le bébé sera là ?

Moi : Je suis en pleine réflexion, Eden bouge beaucoup et avec le bébé, je ne sais pas si je pourrai courir derrière lui et gérer le bébé en même temps. Pour l’instant, c’est la ménagère qui fait ça, mais je vois que ça la surcharge de veiller sur lui et faire son boulot en même temps.

Elle : Il faudra prendre une nounou pour Eden en plus de la ménagère Tia.

Moi : C’est vraiment la meilleure solution, je vais en chercher une.

Elle : Tu sais que mon ancienne nounou Nuria a une agence non ?

Moi : Ah oui c’est vrai. Dis-lui alors que j’aurai besoin d’une nounou.

Elle : Ok ma fille.

Moi : Tu connais mes critères maman.

Elle : Bien sûr ! Je te connais déjà très bien, qu’est-ce-que tu crois ?

J’éclate de rire, elle a tellement raison.

Elle : Bon, aujourd’hui je t’ai fait des légumes, y’a de tout. Je vais passer déposer à 13h.

Moi (ravie) : Merci maman.

Elle : Je t’en prie mon bébé.

Moi (rigolant) : Je suis déjà vieille hein, un grand bébé de 34ans.

Elle : Même à 50 ans oh ! Tant que je suis en vie là, vous serez toujours mes bébés.

Je l’aime trop cette femme, une vraie mère, avec un cœur grand comme le monde. Pleine d’amour et de bonté et qui ne fait aucune différence. Elle me traite comme si j’étais sortie de ses entrailles, et c’est très rare. J’espère être ainsi avec mes belles-filles et beaux-fils plus tard.

 

À 13h elle est passée déposer ma nourriture avec un bon djino bien congelé et c’était tellement bon, ah seigneur !

J’ai mangé jusqu’à ce que je sente que mon ventre allait exploser.

Bah quoi ? Même si je grossis encore, tant que je me sens bien dans ma peau avec mes kilos d’amour, c’est le plus important.

 

***Trois semaines plus tard

 

Je suis presqu’à terme et depuis 3 jours je suis allongée la plupart du temps.

Mon ventre est vraiment énorme donc ça me fait super mal au dos et le bébé appuie vraiment de plus en plus sur ma vessie. C’est vraiment pénible ce dernier virage.

Neal (posant un bisou sur mon front) : Ça va ?

Moi (au bord des larmes) : Non bé, je suis fatiguée, je n’en peux plus.

Neal : Oh mon amour, ne pleure pas, on est déjà au bout.

Moi : Oui snif, mais je n’en peux plus.

Neal : Plus qu’une semaine ma lionne, on est à la fin. (Prenant Eden) allez Eden, dis à maman qu’on est au bout. Maman maman maman

Eden me montre ses petites dents et ce qu’ils font a le don de m’arracher un sourire.

S’ils n’étaient pas là, j’allais surement être dépressive, tellement c’est épuisant.

 

Moi (me pissant dessus) : Neaaaaaaal

Neal (débarquant) : Oui Tia

Moi : Je crois que c’est l’heure.

Il a commencé à paniquer, courir dans tous les sens pour prendre les sacs de bébé et moi.

Moi : Appelle d’abord Ya Liyanah pour qu’elle vienne prendre Eden s’il te plait.

Neal (paniqué) : Allo Ya Liya, oui tu peux venir prendre Eden s’il te plait ?

Liyanah (au bout du fil) : C’est déjà l’heure ?

Neal : Oui oui, je crois qu’elle a perdu les eaux.

Liyanah : J’arrive tout de suite.

Le temps qu’elle arrive, mon mari m’a aidé à prendre une douche rapide et mettre d’autres sous-vêtements.

En même pas 10 minutes, elle est venue prendre Eden comme convenu et on a démarré pour l’hôpital.

Quand je suis arrivée là-bas, les contractions se sont intensifiées à une vitesse que je n’ai pas comprise.

Je n’étais plus que hurlement dans la clinique.

Je pleurais toutes les larmes de mon corps, j’en voulais à Neal de m’avoir mise enceinte.

Je n’en pouvais plus, c’est quelle douleur ça ?

Moi (le bousculant) : Dis à ton enfant d’arrêter snif, il me fait mal, tout ça c’est toi.

La sage-femme : Pour votre bien, ne dites rien Monsieur.

Moi : Je parle avec mon mari snif (le regardant) pourquoi tu ne dis rien ? Parce que tu écoutes une autre personne que moi snif, je souffre, j’ai mal.

***Neal***

Moi : Mais non bébé

Elle (pétant un câble) : Non ne me parle pas snif, regarde comment j’ai mal à cause de toi.

C’est la sage-femme qui a raison oh, mieux j’évite les palabres.

Elle est passée par toutes les émotions, la colère, les cris, les larmes, avant de se calmer et me dire de l’accompagner marcher.

J’ai tenu sa main et on faisait des allers-retours dans le couloir, en même temps, je faisais ma prière en la confiant à l’éternel car donner la vie n’a rien de facile et beaucoup de femmes ont perdu la vie dans ces conditions.

Donc j’étais en prière tout le long, ma bible dans la main gauche, ma main droite l’attrapant pour marcher.

Sa douleur était devenue silencieuse mais elle continuait à pleurer.

Vous êtes fortes mesdames, car en voyant votre visage pendant ce moment de travail, on sait que vous souffrez le martyr. Et pourtant, vous n’hésitez pas à retenter l’aventure plusieurs fois en nous donnant des enfants. Force à vous.

 

Après 14 longues heures de travail, la sage-femme nous dit que c’est le moment.

Je suis en stress à l’intérieur de moi, et je me demande ce qui en sortira, une fille ? Un garçon ? Seul le docteur est au courant. Mais qu’importe, je serai un papa comblé.

 

J’ai souhaité assister à l’accouchement mais dans cette clinique, c’est interdit.

Je me suis donc assis dans le couloir, les yeux fermés, suppliant DIEU de donner la force à ma femme.

***Tia***

Docteur : On peut y aller. Respirez madame, on respire, on respire et quand je vous dirai, vous allez pousser.

J’étais en sueur, j’avais peur, je n’en pouvais plus et quand il m’a dit de pousser, j’ai poussé.

On a répété ça plusieurs fois et j’ai senti sa tête traverser mon vagin.

Moi (pleurant) : Aïe snif (respirant) oh mon DIEU.

Le docteur : Allez madame, on a encore un deuxième qui attend.

Sur le moment, je n’ai pas compris tellement j’étais dans la douleur.

J’ai fait ce qu’il me disait et j’ai entendu mon bébé hurler. J’ai éclaté en sanglots mais j’ai dû me reprendre très vite car le docteur m’a dit « on y va pour le deuxième ». C’est à ce moment que j’ai compris que j’avais été doublement bénie.

J’ai poussé de toutes mes forces et plus rapidement que le premier, j’ai entendu mon deuxième bébé pleurer.

On les a déposés sur ma poitrine et je n’étais plus que larmes.

Moi : Merci mon DIEU, Merciii snif, merci merci.

Sage-femme : Félicitations madame.

Moi : Merciii.

Docteur : Que le papa vienne couper le cordon.

Ils sont allés chercher mon mari et quand il est entré dans la pièce, j’ai vu ses yeux s’humidifier, il est tout aussi choqué que moi.

Neal (coupant) : Merci ma femme, merci (d’une voix tremblante).

Moi (pleurant de plus belle) : Merci à toi bébé, merci.

Puis elles ont pris les bébés pour aller les nettoyer et leur mettre les vêtements neutres que nous avons choisi.

J’ai aussi eu droit à ma toilette puis à une énorme couche à cause de mon sang.

On m’a emmené dans ma chambre où j’ai retrouvé mon mari qui était tout joyeux et tout ému.

Puis elles sont venues avec nos deux bébés qui sont (roulement de tambours)

DES FILLES !

J’étais folle de joie, c’était vraiment trop pour mon cœur, je n’arrêtais pas de pleurer et dire merci à DIEU.

***Neal***

Quand j’ai vu mes deux filles, j’étais tellement ému. Tia pleurait à ne plus s’arrêter, c’était vraiment inattendu.

On a voulu être surpris par le sexe et voilà que nous sommes surpris par le nombre. Ah la vie, merci pour cette belle surprise.

J’avais un peu peur car elles étaient toutes petites mais j’ai pu porter chacune d’elle et les poser sur mon torse afin qu’on établisse notre premier lien.

Puis on a fait leurs premiers biberons car Tia n’avait pas encore de lait dans les seins, on a donné et elles ont fermé leurs yeux pour 30 minutes.

Le soir, la chambre était pleine, Roger et Annick, mes parents, mes sœurs, maman Lina.

Ils étaient là, ils étaient surpris et contents de cette belle tournure des évènements.

C’est à 21h qu’ils ont quitté les lieux sauf maman qui dormira avec Tia durant toute sa période à l’hôpital afin de s’occuper d’elle et des enfants.

C’est ainsi que pendant 4 jours j’allais voir matin, midi et soir ma femme et mes enfants à l’hôpital, non sans oublier de lui apporter à manger, lui apporter des fleurs pour lui montrer à quel point je l’aime et je me sens chanceux de l’avoir. 

Le cinquième jour, je suis allé les récupérer et tout était déjà prêt pour son retour à la maison& l’arrivée de nos filles.

 

Tia (poussant la porte) : Enfin chez moi.

La famille : Suuuuurpriiiiiise.

Tia (sursautant) : Waoooouh !

Elle fond directement en larmes.

Maman : Ohhhhh mon bébé, arrête de pleurer.

Tia (émue) : Merci, merci à tous.

Tout le monde l’embrasse, la félicite et moi je reste à l’écart, je crois que tout le mérite lui revient.

C’est une femme forte !

 

Moi : À votre attention s’il vous plait. Je tenais à remercier chaque personne présente dans cette pièce pour le soutien, l’amour, ou même l’amitié que vous nous portez à ma femme et moi.

J’étais déjà comblé avec ma femme mais aujourd’hui je le suis encore plus, je suis chanceux d’avoir cette femme à mes côtés, je suis chanceux qu’elle soit la mère de nos enfants, je suis chanceux qu’elle m’ait accepté dans sa vie. (La regardant) Devant tout le monde, je tiens encore à te dire que je suis fier de la femme que tu es, de la maman que tu es pour Eden et que tu seras pour nos précieuses Cloé Alexandria et Rose-Maëly. Si on recommençait tout à zéro, je te choisirais encore et encore et je rends grâce à DIEU pour ta vie, celles de nos 3 enfants et qu’il continue à veiller sur nous et renouveler notre souffle de vie afin que nous puissions encore vivre de longues années de bonheur où je me battrai chaque jour pour que jamais ce beau sourire ne quitte ton doux visage. (Elle commence à pleurer) Je t’aime de tout mon cœur ma Tia, ma meilleure amie, mon réconfort, mon complément, la reine de ma vie et de mon cœur, ma confidente, mon épaule, l’inégalable, ma boudeuse professionnelle (tout le monde rigole), ma petite femme adorée.

Elle vient me faire un long câlin

Tia : Je t’aime je t’aime je t’aime mon amour. Merci pour tout mon Neal.

Moi (l’embrassant) : Je t’aime.

Nala (se raclant la gorge) : Attendez qu’on parte aka.

Papa : Laisse mon fils tranquille !

J’éclate de rire, donc pour embrasser ma femme, je dois me cacher ? Pardon laissez-moi !

 

Donc, vos filles sont nées : Cloé Alexandria MAYE (pour ma maman), Rose-Maëly MAYE (pour ma grande sœur adorée Rose-Liyanah).

 

***Tia***

Quel bonheur, j’étais très contente d’etre entourée des gens que j’aime, de retrouver mon fils Eden, il m’a manqué ces 4 derniers jours.

On a appelé Yasmine en vidéo, elle pleurait la pauvre, elle voulait juste s’envoler pour venir nous trouver. C’est ça la difficulté de l’étranger, rater les moments importants. Mais ce n’est pas grave, on fera un tour en Espagne, elle verra ses filles. DIEU fera grâce.

J’ai présenté à Eden ses petites sœurs et il était tout joyeux de voir les bébés.

 

Un moment donné, j’ai vu Neal se déplacer pour répondre à un appel et quand il est revenu, il semblait agacé.

Moi (face à lui) : Qu’est-ce-qu’il y’a ?

Lui : Laisse tomber bébé, je n’ai pas envie de nous plomber l’ambiance.

J’ai pris sa main en le tirant jusqu’au jardin.

Moi : Dis-moi.

Lui : Mathilde, Elena et Anaïs me fatiguent très sincèrement.

Moi (rigolant) : Mais je ne suis plus un ventre vide non aka ? Ou bien j’ai un nouveau défaut ?

Lui : Elles m’appellent en se plaignant de n’avoir pas été invitées ici et selon elles, tu me sépares d’elles car tu ne les aimes pas. Je n’allais pas les inviter alors qu’elles allaient venir et passer leur temps à te lancer des piques et pour finir te manquer de respect une fois de plus.

Moi : Neal, aujourd’hui nous sommes dans un jour joyeux. Sincèrement, je n’ai pas envie que tu te prennes la tête pour des personnes qui refusent de faire des efforts et qui s’étonnent après que les choses se passent ainsi. Moi, j’ai toujours respecté ma ligne de conduite, elles n’ont jamais respecté la leur alors pourquoi t’appeler aujourd’hui ? Bref, on retourne trouver les autres (lui faisant un bisou) Tu es beau (souriant).

Lui (flatté) : Merci bébé.

Bah voilà, on zappe et on retourne dans notre bonne ambiance.

Franchement Elena, Mathilde et Anaïs ne gâcheront pas ma journée.

 

C’est à 22h que tout le monde est parti et que j’ai vraiment compris que là je rentrais dans mon rôle de maman.

La nuit a été très courte, l’allaitement par ci, les biberons par-là, les couches par ci, les pleurs par là.

Neal s’est levé avec des cernes puissance 10 vu que cette nuit, il a tenu à m’aider avec les petites.

Pour son petit-déjeuner, il s’est géré lui-même, ça m’a permis de faire autre chose.

Il fallait aussi gérer Eden vu que la nounou débute la semaine prochaine.

 

Vive la vie de maman.

 

Note de Laya : Pour l’image d’illustration, je voulais préserver la surprise jusqu’au bout (rire).

Vos nièces sont nées.

Tatiana : Une âme so...