Chapitre 46 : Se retrouver.

Write by Les Histoires de Laya

***6 mois plus tard.

***Tia***

Ces six derniers mois n’étaient vraiment pas faciles ouh la, les jumelles, Eden, mon mari, ma maison, il fallait tout gérer.

Je ne savais pas que ça serait aussi difficile mais grâce à DIEU ça va.

Elles se portent super bien, elles prennent du poids pour mon plus grand bonheur.

Mon fils aussi se porte bien, il grandit, il a déjà 21 mois et devinez quoi ?

Attendez, il va venir dire lui-même.

Moi : Eden ? (Appuyant ses joues)

Eden (tout sourire) : Ma-man maman.

Voilà mon petit bonheur, il dit déjà maman, papa. Il grandit trop vite, bientôt 2 ans.

Les nouvelles ?

Nala a accouché il y’a 3 mois d’une belle petite fille, elle vit le bonheur en ce moment et elle s’est également fiancée. Je vous l’ai dit, son homme est sérieux et il nous le prouve chaque jour. Sauf qu’ils ne vivent pas ensemble car P. Liam a dit que son bébé quitte la maison uniquement avec la bague au doigt (rire). Nala a eu beau bouder, monter, descendre, il n’a même pas sourcillé. C’est maman qui est dépassée parce qu’ils passent leur temps à se bouder et se réconcilier comme un vieux couple. Nala et son père, mieux ils se gèrent dans leur histoire, Lol.

Nadine, aucune nouvelle.

Yasmine va bien et elle s’en sort plutôt bien en Espagne, on s’appelle tout le temps et j’apprends vraiment à bien connaître ma sœur.

Pitchou est actuellement à fond dans sa formation de photographie comme promis, et aussi (sourire) il est en couple avec la copine de Yasmine dont il était naze là, une fille bien cette petite. Alida toujours égale à elle-même, douce, gentille et réservée, elle est en école supérieure et elle s’en sort très bien. Nandy vous connaissez vous-même, elle est toujours pareille, elle a 18 ans actuellement et elle passe son baccalauréat cette année.  Tous les week-ends elles sont avec moi pour profiter de leurs enfants.

Avec Roger & Annick, tout va très bien. Papi et mamie gâteau, les filles sont gâtées.

Concernant le sujet qui fâche, j’ai cité Melvina, on sort d’une longue procédure de 5 mois où Neal a obtenu la garde exclusive de l’enfant. Quand elle sortira dans 13-14ans, elle aura droit en tout cas aux mois de vacances avec Eden. Le père de Melvina ne souhaite même pas une seule seconde voir Eden dans sa maison donc sa femme a une interdiction formelle de récupérer Eden, même pour un après-midi. (Soufflant) Y’a des maris qui abusent très sincèrement et des femmes qui ne savent pas aussi raisonner leurs hommes. On parle quand-même de leur petit-fils !!! Mais bon, qu’ils fassent comme ils veulent, quand Eden demandera des comptes, ils verront quoi dire.

 

***Deux ans plus tard.

 

Seigneur, ce que vos enfants me font ici là (levant les yeux au ciel), je suis dépassée.

Eden en bon garçon qui se respecte, adore jouer, courir partout, botter, sautiller, jouer au ballon. Il aura 4 ans bientôt et il fait vraiment un désordre terrible.

Cloé, ah seigneur, je ne sais pas pourquoi mais elle aime crier. Elle est déjà très impatiente, forte de caractère, ça se ressent. Et c’est une vraie pipelette, je ne savais qu’à deux ans, un enfant pouvait parler autant et aussi bien.

Maëly, la plus douce de tous, elle est tout l’inverse de Cloé, elle est hyper câline, elle est l’eau et Cloé est le feu.

Le problème commence quand je dois accorder du temps à chacun des trois, les larmes et les cris seulement.

Cloé n’est pas très câline mais quand un bon matin, elle décide qu’elle doit rester dans mes bras, elle va le faire et c’est son moment à elle. Eden par contre, lui c’est le soir qu’il faut le border avant qu’il ne se couche et aussi quand je le dépose à l’école, on doit d’abord se faire un loooooong câlin avec un je t’aime avant qu’il ne descende de la voiture. Puis tu as Maëly qui est tout le temps avec moi ou son papa, à la recherche de la chaleur, elle recherche toujours le contact physique.

Eden et Neal sont très collés, un peu comme Neal avec son père quoi. Les jumelles le sont avec nous deux mais je dirai que Cloé est beaucoup plus papa que maman.

Et elle est très possessive (rire) par exemple si Mlle est entrain de boire le biberon dans les bras de son père et que moi je viens l’embrasser, elle va pousser mon visage pour m’en empêcher.

Il faut dire à votre fille que Neal est mon mari avant d’être son père.

 

Cloé : Maman, biberon !

Moi : D’accord, on dit quoi ?

Maëly : Chiteplait maman

Moi : Cloé ?

Cloé (fronçant les sourcils) : Maman biberon

Eden (face à elle) : On doit dire s’il te plait

Avec sa petite taille, elle quitte la cuisine et elle part s’asseoir sur le fauteuil en croisant les bras.

Regardez d’abord la petite canette qui boude ? (Rire) Et pourtant elle sait qu’elle doit dire s’il te plait.

Ah seigneur, quand je boudais beaucoup là, fallait me dire que mon enfant allait prendre ça, au moins j’allais arrêter.

J’ai fait les deux biberons mais j’ai seulement donné à Maëly le sien. Accordez seulement deux minutes à l’autre.

Maëly est allée tranquillement s’asseoir pour boire son biberon, Eden prenait ses céréales et quand Cloé a vu ça, elle a d’abord pleuré, je n’ai pas réagi. Quand elle a vu que je ne bougeais pas

Elle (les larmes aux yeux) : Siteplaaait maman

Moi : Voilà ! On dit s’il te plait quand on demande ok ?

Elle (reniflant) : Ouiii

Neal (entrant) : Qui fait pleurer mon bébé ? (Elle court dans ses bras)

Quelle comédienne, heureusement que son père la connait très bien.

Neal (essuyant ses larmes) : C’est fini hein ma prunelle.

Je vais prendre le biberon, je lui donne et les larmes disparaissent automatiquement.

Neal (riant) : Ça c’est ton caractère Tia.

Moi : Je te dis oh !

Il fait des câlins à tous ses enfants, sans oublier de me faire un long bisou.

 

Quand les enfants sont couchés, je me retrouve avec mon mari qui a décidé de se coucher à 23h aujourd’hui.

Lui (caressant mes fesses) : Ça te dirait un week-end loin de tout ?

Moi : J’en ai grave besoin.

Lui : Demain tu appelles maman pour savoir si elle peut prendre les petits.

Moi : D’accord.

À vrai dire, ça fait super longtemps qu’on a vraiment eu un moment rien qu’à nous deux.

La chance que j’ai, c’est d’avoir un mari compréhensif, il comprend que je sois surchargée avec les petits. Même si parfois, je sens qu’il a envie que je lui donne plus de temps, il fait vraiment un effort de compréhension.

 

Moi (au téléphone) : Oui maman, ça va ! Dis-moi, tu pourras prendre les petits ce week-end ?

Maman AJ : Oui Oui y’a pas de soucis. Tu veux passer du temps avec ton mari ?

Moi : Oui, je t’assure qu’avec les petits, on n’a pas vraiment de temps à nous.

Elle : Effectivement. En tout cas, viens les déposer comme ça tu t’occupes un peu de ton mari.

Moi (ravie) : Merci maman.

Je raccroche et je demande à la nounou de faire les sacs des petits ainsi que le sien car ils iront en week-end chez les parents.

Cloé (fronçant les sourcils) : Maman !

Moi : Oui chérie ?

Cloé : Ara (Sarah) prend mes habits.

Moi : Oui bébé, vous partez chez mamie.

Cloé : Avec toi ?

Moi : Non bébé.

Cloé (me fixant) : Pourquoi non ?

Inspecteur Cloé MAYE, 2 ans et demi reprend du service. Je commence à expliquer ça comment ?

Je l’ai soulevé et j’ai changé de sujet en commençant à jouer avec elle.

Je ne veux pas les larmes, les cris, les fièvres ce soir, votre fille là est trop forte.

Cette nuit là on a dormi tous ensemble et le lendemain je les ai déposés chez les parents.

Moi (les regardant) : Vous restez sages d’accord ? Mamie va vous faire plein de gâteaux, de glaces, et plein de câlins. Je vous aime.

Eden (me serrant) : Je t’aime maman.

Moi : Moi aussi mon prince.

Maëly (me faisant un gros bisou) : Je t’aime auchi maman mouaaak.

Cloé : Tu reviens dans deux dodos ?

Moi : Oui mon bébé.

Je la serre dans mes bras en lui faisant plein de bisous, ma petite boudeuse.

Si vous voyez qu’ils réagissent aussi bien, c’est parce que leur père a trouvé les mots ce matin. Et comme ce que papa dit est toujours bien, surtout pour Cloé (rire), bah ils sont chez mamie et papi sans bouder. Pour mon plus grand bien !

 

Neal (message) : Je vais avoir un peu de retard amour, fais mon trolley s’il te plait.

Moi : Ok chef, mais si tu viens changer encore, je vais me fâcher.

Neal : Promis bébé.

C’est peut-être la deuxième fois que je fais sa valise après 7 ans de couple.

Je vous ai déjà parlé de son obsession du rangement ? De l’ordre ? Donc il fait ses valises lui-même parce que quand je les fais, il va toujours modifier.

Comment quelqu’un va ranger les habits par couleur ? Par matière ? Seigneur. C’est quelle façon ?

(Tapant mon front) Ah Neal ! Même la femme a menti.

Bref, je fais son trolley en essayant de me conformer le maximum possible à sa facon de faire. Je passe 2h là-dessus, j’espère juste que M. MAYE appréciera.

Je fais moi-même pour petit trolley et je prends ma douche.

C’est à 15h qu’il arrive et on fonce vers l’aéroport où on prend un vol local pour Port-Gentil où on a décidé de passer ce week-end.

On arrive à notre hôtel au bord de la mer et je me jette sur le lit.

Neal (venant me rejoindre) : Plus de cris ! Oh j’ai déjà le gout.

Moi (éclatant de rire) : Je te jure. Nos oreilles vont un peu se reposer.

Neal (me regardant) : Et je vais surtout profiter de ce magnifique corps sans être interrompu. (Suçant ma lèvre) et de ces belles lèvres toutes douces. (Un bisou dans mon cou) aaaaah j’ai hâte.

Moi (déjà réveillée) : On peut lancer les hostilités.

Neal (sourire en coin) : Ah Tia, coquine hein !

J’éclate de rire. Bah quoi ? Il me réveille d’abord après il veut se rétracter.

Neal : Pose le cœur !

Moi (avec tout le malin) : Hum ! (Lui volant un baiser) ce que je te prépare mon cher !

Neal : Y’a pas l’avant-goût ?

Moi : Petit joueur !

Il éclate de rire. C’est pas il a dit de poser le cœur ? Tchiup.

 

Bref, après une douche, on fait une bonne sieste.

Neal (se réveillant) : J’avoue quand-même que les bisous baveux de mes filles à mon réveil me manquent.

Moi : Bon pour ça, oui quand-même. Mais bon, on est là pour penser à nous. (M’étirant) Il est quelle heure ?

Lui (regardant sa montre) : 19h30

Moi : Ah ça, une bonne sieste. On descend manger ?

Lui : J’ai besoin d’autre chose d’abord (se levant).

Moi : Comme ?

Lui (clin d’œil) : Suis-moi et je te dirai.

Est-ce qu’il a besoin de répéter ? Non. (Rire) Je me lève et je le suis dans la salle de bain où il m’attend, adossé sur l’évier.

Neal : Tu veux que je vienne le faire moi-même ?

Moi : Pourquoi pas ?

Il n’a rien répondu, il est venu me débarrasser de mes vêtements.

Neal : Pose tes pieds sur mes épaules.

Moi : Hein ? Tu veux que je tombe ?

Neal : Fais seulement je vais te porter.

Je me suis mise de part et d’autre de ses épaules et c’est à ce moment que j’ai compris ce qu’il voulait faire.

Mon vagin complètement collé à sa bouche, il s’est mis à me faire un cunni durant lequel j’ai failli m’évanouir à plusieurs reprises tant le plaisir était à son paroxysme et le fait d’être en hauteur comme ça damnnnn. Entre la peur de tomber & mes mains posées sur sa tête l’incitant à continuer, vous m’avez clairement perdue.

Après 10 minutes et un bon orgasme, il me fait redescendre et mes pieds tremblent.

Neal : Tu as aimé ?

Moi (émoustillée) : Quelle question !

Neal (souriant) : Très bien ! Tu avais peur de tomber ?

Moi (tapant son épaule) : Bah oui !

Il se contente de sourire et me tirer sous la douche.

***Neal***

Je suis derrière elle, je me colle à elle en caressant ses seins.

Faut dire qu’avec les petits, on ne peut pas prendre autant de temps pour nous. Tu as toujours soit Cloé, soit Maëly, soit Eden ou tous les trois en même temps avec toi.

Et même quand tu penses que c’est bon, tu vas entendre de l’autre côté de la porte « Papa, c’est Cloé, ouvre. ». (Rire) etre parent ce n’est pas facile.

Bref, je profite de ce week-end pour être avec ma femme.

Je profite de cette douche pour me reconnecter totalement avec son corps. Ce corps qui a porté la vie et que je trouve encore plus beau aujourd’hui.

Tia : Laisse-moi te laver aussi ?

Moi (souriant) : Vas-y !

Elle prend vraiment tout son temps et elle le fait avec un large sourire.

Tia (les étoiles dans les yeux) : C’est à moi ça ?

Moi : À toi seule !

 

 

On termine de manger et on remonte dans la chambre.

On s’asseoit au balcon avec une bouteille de champagne histoire de prendre une coupe et trinquer à notre vie.

Moi : À nous !

Tia : À nous mon bébé !

On trinque et on boit une gorgée, bercés par le vent de la mer.

Tia (me fixant) : Je préfère qu’on discute ce soir.

Moi : Le cadre est idéal.

Elle vient s’asseoir sur moi et elle me regarde droit dans les yeux.

Je l’embrasse d’abord car j’en ai envie, et histoire de détendre encore plus l’atmosphère.

Moi (caressant son visage) : Qu’est-ce que tu aimerais que j’améliore ?

***Tia***

Quand il faut y aller !

Moi : Neal, t’es un homme génial, tu es doux, tu es patient, tu es dévoué, tu es un merveilleux papa et époux. Mais j’aimerai vraiment que tu baisses un peu ta facon d’etre maniaque ! Tu sais, avec les petits, j’ai pas toujours le temps de repasser derrière la ménagère et la nounou qui au passage font très bien leur boulot. Et tu sais que je travaille également bé, je veux bien te faire plaisir, mais je suis épuisée Neal. (Soufflant) Et j’aimerai aussi que tu arrêtes de me mettre sur le fait accompli, et que tu me demandes mon avis pour de vrai. Ça me vexe que tu me dises des choses, et après je réalise qu’avec ou sans mon avis, tu l’aurais fait. Le dernier point, je veux que tu rejoignes le lit un peu plus tôt bébé, certaines fois. Je veux m’endormir dans tes bras en fait, après une dure journée, je veux plus qu’un « bonne nuit ma femme (bisou), je pars traiter un dossier ». Je veux te serrer, que tu me parles tout doucement afin que je m’endorme, comme avant.

Il me regarde et m’écoute attentivement. J’ai vraiment besoin qu’il améliore ça.

Neal : Je te comprends parfaitement ma femme. Et je m’excuse pour tout cela. Concernant le fait que je sois excessivement maniaque, tu n’as pas tort car je me rends compte que je t’en demande vraiment beaucoup donc là-dessus, je ferai un effort. Pour le deuxième point également, tu as raison sur toute la ligne, et je suis désolé si je t’ai vexé tant de fois. Et pour le boulot, tu sais que je ne fais pas exprès bébé.

Moi : Je sais chéri, mais je te demande juste quelques fois et non pas une fois tous les deux mois.

Neal : Tia, je le fais pour vous assurer une vie stable, tu le sais !

Moi : Oui je sais et je suis d’accord. Mais en toute chose, il faut savoir faire des concessions. Moi, j’en fais déjà beaucoup concernant ça Neal, alors je te demande juste un peeeu plus de ton temps. Juste un peu.

Neal : Je le ferai alors, mais tu sais déjà que je ne pourrai pas me coucher à tes cotés, au même moment que toi tous les jours Tia.

Moi : Je sais chéri, mais quelques fois ?

Neal : Ok, je vais m’arranger.

Moi : Merci. (Le fixant) Et tu n’as rien à me dire ?

Neal : Bof, moi je te trouve quasi parfaite en fait, et même tes quelques défauts, je les banalise tellement que je ne les trouve pas encombrant.

Moi : Sûr ?

Neal : Oui oui. Tu veux que je te dise quoi ?

Moi : Bah je sais pas, par exemple que je suis fatiguante, que je demande trop d’attention…etc.

Neal : Lol. Si tu ne me persécutes pas pour avoir de l’attention, tu veux persécuter qui d’autre ? En fait, je veux dire qu’il y’a des choses que tu fais et que je prends avec philosophie parce que je trouve que ce sont des attitudes normales d’une femme amoureuse de son mari. Est-ce que tu abuses ? Peut-être mais bon, moi ça ne me dérange pas en fait.

Moi : Donc y’a même pas un truc ?

Neal (réfléchissant) : Bon, j’aimerai juste que chaque matin, on se douche ensemble et que tu prennes le petit-déjeuner avec moi.

Moi : Juste ça ?

Neal : Oui Tia. C’est la seule chose qui me vient en tête. Pour le reste, franchement, depuis qu’on part à l’église, tu as beaucoup changé et tu as surtout arrêté ce que je détestais vraiment.

Moi (souriante) : C’est vrai que je suis moins impulsive qu’avant.

Neal (ravi) : Grave ! Tu es maintenant très calme et j’aime vraiment ça.

Moi : Ok d’accord baby. En tout cas, je sais que j’ai des défauts et même si tu t’en fiches, je vais quand-même m’améliorer.

Neal (me faisant un bisou) : Ok d’accord.

On est encore restés là une bonne heure à parler de tout et rien, rigoler, se câliner. Tout cela avec le doux vent de la mer, c’était fun.

On a fini par s’endormir aux environs de 1h du matin.

C’est à 9h qu’on a ouvert les yeux, on a passé une journée à Sogara à se goinfrer, se baigner, faire plein de photos souvenir.

On a vraiment passé un samedi comme deux jeunes amoureux qui n’ont aucune responsabilité, 0 enfant. C’était génial. Franchement je comprends maintenant l’importance de ce genre de moments, en une seule journée, on a pu se retrouver, profiter du bon temps à deux.

J’ai rigolé et dansé avec mon homme comme si c’était la dernière fois.

C’est ce qu’on appelle profiter des bons moments et se créer des souvenirs.

Quand nous sommes rentrés à l’hôtel, il était 21h. On a appelé les enfants qui s’apprêtaient à se coucher puis j’ai déposé mon téléphone sur la commode.

 

Je suis allée m’enfermer dans la douche pour mettre mon ensemble.

Moi (me regardant) : Ouh lala, tu es canon.

À vrai dire, au début, je n’étais pas du tout à l’aise avec ce corps.

J’ai pris des seins, des cuisses et même des fesses (rire) qui l’eut cru ? Je n’ai plus les fesses plates comme les gos de Neal aimaient dire. Mdr !

Moi (la main sur la poignée) : Neal, ferme les yeux.

Neal : C’est bon !

J’ouvre la porte et je le rejoins dans la chambre en me plaçant face à lui.

Moi : Ouvre !

Neal (perturbé) : Woooow, magnifique.

Je tourne sur moi-même

Moi :  Alors ?

Neal : Je n’aurai pas rêvé mieux ! Tu es magnifique chérie.

Moi : La bave risque même de couler.

Neal (fermant sa bouche) : Mais c’est toi qui me perturbes. Tu es belle Tia. Déjà que je te trouvais magnifique mais là aïe, je n’ai plus les mots.

***Note de Laya : C’est ce qu’on vous demande Messieurs. Arrêtez d’être avares en compliment avec vos femmes. Une femme qui se sent belle et qui a un mari qui est totalement fan, que demander de plus ? Et quand vos femmes donnent la vie, au lieu de les rabaisser, aidez -les à reprendre confiance. ***

 

Ce soir, j’ai pris les rênes et bien comme il faut. En 7 ans, j’ai appris beaucoup de choses hein les copines (rire) je ne suis plus comme avant où j’avais peur là. Aujourd’hui je connais mon mari et ce qu’il faut faire avec lui ou pas.

Le lendemain, d’abord à l’aube puis tout au long de la journée, c’est Neal qui a régalé.

La dernière fois que j’ai pleuré de plaisir comme ça, c’était durant ma grossesse.

Que dire ? Ce week-end m’a fait énormément de bien, je conseille à tous les couples d’y songer. Prenez du temps pour vous s’il vous plait, avant d’être des parents, vous êtes un couple alors ne l’oubliez pas.

Le dimanche soir nous avons récupéré nos enfants et c’était reparti pour le bruit.

Cloé et Eden qui racontent leur week-end, Maëly qui recherche juste la chaleur, nous étions de retour dans notre petit monde.

Je me suis endormie avec mes 3 bébés et mon quatrième bébé a rejoint le lit à 1h du matin en me serrant très fort dans ses bras.

Je vis le bonheur absolu.

 

 

Note de Laya : Dans la vie, nous pouvons tout prévoir mais tout prévoir est-il synonyme que tout se réalisera comme on le souhaite ? Et prévoyons-nous des évènements négatifs ? Ou croyons-nous que tout restera rose ?

Sur cette réflexion, on se voit dans deux jours.

Mot d’ordre : Préparer vos cœurs pour la suite.

 

Tatiana : Une âme so...