Chapitre 47 : La libération.

Write by Les Histoires de Laya

Chapitre 47 : La libération

 

***AJ***

Je suis extenuée mais quand je vois mes deux bébés, je ne peux m’empêcher de remercier DIEU. Il m’a envoyé deux êtres de plus dont je dois prendre soin et je me dévouerai à le faire.

Liam (entrant) : Bonjour mon amour (m’embrassant) félicitations, tu es la plus forte. (Me remettant un bouquet de fleurs) C’est pour toi !

Moi (émue) : Merci bébé. Je suis chanceuse de t’avoir !

Lui (taquin) : Ce n’est pas ce que tu disais hier ! Tu me parlais même mal (rire)

Moi : Mdr, c’est à cause de tes enfants donc je suis toute excusée.

Lui : Hum, donc tu ne me demandes même pas si je te pardonne ?

Moi : Pas besoin, je sais que mon tendre époux, le meilleur au monde, ne peut m’en vouloir longtemps.

Lui : Tchiup. Bon, je vais chercher les filles, depuis le matin Liyanah me persécute.

Sonnerie de téléphone

Lui (décrochant) : Oui ma princesse ?

Liyanah : Mais tu es où papa ? Tu dures !

Lui : J’arrive Rose-Liyanah, apprêtez-vous déjà !

Liyanah (boudant) : Nous sommes prêtes depuis une heure !

Lui (riant) : Ok d’accord, mais ne boude pas déjà aka ! J’arrive ma princesse. Clic

Moi : Vous deux-là vraiment !

Lui : De me laisser gérer mes palabres avec ma fille.

Moi : Oh, moi je ne dis rien oh. Au contraire, je suis heureuse de vous voir ainsi, le père et la fille. Bon, file vite avant qu’elle ne te persécute encore.

Liam et sa première fille, mieux tu ne parles pas de leurs choses. S’ils se boudent oh, se réconcilient oh, s’appellent toutes les minutes oh, tu les regardes seulement. Ils ont une relation très fusionnelle et ça depuis le premier jour où ils se sont vus (chapitre 15).

Quand Alia est arrivée, j’ai vraiment eu peur que Liyanah soit jalouse en encore qu’en grandissant, Alia se sente délaissée mais en fait non. Alia a aussi ses moments avec son père et ainsi, tout le monde est content.

 

***01h après

 

Je viens de finir de donner le sein aux jumeaux quand la porte s’ouvre

Alia (criant) : Nous sommes là maman. (Les regardant) Waoooouh y’a deux bébés (excitée) Liyanah y’a deux bébés.

Liyanah(surprise) : Waouh bravo maman, owhh qu’ils sont beaux.

Carmela (me faisant un bisou) : Félicitations maman AJ.

Néïla : Bravo maman AJ

Moi : Merci mes bébés !

Solène(sourire) : On peut les porter maman ?

Moi : Oui mais il faut faire très attention.

Solène (ravie) : D’accord

Moi : Mais déposez d’abord l’argent (rire). Qui vous a dit qu’on porte l’enfant comme ça ?

Solène, Liyanah et Carmela se retournent vers Liam le sourire aux lèvres.

Lui : Faut déjà savoir que tout ce que vous m’escroquez là, je vais retirer dans votre argent.

Liyanah : Y’a pas de dettes entre nous papounet (sourire).

Il sort l’argent.

Je vous dis que Liyanah connait son père, Lol.

Elles portent les petits à tour de rôle puis Nala s’endort dans les bras de son papa et Neal dans ceux de Liyanah.

Après tout ça, Liam va les redéposer vu que les heures de visite du matin sont terminées.

Je passe la journée seule avec les bébés et le soir, ma chambre se remplit à nouveau.

P. Georges (entrant) : Ça c’est ma fille oh. Bonsoir ma fille (me faisant la bise)

M. Eliane : Félicitations ma fifille. Le bébé est où ?

Moi(souriant) : Elle se fait nettoyer par les dames. Prenez place.

Et quand la porte s’ouvre sur deux bébés, je vois les yeux de mes beaux-parents s’écarquiller.

P. Georges : J’avais raison, je suis trop fort. (Prenant Neal) Ah en plus un héritier ? Alors là nous sommes gâtés.

M. Eliane (touchée) : C’est vraiment une grâce !

Puis Alexia, Maxime & Lina arrivent.

Lina : Wèhèèèè, mais vous ne dormez pas la nuit ou quoi ?

Alexia : Tu sais qu’ils ont des insomnies non ?

Maxime : Ça c’est vrai hein !

On éclate de rire.

Liam (riant) : Pardon laissez-nous !

On reste là à parler avec les parents.

Après le départ de Maxime et Alexia, la porte s’ouvre sur Clara.

Lina (choquée) : C’est quoi ce visage Clara ?

 

***Clara***

Je dois aller voir AJ à l’hôpital car elle a accouché mais je ne sais pas comment faire pour camoufler tout ça.

Johan n’a pas du tout changé snif, il me violente toujours et cela pour un oui ou non.

J’ai même fait une deuxième fausse couche à cause de ça.

Quand c’est arrivé, j’ai voulu le quitter mais il m’a calmé avec des mots doux et des belles phrases.

Sauf qu’à l’heure d’aujourd’hui, j’en ai vraiment marre, je ne peux plus supporter ça.

Mais le problème ? Il me menace. Il m’a clairement dit qu’il va me tuer si je sors de ce mariage.

Je n’ai personne à qui parler, je ne peux même pas oser car il le saurait.

Il m’a dit « je connais tous tes faits et gestes alors ne tente même pas ». Et je sais qu’il est sérieux. J’ai peur pour ma vie si je le quitte, alors je reste, je reste car je ne veux pas qu’il me tue.

J’espère juste que ce n’est pas sa violence qui me tuera.

Bref, je me maquille avec beaucoup de fond de teint, malgré ça, je vois que les marques de violence sont toujours visibles. Je vais improviser si AJ me demande à quoi c’est dû.

Je mets un col roulé, un jeans et une basket.

Johan (me fixant) : Et tu vas où ?

Moi (tremblant) : AJ a accouché, je vais la voir.

Johan (regard noir) : Clara, tu as intérêt à te contrôler là-bas. Au moindre écart, tu connais la sentence.

Moi (apeurée) : Je ne dirai rien Johan.

Lui : Tu as plutôt intérêt.

Je sors de là tétanisée et apeurée. Comment est-ce possible qu’un mari effraie autant sa femme ?

 

15 minutes après je gare à l’hôpital et je me rends dans la chambre d’AJ.

 

Quand j’ouvre la porte, je balaie la pièce du regard. Lina, Liam, AJ, P. Georges et M. Eliane sont là.

Je vois le regard choqué de Lina et je crois qu’elle n’est pas dupe.

Lina (choquée) : C’est quoi ce visage Clara ?

Je me sens très mal d’un coup. Je suis une femme battue et malheureuse en foyer, et ça, je ne peux plus le cacher.

Moi (voix tremblante) : Bonsoir à tous. Lina, de quoi tu parles ?

Lina : Termine avec AJ et tu sauras de quoi je parle.

Je crois que tout le monde a compris exactement.

J’ai honte et je suis mal.

Je regarde alors les enfants d’AJ de loin et des larmes coulent sur mes joues.

P. Georges (me fixant) : Clara, on ne désobéi pas à sa famille pour un homme, mais ça je crois que tu l’as compris. Clara, tu vas sortir de ce ménage immédiatement ; si demain matin tu y es encore, je vais te considérer comme morte. Car de toute manière, il te tuera avec sa violence. Alors je ferai déjà mon deuil, RIP ma fille têtue comme un âne.

Je sais qu’il me dit ça car il a mal de me voir ainsi.

Lina : Quel demain papa ? Clara, ce mariage prendra fin ce soir. Je suis Lina, ainée de tous les enfants MAYE et je jure sur tout ce que j’ai de plus cher, que si je ne te sors pas de sa maison ce soir, on enlève mon nom.

Là je sais que ça ne blague plus. J’éclate en sanglots et ils me laissent pleurer.

Moi ; Je mérite tout ce qui m’arrive.

AJ (douce) : Ce qui t’arrive est surement une leçon de la vie, mais Clara, il est temps que tu comprennes que tu mérites une vie meilleure. Sors de ce mariage s’il te plait. Nous t’aiderons, mais il faut d’abord que tu décides de partir !

Moi (voix cassée) : Je vais partir, je promets que je sors de ce mariage.

Liam : Quand ?

Moi : Demain matin ne m’y trouvera pas. (Décidée) je mérite une vie meilleure.

 

Je finis par essuyer mes larmes, je parle un peu avec AJ et de là me vient le déclic : Je veux moi aussi me battre et détruire mes chaines, je veux découvrir le bonheur, je veux fonder une famille, et ça, ce sera très loin de ce pervers narcissique violent qui me sert de mari.

 

***

 

Moi (la regardant) : Je vais organiser un diner ce soir, je vais mettre ce somnifère dans sa boisson et quand il s’endort, je fouille mes documents importants car il les détient. Dès que je les trouve, je sors de la maison.

Lina : Et quand je viens te prendre, je me gare où ?

Moi : À la deuxième entrée.

Lina : Ok d’accord. (Me fixant) Clara, va jusqu’au bout s’il te plait. Il est temps que ça s’arrête.

Moi : Ne t’inquiète pas ! (Émue) merci Lina !

Elle : De rien ma petite sœur la plus chiante.

 

Quand je rentre chez moi, je rentre dans un rôle, le rôle de la femme amoureuse.

Je prépare un très bon diner et je dresse une belle table.

On mange en « amoureux » mais moi je sais très bien mon objectif.

J’ai versé une bonne dose de somnifère, qui va l’envoyer directement dans les bras de Morphée.

J’espère juste que je n’ai pas fait un excès qui va le tuer.

Je le vois savourer sa boisson et au fond, je jubile.

Après le diner, je le sens partir et au bout de 15 minutes, il est dans un sommeil profond.

Je me suis alors lancée dans ma tâche.

J’ai fouillé mes documents importants qu’il a confisqué et ce pendant une heure.

Quand j’ai enfin trouvé, j’ai juste pris quelques vêtements et chaussures ainsi que mon ordinateur, j’ai mis dans une valise que j’ai déposé à la terrasse.

J’ai appelé Lina et le temps qu’elle arrive, je regardais Johan dormir comme un mort.

Moi : Ah Johan, je t’ai fait du bien, tu m’as maltraité. Je crois que tu mérites de garder un souvenir de moi.

J’ai pris une lame, je lui ait fait 3 gros traits sur le visage, il ne se réveillait toujours pas.

J’ai mis du coton et j’ai bandé les plaies.

Moi : Chaque fois que tu verras ces balafres, tu te souviendras que tu as fait du mal à une femme.

 

Je l’ai mis nu, j’ai pissé sur lui, rien à foutre.

Puis j’ai versé le piment sur son pénis, ce qui a eu le don de commencer à le faire gesticuler.

J’ai couru, j’ai fermé la porte de la chambre à clé, j’ai couru hors de la maison en prenant ma valise au passage.

J’avais l’impression d’être Usain Bolt. En 2,4,6 j’étais dans la voiture de Lina et elle a démarré rapidement.

Quand on était vers la plage, elle s’est garée et je suis descendue sans crainte pour casser mon téléphone sur le trottoir et le jeter à la mer par la suite.

Puis elle m’a déposé chez Liam juste pour la nuit. C’est la maison la plus sûre car il ne peut jamais débarquer ici.

 

***Le lendemain

 

Liam (au téléphone) : Ok papa, merci. (Posant le téléphone) Comment tu as fait pour sortir de sa maison sans qu’il ne te retienne ?

J’éclate de rire et je lui raconte tout.

Liam (dépassé) : C’est clair que s’il t’attrape, tu es morte en guerre ma petite. Mais bon, Georges MAYE a déjà la situation en main. (Sérieux) Clara, ce matin dans la tête de tout le monde, tu as déjà pris un avion pour l’Afrique du Sud.

Moi (perdue) : Comment ça ? (Pas sereine) et en plus Johan va forcément aller à l’aéroport et tout ça et il n’y croira pas.

Lui : C’est là où tu sauras que Georges MAYE a de très très longs bras. Papa a déjà activé ses contacts de l’aéroport et tu es enregistrée sur un vol qui a décollé ce matin. Donc Johan n’a qu’à se rendre où il veut, toi tu n’es plus sur le territoire.

Moi (touchée) : Merci Liam.

Lui : Une seule chose, tu vas devoir vivre cachée pendant même 2 mois, injoignable. Tu seras logée dans un studio au cap qui m’appartient. Clara, j’insiste sur injoignable. Il faut que Johan te cherche en Afrique du Sud. Après ces deux mois, je te dirai la suite sur plan.

Moi : D’accord.

Et c’est ainsi que j’ai vécu cachée pendant deux mois et demi. Et toute ma famille a joué le jeu.

Jusqu’à ma mère a simulé d’être fâchée contre moi quand Johan a débarqué chez eux furieux à cause des souvenirs que j’ai laissé sur son visage et aussi pour leur dire que selon ses sources j’ai voyagé pour l’Afrique du sud et ce, sans prévenir, en abandonnant mon foyer.

Y’a même eu des réunions, toutes aussi tendues les unes que les autres jusqu’au jour où Johan a balancé « Si je la trouve un jour, je jure que je la tuerai de mes propres mains » et qu’il est sorti de là-bas en furie.

Karma ou pas ? Vous me direz !

Mais toujours est-il qu’en sortant de là-bas, il est allé boire avec des amis, se saouler.

Puis il a pris le volant en étant ivre, il a eu un accident qui l’a conduit dans un coma. Et deux jours après, il mourait.

Dès qu’on a appris tout ça, j’ai pris mon avion sans me retourner en mi-juillet.

Je suis allée vivre en Côte d’Ivoire où je vais travailler dans une filiale de l’entreprise de P. Georges.

 

Bye Johan, tu as détruit une partie de ma vie, mais à partir d’aujourd’hui :

JE FAIS LE CHOIX D’ÊTRE HEUREUSE.


Alexandria: La vie d...