Chapitre 47: Origine

Write by ngakomal

~~ Estelle Fokam~~

Je suis rentrée sonnée par la nouvelle. Je n’avais pas rêvé. Je ne suis pas folle. Mon arrière grande mère disait que ce monde était remplit de choses improbables comme des loups garou, des vampires, des choses qui existent mais que nous ne voyons pas où nous ne sommes pas programmés à voir.  Il m’était difficile de penser que BOU était d’une autre nature. Comment le pourrait-il ? Rien dans son comportement n’était étrange jusqu’à ce jour. Je parle comme si je le connaissais si bien que ça ! Nous  ne sommes en couple que depuis 2 mois. Je me retourne dans mon lit le cerveau en ébullition. Si  c’est ainsi qu’il manifeste ses « petites colères » à quoi ressemblera les grandes ? Encore heureuse que la colère n’était pas dirigé contre moi.

J’avais préparé la veille et je n’avais rien à faire pour m’occuper l’esprit. Cet état de chose me dérangeait vraiment. J’ai du attendre plus d’une heure pour entendre la voix de petit pa à l’extérieur et il n’était pas seul. Il rentrait maintenant seul. Je le déposais le matin et un moto-taxi du quartier le ramenait le soir contre une rémunération le mois. J’avais trouvé plus simple de faire ainsi pour permettre à Dany de trainer s’il en avait envie. Il en avait aussi le droit. Il ne fallait pas que j’empêche l’enfant des gens de vivre. Je l’entendis mettre la clé dans la serrure et tourner pour ouvrir.

-          Alors tu viens ? l’entendis-je dire

-          Est-ce que c’est bien d’entrer chez vous comme ça ? maman dit que c’est pas bien d’entrer dans la chambre des garçons. Repondit une voix de petite fille. Et ben !!

-          C’est parce tu entre sans demander à tes frères et tu ne cogne pas en plus. Viens. Fit-il en tirant la fillette dans la pièce. Encore heureuse d’avoir mis de l’ordre quand je suis rentrée. Je suis restée immobile.

-          Même quand ma sœur s’habille, je dois rester dehors. Tu dis que tu veux voir notre maison. On arrive tu veux plus. C’est même quoi ? tu ne veux plus être ma chérie ? ajouta t-il en déposant son sac sur la table d’étude genre sérieux.

-           Oui je suis ta femme. Mais ma grande sœur dit que je suis trop petite pour avoir un mari. Parce que nous ne fessons pas bisou comme à la télé. Donc je dois encore grandir et toi aussi.

-          Tu es ma femme c’est tout. Dit-il têtue. Même quand on sera grand. Si tu veux on fait bisou maintenant. En allongeant sa bouche vers l’enfant d’autrui.

-          Tu es sur qu’on peut ? demanda la fillette indécise.

-          Oui… je crois hein… fait vite avant que la voisine là ne vienne ici.

Vraiment ! L’enfant qu’on appelle petit pa avait réussi à convaincre la petite. J’ai eu un sourire avant de bouger bruyamment dans le lit afin qu’ils remarquent ma présence. J’ai fait semblant de dormir pour ne pas les embarrasser tous les deux. La petite fille est sortie comme une flèche  et à mon frère de lui courir après. Je me suis levée et suis partie prendre place devant la porte sur un tabouret de cuisine.

-          Ah voisine tu es rentrée tôt aujourd’hui hein. Moi qui pensais que vous les bosseuses n’aviez pas le temps de trainer à  la maison. Releva ma voisine sortant de chez elle. Je n’avais jamais su et voulu savoir son nom. Toujours à chercher les problèmes et mettre le nez dans ce qui ne la concerne pas. La preuve elle venait de citer mes mots avec la fille d’une des mamans du quartier.

-          S’il te plait mamie passe ta route. Tu n’es pas obligée de me parler quand tu me vois. Même si tu ne dis bonjour, personne ne vas te critiquer.

-          Tchuip. Fit-elle avant de tourner ses fesses pour s’en aller.

Tchuip jusqu’à demain si tu veux mais reste loin de moi. Ma vie a déjà eu assez d’épisodes comme ça. Il ne manquerait plus qu’elle arrive ici et m’accuse de  faire des avances à son mari. Au même moment, j’ai vu petit pa revenir tandis que la voisine lui donnait une tape sur la tête. J’ai pouffé de rire en voyant combien il se retenait pour ne pas l’insulter. Il savait que c’était interdit.

-          Alors monsieur l’amoureux ? c’était qui la petite fille là. Lançais-je moqueuse.

-          Oohh Esta ! ne cherche pas les problèmes tu sais que c’est ma femme norr… dit-il en me traversant je suppose pour se changer.

-          Ta femme que nous l’avons doté quand papa ?

-          C’est pas pour maintenant toi aussi. Tu vas la doté quand on sera plus grand.

-          Je dote que c’est ma femme ? fréquente et ait les bonnes notes qui te permettront d’avoir un bon travail et là tu iras la doté mais en attendant évite de me gâter l’enfant des gens. Comment elle s’appelle déjà ?

-          Corine. C’est beau norr ?

-          Qu’est ce qui est beau ? demanda Dany que je n’avais pas vu arrivé trop occupée à loucher à l’intérieur. Tu rentre super tôt aujourd’hui hein…

-          Je te dis ! s’exclama petit pa de l’intérieur.

-          S’il te plait dis moi que tu n’es pas renvoyer… tu sais qu’on ne peut se le permettre. S’enquit dany

-          Non. Je ne me sentais pas bien et je suis rentré. (j’ai pu voir le soulagement sur son visage). C’est ton frère qui s’entrainait a embrasser les enfants des gens.

-          Ahh tu as fais la connaissance de Corine ? dit dany pas du tout surpris.

-          Oooohhhh ESTA !!!! ne raconte pas mes choses en plus je ne lui ai même pas fait le bisou tu lui as fait peur. Intervint l’amoureux en sortant dérangé.

-          Donc je suis le seule pas au courant ? fis-je claquant dans les mains imitant notre défunte grand-mère paternelle. Mon mari a cherché ma concurrence ? on va voir ça !

Dany s’est mis à rire tandis que petit pa boudait dans son coin.

-          Mon ami ton frère est déjà marié sans dote ni passage à la mairie. J’ai même eu le chance de voir ma belle sœur. La tienne je vais la voir quand ?

-          Pardon ! je n’ai  pas le temps pour… fit-il en entrant dans la chambre. Pour se changer.

Nous avons passé le reste de la soirée dans une ambiance bonne enfant. A taquiner patrick et rire de nos souvenirs quand papa et maman étaient là. Je pensais de temps à autre à BOU et me suis dis qu’il faudrait que je sois forte. Fallait être forte et encaisser il était hors de question que je perde mon emploi.

~~ Danielle Douala~~~

Il est sortit ce matin en fracas et est rentré tout à l’heure dans une plus mauvaise humeur. Je ne savais pas c’était quoi le problème, s’il y avait même un problème. Je me suis faite toute petite dans mon coin. J’avais acheté des livres à la librairie du coin. Il me fallait apprendre le maximum possible de ce monde. Je savais que je ne resterais pas ici éternellement. Une raison de plus pour en apprendre le plus possible. Je vivais une expérience sans pareil. Mes amis des profondeurs n’en reviendront pas. J’espère qu’ils seront impressionnés pas mes connaissances. Surtout Tchakount le fils deuxième ventre du chef.

Tout compte fais, j’ai pris place dans l’un des fauteuils devant la fenêtre de vitre et laisser les dernier rayons du soleil baigner sur moi avant d’allumer pour commencer ma lecture. Plus de trois heures plustard, j’entendis des cris venant de sa chambre qui me fit sursauter.

-          Danielle ! Danielle ! bon sang où est qu’elle se trouve ? Danielle ! criait-il depuis le couloir avant débouler dans le séjour.

-          Tu es devenue sourde où ? quand on t’appelle la moindre des choses est de répondre.

-          Par tout les océans ! fut la seule chose qui me vin à l’esprit quand je levais la tête.

Il était dans un piteux état. Avec des blessures et des bleus partout. Ses vêtements étaient en lambeaux et il tenait à la main un aquarium. Qu’est ce qu’il y avait dans sa chambre qui donnait des plais et avec le quel il se battait tout le temps. Le plus étrange c’est que cette fois ci je n’avais rien entendu d’étrange. Je me suis précipité vers lui et ai commencé à le tâter de partout.

-          Tu vas bien ? qu’est ce qui s’est passé ? tu es blessé ? alignais-je mes questions sans lui donner le temps de répondre.

-          Héé calme toi ! parce que tu es médecin peut-être. Dit-il en me repoussant légèrement.

-          Je m’inquiète… qu’est ce qui ne va pas ? qui t’as mis dans cet état ?

-          Tu veux me dire que tu n’as rien ressentis ? demanda t-il surpris.

-          Non… juste un petit frémissement de mon corps il y a trente minutes mais rien de particulier.

-          Vraiment ? fit-il en fronçant les sourcils. Rappelle-moi d’axer nos prochains enseignements sur le développement de tes sens. Ils laissent à désirer. Tient. Me tendant l’aquarium à se trouvait le poisson des mers les plus bavards.

-          C’est quoi ?

-          Le poison de Djanè. Prend soin de lui de temps que j’arrive. S’il lui arrivait quelque chose il serait capable de nous décapiter tous les deux. Je ne vais pas trainer.

-          Tu sors ainsi ? tu ne crains pas d’attirer l’attention ?

C’est là qu’il s’est rendu compte de l’état dans lequel il était. Il a fait demi-tour, est revenu avec un teeshirt et un jeans et est sorti en coup de vent. « Humm… » du moment que cela ne me retombe pas dessus. Je ne comprenais rien à rien mais pour le moment, j’avais à m’occuper d’un poisson.

-          Alors … salut toi. comment tu t’appelle. Demandais-je au poisson après l’avoir déposé sur le comptoir coté cuisine.

Elle tourna trois fois dans son bocal avant de venir se poser devant moi.

-          Dis-moi. C’est une dame où un monsieur ? continuais-je connaissant la réponse

-          Au moins toi tu ne fais pas semblant de ne pas savoir que je t’entends et tu ne me traite pas de laide. Je m’appelle Muse et toi ?

-          Moi c’est danielle. Tu es spéciale pas l’aide. Comment t’es tu retrouver ici ?

-          Tu es bête ? le protecteur de mon maitre vient de me remettre à toi. fit-elle en laissant s’échapper des bulles d’air.

-          Non  non  … je veux savoir comment tu es arrivé dans cette maison.

-          Ahh ! un instant j’étais chez moi et un autre je me retrouvais ici. Comme dans les films de magie que mon maitre voit quand il s’ennui.

-          Et comment est ton maitre avec toi ?

Est-ce que je savais alors que la question allait ouvrir une douche. J’avais activé le moulin à parole. Elle a commencé par leur rencontre le jour de son bannissement dans les eaux profondes à raconté les mésaventures de son maitre dans cette ville inconnu et la gentillesse avec lequel il la traitait. Moi je n’arrivais pas à associer dans la même phrase le Prince Njanè et gentillesse. Je l’ai laissé là et suis retourné à ma lecture après avoir essayé en vain d’arrêter son monologue. Elle a fini par se calmer toute seule. Un moment plus tard, le silence de la pièce est devenu subitement lourd. Très lourd. Je sentais mes poils se hérisser. Depuis mon enlèvement dans l’eau, cette sensation me signale l’avènement d’un danger imminent. L’instant d’après, on toquait à la porte. J’ai porté l’aquarium et mis sous l’étagère. Elle avait compris le danger sans que je n’aie eu à parler.

-          Qu’est ce qui se passe ? ils viennent faire quoi ? leur énergie est tellement négative… elle électrise cette eau.

-          Aussi l’air que je respire. Mais calme toi et reste silencieuse. Quoi qu’il arrive reste silence. lui dis-je d’une voix en apparence calme.

Une peur bleu s’était emparée de moi. J’avais les mains qui tremblaient sans que je ne puisse le réprimer. Il me fallait me calmer. J’ai pris deux grandes inspirations en me disant mentalement de rester concentrer et objective.

-          Koum… koum… koum entendis-je encore avec insistance. Putain ! Danielle ouvre cette foutu porte. nous savons que tu es seule. Fit une voix d’homme exaspéré.

-          Heuh … heuh.. qui est-ce ?

-          Tu te moque de moi ? ouvre-moi cette porte avant que je ne la brise. Ouvre !

J’ai pris mon courage à deux et ai ouvert. Il s’est entrée dans la pièce et à refermé derrière lui. C’était un homme assez quelconque qui certes ne passerait pas inaperçu dans la rue. Sveltes, grand de taille, habillé décontracté un jeans sur un polo et un regard perçant qui donnait froid dans le dos. Je ne sais d’où me venait la force de soutenir son regard. Il eu un sourire narquois et son visage se transforma en quelque chose de profondément perfide. Tout me disait que cet homme trouverait du plaisir à me découper et à laper mon sang.

-          Maintenant que vous avez fini de vous dévisager on peut faire ce pour quoi nous sommes venu ? dit une autre personne près de lui sur un ton si calme et si froid que j’ai sentis mon corps frémir.

Je ne sais pas quand il est entré mais il se tenait calmement près de l’autre. Serein et imperturbable. Il était court très, court de taille… on aurait dit un nain mais un peu plus grand que la plupart. Il glaçait le sang. Je me suis tint là coït.

-          Apprend à te détendre mon vieux. On peu tout résoudre sans pour autant faire ta tête de mort. Dit le plus grand

-          Ma tête est telle qu’elle est  et si elle ne te plait pas tu peux toujours te mettre une balle dans les deux yeux. Ou demander à sa mère (fessant un signe de tête dans ma direction) de te faire goûter à son poison. Lança t-il avec tout le sérieux du monde tandis que son acolyte éclatait de rire. Sincèrement qu’est ce qu’il y avait de si drôle ? 

-          Trêve de bavardage… tu ne nous invite pas à nous assoir danielle ? nous avons beaucoup à discuter. Commença celui au regard perçant.

-          Ce n’est pas ma maison. Je ne peux inviter qui que ce soit vue ce que cela implique dans les profondeurs.

Les deux avaient déjà pris place avant la fin de ma phrase.

-          Prend place et répond de manière directe à nos questions. Si tu ne veux bien sûr pas que tout ceci se termine en bain de sang. Fit le premier en transformant ses pieds en une forme de sonde qui se terminait par une grosse dague à la fin.

La peur m’as fait reculer jusqu’à l’accoudoir de la cuisine sur lequel j’ai pris appuis.

-          Maintenant que nous nous sommes compris, puis-je savoir où est joel ?

-          Joel ? fessant semblant de ne pas comprendre.

-          J’oubliais qu’il est interdit de donner des non. Continua le premier. Je parle ce celui qui t’a emmené ici.

-          Ahh … heuh …. Il est partit…

-          Où ? demanda le plus court

-          Je ne sais pas moi. Il m’a laissé ici et est partit. C’est maman qui vous envoie ? on rentre ?

-          Qui ? ta mère ? Demanda le premier moqueur. Elle a trop sur les épaules maintenant pour penser à toi. tu sais ce qui se passe ?

-          Qu’est ce qui se passe ? questionnais-je perdue.

-          A toi de nous le dire…

-          Ecoutez… vous parlez par énigme et je ne saisie pas où vous voulez en venir.

-          Quelle est cette énergie qui émanait du domicile du prince ? 

-          Je n’en sais rien. Dis-je en soutenant son regard.

-          Nous perdons du temps ! explosa le nain. Vraisemblablement elle ne connait rien. Elle ne saisit même pas les enjeux. Nous avons pris de grands risques pour l’introduire dans leur vie pour qu’elle ne puisse même pas nous dire ce qui se passe chez Njanè et encore moins où se trouve la prêtresse. Aussi inutile que sa mère. De vrais boulets que nous devons nous coltiner. Fini avec elle. Au moins nous seront sur qu’elle ne nous trahira pas.

A ces mots j’ai formé une lance de glace avec un peu d’eau de l’aquarium de Puce. Je l’ai fait si aiguisé qu’elle a faillit me blaiser.

-          Trahir qu’elle sait quoi ? la tuer maintenant serait attirer l’attention et ceci pour rien. Dit le plus grand.

Il a pris mon téléphone posé sur la petite table qu’il manipula pendant quelques secondes avant de remettre en place.  Il reprit forme humaine et ils se dirigèrent vers la porte.

-          Nous restons en contact et malheur à toi si tu ne coopère pas. Soit plus attentive ! tu es ici pour espionner pas pour vivre la belle vie.

Ils sont sortis en claquant la porte et je me écroulé sur le sol. Ma lance transformée en flaque d’eau noir versé autour de moi. Mon souffle était court. J’avais l’impression d’avoir fait un marathon. Qu’est ce qui se passait et jusqu’où ma mère était-elle allé. Le liquide visqueux noir était sortit en abondance. J’avais pu remarquer comme Biboum évitait soigneusement d’y toucher. J’ai pris une tasse pour en prélever un peux et nettoyer le reste.

-          Puce tu vas bien ?

-          Oui mais je manque d’eau. Repondit-elle.

-          Je suis désolée d’en avoir utilisé… c’était le seul moyen de former notre défense à leur insu. Lui expliquais-je. Je t’ajoute de l’eau du robinet ?

-          Non. Il me faut de l’eau de mer ou de l’océan. Si non je manquerais d’oxygène.

-          Ok… On attendra alors Biboum. Dis-je en allant verrouiller la porte.

-          Etre une femme poison à des avantages. Si une seule goute les avait touché ils auront fait moins le fier…

-          Femme poison ? qu’est ce que c’est puce.

-          Ne me dis pas que tu ne sais pas ce que tu es….

-          Non. Je n’en ai jamais entendus parler.

-          J’ai vécu assez longtemps pour reconnaitre du poison dans de l’eau. L’encre noire des poulpes.

-          Tu peux m’expliquer ?

-          De ce que je sais, vous venez d’une tribu éteinte des profondeurs que l’on utilisait dans les guerres. Le peuple fut décimé il y a 5 siècles du fait de conspiration et marche guerrière contre la couronne suprême. C’était avec l’arrière grand père de Njanè. Le peuple rescapé fut dispersé. Ils étaient pourchassés et tués. Les survivants se cachèrent dans les océans et se fondèrent dans la masse. On n’en entendit plus parler pendant longtemps jusqu’à ce qu’une femme utilisée dans une bataille de clan soit reconnue comme femme poison et bannit. Dans ce royaume elle fut prise comme épouse du roi et le roi en fit sa fortune. Elle a le contre poison. Et est seule à l’avoir. Le roi en a fait son commerce. Tu dois être une de leur descendante.

L’information était énorme et j’étais sur le cul. Dans quoi ma mère m’avait entrainée.

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