Ma famille, ma perte.

Chapitre 49 : retour au bercail.

Je viens de finir ma journée de travail et je suis accueilli par le silence comme se fut le cas tous les soirs depuis quatre mois que j'ai quitter mon pays sans rien dire à personne pour venir m’installer au Ghana. Oui personne ne sais où je suis. Je me suis contenté de laisser une lettre à ma mère. Je me suis arrangée pour semer les gardes de Jamal.

Après l’appel de la mère de Jamal ce jour là, j'ai repensée à ma vie depuis ma naissance jusqu’à ce jour là. J’ai fait le point sur ma vie et cette dernière n’est qu’échec. Je ne peux pas dire que ma mère, mon petit frère ou ma sœur m'apportent de la malchance mais j’ai vue que ma vie n'est qu'une succession de malheurs à part le bon poste que j'avais au boulot. Je remercie aussi Dieu pour ma santé.

Est-ce que j'ai vraiment été heureuse dans ma vie ? Oui par moment. Et les plus beaux moment de bonheur que j'ai pu vivre c'est dans les bras de Jamal et en compagnie de ma famille.

Je suis devenu un danger pour le bonheur de ma famille, les gens que j'aime plus que tout au monde. A cause de moi la mère de Jamal peut ruiner notre vie. Ma mère tend déjà vers la soixantaine et elle n'a plus la force qu'elle a il y a 15 ans quand elle a rebâtie ce qu’elle a aujourd’hui ? Si la mère de Jamal met ses menaces à exécution, elle va s’attaquer au commerce de ma mère. J'en suis sûr puisque c'est notre principale source de revenu financière. Si Madame HAMZA met tout ça en péril à cause de moi, ma mère pourra t-elle encore  se reconstruire ? Non. C’est le moment pour elle de vivre en paix pas de s’engager dans une autre bataille.

Pour mettre ma famille a l’abri il me fallait partir. Jamal aussi ne me laissait pas le choix vu qu'il est persuadé qu'on est fait l’un pour l'autre malgré que je lui avait dit pour l'appel de sa mère donc il fallait que je disparaisse sans laisser de trace.

Personnellement j’avais besoin de changer d'air, de sortir de ma zone de confort et d'aller à la découverte d’autres horizons. Alors deux semaines plus tard, j'ai vidé mes comptes en banques avec l’aide de Bruno et le même soir dans la nuit tardive j'ai pris un bus pour le Ghana.  J'ai pris un grand risque en apportant autant de liquidité sur moi mais il le fallait si non c'est en moins de 5 minutes que Jamal va découvrir où je suis partie puisqu’il va me falloir faire des retrais d’argent dans une banque et la famille HAMZA à des parts dans toutes les banques africaine ou celles d’ailleurs installé un peu partout en Afrique. 

Une fois ici, Bruno m'a aidé à aller passé un mois au Sénégal avant que je revienne au Ghana pour commencer le travail qu’il m'a aidé à trouvé. J’ai vraiment été touché par la gentillesse de Bruno par rapport à mon séjour au Sénégal. Il m'a pris une grande suite dans laquelle j'ai séjournée pendant 30 jours. J'ai été traitée comme une reine. Il est la seule personne avec qui je suis en contact au Bénin. Il me donne les nouvelles de ma famille.
Ma mère vit mal mon départ j'aurai appris. Ça m'affete énormément mais je n’ai plus qu'un mois à faire ici puis je vais rentree chez moi. J'ai beaucoup travailler sur ma personne et il est temps que je retourne au bercail.

Je consulte souvent la page facebook et Instagram d'Annah et d'Alan mais depuis mon départ il n’ont rien posté. Seule la page facebook qu’on a créé pour le restaurant de maman est souvent actualisé.

Mes journées ici se résument à aller au boulot et à revenir dans mon appartement.  Je sors très peu pour ne pas me faire démasquer.

Je finis de prendre mon bain et sors de la douche quand je tombe sur Jamal assise sur mon lit.

Moi : (mettant la main sur le cœur) seigneur ! Tu m'as fait peur. Com comment es-tu rentré ?

Il me fixe pendant quelques minutes avant de prendre la parole.

Jamal : bonsoir Miracle.

Moi : bonsoir Jamal.

Jamal : je vais t'attendre dans le salon. Fini de t'habiller et rejoins-moi.

Je me suis contenté de lui dire un petit OK. Je croyais pouvoir me cacher plus longtemps. Je m'habille et vais le rejoindre au salon où il est confortablement assis.

Je vais m’asseoir en face de lui.

Moi : comment m'as-tu retrouvé ?

Jamal : j’ai toujours su où tu étais pendant ces quatres derniers mois. J’avais décidé de te laisser seule comme tu le voulais pendant un temps.

Moi : ok. Dis mois tu as les nouvelles de ma mère ? Ma sœur ? Et Alan ?

Jamal : c’est à cause de ta mère que je suis là. Ton départ l'a vraiment affecté au point ou elle est tombée malade et sa santé se dégrade de jour en jour. Il faut que tu reviennes.

Moi : quoi ? Et Bruno ne m'a rien dit ? Elle est hospitalisée ? Qu’est-ce qu'elle a ? Depuis combien de jours elle est...

Jamal : (m’interrompant) calme toi. Ce n’est pas trop critique.

Moi : OK. Tu es venu avec ton jet non ?

Jamal : oui.

Moi : OK. On peut repartir tout de suite ?

Jamal : c’est pour ça je suis là.

Moi : OK. Merci beaucoup. Laisse-moi prendre mes affaires.

Jamal : prend juste le nécessaire. Mes hommes passerons chercher le reste de tes effets.

J’étais déjà dans la chambre entrain de prendre mes effets à la hâte. Je prends juste le nécessaire comme me l'a demandée Jamal.

Une heure plus tard je suis prête et nous prenons départ pour mon pays. Durant le voyage Jamal et moi avions discuté normalement comme de bons amis. Il n'a pas fait d’approche ni quoi que ce soit qui pourrait me replonger dans mon passé.
On atterrit et nous allons directement à la maison. Je rentre dans la maison avec Jamal et vois Annah et Alan debout sur la terrasse entrain de parler. Arriver à leurs niveau je les saluts mais seule Alan me répond.

Moi : (resaluant Annah) Bonsoir Annah.

Elle me dépasse et rentre au salon sans répondre. Elle est fâchée, c’est normal je la comprends.

Moi : Alan où est Maman ?

Alan : elle est dans sa chambre.

Je presse le pas pour me rendre dans sa chambre. Je la vois couché sur le lit. Elle fait dos à la porte.

Moi : maman. L’appelais-je.

Elle se retourne tout doucement vers moi et son visage s’illumine d'un coup quand nos regards se croissent.

Ma mère : Ayodélé ? Miracle ? Ma fille c’est bien toi ?

Moi : (la prenant dans mes bras) oui maman. C'est moi. Ta fille est là.

Je sens ses larmes coulés et mouillé mon épaule dénudé. Ma mère à considérablement perdu du poids. Je ne savais pas que mon départ allait l'affecter autant.

Moi : je suis désolé d’être parti sans rien dire.

Ma mère : ne dis rien. Reste juste comme ça, dans mes bras. C’est tout ce dont j’ai besoin. Le reste compte peu. Dit-elle en resserrant l’étreinte.

Jamal : il faut que tu lui trouves quelque chose à manger. Elle a refusée de se nourrir depuis trois jours.

Moi : (me détachant d'elle) laisse-moi aller te chercher quelque chose au restaurant.

Ma mère : non. Je veux que tu me cuisines quelque chose de tes propres mains.

Moi : dis-moi ce que tu aimerais manger et je la cuisine pour toi.

Ma mère : je prendrais tout ce que tu me cuisineras.

Je lui baise le front et vais me mettre au fourneau. Jamal part avant que je ne commence la cuisine. Annah ne m'a toujours pas adressé la parole. Alan est venu m'aidé en cuisine. On a beaucoup discuté. Il m'a fait savoir qu'il a validé l’année. Il est là pour deux semaines avant de répartir. Il est revenu des states hier avec Jamal. Malgré la fatigue du long voyage qu'il a fait, ce dernier a pris la peine de venir me chercher parce qu'il est inquiet pour ma mère. Comment ne pas aimer cet homme ? Il pouvait envoyer quelqu’un me chercher vu son agenda chargé mais non.
J'ai appris pour son nouveau titre dans Forbes. Ça fait la urne de tous les journaux. Il a quitté sur une échelle de 5/20 à 15/20. Les médias continuent d’en parler. Ce qui le rend spécial c'est qu'il est très jeune. Selon le journal Forbes, il a fait fructifier l’héritage familiale 5 fois que son père durant toute sa carrière d’homme d’affaire avant sa retraite. Tout ça fait de lui l'un des hommes le plus influent du monde. La miss univers de l’année s’est même donné le défis de le séduire et de l’épouser en six mois. J'ai simplement ris.

Durant mon refuge au Ghana j’ai beaucoup appris et réfléchie. J'ai même consulté un psychologue parce que j’étais vraiment déboussolé. S'il y a une chose dont je suis consciente et sûr aujourd’hui, c'est que je ne peux plus fuire la réalité. Ma réalité. Tout ce par quoi je suis passé jusqu’à aujourd’hui a fait de moi cette personne formidable que je suis. J’avais prévu revenir le mois prochain parce que je ne peux pas fuir mon destin indéfiniment. Où que je sois ce qui doit être sera ou ce qui va se passer se passera. Je suis prête à me battre pour ce que je veux et ceux que j’aime. Je veux reprendre ma vie en main et ne plus laissé le destin ou la nature me dicté sa loi. Je m’occupe de ma mère d’abord puis après je vais récupérer mon homme. Pour ce qui concerne ma belle-mère, si elle n'est pas d'accord pour notre relation, elle n'a qu'a aller snifer du piment en poudre. Rien ne se mettra plus entre mon bonheur et moi.

Je suis revenu depuis deux semaines et ma sœur et moi n’avions pas encore eu une vraie discussion. Elle se contente de répondre à mes salutations ou à mes questions vaguement. J'ai jugé bon de prendre soin de notre mère d'abord. Elle a repris des couleurs et j'en suis ravie. Maintenant je vais me faire pardonner auprès de ma sœur. Elle est revenue du boulot il y a une heure déjà. Elle est dans sa chambre. Je toc deux fois et elle me demande de rentrer. Je la trouve assise face à son ordinateur.

Moi : bonsoir sœurette.

Annah : bonsoir.

Moi : tu peux m'accorder quelques minutes ?

Annah : je suis occupé.

Moi : Annah je t’en prie. Accorde-moi juste quelques minutes. Il faut qu’on ait cette discussion aujourd’hui. On doit parler. (Elle enlève ses lunettes et me fixe. Je prend place en face d’elle). Bien, pour commencer je voudrais te présenter mes sincères excuses. Je suis désolée d’être parti sans te prévenir, vous prévenir. Vraiment désolé Annah. Je croyais que partir d'ici allait vous mettre à l'abris du danger que ma relation avec Jamal représente pour vous vue comment sa mère nous menace à chaque fois. C’était une manière pour moi de vous mettre a l’abri.

Annah : et maintenant que tu es revenue nous sommes toujours à l'abris ?

Moi : Annah s'il te plaît écoute moi je

Annah : (m’interrompant) je ne sais pas si tu te rends compte de combien de fois tes explications sonnent faussent et égoïstes. Tu n'as pensé qu’à toi en partant d'ici sachant bien combien des fois ton départ allais affecter notre mère. En quatre mois même pas un seul appel à ta sœur, ta petite sœur pour me dire où tu étais et comment tu allais. Même pas une seule fois tu n'as pris de nos nouvelle et tu es assises là maintenant la bouche en cœur en me disant que tu es désolée ? (Rire jaune) la bonne blague.

Moi : il n'y a pas ce jour là ou je ne prenais pas de vos nouvelles. Bruno me donnait de vos nouvelles à chaque fois.

Annah : le salopards. Donc c'est parce qu’il savait où tu étais qu'il sait rapprocher de nous après ton départ ?

Moi : oui. C’est moi qui le lui ai demandé. Annah je sais que je t’ai blaisé mais je te demande de me pardonner. Ce n’est pas que je ne te faisais pas confiance au point de ne pas te dire où j’allais. Je voulais m'isoler un peu loin de tout. Il le fallait pour ma santé mentale et physique. J’étais perdu Annah. Je croyais avoir fini avec mon passé mais en une fraction de seconde tout a refait surface avec un rebondissement qui a faillit m’anéantir. A cela s’ajoute l’opposition de la mère de Jamal à notre relation. Tout ça était devenu trop pour moi. Pardonne moi je t'en prie ma sœur. Je ne supporte pas cette froideur qui est entre nous depuis mon retour. J'ai besoin de ma confidente, ma moitié, ma sœur. Ramène la balle à terre.

Annah : je me suis sentie trahis par ton agissement. Tu pouvais cacher ton départ à tout le monde sauf à moi. On se partageait tout. Mais bon ce qui est fait est fait. Je vais essayer de ramener la balle à terre.

Moi : merci. Je peux te prendre dans mes bras.

Annah : oui mais c’est malgré moi.

Je souris et la prends dans mes bras et nous changeons de sujet en discutant des dernières nouvelles du pays et des proches.

Annah : après que tu t'es isolée de tout pour faire le point sur ta vie et tout. C'est quoi la suite ? C’est quoi tes projets futurs ?

Moi : récupérer mon homme, me trouver un autre job et croquer la vie à pleine dent.

Annah : je suis contente pour toi. Pour dire vrai j’aime la nouvelle version de toi que je vois depuis que tu es rentré. Tu es plus déterminer et pleine de vie. Ta positivité dans tout surtout dans tes propos, tu es devenue plus confiante. Là je retrouve Ma grand-sœur d’entant. Au passage félicitation pour le succès spectaculaire de Jamal.

Moi : merci mais ce n’est pas moi qui est devenu le dixième homme le plus riche du monde.

Annah : oui mais tu es sa chérie. Tu es la chérie d'un milliardaire. Est-ce que tu t’en rends compte de ton statut même. A cause de lui on nous respecte. Quand son cortège se gare devant notre portail vient voir comment tout le quartier sort pour nourrir leurs yeux. Depuis que son statut a changé, il a renforcé sa sécurité. Il ne sort plus sans garde-corps comme il le faisait. Je suis vraiment contente pour toi. Je suis la belle sœur de l'un des hommes les plus riches du monde. Il m'a offert une voiture en ton absence.

Moi : ah oui ? Qu'elle marque ?

Annah : un Hilander. Tu sais que j’aime les grosses voitures non ? J'ai porté mon choix sur le Hilander parce je ne voulais pas abusé de sa générosité envers nous en choisissant une voiture plus chère. Mais Je lui ai déjà dis le genre de voiture qu'il va m’offrir pour mon mariage.

Moi : tu n'as pas encore trouvé de mari et tu choisis la voiture qu'on va t'offrir pour ton mariage ?

Annah : c'est quoi ton problème dans mon bonheur ? C'est entre mon beau-frère et moi.

Moi : ok oh. Bouche cousue. Félicitation pour ta nouvelle voiture.

Annah : merci. Il a changé le chauffeur de maman et elle a un garde du corps maintenant. Jamal t’aime énormément. Il nous l'a prouvé en ton absence. Il passait tenir compagnie a maman chaque soir pour qu'elle ne ressente pas trop ton absence. Il a même fait sortir maman plusieurs fois.

Moi: maman me l'avais dit.

Annah : Je veux vous voir unis pour toujours.

Moi : c'est mon prochain objectif chérie. À ce propos donne moi des idées pour me faire pardonner auprès de lui. Je ne lui avais aussi rien dit avant de partir.

Elle commence à me sortir des plans les plus bidons les uns que les autres. Je ne fais que rire.

J'ai fait la paix avec ma sœur. C'est tout ce que je voulais. Maintenant c'est le tour d’aller voir mon homme. Depuis qu'il m'a ramené on ne sais plus vu. Il a voyagé et va revenir dans quelques jours. On se parle tous les jours au téléphone mais ce qui me chiffonne un peu c'est qu'il ne parle plus de nous. Il m’appelle maintenant par mon prénom. Il se comporte avec moi comme un simple ami. J’espère qu'une autre n'a pas encore pris ma place. En tout cas j'ai hâte qu'il revienne pour qu'on parle de nous.

#nikê #chro

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Bonne journée et agréable semaine de travail à tous. ????????????????