Chapitre 5

Write by Sandy's Aby's

Chapitre 5


 Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


 Cinq minutes plus tard la clé tourna dans la serrure, la porte s’ouvrit sur mon mari, les traits tirés.


 Il ne s’attendait pas à me trouver éveillée.


Moi  (le fixant, incrédule) : Tu m’as fait peur fis-je, la main sur ma poitrine.


Samuel (debout sur le seuil) : Désolé chérie, je croyais que tu dormais déjà.


 Et puis, tu sais bien que nous ne sommes que deux à avoir la clé de cette chambre.


 Il posa sa pochette sur le fauteuil près de notre lit.


Finalement, on a pu finir tôt, les ambassadeurs ont dû aller à l’hôtel pour prendre l’avion demain fit-il, me fixant sans ciller, retirant sa veste.


Moi (le sourire feint) : Waouh c’est une bonne nouvelle !


 [Je le disais sans pourtant le penser.]


Tu as vraiment l'air épuisé.


Je pris mon téléphone et j’envoyais un texto à Dorothée pour lui dire que ce n’était plus la peine qu’elle vienne car monsieur venait de rentrer.


 Pendant ce temps, il se déshabillait complètement près du lit.


Elle me renvoya un autre texto me disant "gloire à Dieu" !


Samuel (prenant son peignoir, accroché sur le porte manteau) : Je vais d'abord prendre un douche, je suis tout en sueur, ensuite je viendrai te câliner.


Harmonie (bredouillant ): D’accord fis-je le sourire feint.


Dès qu’il entra dans la douche, je me précipitais sur les vêtements qu’il avait laisser sur le sol.


Les humant les uns après les autres, constatant cette fois-ci, aucun autre parfum que le sien.


 Ce qui me soulagea, juste un peu.


Puis je remarquais que son caleçon ne s’y trouvais pas.


Je déposais le linge dans le panier et m’assis sur le lit pour l'attendre.


Le lendemain 


Graziella OKOME MBA.


La sonnerie de mon téléphone me tira de mon sommeil, le temps d’émerger, je m'étirais en baillant avant de constater que Sam n’était plus sur le lit.


Je décrochais dans un premier temps, à l'appel, c’était Nouna.


Moi (la main sur le front, les yeux fermés) : Bonjour Nouna ! répondis-je la voix un peu enrouée et baillant à nouveau.


Nouna (surprise) : Tu dormais encore ? 


Graziella (levant les yeux au plafond) : Oui ! Nous sommes dimanche je te signale et il est sept heures dis-je le regard vers la pendule.


Nouna : Désolée, tu m’as demandé de t’appeler très tôt le matin.


Graziella (se souvenant) : Ah !


 C’est vrai !


[M'allongeant à nouveau sur le lit]


 Tu es une bonne élève (rire) je te fais signe on se retrouve chez moi dans moins d'une heure.


Je suis encore à l'hôtel.


Nouna : D’accord Grazy.


Graziella : À toute !

Clic.


Revenons à nos moutons. 


Je me redressai, descendis du lit comme une furie et me mis à fouiller la chambre d’hôtel à la recherche de Sam.


Mais où à bien-t-il pu passer ?


Je me précipitais sur le lit et  tâtais sa place de ma main, elle était toute froide !


Mon Dieu !


 Le gars s’est volatilisé tout bêtement !


Je remarquais un papier posé sur la tablette près du lit, je me dépêchais de le déplier.


《 Babe, sorry, j’ai dû partir au milieu de la nuit, ma femme à fait un malaise désolé, je vais me rattraper. 


J'ai aimé faire l’amour avec toi cette nuit, tu es un monstre au lit, une bête de sexe. 


Ne te fâche pas s’il te plaît pour mon départ inopiné.


Je t'ai laissé des sous pour tes besoins dans le tiroir, je t'appelle plus tard dans la journée


Bisou.


Sam.》


Que beaul salaud ! Fis-je hors de moi en froissant la note et la jetant au sol.


 Je n’ai pas pu envoyer un message à sa femme cette fois-ci.


Il va me le payer cher. 


Tu finiras par être à moi seule ne t’inquiète pas.


J'ouvrais le tiroir, je trouvais trois cent mille franc.


Jean-Marc NDONG 


Je me lèvais à peine et j’observais ma femme, elle dormait à point fermé.


Elle était si belle avec sa grossesse.


Je me souvenais encore comment je l’avais épousé.


 Pour l'avoir, j’avais dû affronter son père, en allant jusqu’au Portugal car elle est portugaise de père et Gabonaise de mère.


Le problème c’est que son père était ex agent des services secrets, imaginez la mauvaise enquête qu’il avait faite sur moi.


S'avoir si j’avais une maîtresse, un boulot bien rémunéré, tout sur ma vie ; mes parents, qui étaient-ils etc...


Il était venu au Gabon expressément pour ça avant que j’épouse sa fille.


Sa mère encore, ça allait, elle voulait que sa fille épouse un gabonais pour rester au moins ici, près d’elle.


J'aimais ma femme et on allait avoir notre premier enfant, c’est vrai qu’elle était jalouse, très, mais tant qu’elle demeurait douce et qu’il y avait la paix, moi, ça m'allait.


J'allais à la douche, je devais me préparer car j’aivais un rendez-vous avec Natacha, ça faisait six mois que j'étais au pain sec, car ma femme avait peur de faire du mal au bébé en couchant avec moi, malgré que le médecin lui ait dit le contraire.


J'étais en manque de sexe et ça se répercutais même dans ma manière de travailler, ça me pertubais et m'empêchais de me concentrer. 


J'avais rencontré Natacha à Géant CKdo, je faisais les courses, car depuis le début de sa grossesse, ma femme se sentait mal à tout moment, j’étais dans l'obligation, avant qu'on ne trouve un coursier, de faire les courses.


Natacha était venue pour prendre les prix de quelques articles et faire ses petites courses.


 On s'était presque rentré dedans, moi avec mon chariot et elle, avec le sien.


Elle était sublime avec une paire de hanches à ressusciter un mort.


Pour m'excuser, je l'avais invité prendre une boisson, elle avait accepté.


Je lui avais ensuite demandé ce qu'elle était venue faire et au final, j'avais réglé sa facture à elle.


Puis, nous nous étions rendus dans un très bon restaurant, nous avions mangé, discuté, échangé nos contacts.


Enfin, nous avions décidé de nous mettre ensemble sur un coup de tête.

Pour moi c'était plus pour compenser le manque que pour une relation suivie.


 Sachant que j'étais un homme marié, Elle avait hésité au début, puis avait fini par accepter sauf que depuis six mois qu'on se fréquentait, elle n'avait jamais voulu coucher avec moi, ce qui faisait que je ne pouvais pas lui donner grand-chose.


Elle ne me servait presqu'a rien en ce moment pourquoi investir sur quelque chose qui ne me rapportais rien.


J'allais à la douche, espérant une fois de plus qu'elle couche avec moi aujourd'hui.

Peut-être allait-elle finalement céder.


Shirley DIVOUNGUI.


Je faisais la lessive, mon fils et Désirée dormaient encore. 


Ce dernier est rentré bien bourré la veille,


 tchiup !


J'avais travaillé en ville hier soir à ; Gabon Meca.

En rentrant, les voisins m’avaient interpellés pour m’informer que Désiré était encore une fois de plus en état d’ébriété.


Je suis allé le lorgner et il dormait sur la chaise dans un bar , tout crasseux, puant l'alcool à des kilomètres à la ronde ! 


On ne dirait pas un ancien cadre d’une entreprise pétrolière, Matchibi !


Je l’ai bien laissé là-bas.


 Ce sont ses vilains amis du godet là, qui l’ont ramené, je l'ai bien fait dormir au sol, il était trop sale.


Obligée de me convertir en dame de ménage pour avoir un peu de sous, sinon je ne sais comment j’aurai fait avec l'enfant.


 Son père, soûlard de son état, ne pouvais pas se trouver un vrai travail.


Mon téléphone sonna.


 J'essuiyais les mains sur la robe que j'avais, en décrochant.


Moi (le téléphone à l'oreille) : Eh Natacha !


Natacha : Bonjour Shirley !


Moi : C'est comment (avec l'accent Camerounais) ?


Natacha : Ah, maman je me prépare pour tout à l'heure, j'ai dû mentir à Augustin que j'avais mal au sexe pour qu'il me laisse tranquille.


Moi : Kia kia kia, toi oh ! 


Donc, là tu es prête à bousculer le corps pour Jean-Marc !


Natacha : Ah oui hein ! 


S'il peut me sortir de la pauvreté, je livre tout sans réfléchir.


Moi (sérieuse) : Donc tu laisses Augustin ?


Natacha (répliquant) : Toi, si tu trouves quelqu'un de mieux que Désiré tu vas rester avec lui ? 


Quelqu'un qui travail, qui a une voiture et tout ?


Moi (une moue dédaigneuse) : Ih ! 

Machibi ! 

Je pars oh, je l'abandonne avec son enfant.


Natacha (hilare) : Rooh ! 


Pardon ne me laisse pas l'enfant, il risque d'être maltraité par la nouvelle femme.


Moi : Je m'en fous oh ! 


Je n'ai pas envie d'emporter les charges, à moins que j'y aille d'abord seule, ensuite quand je suis bien installé je pourrais aller le chercher, on ne sait jamais.


Natacha : Toi, je me demande même si l'enfant là sort de toi ! 


Tchiééé il faut me le donner, moi je cherche l'enfant oh.


Moi : Mais fait un enfant à Jean- Marc, il sera obligé de s'occuper de toi et l'enfant.


Natacha (réfléchissant) : Pas mauvais ! 


Mais j'ai mieux ! 


J’ai beaucoup réfléchi.


Je vais exiger qu'il m'épouse à la coutume d'abord.


Moi : Mais oui ! 


Ensuite il t'épouse à l'état civil même à huit clôt. 


Natacha : Voilà ! 


Eh ! 


On fera comme ça.


 Shirley, je te laisse, j’ai un double appel, c’est Jean-Marc.


Moi : Ok maman j’attends les news oh !


Natacha : T’inquiète, je vais te raconter.


Désiré NGUIMBI.


Je me retournais et je sentis que j’avais des courbatures. 


Shirley m’avait encore fait dormir au sol, certainement que j’étais sale.


[Soupir]


Je me lèvais et jettais un coup d’œil sur le lit, je vis Richie, il dormait à point fermé. 


Je parvins à me lever et je me diriger vers le salon, j’aperçu Shirley en train de faire la lessive dehors. 


Je préférais rentrer me doucher d’abord, ensuite on verra car, elle était toujours de mauvaise humeur ces temps-ci.


J’irai voir mes parents tout à l’heure après avoir eu une conversartion avec Shirley.


Ma copine ne m’aimait certainement plus, elle me tournait le dos quand on était les deux sur le lit, ne couchait plus avec moi, ne s’occupait plus de moi comme il fallait.


J'étais même tenté de la tromper mais je l’aimais toujours et j’avais espoir que les choses allaient s’arranger. Ce qui me poussait à m’enivrer c’était le fait de pas avoir un travail, car ma petite-amie me méprisait pour cela. 


Nouna MAPESSI


J'étais avec Grazy qui me donnait des cours pour séduire les hommes, nous étions aux charbonnages dans l’appartement qu’elle louait., Enfin, un de ses distributeurs automatiques, louait pour elle.


Nous étions en train de manger des croissant qu’elle avait payés à Pélisson, ils étaient très bon.


Graziella (prenant un pain aux raisins) : Tu vois, les avantages d’être une tchiza !


Moi (émerveillée) : Ah ça ! 


[La fixant envieuse] 


Mais sans te mentir si ce n’était pas pour mes enfants, je ne devais pas me lancer dedans.


Graziella (me fixant) : Maman, nous tous on a une bonne raison, il ne faut pas suivre.


Moi (curieuse) : C'est vrai ! 


Donc, cette fois-ci il t’a remis combien ?


Graziella (équarquillant les yeux) : Ma chérie, trois cent mille, elle le dit en hurlant presque.


Moi (les mains devant la bouche) : Waouh !


 Non !!!


Je t’envie Grazy, de cent mille à trois cent en deux nuit.


Graziella (d'un geste évasif) : Laisse faire, je vais encore élever le niveau jusqu’à ce qu’il oublie sa femme, ce n’est pas ce qu’il m’a fait hier, où, il est parti soi-disant, sa femme avait fait un malaise.


Moi (posant ma main sur elle) : Aie ! M'exprimais-je surprise.


Graziella (la fixant) :  Il a cru me berner !


 Mais il verra comment je vais répondre à son offense.


Moi (croisant mes bras) : Tu feras quoi ? 


Demandais-je curieuse de savoir ce qu’elle préparait encore !


Graziella (gesticulant) : Je vais lui rendre une petite visite de courtoisie, sans me deplacer, sa femme dois savoir qui je suis.


Moi (riant) :  Yooh mais si elle te fait les problèmes ?


Graziella (le regard en coin) :  L'enfant de qui ? 


répliqua-t-elle, me regardant de haut.


Voilà pourquoi, je dois bien me préparer et réfléchir ajouta-t-elle.


Moi (songeant) :  Mais sinon, Samuel est un bel homme hein !


 Sa femme a beaucoup de chance dis-je en changeant de sujet.


Graziella (le regard mauvais) : Tchiup ! Plus pour longtemps.


Ça ne va plus durer laisse ça !


Tu croix que je suis désormais avec lui pourquoi ? 


Pour le laisser ensuite ?


Je ne b**se pas avec lui pour rien, il est trop beau et propre, je le veux ! 


Il me satisfait au lit.


Dès que je le mets en confiance, je valse tous les autres et je me mets officiellement avec lui. 


Je peux facilement tomber amoureuse de lui.


[Se rapprochant de moi]


 Écoute, tu ne dois pas tomber amoureuse d’un homme s’il ne l’est pas au préalable de toi.


 C'est une des Leçons que tu dois garder dans ta tête.


Pousse le à s'enticher de toi.


Moi (soutenant son regard) : Ok, c’est noté. Mais si je tombe amoureuse avant ?


Graziella (d'un geste nonchalant) : Bah, tu le pousse à t’épouser, c’est tout.


Moi (sceptique) : C'est trop facile !


Graziella (la main posée sur mon épaule) : Écoute rien est facile.


 Tu peux avoir un homme si tu veux mais il faut bien choisir.


 Quelqu'un comme Samuel, si je garde le rythme et que je lui donne bien ça, il va découcher tout les jours. 


C'est le genre d'homme qui tombe sur des femmes crispées. 


Tu sais comment j'ai su cela ?


Moi (curieuse)  : Non !


Graziella (sous le ton de la confidence) : Normalement hein, le premier jour où on a passé la nuit ensemble il allait rentrer chez lui, mais à cause du fait que je l'ai droguer…


Moi (le regard terrorisé) : Oh m'écriais-je la main devant ma bouche, choquée.


Graziella (fier d'elle) : Oui, je l'ai droguer. 


Si non il allait rentrer retrouver sa femme.


 Comme ce qu'il m'a fait hier. 


Je vais te montrer les doses que tu dois mettre pour pas qu'il s'endorme sur le chant, sauf si tu n'as pas envie de coucher avec lui. 


Donc, j'ai drogué Sam pour qu’il reste.


Un,


 c'est un message indirecte que tu passes à sa femme, surtout si il n'a pas l'habitude de dormir dehors.


Elle va commencé à se poser des questions.


Deux,


 tu dois laisser une marque dans ses habits avec ton rouge à lèvre , ton parfum, voilà pourquoi il te faut un nouveau parfum, un vrai.


Laisse moi chercher encore un deux cent mille après on ira faire les courses et du shopping car si tu n'es pas propre et ne sens pas bon, tu réduis les chances de tomber sur un vrai mâle.


J'acquiesçais de la tête en notant sur un carnet, tout ce que Graziella me dictait.


Les cours se faisais à tout moment elle pouvais parler de tout et rien et directement rentrer dans le cours, il fallait suivre comme elle aimait le dire.


Graziella (touchant ma cuisse) : Tu sais quoi !


 Il faut que je t'apprennes les nouvelles positions. 


Moi (les yeux fixés sur le carnet) : Ok Grazy !


Graziella (le regard lointain) : Ce que je réserve à Sam pour notre prochain rencard, il n'a pas idée.


En attente de vos avis et Recommandations, vos likes, commentaires et partage.

Merci.

Le club de tchizas