Chapitre 6

Write by Sandy's Aby's

Chapitre 6


Nouna MAPESSI.


Moi (la main sur la joue, fixant Graziella en écrivant de l'autre main libre) : Vas-y, cite, je note.


Graziella (gesticulant) : Appart les positions que tu connais, tu peux te placer à quatre pattes pour qu'il te prenne à cheval, ça tu connais déjà je parie.


 Juste qu'on va améliorer. J'ai un nerveux déhanché en ce moment là, tu ne peux pas !


Je te montrerais des exercices pour muscler ton périnée de sorte à ce que ta vulve soit toujours serré.


À chaque fois qu'il va rentrer, que le choc !


Aie, le goût de ça !


Quand tu lui fera la fellation, tâche de lécher la partie entre ses boules et l'anus cette partie là ohhh !


Dès qu'il est dans les vapes tu touches juste pardon ne lèche pas ohh tu touches juste avec la langue l'anus. 


Mamaaaa façon il va frissonner de plaisir !!


Mais ne fait pas ça à n'importe qui, il faut que tu sois amoureuse et que sa part soit propre car maman c'est un peu risqué.


En plus si tu veux marquer le monsieur, lui prendre la tête, tu lui donnes l’arrière.


 Là, il va te suivre comme un chien car sa femme n'est pas capable de le faire.


Nouna (choquée) : Oh Grazy non ! 


[Le visage fermé] 


Moi, je ne ferai pas ça, déjà lorsque tu es constipé tu as mal !


 Imagine avec un truc pareil ! Mame les hémorroïdes oh !


Graziella (éclatant de rire) : Ah ah ah, T'inquiète il faut être habitué, mais tout commence un peu un peu.


 Regarde-moi, j'ai commencé avec le concombre et du lubrifiant.


Je me levais sidérée, les yeux écarquillés.


 C'est vrai que j’avais besoin d’argent mais pas jusqu'à donner mon anus, jamais de la vie.


Graziella (se moquant de moi en me forçant à reprendre sa place) : Krkrkr pardon assied toi, tu n'es pas obligée lol. 


Moi (le visage fermé) : Non, tu exagères !


Graziella (posant sa main sur moi) : T'inquiète on va juste retravailler ton coup de rein et je vais t'apprendre comment sucer,


 [Illustrant avec des gestes] 


à bien sucer en gorge profonde.


Moi (reprenant place) : Ok, ça quand même, je peux m’efforcer.


 La première fois que j’ai essayé de le faire, j’ai vomi sur lui, c’était le papa de ma fille.


Graziella (hilare) : Tu es grave Nouna !


Je comprends pourquoi il t’a quitté.


[Reprenant son sérieux]


 En tout cas tu mérites mieux, tu mérites d’être à l’aise rouler en Mercedes etc … tu es une très belle demoiselle.


Les hommes aiment les femmes qui s’assument.


D'ailleurs il nous faut une voiture. 


Je vais anticiper en allant m’inscrire à auto-école, nous iront toutes les deux.


Mais pour l’instant, il faudra qu'on commence le footing c'est vraiment important.


Moi (me levant et m’appuyant contre la balustrade) : On fera comment...je viens te retrouver le matin et on ira courir ?


Graziella (l'air de réfléchir) : Je croix que je viens d'avoir une idée.


Tu viendras habiter chez moi laissais-je tomber, toute excitée.


 [rongeant son ongle en réfléchissant] disons à partir de demain. 


Il faut vraiment que tu sois rodé. 


Moi (excitée comme une puce) : Oh ! 


C'est génial !


[me jetant dans ses bras] 


Merci Grazy.


 Tu es comme une sœur pour moi.


Graziella (un sourire rempli de tendresse) : C'est moi qui te remercie !


 [Se détachant de l'étreinte] 


Je croix qu’on ira s’inscrire en salle.


On va aménager ta chambre, laisse-moi juste passer deux, trois coups de fil.


Moi (souriante) : Ok, je n’en reviens pas.


                                                        ***


Natacha MIKALA.


Je suis Natacha Mikala, teint claire, jolie de figure, une poitrine forte et un arrière train garni.



 Je louais une chambre derrière l’assemblée, où, l’homme avec qui je partageais ma vie, Augustin, squattait car il n’a pas d’endroit où loger.


J'étais épuisée.


 Il ne voulait rien faire d’autre que vivre à mes dépends.


La nourriture c’était moi, la vaisselle c’était moi, son taxi, l’eau l’électricité c’était encore moi, et même quand il tombait malade, c’était toujours moi !


Plusieurs fois, j'avais pensé à le renvoyer mais j'avais pensé à ma sécurité.


Le quartier dans lequel je vivais est un peu dangereux surtout à une certaine heure.


Rester seule, n'était pas une option.


Je n’avais jamais vu ses parents depuis quatre ans de relation.


 Parfois, je me disais que c’était peut-être un fantôme mais ce qui me rassurais c’était qu’il parlait souvent au téléphone avec ses soit disant parents.


Je venais d’arriver au lieu de rendez-vous fixé par Jean-Marc. 


J’avais toujours décidé de ne pas coucher avec lui tant qu’il ne me sortait pas de là où je vivais.


Je voulais qu’il m’épouse, pas qu’il me couche cadeau.


Il était marié, à une portugaise en plus ! 


S’il voulait de moi, il n’avait qu’à faire de moi sa seconde épouse, je ne cherchais pas à négocier.


Ça lui fera une portugaise et une gabonaise.


J'entrais dans la villa ; une très grande villa, après que le gardien m’ait ouvert le portail, m’invitant à faire comme chez moi en me remettant un trousseau de clés.


La maison était vraiment très belle et spacieuse, j'étais sûr à cent pour cent qu’elle lui appartenait.


J'entrais dans le salon, les fauteuils étaient en cuir et tout blanc.


 Je pris place, imitant les dames riches et coquettes. 


Me levant en parlant à des invités invisibles, les priant de prendre place pendant que je demandais à la gouvernante, aussi invisible qu’eux, de servir des boissons fraîches à mes invités. 


Puis, je me mis à tournoyer comme une petite fille de seize ans.


 Lentement, je montais les escaliers , tel une princesse, je tombais dans un long corridor.


Arrivée devant la première porte, je l’ouvris.


J'étais émerveillée, la chambre était très belle avec des jolies meubles vitrés dans un coin. Ça sentait très bon.


Dans mon élan de joie, je me jetais sur le lit baldaquin de... je croix...euh...trois places où même cinq tellement c’était grand.

Les bras en croix, je m'allongeais : face contre lit.


Personne n’avait encore dormi ici, les draps était très blancs et sentaient la fraise.


Une voix masculine (le ton leger) : Je vois que tu n’as pas eu besoin qu’on te fasse faire le tour du propriétaire.


Je poussais un petit cri en me retournant pour voir qui c’était.


Moi (me redressant) : Tu m’as fait peur bon sang !


Jean-Marc (appuyé sur le battant de la porte, les pieds croisés une flûte en main) : Bah oui, c’était intentionnel.


Moi (me redressant) : Je ne t’ai pas entendu arriver !


Jean-Marc (décroisant ses pieds et venant vers moi) : Comment tu trouves cette villa ?


Moi (regardant autour de moi) : Elle est à toi ?


Jean-Marc (prenant place près de moi) : Les femmes !! s'exclama-t-il en levant les yeux au ciel


 On vous pose une question, vous répondez par une autre.  


Moi (timide) : Elle est très belle ! dis-je pour faire court.


Jean-Marc (posant sa flûte sur la table basse près du lit) : Elle est à moi et elle sera à toi si tu accepte de coucher avec moi.


Moi (croisant les pied) : C’est un marché que tu me proposes ?

Genre tu m'achètes pour une villa ?


Jean-Marc (retirant les manchettes de sa chemise) : Pourquoi tu vois toujours le mal partout ?


Ecoute moi, j’ai très envie de toi, je rêve de le faire avec toi toutes les nuits.


Moi (intervenant) : Donc ?


Jean-Marc (l’avidité dans le regard) : Accepte de te donner à moi et je ferai de toi ma reine et la propriétaire de ce lieu aussi longtemps que tu seras mienne.


Natacha (m'éloignant un tout petit peu) : Tu as déjà une reine, pourquoi en vouloir une autre ?


Jean-Marc (se rapprochant) : C’est toi que je veux, laisse ma femme en dehors de ça.


J’ai envie de toi.


Moi (le regard droit devant) : Je te donnerai mon corps à une seule condition.


Jean-Marc (portant son regard sur moi) : Laquelle ?


Moi (le fixant) : Que tu m’épouses !


Jean-Marc (déglutit) : humm !


 Ça ce n’est pas un problème.


[se penchant vers moi en me couvrant de baisers]


 Tu sens bon.


Moi (le repoussant gentiment) : Je suis sérieuse Marc.


[Se levant]


Il fit passer sa main sur son visage, me devisagea avant de pousser un long soupir.


Jean-Marc (inclinant la tête) : Bébé, tu sais que je te veux, je te désir fortement.


 Ma femme est vraiment très jalouse, mais malgré ça  je prend le risque d'être avec toi.


 Laisse-moi un peu de temps pour lui expliquer pour qu’elle comprenne.

Je ne peux me remarier sur un coup de tête quand même ?


Moi (hilare) : Ah ! donc c’est moi qui dois, pendant ce temps, te vidanger sans garanti ?


Jean-Marc(soupira, découragé) : Tu sais que je n’apprécie pas quand tu parles de la sorte, je n’aime pas ce genre de langage.


Moi (m'installant près de lui lasse) : Marc, je suis fatiguée de vivre dans l’ombre !


Jean-Marc (plaintif) : Bébé, ça fait à peine quelques mois qu’on se connaît, et on n’a même pas encore coucher et toi tu veux que je t’épouse alors que je ne connais même pas le plaisir que procure ton entre jambe ! 


Toi aussi !


Ça demande du temps, bébé !


On n’épouse pas quelqu’un du jour au lendemain, ce n’est pas un jeu !


[Tendant une main vers moi]


Ecoute, vient, je te promets que d’ici l’année prochaine, je t’épouse au moins à la coutume, si tu te comportes bien, bien sûr !


Moi (me tournant vers lui) : Et l’état civil ?


Jean-Marc (secoua la tête, accablé) : on va y aller étape par étape, même Rome ne s’est pas construit en un seul jour.


Qu’est ce que tu décide finalement, on fait l’amour où pas ? 


Ajouta-t-il comme si tout ce que nous nous sommes dit entre temps s'était volatilisé.


                                                       ***


Désiré NGUIMBI.


Moi (m’adressant à Shirley) : Je vais rendre visite à maman.


Elle (le regard méprisant) : Humm, là tu es propre.

Mais hier encore, tu ronflais dans le bar tel un malade mental qui n’a pas de parents.


J’espère que tu as lavé ton enfant ?  


Moi (m'éfforcant à repondre calmement) : Il dort encore !


Elle (hautaine) : Il fallait le réveiller !


Moi (faisant fi) : À tout à l’heure !


Elle (me regardant m'en aller, interdite) : …


Je ne savais plus à quel saint me vouer, j’avais besoin d’une femme qui pouvait me soutenir, surtout dans des moments pareils, mais avec Shirley, ce n’était pas du tout possible.


Comment faire pour y parvenir sans pourtant compter sur elle ?


Je marchais tête baissé quand quelqu’un m’interpella.


Je me retournais pour voir qui s’était.


Moi (surpris) : Eh Joko !


Jocktane (se rapprochant) : Man, ça fait un bye, tu vas où tout frais comme ça ?


Moi (haussant les épaules) : Je vais voir ma mère, elle va me présenter à un oncle, comme il est l’assistant d'un directeur général en France, certainement, il pourra m’aider comme ils sont sur un projet.


Tu sais que j’ai perdu mon ancien poste ?


Lui (fronçant les sourcils) : Oh ! 

Ah ça ! 


Que Dieu t’accompagne, ce n’est pas facile. 


Moi-même, je suis en case pour le moment, ma femme vient même de me quitter !


Moi (surpris) : Désolé ! 

Tu le dis comme si, ça t’était égale !


Lui ( amusé) : Mais bien sûr !

pourquoi devrais-je la regretter ?


 Je me console en me disant qu’elle n’était pas pour moi, c’est tout ! 


Déja qu'on a pas d'enfant ensemble.


Je ne vais pas te mentir que je n'ai pas mal mais...


[Changeant automatiquement de sujet]


Et toi et ta famille ?


Moi (hochant la tête) : On va tous bien, c’est vrai que c’est difficile, car c’est Shirley qui supporte les charges en ce moment mais je croix que les choses vont bientôt rentrer dans l’ordre.


Lui (croisant ses bras) : Ah gars ! Tu as une bonne femme alors, je t’envie.


Je lui expédiais un sourire feint. 


Malgré tout, je n’aimais pas exposer mon couple. 


Il est vrai que Shirley me méprisait mais dès que je trouverai un autre travail elle allait redevenir la Shirley que j’ai connue, amoureuse respectueuse et soumise.


Je le croyais fermement.



Julia ALMEIDA ép. NDONG.


Je venais de finir mon petit déjeuné, à treize heures !


Malgré que Bella, que j’appelle Bonita en


 portugais et Mireille (prononciation : miréyili)


 m’aient concoctée un copieux met, mon bébé, lui,


 voulait son petit déjeuner coûte que vaille.


Au moment où je soulevais mes jambes l’une


 après l’autre pour les poser sur le canapé,


 m’allonger et faire une petite sieste, car c’est ce que je faisais à longueur de journée, mon mobile sonna.


La voix qui émanait de l’appareil était si énergique que je dus l’éloigner de mon oreille.


Papa (d'un ton sec) : Bonjour Julia, tu as deux jours pour sauter dans un avion et retrouver ton père, car tu dois accoucher au Portugal, meu neto (prononciation : méou netou. Signification : mon petit-fils) doit avoir la nationalité Portugaise !


Moi (calme) : Esta bem pai (prononciation : ésta bém paille. Signification : d’accord papa !)


 Tenho de informar o meu marido (téno djé’informar’o méou marido (Je dois informer mon mari).


Papa (haussant le ton) : Não nos preocupamos com esse cretino. (nao nos préocoupamos con éssé crétchino. On s’en fou de ce couillon).


 Estaremos em Lisboa (éstarémoz’ém  lisboa. On sera à Lisbonne.)


 Bom dia oi meu neto (Boum dia oyiméou netou. Bonne journée, salut mon petit-fils)


Il raccrocha. 


Mon père s’ingèrais toujours dans mon couple, ce que mon mari ne digérait pas du tout. 


Parfois je me disais qu'il n'avait pas encore réalisé que je m'étais marié et que j'étais definitivement partie de sa maison, que je n'étais plus sous son autorité.


Moi (interpellant) : Bonita  !


Bella (depuis la cuisine) : Madame !


Moi (souriante) : S’il te plaît, pourrais-tu faire minha mala !


Bella (questionnant) : Votre valise ?


Moi ( émerveillée) : Oui !!! 


Tu apprends bien, toi !


Bella (souriante, joignant ses mains pour attendre la suite) : …


Moi (acompagnant ses paroles de gestes) : Tu mettras quatre tenues de grossesse et mes deux pyjamas favoris et rien d’autre.


Bella hocha la tête affirmativement avant de disparaitre.


Je me demande bien si je devais appeler Jean-Marc où attendre qu’il rentre !


Tout bien réfléchis, je vais l’attendre.



Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.


 vers 12h30, j'étais allé chercher les enfants chez maman où ils avaient terminé la journée, puisque leur père était sorti pour faire ses affaires.


 Nous étions en route pour la maison.


J'avais tenu à les récupérer moi-même car je n’avais pas encore commencé mon activité, je devais ouvrir un restaurant d’ici peu dans la zone d’ambowet. 


Samuelha (s'appuyant sur mon siège) : Maman, on ne s’arrête pas pour me prendre la glace ?


Moi (concentrée au volant) : Qu’elle glace ?


Samuelha (insistante) : Papa m’a promis de m’acheter les pots de glace à la crème.


Moi (tournant brievement le regard vers elle) : s’il te l’a promis, il va te l’apporter, il faut prendre ton mal en patience.


Samy-Harmy (le visage défait) : Maman !!!


 Moi aussi j’en voudrais bien !


Moi (articulant) : Le soir, quand votre père rentrera, présentez-lui vos doléances.


Me suis-je bien faite comprendre ?


En chœur (déçu) : Oui maman.


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