Chapitre 5

Write by Jojo D

Belinda

 

Moi : franchement Roland tu étais obligé de l’invité diner à la maison aujourd’hui ??

Roland : j’y était pas obliger mais je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas fait, non seulement c’est un ami de la fac et aussi pour le remercier de t’avoir conduit au boulot alors qu’il n’y était pas obligé (me regardant) mais toi tu as quoi contre lui ? Parce que depuis hier tu passes ton temps à m’exprimer ton mécontentement face à son invitation…

Moi : (faisant la moue) il n’est pas très sociable avec la mine toujours serré…

Roland : (riant) il a toujours été comme ça mais une fois que tu le connais bien tu oublies son air trop sérieux…

Moi : peu importe, moi je ne voulais pas qu’il vienne diner ici en plus si c’était seulement pour le remercier un merci aurais suffi…

Roland : (sérieux) jusqu’à preuve du contraire je suis et je reste ton grand frère et je ne pense pas te devoir des explications sur qui j’invite chez nous et si tu n’es pas contente tu peux bien nous dispenser de ta présence pour ce soir mais si tu décides d’y assister tu as intérêt a bien te tenir sinon tu vas me sentir passer … (dit-il en s’en allant)

Moi : Pfff…

 

      Ami de Roland ou pas moi je le trouve désagréable, dire à quelqu’un de la fermer de façon aussi sèche témoigne juste de son manque de savoir vivre comme si ce que je faisais était mauvais, je voulais juste essayer de faire la discussion  pour faire passer le temps mais Mr. le nerveux n’était pas de cette avis. Depuis qu’il nous a laissé je passe mon temps à penser à lui et à la façon dont il m’a parlé et je compte bien le remettre à sa place ce soir pendant le diner, pas ce qu’il a fait hier je me suis tu là, il va confirmer ma bouche ce soir… Pour ne pas trop m’ennuyer j’ai invité Jordanne à se joindre à nous pour le diner même si elle s’est bien moqué de moi quand je lui ai raconté ce qui s’est passé hier donc pour elle c’était impossible de rater ce diner, fallait qu’elle voie l’homme qui a réussie a me cloué le bec et maman en bonne hôte a réveillé le cuisinier et toute la maison très tôt pour faire les choses en grand ; elle aime trop recevoir les gens cette femme…  

 

       C’est à contre cœur que je traine mon corps pour aller au salon attendre notre invité, selon maman ce n’est pas polie que je sois absente alors qu’on a un invité arrive à la maison. Apres quelques minutes à me tourner les pouces, la porte s’ouvre sur Roland et Johanne vêtu d’un polo noir, une culotte carrelé blanc-bleu et une paire mocassin en deint de couleur bleu ; les tatouages de ces bras toujours bien visible, bizarrement je le trouve très beau et sexy et le fait de voir ces tatouages me fait me sentir toute chose ; il faut que je me ressaisisse sinon c’est la folie qui me guette…

 

Jordanne : (me donnant un coup de coude) c’est lui qui t’a fermé le clapet ?? (dit-elle en souriant tout en le dévorant du regard)

Moi : (lui lançant un regard mauvais)

Jordanne : mama, sexy comme il est là j’accepterais volontiers qu’il me ferme le clapet et surtout qu’il ferme une autre chose en moi, si tu vois ce que je veux dire… (dit-elle en riant)

Moi : (riant) ish Eyoum  tu es trop sauvage…  

 

      Il arrive à notre niveau, fait la bise et les présentations avec Jordanne puis se tourne vers moi et sans que je puisse réagir il se baisse pour me faire la bise, je reste figé

 

Johanne : bonsoir Linda…

Moi : euhh… oui bonsoir… (Réalisant) Linda ??

Johanne : oui je trouve Belinda trop long, Linda c’est bien plus jolie et plus court (dit-il en me regardant)

Moi : (détournant le regard) euh ok…

Maman : (tapant des mains) allez les enfants venez-vous assoir en attentant qu’on dresse la table…

 

      Apres quelques minutes à prendre l’apéritif maman nous invites à passer à table, eh bien, Mme Tchoumba ne fait pas dans la dentelle hein, on dirais qu’elle recevais le président de la république… Moi assise en face de Johanne au côté de Jordanne, Johanne assis à côté de Roland et maman en tête de table, le diner vas bon train rythmé par le bavardage des autres, moi je suis trop embarrasser a causse des regards qu’il me lance…

 

Maman : Roland m’a dit que c’est toi qui as raccompagné Belinda au boulot quand elle a eu une panne…

Johanne : oui maman… (dit-il en me regardant)

Maman : j’espère qu’elle ne t’a pas trop dérangé durant le trajet hein, parce que je la connais, elle a tendance à beaucoup bavarder…

Moi : maman… !!!  

Johanne : justement, une vraie pipelette, elle a passé tout son temps à me caser les oreilles avec son bavardage… (Dit-il en me regardant)

Moi : au moins moi je suis sociable dégageant une certaine joie de vivre pas comme certain qui ont toujours le visage bien attaché et serré comme s’il essayait de faire passer un caca nerveux…

Roland : qu’es ce que je t’ai dit tout à l’heure Tchoumba ?

Moi : la liberté d’expression tu connais ? Je pense être encore libre de dire le fond de ma pensée à voix haute Tchoumba… J’essayais juste de faire la conversation, j’étais loin de me douter que mon bavardage agaçais Mr. le nerveux, à croire que ces parents ne l’on pas apprit ce que c’est que le savoir-vivre… (Dis-je en le regardant)

Jordanne : (me caressant le dos) tout doux mon chaton… (Dit-elle en riant)

Moi : (tapant sa main) mouf, fou le camp …  

Johanne : tu as raison, ils ne me l’on pas apprit et malheureusement pour moi ils ne sont plus de ce monde afin de pouvoir remédier à ça… (dit-il soutenant mon regard)

Moi : (gênée) oh !!!

Roland : c’est tout ce que ta grande gueule a trouvé à dire ? Incapable de la fermer quand il le faut après c’est pour me parler de liberté d’expression…

Maman : Roland laisse la… (S’adressant à Johanne) mon fils pardon faut l’excuser…

Johanne : (me regardant) ne vous inquiétez pas maman…

Maman : (nous regardant) maintenant je veux profiter de mon repas en paix donc si vous voyez que vous ne pouvez pas vous taire faut vous lever et libérer la table, regardez-moi leur tête comme pour leur feu père…

Jordanne : (riant) la vieille pardon faut laisser l’âme du vieux se reposer en paix, toujours à insulter la tête de ces enfants…

 

      Le reste du repas c’est passer sans encombre dans la bonne humeur, enfin pour les autres, parce que moi j’étais toujours plonger dans mon plat a éviter les regards de Johanne qui sont devenu un peu trop insistant à mon goût… mais appart ca tout c’est bien passer…

 

Deux semaines plus tard…

 

       Je viens de franchir les portes de l’entreprise avec laquelle mon frère vient de signer un partenariat et comme c’est lui le boss il m’a designer pour gérer ce projet qui d’ailleurs commence déjà à me soulé, si je ne me trompe pas les journées de travail commence à 8h mais pour certain comme le chef de cette entreprise l’heure de  travail c’est 7h ; des gens qui profitent de leurs statut pour abuser des gens…  Je me présente à l’accueil et la secrétaire me conduit dans la salle de conférence avant d’aller chercher son patron a qui je compte bien faire savoir le fond de ma pensée. Quelques secondes plus tard la porte s’ouvre sur son patron…

 

Lui : Bonjour Linda….   

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