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MADED Chapitre 5:

*Fadima *

Issouf: Tu es au courant qu'il est presque vingt une heure? J'ai faim sers le repas s'il te plaît.

Je suis dans la merde, genre la grosse merde .

Moi: Ok chéri

Il est reparti au salon mon cœur bat á un rythme effréné que vais je faire?

Djénaba arrive dans la cuisine avec un air moqueur et sort une marmite qu'elle avait visiblement cachée dans un des placards

Djéna : Je savais qu'il avait une idée derrière la tête donc j'ai cuisiné avant son retour!

Moi: ........

Je suis bouche bée .

Djéna: Ferme ta bouche les mouches vont rentrer dedans, réchauffe le plat et vas le servir à ton mari .

Je sais au moins allumer un gaz enfin je crois que je sais .

Je prend l'amulette déposée sur le rebord de la fenêtre .
Après trois tentatives j'ai pu allumer et mettre la marmite á chauffer .
Pourvu que les jours prochains Issouf ne me perce pas à jour .

*Issouf *

Elle s'évertue dans son cinéma croyant m'avoir dupé . Je lui réserve d'autres punitions pour le fait qu'elle ait voulu du mal á ma famille.
Comment j'ai pu être aussi aveuglé par mon désir d'avoir un garçon?
Ma mère a réussit a insinué ses idées saugrenues dans mon esprit et avant que je ne réalise ce que je faisais je me suis retrouvé marié à Fadima.  Je suis devenu accro á elle, elle était comme ma drogue . Je faisais tout pour la satisfaire au mieux me pliant en quatre á toutes ses exigences. La présence de Machou m'insupportait et je ne passais pas par quatre chemins pour le lui faire savoir . J'ai laissé mon épouse et mes filles se faire traiter comme des bonniches par Fadima. Je ne m'explique toujours pas comment j'ai pu être aussi puéril.
Je ne suis pas á plaindre , c'est moi qui ais fait entrer le loup dans la bergerie. Je n'aurai jamais dû écouter ma mère. Je voulais juste un héritier, dans mon milieu avoir un garçon qui prendra les rênes de la famille quand je ne serai plus est capital. Les filles ne sont pas faites pour tout ça. Oui je les ai scolarisées pour qu'elle soient éduquées et á leur aise en société, je ne suis pas contre le fait qu'elles travaillent vu que Machou le fait, mais gérer un commerce comme le mien , elle entre deux voyages se n'est pas bon pour une future mère de famille. Ça compromet la stabilité du foyer . Et puis plus de 80% du commerce ici au Niger est une affaire d'hommes .

Si je n'ai pas encore foutu cette garce dehors c'est pour une seule raison ! Pendant que j'étais son larbin j'ai investit presque la moitié de mon capital de base dans une affaire commune avec son père . Je ne peux pas me permettre de perdre cet argent mon avenir et celui de mes enfants en dépend impérativement. Je suis dans une mauvaise situation.

*Alizéta Diakité *

-Non c'est pas vrai! Fis je en regardant ma domestique me raconter les potins de la journée
-Je te dis tanti ! Tes efforts ont mal payés petit patron a chassé cette bonne á rien et ses trois filles de la maison, dit elle ne cachant pas sa joie
-J'ai du mal à y croire , fis je
-Tooooo Mamii tu doutes de moi? Tu te rappelles de ma copine Faouzia qui travaille dans la maison en face de petit patron?
-Oui je m'en rappelle fis je intéressée
-C'est elle qui m'a balancé le dossier, Machou est venue avec un camion déménageur ramasser tout ses effets sans exception
-J'espère qu'elle n'a pas vidé la maison de mon fils , fis je

Cette femme est donc partie sans bataillé, elle qui disait aimé mon fils de toutes ses forces.
-Et elle est où maintenant? Fis je
-Ah Mami je ne sais pas oh

Pourquoi Issouf ne m'a t'il rien dit et je doit l'apprendre en écoutant les sempiternels ragots de Balki ma domestique. Je n'ai jamais aimé cette fille , il fait bien de s'en débarrasser . Elle a eu beau afficher un air innocent depuis que je la connait elle n'a pas réussit à m'avoir á son jeu .  Heureusement que maintenant j'ai pu rattrapé le coup , il a maintenant une femme de son rang et en plus elle lui a donné l'héritier tant attendu des Diakité.

Oh laissé moi me présenter, je suis Alizéta Massaoua épouse Diakité. Je suis là mère de Issouf l'un des plus grands commerçants de Zinder . Mon fils a vraiment rendu hommage à son père qui nous a quitté il y seize ans déjà. Il a appris le métier de commerçant aux côtés de son père avant de reprendre les rênes après le décès de son père. Je suis la troisième épouse de mon feu mari et évidemment c'est moi qu'il aimait le plus. Il était un homme bon et juste. Issouf lui ressemble beaucoup en cela . J'ai trois enfants que des garçons. Je considère qu'une femme qui aime vraiment son mari de tout son cœur comme le dit Machou ne peut que lui donner des garçons mais non madame fau que des filles . Des filles! En quoi des filles vont aider à prospérer les affaires des Diakité. Déjà l'aînée est allé s'inscrire en médecine j'attends de voir ce que ça va donner .

Mes deux fils Assane et Assad sont jumeaux et sont les petits frères de Issouf de cinq ans . Ils ont préféré suivre le chemin de l'école. Assane est professeur à l'université de Niamey tandis que Assad travaille comme coordinateur pour médecin sans frontière ici à Zinder . Mes trois fils sont mes plus beaux trésors.

Narrer me fatigue assez vite je vais reposer mon corps et me préparer pour ma visite à Issouf demain.

*Le lendemain matin *
*Quartier Aro Banda de Zinder*

*Kader Zeini*

-Monsieur Kader je vous préviens, je ne vais pas encore vous supplier ce mois pour que vous veiller payer le loyer , crie le monsieur en costard cravate devant moi

Je suis plus que gêné , attirer l'attention de tout le quartier sur moi de la sorte . C'est le même scénario chaque début de mois ! Il vient me crier dessus parce qu'il est l'huissier du propriétaire que je ne connais pas d'ailleurs. Je respire pour me calmer parce-que mes enfants sont là. Ce type me fait passer pour un incapable même aux yeux de ma famille.

-Monsieur je vous ai déjà expliqué que je n'ai pas encore été payé, baissé d'un ton s'il vous plaît, fis je désespéré

Bibata ma femme me toise , elle sort un long tchiiippp avant de me tourner le dos et de retourner à l'intérieur de la maison. Je pressens une autre dispute sur le fait que á 40 ans je ne suis toujours pas propriétaire.
Voilà que l'autre se remet à crier...
-Monsieur Kader si le 10 je n'ai pas le loyer vous vidé les lieux

Il ne me laisse même pas le temps d'en placer une qu'il monte dans sa voiture et part en me mettant la poussière. Je toussote et je fais vite de rentrer pour aller m'apprêter pour le boulot à cette allure je vais être en retard.

Biba a froissé sa mine et les enfants avaient l'air de se recroqueviller dans leur coin. J'ai mal de faire subir ça á mes enfants. Pourtant á une époque je n'aurai jamais prédit que ma vie allait stagner de la sorte .

Je suis Kader Zeini ,42 ans, marié depuis onze ans et père de deux magnifiques enfants. Je suis cadre á l'hôpital national de Zinder . Je fais partie du personnel administratif. Lorsque j'ai rencontré ma femme Bibata Sissoko qu'elle s'appelle j'étais jeune cadre et l'avenir me souriait de toutes ses 32 dents . Après un an d'amitié je suis allé demander la main de ma dulcinée. Elle était très heureuse et je l'étais aussi. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, on a accueilli Omar notre premier enfant avec joie. Les deux années qui ont suivies ça allait encore . Biba est á nouveau tombée enceinte pour mon plus grand bonheur. On a eu Mina ma fille . Quand il a fallut inscrire nos Omar á la maternelle, ma femme l'a inscrit dans l'école la plus chère de Zinder. Je ne voulais pas qu'elle pense que je ne peux pas subvenir aux besoins de notre famille. J'ai trimé en silence faisant tout pour maintenir notre ancien train de vie mais ça n'allait pas . J'ai dû tout lui révéler , elle s'est énervée comme je m'y attendais mais elle a continué par faire comme si de rien n'était. J'ai finit par terminer mes économies et ce satané huissier vient me crier dessus chaque mois pour réclamer le loyer. Á la maison ça ne va pas! Au boulot rien ne bouge , même poste même salaire ça devient désespérant.

*Alizéta Diakité *

C'est de bonne heure que je me suis levée pour aller chez Issouf . Si je ne le fais pas de bon matin je ne vais jamais me trouver á la maison.
[....]

-Comment ce fait-il que c'est en écoutant les faits divers que j'apprends que mon fils a chassé sa femme et ses enfants de la maison.
-Maman je comptais venir te le dire , je n'ai juste pas trouver un temps libre pour cela
-Mais pourquoi as tu fait ça?
-Elles m'insupportaient , je veux être tranquille avec ma femme et mon fils maintenant
-Tu vois je te l'avais dit cette femme n'était pas pour toi mais tu n'en faisait qu'à ta tête
-Oui Maman je sais tu avais raison , mais tout est rectifié maintenant ne t'en fais pas
-C'est maintenant que je reconnais mon fils
-Viens on va prendre le petit déjeuner ensemble avant que tu ne partes
-La jeune fille qui m'a ouvert c'est qui?
-C'est la bonne de Fadima
-Tu n'étais pas contre le fait d'avoir une bonne chez toi?
-Oui mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas
Ah ça Fadima doit le mené par le bout du nez.
-Tu as raison , Fadima c'est une princesse tu dois tout faire pour la rendre heureuse, c'est elle qui nous a donné un héritier.
-Oui Maman

*Quelques heures plus tard *

*Kader *

Je n'ai qu'une envie retrouvée ma famille et dormir . La journée a été stressante et fatigante.
Quand j'arrive devant le portail avec ma vieille Corolla je me rappelle de la scène que cet huissier est venu faire ce matin . On loue une maison de quatre chambres salon á 150.000F le mois , c'est ici qu'on habite depuis notre mariage. Je regrette d'avoir loué une maison aussi chère. Mon salaire est de á peine un demi million de franc . C'est dedans que tout est fait. Le salaire de Biba on n'y touche pas elle fait ce qu'elle veut avec.

Je klaxonne et Omar vient m'ouvrir.
[....]

- Biba quel est encore le problème?
- Le problème c'est que tu es un incapable! Je regrette de t'avoir épousé. Chaque mois je dois subir une humiliation parce que tu n'es pas aller payer le loyer
- Mais Biba tu sais très bien que je n'ai pas encore été payé, et si tu aides un peu on pourra régler ce problème
- Heeee ne pense même pas toucher à mon salaire! C'est toi l'homme, tu prends tout en charge c'est comme ça que ça a toujours fonctionné
-Biba j'ai trop de charge, comment veux tu qu'on s'en sorte
- Tu n'as pas honte ? Tout les hommes de ton âge ont déjà un chez eux et toi tu es là á quémander mon salaire. Rappelle moi ce que j'ai trouvé en toi pour t'épouser

J'encaisse le coup sans rien dire , ce n'est pas la première fois qu'elle me crache ces mots á la figure .
Ma femme autrefois aimante est devenu difficile à contenir et très amère . Elle me rappelle sans cesse à quel point elle regrette de m'avoir épousé . Que dois je faire?

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