Chapitre 5

Write by St Daniel

Les chroniques de Saint Daniel


Titre : L’amour des temps.

Auteur : Saint Daniel


Chapitre 5


Sylvia : Ulrich mon petit chéri tu fais quoi ? Pourquoi tu as laissé la… porte ouverte ? (Elle venait de baissé de ton rien qu’à me voir) Euh qu’est ce qui se passe ici ? Pourquoi Cynthia pleure ? Et pourquoi tu es comme ça ?



Je ne savais pas quoi dire, alors je me suis tue. Je la regardais juste comme ça. On se regardait quand on entend tous les  trois le journaliste qui faisait le journal de dix heures parlé de l’accident de circulation, alors on s’est tous retournée. A entendre le journaliste dire que l’une des personnes supposé être présente dans la voiture est Audrey CALIPE, la propriétaire de la voiture, Sylvia crie « Seigneur !!! » et ferme sa bouche avec la main. Un temps après elle dit « Non ! Non ! Non ! » Que ça ne peut pas être elle. Ainsi elle ramasse son sac à main à terre et récupère son téléphone puis appelle Victorien qui lui dit que lui aussi n’est pas encore sûr car l’autopsie n’est pas encore sortie.

Quelques minutes après, nous sommes à la morgue, moi et Cynthia avec Sylvia. Arrivé, ils ne voulaient pas nous laisser voir les corps mais quand Cynthia s’est présentée et à montrer sa carte d’identité ils nous ont laissé entrer. A l’intérieur on n’osait pas soulever le drap blanc à voir les visages. Nous n’avons juste pas eu le courage d’affronter la réalité jusqu’à ce que Victorien ne viennent et l’ouvre.



Victorien : Cynthia c’est ta sœur ?

Cynthia : Euh… Je…

Ulrich : Non ! Ce n’est pas elle. Et elle n’est pas ici ! (enfin je respire un peu)

Victorien : Comment ça ? Tu es sûr de toi ? Ulrich ! La peur peut te faire…

Ulrich : Oui ! Je connais Audrey ! Je la reconnaitrais entre mille ! Crois-moi ! Elle n’est pas ici. Celle-ci a les mêmes cheveux qu’elle mais ce n’est pas elle. L’autre est plus grosse qu’elle. Et lui c’est un homme.

Victorien : Bien ! Mais on va attendre les résultats.

Ulrich : Pas de souci ! Mais on sera en retard pour le vol.

Victorien : Ah tu as retrouvé le sourire maintenant !?

Ulrich : On part ou pas ? Je veux quitter cet endroit au plus vite. Sylvia tu viens ? Cynthia !



Après ça on est parti déposé Cynthia chez elle à la maison et on est revenu chez moi récupérer nos affaires. Puis avec Emilio et sa femme nous avions attendu Victorien.



Emilio : Ulrich tu veux bien m’expliquer un truc ? Comment tu as fait pour deviner ou savoir sans voir les corps que ce n’est pas Audrey !?

Ulrich : Je ne sais pas. Peut-être que quand on aime quelqu’un inconditionnellement nous devions être capable de le reconnaitre, que ce soit par ses gestes ou par son parfum. Il nous est comme un devoir de le connaitre car l’être aimé est notre fin, notre accomplissement.

Emilio : Monsieur l’amoureux ! (Rire)

Sylvia : Moi je pense que quand on passe plus de temps avec quelqu’un ce qu’on a ressenti avec lui ne meurt jamais et que ça reste quelque part entre nous. Et que c’est grâce à cela qu’on peut le reconnaitre comme deux gouttes d’eau malgré tout ce que cette personne a pu nous faire au passée.

Ulrich : Si tu le dis !



Quelques minutes après Victorien est arrivé avec sa dulcinée et leur bébé et ainsi on s’est mis en route vers l’aviation. Dans la journée du trente décembre on avait décidé de visité la ville et ses belles endroits. Sylvia s’accrochait à moi et moi j’avais le sourire aux lèvres. Comment parler d’une journée qui nous a marqué à vie si c’est la première fois qu’on la vie ? Je manque de mot, mais je sais que cette fin d’année restera à jamais dans ma mémoire.

La nuit du trente et un décembre on s’est tous rendu dans une église du milieu. C’est après l’église, quand on s’est tous levée pour partir que Victorien nous avait arrêté en disant que son père (paix à son âme) lui disait de son vivant qu’à chaque fin d’année il nous est offert une chance de faire trois vœu, et qu’on devrait se donné corps et âme afin que ça  se réalise. Alors on s’est tous arrêté, et avec les yeux vers le ciel étincelante nous faisons chacun trois vœu.

Au retour de l’église, j’étais dans ma chambre d’hôtel quand je reçois l’appel de Sylvia qui me dit qu’elle a froid et qu’elle est sur le toit.



Ulrich : Sylvia !? Pourquoi tu es ici.

Sylvia : Je voulais penser à nous, à ce qu’on va devenir. Tu n’imagines pas à quel point je suis heureuse de vivre ces jours avec toi dans mes bras.

Ulrich : Tu veux dire quoi par-là ?

Sylvia : Je suis amoureuse de toi ! Ulrich.

Ulrich : …

Sylvia : Je sais ! C’est du délire. Mais souvent on reconnait l’amour dans les petites gestes et parfois dans les paroles. Et je sais que tu n’es pas encore prêt à te relancer mais… (Elle ne dit plus rien)

Ulrich : Mais quoi ? Sylvia !

Sylvia : Mais c’est en un certain endroit et à un certain moment qu’on s’est connu dans une circonstance. Et il n’a suffi que d’un regard pour que l’existence ait une chance auprès de toi. Je ne te connaissais pas, mais maintenant que je sais que je suis amoureuse de toi, je crois que je te connaissais avant de te rencontrer.

Ulrich : (Rire) On dirait que tu essaie de m’avoir par les mots hein, mais c’est faux. Tu définis tes sentiments d’un amour, mais moi je ne sais quoi dire des miennes. Est-ce l’amour ? Ou… Je ne sais pas mais je sais…

Sylvia : Alors pourquoi tu ne l’oublie pas ? Pour nous offrir une chance à nous ? Pourquoi tu ne fais pas un trait sur ce passé qui te rend triste ? Pourquoi !?

Ulrich : Comment oublier son passé ? Ce passé qui nous a fait !? Je ne peux pas oublier mon premier amour. Désolé !



Sur mes mots que je juge peu blessante je quitte le toit de l’hôtel et la laisse seule.

De retour dans ma chambre d’hôtel je viens m’assoir au bord du fer qui clôture le balcon de la chambre d’hôtel. Là je tiens une bouteille de boisson alcoolisé fort que j’avais mis dans ma valise. J’étais là à boire tout en pensant à Audrey. Je parle à haute voix pensant parler que dans ma tête.


Le lendemain matin à huit heures…



Victorien : Euh les mecs je voulais vous dire, je vais devoir rentrer plus tôt que prévu pour des raisons de boulot. Je ne peux pas vous en dire plus.

Ulrich : Ok d’accord ! Du coup on va tous rentrer, c’est mieux.

Emilio : Sylvia !? Où est ce que tu vas comme ça ?

Sylvia : Pardonnez-moi de me présenter comme ça mais là je dois vous fausser compagnie.

Emilio : Mais pourquoi ?

Sylvia : Euh… Mon père ! Mon père ne se sent pas bien.

Emilio : Ok d’accord ! On va rentrer. De toutes façon il y a Victorien qui rentre aussi. Donc on se disait qu’on devrait tous rentrer.



C’est ainsi qu’on s’est tous levé du restaurant de l’hôtel et on est parti faire nos bagages pour rentrer. Dans l’avion, Sylvia était assise derrière moi à côté d’un passager inconnu.

A notre retour au pays… Sylvia est partie prendre taxi pour rentrer et moi j’ai pris la mienne que j’avais laissé sur le parking de l’aviation. Dès que je suis rentré dans mon appartement j’ai essayé de la joindre. Alors je l’ai appelé, mais elle ne m’a point répondu. C’est là j’ai eu l’idée de me rendre chez elle. J’allais me mettre en route quand mon papa m’appelle et me dit que ma maman venait de faire une crise qu’à l’heure-là ils sont à l’hôpital. Je l’avais eu en cet instant, cette pression de malade, alors vite je me suis mis en route vers l’hôpital.



Ulrich : Papa !? Où est maman ? Comment elle va maintenant ?

Papa : Plus d’inquiétude fiston ! Le docteur a dit que c’était juste un malaise et qu’elle va bien. Elle te réclame même.

Ulrich : D’accord papa ! J’y vais la voir.


A suivre…


A votre avis, est ce que Sylvia est vraiment amoureuse de Ulrich ? Ou est-ce le sentiment qui de l’amitié qui est forte ?


Chapitre 6


Auteur : Saint Daniel

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Hirondelle et le Saint

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