Chapitre 6
Write by St Daniel
Les chroniques de Saint Daniel
Titre : L’amour des temps.
Auteur : Saint Daniel
Chapitre 6
J’étais là, j’étais moi ! J’étais surtout content
d’apprendre qu’elle va bien. Et quand papa m’a dit qu’elle veut me voir je n’ai
point réfléchi deux fois avant de courir et rentrer dans sa chambre.
Maman : Ulrich !
Ulrich : Maman !? Papa m’a tout dit. Comment
tu te sens ?
Maman : Tu viens faire bisou à ta maman
chérie ? Ou je ne suis pas ta chérie.
Ulrich : Comment tu peux dire ça ? Tu sais
bien que tu es ma première femme.
Maman : Le fils à maman. Si je suis la première
femme qui sera la deuxième ? Elle doit être belle pour me seconder hein
Ulrich : Ah oui ! Elle est belle. Ne
t’inquiète pas pour ça. S’il n’y a pas de plus belle que toi sur terre alors
j’irai la chercher sur Venus. Si l’égyptienne n’est pas aussi belle alors je
prendrai une sénégalaise, signe de l’Afrique.
Maman : Quoi ? Elle est égyptienne ?
Ulrich : Oui ! Maman j’ai trouvé une femme
plus belle que toi. Elle est Egyptienne de père et Sénégalaise de mère.
Maman : C’est vrai ça ? Tu as vraiment
trouvé une femme ?
Ulrich : Oui maman !
Maman : Viens ! Je te fais bisou trois fois.
Elle s’appelle comment ?
Ulrich : Sylvia ! Maman c’est Sylvia qui a
volé mon cœur.
Maman : Sylvia !? Quel joli prénom ? Tu
l’amènes me voir quand ? Je veux la voir.
Ulrich : Maman on viendra à la maison dès que le
docteur va te libérer. Cette fois je ne vais pas te blesser.
Maman : J’espère pour toi. Sinon. Appelle-moi ce
docteur.
Vite je sors sans rien dire pour appeler le docteur.
Pendant qu’elle discute avec le docteur j’étais là au seuil de la porte à
essayer de joindre Sylvia. Cinq appels en absence sans aucune réponse. Je
venais voir père afin de prêter son téléphone portable pour l’appeler, je me
disais que peut être qu’elle prendra l’appel si elle ne connaissait pas le
numéro. Alors j’ai essayé, mais toujours rien. Cela m’avait vraiment inquiéter
et j’étais un peu perdu.
Papa : Ulrich !? Tu rentres avec nous à
la maison ?
Maman : Ce soir je vais vous attendre hein.
Ulrich : Non ! Papa je passerai plus tard…
Ce soir ?
Maman : Oui ! Ou il y a un souci ?
Ulrich : Oh non ! Non ! À ce soir
maman !
Maman : Oui fiston ! Vient embrasser maman
avant de partir.
Sans me mentir cela fait plus d’une année que je n’ai
plus vu ma maman comme ça, si heureuse. Et elle qui m’embrasse rien me manquait
tellement malgré l’âge que j’ai.
Sur la route vers mon appartement je pense à ce que je
dirai à Sylvia. Surtout à comment me faire pardonner et comment la convaincre
de jouer le jeu comme si on était en couple face à ma maman. Mais toutefois je
ne veux pas la mentir. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais, là je pense que je
me suis mis dans de mauvaise drap.
Plus tard je suis chez Sylvia dans la campagne. Elle
se retrouvait sous une voiture quand je suis arrivé. Je l’ai appelé et elle n’a
pas répondu, alors je l’ai crié. Elle n’a pas aussi répondu. Alors je l’ai
prise par les pieds et tiré si fort pour la faire sortir de là.
Sylvia : Ulrich !!!? (Elle me crie toute
étonné tout en enlevant les écouteurs des oreilles)
Ulric : Oui ! C’est bien moi en chair et en
os.
Sylvia : Tu viens faire quoi ? Ici ?
Ulrich : Je voulais te voir et je voulais
discuter avec toi.
Sylvia : Moi je ne veux pas te voir ! Et je
ne veux pas discuter avec toi !
Ulrich : Pourquoi ?
Sylvia : Ici c’est le garage de mon père. Un lieu
de travail. Donc si tu veux me voir attend que je rentre chez moi !! Mais
comme je n’ai ni l’envie ni le vouloir de te voir, je te dis en même temps…
Faut croire qu’elle m’en voulait, que je l’ai brisé le
cœur par mes mots. Je ne savais pas trop quoi dire mais je sais que j’ai merdé
sur ce coup. Je parlais et elle a remis ses écouteurs puis elle est retournée
sous la voiture. Je ne savais pas trop quoi faire pour la poussé à m’écouter,
alors dans le feu de l’action j’ai pris un tournevis par terre et je l’ai
plongé dans le pneu de ma voiture tout neuve. Ensuite je l’ai ressorti de là et
j’ai crié en disant
Ulrich : Ok ! Voilà ! J’ai le pneu qui
est crevé. Maintenant on peut discuter ?
Sylvia : De quoi !? On n’a plus rien à ce
dire !!!
Ulrich : De boulot ! Je veux que vous me
changer ce pneu.
Elle respire un gros et me donne un prix qui dépasse
le prix du pneu sur le marché. Mais j’ai rien dit, juste
« Ok ! » Ensuite elle partit dans le magasin où sont stockés
tous les pneus. Je savais que pour ma
caisse le pneu devrait ce retrouvé dans cette chambre, vu que c’est une voiture
de marque. Du coup j’avais fait tout ça
juste pour l’éloigner, la voir dans un endroit clôt et enfermer. Dès
qu’elle part pour chercher les pneus en jetant la serviette qu’elle tenait je
l’ai suivi. Arrivé dans le magasin je ferme la porte à clé juste après moi et
je m’approche pour la tenir la main.
Sylvia : Ne me touche !!!
Ulrich : D’accord. Je suis vraiment désolé !
Mais je ne voulais pas.
Sylvia : Désolé !? C’est tout ce que tu
trouves à me dire ? Je t’ai dit que je t’aimais !!! Et tu le
savais ! Parce que je ne te l’ai jamais cacher. Et toi !? Tu as fait
quoi ? Tu m’as brisé le cœur !!! Ulrich !
Ulrich : Je suis désolé… écoute moi ! Je
ferai tout, je te ferai mille promesse s’il le faut pour me faire pardonner.
Mais tiendrais-je toutes ses promesses ? J’aimerais tant voyager dans le
passer à rectifier mes erreurs.
Sylvia : Que tu tiens tes promesses ou pas,
l’important est que tu me les fasses afin que notre histoire soit romantique.
C’est ta présence qui compte !
Ulrich : D’accord ! Dit moi tout ce que tu
veux. Je ferai tout pour me faire pardonner.
Sylvia : Juste « I’m sorry »
Ulrich : I’m sorry. (Je suis désolé.)
J’ai dit juste ça
et elle m’a serré contre elle si fort. Je ne connais rien de l’amour,
c’est un monde qui m’est totalement inconnu, mais quand j’ai dit « I’m
sorry » j’avais compris une chose. C’est que rien n’est dur en ce monde
mais il est dur d’admettre ses erreurs.
Après ça je
voulais la dire en même temps que c’est comme ça j’ai dit à maman que je vais la fiancé mais
je me demande si elle ne sera pas persuadé que je suis venu faire tout cette
scène juste pour ça. Je me demande si
elle ne mettra pas en doute mes excuses, alors je me suis tue.
Le soir chez mes parents. Dès qu’on est arrivé je la fais
visiter la maison. Je la présente les petits coins où je me cachais et ce où je
pleurais accroupi. Je la présentais ma chambre quand maman vient nous
surprendre. Maman attendait les bruits dans ma chambre, alors elle est venue
voir qui s’est. Sylvia se tenait derrière la porte, elle se cachait mais à la
voir comme ça j’ai souri et maman a crié
« qui est là derrière la porte » et elle est sorti avec le regard
toute petite et silencieuse.
Maman : Comme ça
ton appartement ne te suffit plus pour tes petites histoires parce
que tu vas te fiancée ? Et tu les amènes ici ?
Ulrich : Maman !? Je te présente
Sylvia !
Maman : Quoi ? C’est elle Sylvia !? Et
tu me l’as présente comme ça ? D’ailleurs pourquoi elle se cachait ?
Pourquoi tu t’es caché, ma fille.
Sylvia : Pour rien. Maman…
Maman : Ok ! Vient par-là ! On va
rester au salon et discuter entre femme. Ça
te gêne pas j’espère.
Sylvia : Non maman.
Maman : Toi tu m’arranges tout ça, ok ?
Bien ! Viens je vais te raconter les petits histoires de l’enfance d’Ulrich.
Ulrich : Maman !
Maman : Quoi !?
Ulrich : Rien !
Je connais maman et je sais ce qu’elle pourrait
raconter. Donc je fais vite pour les rejoindre au salon. Mais quand je finis je
reçois un appel d’un numéro inconnu. Quand j’ai pris l’appel, c’était Audrey
qui me chuchotait des mots que je n’attendais pas. Alors je l’ai demandé où
elle est et elle me dit qu’elle se retrouve chez mes parents. Elle dit qu’elle
est au portail et que le gardien refuse de la faire entrer.
A suivre…
A votre avis, est que Sylvia a bien fait d’écouter les
mots d’Ulrich ? Est-ce que Ulrich doit faire entrer Audrey ?
Chapitre 7
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Hirondelle
et le Saint