chapitre 5

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌


- Bakary, je n'arrive pas à croire que t'ai pu faire une chose pareille, dit Bachir d'un ton déçue


Bakary : je t'en prie Bachir ne te mêle pas de cette histoire


- tu attends quoi pour déguerpir de chez-moi, dit Djibril d'un ton coléreux à Bakary


- Mariam, tu ne perds rien pour attendre, arrivé à la maison je vais appeler mon père pour tout lui raconter. Quant à toi Djibril on se reverra pour terminer ce que l'on a commencé, parce que ne pense pas que, je vais tolérer le coup que tu m'as donné. Dit Bakary ensuite, il est parti. 


Djibril me fixe droit dans les yeux et me demande d'un ton coléreux de lui expliquer pourquoi je lui avait rien dit depuis le début de notre union.


- pourquoi m'as-tu caché que Bakary était ton mari ? Me demande-t-il en colère 


Moi : j'étais terrorisée Djibril, dans quelle langue veux-tu que je te dise cela 

Djibril : tu aurais pu me le dire, cela m'aurait évité de me faire passer pour un imbécile. 

Bachir : Djibril calme toi, Mariam n'est nullement responsable de ce qui est arrivé, elle a dit devant Bakary qu'elle a été contrainte de garder le silence et il n'a pas nié en plus ce n'est pas elle qui t'a conduit chez ces gens qui prétendaient être les parents de Mariam, mais plutôt Bakary. C'est donc à lui que tu dois en vouloir.


Djibril : que vais-je dire à ma mère ainsi qu'aux autres membres de la famille ? Que vais-je leur dire concernant mon mariage ? 

Bachir : réfléchi avec la tête froide, tu trouveras une solution en plus ta mère n'a pas besoin de l'apprendre.

Djibril : non mais, tu ne comprends pas que ce connard veut l'a reprendre ! 

Bachir : non, je ne crois pas que Bakary soit amoureux de Mariam sinon, il ne te l'aurait pas cédé 

Djibril : alors peux-tu m'expliquer pourquoi il ne veux pas que Mariam me fasse un gosse ? La seule explication à cela, c'est qu'il compte la reprendre !

Mariam : laisse moi me rendre au village pour expliquer la situation à ma mère ainsi, elle pourra dissoudre mon mariage avec lui. 

Djibril : tu es sûre que ta mère pourra dissoudre votre mariage ? 

Moi : oui, vu la manière dont il m'a traité oui. 

Bachir : Mariam, ta mère aurait besoin des preuves tangible pour te croire et si Bakary lui en parle en premier, il aura raison sur toi. 


- si Bakary figure sur vos photos et vidéos de mariage cela pourrait vous servir de preuve, dit Bintou


Moi : Bien sûr qu'il y figure, puisqu'il était le témoin de Djibril 

Bintou : Eh ! bien, ce que moi, je vous conseillerais, c'est de vous rendre au plus vite possible au village pour régler ce problème, avant que ce dépressif ne vous devance. 

Bachir : je suis entièrement d'accord avec elle, tu en penses quoi Djibril ? 

Djibril : c'est une bonne idée, mais le souci c'est que je ne pourrai pas me libérer pour aller au village à cause du boulot 

Bachir : ouais, tu as raison

Moi : ce n'est pas grave, moi, je me rendrai quand, je serai complètement rétablie.

Bintou : je t'accompagnerai si tu veux. 

Moi : ça me ferai plaisir ! 


Nous avons longtemps discuté ensuite Bachir à décidé de partir et Djibril pour se vider la tête est parti le raccompagné.


- crois-tu que j'ai bien fait de dire la vérité à Djibril ? Dis-je à Bintou 


Bintou : Bien sûr que tu as bien fait de dire la vérité à Djibril, il devrait être informé de cela. 

Moi : je vivais dans une inquiétude mortelle.

Bintou : comment te sens-tu à présent ? 

Moi : je me sens libérer d'un lourd poids Tantie Bintou. 

Bintou : Dieu ne t'abandonnera pas ma chère

Moi : c'est pour Oumou, je m'inquiète désormais.

Bintou : j'ai peut-être eu tort de mentionner son nom devant son mari. 

Moi : t'inquiète, elle comprendra 


- bon, je vais devoir te laisser, tu as besoin de te reposer, m'a-t-elle dit en se levant 


Moi : encore une fois merci, je ne sais pas ce que je ferai sans toi 

Bintou : je t'en prie 


Elle me fit un câlin puis, elle est partie. 


Djibril est revenu à la maison très tard la nuit et n'a pas voulu se coucher pour des raisons que j'ignore.


Je l'ai trouvée assis à la table en train de boire du thé. je n'ai pas voulu le déranger, je suis donc allée me coucher et je me suis endormis aussitôt, car j'étais fatiguée de ma journée mouvementée avec cette histoire avec Bakary. 


Et lorsque je me suis réveillée le matin, il était toujours assis où il était. 


Avec une énorme culpabilité, je me dirige vers lui, arrivé à son niveau, je m'assois à côté de lui pour lui demander ce qui n'allait pas.


Moi : bonjour ! 

Lui : salut ! 

Moi : quelque chose ne va pas ? 

Lui : (soupire) ça va t'inquiète 

Moi : alors pourquoi tu n'es pas venu dormir ? 

Lui : j'avais besoin de réfléchir.

Moi : réfléchir par rapport à quoi ? 


Il ne me répond pas et dans ces yeux, je vis de la peine.


- Parle-moi Djibril, je ne supporte pas te voir ainsi, dis-je d'un ton inquiet


Il ne me répond toujours pas. 


- Djibril, tu ne me vois plus comme ta femme, c'est ça ? Poursuivais-je calmement. 


Lui : tu n'es pourtant pas ma femme Mariam et le pire, c'est que je suis fou amoureux de toi.

Moi : tu n'as pas à t'inquiéter pour cela Mon Amour, ma mère me connais mieux que quiconque, et je suis sûre qu'elle me croira si je lui raconte les faits


Il me fit une bise sur le front puis, il alla prendre sa douche pour ensuite aller au boulot. 


Une semaine plus tard :


samedi, très tôt, le matin, pendant que j'étais encore couchée avec Djibril, on vient frapper à la porte, je me lève et enfile un pagne sur ma robe de nuit puis, je vais voir qui s'était . 


Et à ma grande surprise, je vois le père de Bakary, ma mère et ce salopard de Bakary. 


Je me demandais si je rêvais ou si j'étais vraiment éveillée.


- maman !! Dis-je étonnée en écarquillant les yeux.


Moi : maman, c'est bien toi ? 


Djibril est apparu dans cet intervalle de temps en pyjama.


Djibril : qui y-a-t'il ? 


- vous avez vu ce que je vous disais ? Mariam m'a quitté pour mon collègue... Je ne voulais pas vous inquiéter raison pour laquelle je ne vous ai rien dit jusqu'à ce que je la retrouve, et si je vous ai fait venir, c'est pour que vous puissiez voir de vos propres yeux la preuve de ce que j'avance, dit Bakary sans gène devant ma mère et son père pour ternir mon image.


J'étais affreusement déçue de lui, vous n'avez pas idée à quel point. 


- Mariam, c'est ce que tu m'as fait ? Dit ma mère d'un ton déçue


- entre ! maman, je vais tout expliquer, dis-je en attrapant le poignet de sa main. 


Elle retira sa main puis, me gifla violemment. 


- comment oses-tu me demander de t'introduire dans la maison de ton amant ? A-t-elle dit ensuite, elle s'est soudainement mise à pleurer très fort devant moi.


- Mariam, je suis très déçue de toi pour être honnête, dit le père de Bakary.


Je n'avais aucun argument pour me défendre et j'avais tellement honte que, j'évitais leur regard 


- maman, je t'en supplie écoute moi, je n'ai pas commis l'adultère comme vous l'a fait croire Bakary, j'ai été contrainte de vivre maritalement avec cet homme que vous voyez, dis-je pour me défendre. 


Elle souleva sa tête, sauta sur ses pieds et commença à me frapper violemment avec sa chaussure en me traitant de tous les noms. 


- tu vis sous le toit d'un homme qui n'as pas payé ta dot et tu oses me cracher que tu n'as pas commis l'adultère, hein ! Mais avant que je ne sois la risée de tout le village, je vais d'abord te tuer repuniante, traînée, imbécile, disait-elle en me tapant dessus avec sa chaussure ensuite, elle m'a tirée de force par les cheveux pour me sortir de chez Djibril, je ne répliquai pas, je la laissai me faire ce qu'elle voulait, parce que quoique je dise, elle ne me croirait pas, surtout pas après m'avoir trouvé à moitié nu Chez Djibril. 


Mes pleurs touchaient profondément Djibril, mais il ne pouvait malheureusement pas intervenir entre ma mère et moi.


Bakary attendit à ce que ma mère me sorte de chez Djibril pour se moquer de lui. 


- Qui y-a-t'il mon gars, tu ne vas pas secourir ta femme ? Dit Bakary à Djibril avec sourire.


Pour ne pas se faire une mauvaise image devant ma mère, Djibril garda son calme. 


Bakary est allé nous rejoindre dans la voiture après s'être moqué de Djibril, il démarra direction chez lui


Et arrivé chez lui, ma mère m'impose de me mettre à genoux pour implorer le pardon de mon soi-disant mari vous vous rendez compte ! 


- maman avant de m'imposer quoique ce soit écoute moi d'abord, dis-je calmement 


- tu oses parler encore, hein ! Me gronde-t-elle ?


J'ai décidé de ne pas me laisser faire, je poursuivis donc avec une fermeté accrue :


- maman, je préfère mourir que de vivre auprès de cet irrespectueux, dis-je d'un ton coléreux. 


Elle s'est levée encore pour me taper dessus, elle m'a frappé jusqu'à ce que Bakary lui-même a intervenu.  


- s'il vous plaît laisser-moi me charger du reste ! Dit-il gentiment à ma mère 


- héé ! Donc comme tu vois maintenant la lumière et les voitures de façon permanente et quotidienne, tu as décidé de devenir caméléon ? Me gronde-t-elle.


- viens Mariam, tu vas prendre une douche, me dit Bakary en me tenant le poignet de ma main 


- ne me touche pas, je peux marcher toute seule, protestai-je sur un ton méprisant. 


Dans la chambre, il essaye d'être gentil avec moi, mais je ne voulais plus rien n'avoir avec lui. 


Il me regardait désole.


Il essaya d'essuyer mes larmes, j'ai retiré sa main, puis j'ai mis une grande distance entre nous. 


Lui : je suis désolée Mariam, mais tu ne vas plus retourner avec Djibril, parce que je suis finalement tombé amoureux de toi 


- moi, je ne t'aime pas, c'est Djibril j'aime, pas toi, protestai-je 


Bakary : on a fait un marché toi et moi. Tu as choisi de désobéir à mes ordres et de retourner les choses contre moi, maintenant ta stupidité me donne le Droit de disposer de ta vie. 

Moi : tu as réussi à mettre le feu entre ma mère et moi en lui mettant des conneries dans la tête, mais crois-moi ce mensonge ne durera pas longtemps, je lui ferai découvrir ton vrai visage. 

Bakary : tes menaces ne me font pas peur, puisque tu n'as aucune preuve en plus, ta mère se retourne demain, je l'ai fait venir uniquement pour qu'elle puisse te trouver chez Djibril.

Moi : un jour viendra, tu t'agenouilleras devant moi pour me demander pardon et tu demanderas Dieu sa clémence


Je sombrais dans un désespoir sans bornes, car je ne voyais d'éclaircie nulle part, mais le jour suivant avant le départ de ma mère Djibril a débarqué avec sa mère chez Bakary.


- Bakary, tu peux me dire de quel Droit tu te permets d'aller chercher Mariam Chez Djibril ? Dit la mère de Djibril sur un ton dur. 


- apparemment, votre fils ne vous a rien raconté, réplique Bakary. 


- oh que si, il m'a tout raconté et puisque c'est toi qui as organisé le mariage, j'exige que tu nous rendes ce qui nous revient de droit, parce que tu ne peux pas te moquer de nous de cette manière et espéré t'en sortir facilement, tu nous rends Mariam où on te traîne en justice. 


- quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ici, de qu'elle Mariam parle-t-elle ? Demande son père confus


- Il se passe que Mariam et moi sommes mariés, dit Djibril d'un ton neutre. 


- mais, c'est le Monsieur chez qui l'on vient ... Mariam, tu as un mari que je ne connais pas ? M'interroge ma mère 


- comment se fait-il que vous soyez mariés alors qu'elle était déjà mariée et sans que sa famille ne soit au courant ? Rétorque le père de Bakary 


- seul Bakary peut vous expliquer cela parce que c'est lui qui nous a  conduits chez les parents de Mariam en se faisant passer pour son cousin aujourd'hui, il ne va pas oser nous dire que cette même femme est son épouse... Et s'il ne nous rend pas Mariam, on ira très loin, c'est juste un avertissement, allons-y mon fils, Dit la mère de Djibril sur la défensive


Son père se tourne vers lui et lui demande en ces termes :


- mon fils, c'est quoi cette histoire de cousin ? Lui demande son père perdu. 


- comment veux-tu que je le sache si je ne sais même pas de quoi elle parle ? Proteste-t-il 


Son père : t'es vraiment sûr de ne pas savoir de quoi, elle parle ? 

Bakary : puisque je te l'ai dit. 


- alors pourquoi réclame-t-elle Mariam ? Ajoute-t-il

Je suis sincèrement désolée pour le retard, car c'est indépendamment de ma volonté, je rentre très fatigué à la maison. 


Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌



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