chapitre 6.

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌


Bakary resta silencieux un instant avant de répondre son père. 


- papa, il y a de ces choses qui sont difficiles à expliquer, mais ne t'inquiète pas tout va bien, je me charge de régler ce problème, répond-il confus 


Son père ayant des doutes décide de percer le fond de cette histoire, parce que connaissant son fils, il sait que s'il le pousse à bout, il avouera ces actes donc du coup, il nous demanda de le laisser seul un instant avec son fils en ces termes :


- pouvez-vous nous laisser seuls un instant s'il vous plaît, nous dit son père. 


Sans hésitation, ma mère et moi sommes allées dehors. 


Il referma la porte se retourna et marcha vers son fils ensuite, il poursuit la parole en plongeant son regard dans les yeux de Bakary qui était visiblement sur ses nerfs. 


- Bakary, je connais très bien Mariam et si je l'ai choisi parmi tant d'autres, ce n'est pas parce qu'elle était la belle du village, mais parce qu'il te fallait une femme comme elle, une femme soumise et courageuse qui a une valeur éducative honorable pour te supporter c'est pour cette raison, je l'ai choisie, car elle fait partit des plus braves gens de notre village. 


Lui : papa, Mariam m'as trompé avec un autre, tu as toi-même vu qu'elle venait de se réveiller quelle preuve veux-tu encore pour que tu me croies ? 

Son père : Bakary, je te connais, tu as certainement fait quelque chose à cette pauvre femme, je refuse de croire qu'elle t'est quittée comme ça, sans aucune raison valable, c'est vrai que je l'ai trouvée chez cet homme, mais quelque chose me dit au fond de moi qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette histoire, parce que Mariam n'exprime aucun remords et d'après les explications de la mère de ce dit Djibril son fils aurait épousé Mariam une chose que je n'arrive pas à comprendre. 


Lui : "rire" papa où t'as vu une femme épousée deux hommes ? 

Son père : c'est justement ce que je voudrais que tu m'expliques.

Lui : ne me dis pas que, tu as cru ces gens ? 

Son père : désolé de te dire ça, mais je ne crois pas à ta version des faits, parce que je ne pense pas si ce Djibril oserait venir chez toi accompagné de sa mère réclamer ta femme s'ils n'avaient pas une bonne raison de le faire. 

Lui : (soupire) 

Son père : parle-moi, je suis ton père, qu'est-ce que tu as fait à ta femme pour qu'elle te quitte ? 

Bakary : (en colère) bon sang papa dans quelle langue veux-tu que je te parle, Mariam est stupide, c'est une villageoise, naïve, qui ne sait ni lire ni écrire, Djibril a du l'a trompée avec de l'argent, qu'est-ce que j'en sais Moi. 

Son père : Mariam est peut-être une villageoise et illustrée, mais elle n'est pas naïve, parce qu'elle s'est toujours battu de manière positive pour s'en sortir. Donc je ne penses pas si elle serait capable de faire une chose pareille, il s'est forcément passé quelque chose et tu vas toute suite me dire ce que s'est... Mariam à vraiment commis l'adultère ou c'est un autre de tes mensonges ? 

Bakary : tu penses réellement que je t'aurais fait venir si j'avais quelque chose à cacher 

Son père : (en criant) alors explique-moi pourquoi, ils disent que Mariam leur revient de Droit ? 

Bakary : (en criant) parce que Djibril, c'est un imbécile qui couche avec l'épouse des autres


- c'est faux beau-père, c'est lui qui a cédé Mariam à son collègue comme un objet, dit Oumou en rentrant 


Son père se tourne en sursaut vers Oumou avant de lui reposer la question. 


Son père : que dites vous ? Il a cédé qui à son collègue ?


Oumou : Mariam évidemment ! 


- tais-toi idiote, l'intercepte Bakary en colère. 


- non, je ne me tairais pas Bakary, ton père doit savoir quel genre de personnalité est son fils, réplique Oumou en marchant normalement vers eux un pied devant l'autre. 


- je vous ai entendu parler de Djibril tout à l'heure, je ne sais pas ce qui s'est passé puisque je n'étais pas là, mais laisser-moi vous dire que, c'est votre fils ici présent qui a introduit Mariam dans la vie de Djibril en se faisant passer pour son cousin et maintenant, il veut la récupérer puisque ce dernier à découvert la vérité... Veuillez m'excuser, Conclut Oumou en souriant ensuite, elle s'est élancée vers sa chambre en laissant Bakary et son père. 


Oumou à fait exprès de le dévoiler à son père pour lui faire avouer ses actes, parce que Bakary a toujours été incapable de gérer sa colère.


Son père : Bakary, tu as cédé ta propre femme à un autre et tu nous as fait croire à sa mère et à moi qu'elle t'avait quittée ? 


- c'est entièrement de ta faute papa, tu savais pertinemment que Mariam n'était pas mon genre de femme et tu m'as forcé à l'épouser, réplique Bakary en colère. 


Son père l'intercepta avec une gifle et proteste à son tour en ces termes :


- je ne t'ai jamais forcé à faire quoique ce soit, je t'ai proposé une femme qui saura t'aider à te débarrasser de tes mauvaises habitudes et tu n'étais nullement obligé de l'accepter si elle ne te convenait pas, proteste son père. 


- bien sûr que tu m'as contraint de l'épouser puisque, tu n'avais pas demandé mon accord avant d'aller demander sa main, c'est après que tu m'as contacté. Et si j'ai approuvé, c'est pour ne pas te mettre la honte, proteste-t-il 


Son père : j'aurais mille fois préféré cette honte Bakary.

Bakary : ...

Son père : est-ce que tu sais que les parents de cette jeune femme m'ont donné leur fille avec un grand respect et considération sans rien demander en retour ? 


Bakary : ...

Son père : Mariam a quitté sa famille et son village natal pour rejoindre le domicile conjugal et toi, tu la traites comme une ordure ? 

Bakary : ...


- tu as un mois pour régler ce problème avec ce Djibril si tu ne veux pas que je te ruine, n'oublie pas que tout ce que tu possèdes m'appartient. donc si tu tiens vraiment à cette belle vie que tu aimes tant, règle moi ce problème le plus tôt possible, l'impose son père sur un ton frustré. 


Bakary : tu ne parles pas sérieusement, je suppose ? 


- Un mois, Tu as juste 30jours, Conclut son père ensuite, il est sorti.


Au-dehors pendant que mon beau-père parlait avec son fils, j'essayais aussi de prouver à ma mère que je n'étais pas fautive dans cette histoire.


- tu dois savoir que pour rien au monde, je ne ferai quelque chose qui mettrai la honte sur toi maman, je suis désolée si tu t'es sentie humilié en me trouvant sous le toit d'un autre homme, mais sache que c'était indépendamment de ma volonté, je n'ai jamais souhaité vivre maritalement avec un homme qui ne soit pas Mon Mari.


Ma mère : tu as pourtant mis la honte sur moi, est-ce que tu sais comment je me suis sentie quand je t'ai trouvé chez cet homme ?

Moi : que veux-tu que je te dise pour que tu me crois maman ? Je t'ai 100fois dit que c'est lui qui m'a mit dans cette situation, je n'ai point commis l'adultère

Ma mère : inutile de te justifier, je t'interdis de revoir ce type, j'espère que tu m'as bien comprise ? 

Moi : mais maman...


- est-ce clair ? M'intercepte-t-elle d'un ton coléreux 


- oui, Bien sûr ! Répondis-je timidement.


Mon beau-père est apparu dans cet intervalle de temps, mais son visage me paraissait étrange et à l'espace d'un instant Bakary est venu aussi avec le chauffeur qui est sensé ramener nos parents au village


On s'est dit au revoir ma mère et moi ensuite, ils sont parti.


Moi je suis retournée dans la pièce, Bakary quant à lui est rester dans la cour pour faire je ne sais quoi ? 


Je suis rentrée sans savoir qu'Oumou était de retour. 


- Mariam ? Que fais-tu ici ? Me Dit-elle en écarquillant les yeux 


Moi : c'est ici, j'ai passé la nuit, tu ne vois pas ce sont tes habits, je porte. 

Oumou : quoi ? t'as dormi auprès de Bakary ? 

Moi : (soupire)

Oumou : Où as-tu passé la nuit puisque tu n'étais pas là quand nous sommes venus 

Oumou : j'étais chez mes parents et ça depuis vendredi 

Moi : qui y-a-t'il ? T'as un problème avec Bakary ? 

Oumou : je n'ai plus aucun contact physique avec lui depuis qu'il m'a avoué que tu étais sa femme en plus, je n'avais aucune envie de voir sa tête ce week-end. Explique-moi plutôt ce que tu viens faire ici après ce qu'il t'a fait. 


Moi : tu ne devineras jamais ce qu'il a fait cette fois-ci 

Oumou : qu'a-t-il fait encore ce psychopathe ? 

Moi : il a envoyé son chauffeur chercher son père et ma mère au village ensuite, il leur a dit que je l'avais quittée pour son collègue et pour attester ces dits, il les a envoyé très tôt Chez Djibril pour que ma mère trouves là-bas 

Oumou : ce n'est pas possible, et qui les a ouvert la porte ? 

Moi : moi évidemment et j'avais tellement honte que je n'ai pas pu regarder ma mère dans les yeux.

Oumou : tu avais répliqué, j'espère ? 

Moi : j'ai essayé, mais ma mère ne m'a pas donné le bénéfice du doute du coup, elle s'est mise à me tabasser 

Oumou : je comprends la réaction de ta mère, mais moi à ta place, je ne retournerai pas avec ce type tchieee 

Moi : est-ce tu sais que ma mère m'a interdit de retourner Chez Djibril.

Oumou : tu ne vas pas faire ça, j'espère ? 

Moi : bien sûr que je ne ferai pas cela. 

Oumou : Mariam si tu commets l'erreur de retourner avec Bakary, tu vas le regretter, car il te fera pire que ce qu'il a fait 

Moi : apparemment, il te fait pas peur toi ! 

Oumou : moi, il ne pourra rien me faire, parce qu'il sait que je ne laisserai pas. par contre toi, tu es sans défense. 

Moi : ah oui. 

Oumou : retourne chez Djibril lui, il saura te protéger.

Moi : Bien sûr en plus Djibril ne mérite pas que, je lui tourne le dos. 

Oumou : oui, va, avant qu'il ne vienne... Passe par-derrière pour ne pas qu'il te voie 

Moi : mais, je n'ai pas d'argent pour me rendre là-bas 


Elle a sorti quelques billets dans son portefeuille pour me donner. 


Oumou : tiens, file vite. 

Moi : appel-le pour le prévenir

Oumou : d'accord ! 


- merci ! Dis-je ensuite, je l'ai fait un câlin puis, je suis sortie en courant 


Après mon départ, elle a appelé Djibril pour le prévenir et peu de temps après Bakary est apparu visiblement sûr ces nerfs. 


- retourne toute suite d'où tu viens et ne remets plus les pieds chez moi idiote, car j'en ai plus qu'assez de tes manière indécente, tu viens me trouver en pleine conversation avec mon père au lieu de nous dire bonjour, tu t'inclus dans la discussion comme si cela te regardait, dit Bakary d'un ton coléreux 


Oumou : j'ai bien fait et je m'en réjouis pleinement d'avoir dit la vérité à ton père. 

Bakary : (en colère) j'en ai marre de toi. Ton éducation, tes origines mêlées de ton caractère se conjuguent pour me desservir de ce fait, je ne veux plus continuer à partager ma vie avec toi 


- je n'irai nulle part Bakary, je suis ta femme et je continuerai à l'être. Donc tu vas devoir me supporter ! Proteste-t-elle


Bakary : tu crois que c'est chez ton père ici ? Attends que je revienne, tu sauras qui commande dans cette maison idiote. 

Oumou : je t'attends tchurrrr ! 


Sans savoir que j'étais parti rejoindre Djibril, il rentre dans la chambre pensant que j'y étais. 


- Mariam, il faut que l'on parle sérieusement s'il te plaît, dit-il en s'incrustant dans la chambre. 


- Mariam ! Mariam ! Poursuit-il en promenant ses yeux et il s'est rapidement rendu compte que je n'étais pas là, cela l'a rendu encore plus furieux parce que consciencieusement, il savait où me trouver. 


Il prit donc la clé de sa voiture pour se rendre chez Djibril. 


Chez Djibril :


Djibril : Mariam ! 

Moi : mon amour, je suis venu dès que, j'ai pu


- Merci mon dieu... j'étais mort d'inquiétude pour toi, car j'avais peur qu'il ne te fasse encore du mal, m'a dit Djibril en me serrant dans ses bras. 


Moi : il n'y qu'à tes côtés que j'ai la paix intérieure 

Djibril : en ce qui me concerne, sache que ta présence donne un sens à mon monde

Moi : je suis heureuse de savoir que j'occupe une grande place dans ta vie, et quoique tu ne sois pas mon véritable mari, je ne te laisserai pour rien au monde. 

Djibril : Bakary sait que t'es là ? 

Moi : non ! Je me suis cachée de lui pourquoi ? 

Djibril : non, c'est rien, je voulais juste le savoir, ta mère est partie ? 

Moi : oui, et tu ne devineras jamais ce qu'elle m'a ordonné de faire 

Djibril : quoi donc ? 

Moi : elle m'a interdit de retourner avec toi 

Djibril : elle ignore la vérité c'est pourquoi, elle t'a dit cela 

Moi : oui puisqu'elle refuse de me croire 

Djibril : ce n'est pas facile de croire à une telle folie, mais son père quand même a découvert la vérité et tu ne sais pas à quel point cela m'a fait plaisir. 

Moi : vraiment ? Je ne le savais pas, d'où tu tiens cette information ? 

Djibril : c'est Oumou qui me l'a dit, lorsqu'elle m'a appelée pour me prévenir de ton arriver.

Moi : c'est super alors ! 

Djibril : c'est pour cette raison que je voudrais te sortir du pays jusqu'à ce que je règle ce problème avec Bakary

Moi : Tu vas me sortir du pays pour aller où ? 

Djibril : n'importe où, mais loin de Bakary ensuite, je l'imposerai de dire la vérité à tes parents en ma présence s'il veut te retrouver, j'espère que tu es d'accord

Moi : mais Djibril, moi, je ne veux pas être loin de toi.

Djibril : on ne sera pas tranquille ici ma puce. Et pour rien au monde, je ne laisserai Bakary te reprendre 

Moi : et s'il décide de te poursuivre ? 

Djibril : il ne pourra pas me puisque la loi est de mon côté 

Moi : comment ça la loi est de ton côté ? 

Djibril : lui, c'est juste le religieux, il a fait alors que moi, j'ai fait non seulement le religieux, mais aussi le civil ce qui voudrait dire que devant la loi t'es mon épouse. 

Moi : Ah ok, je vois et on fait quoi à présent parce que je suis sûre qu'il viendra me chercher ici 

Djibril : ne t'inquiète pas pour cela, va te coucher

Moi : d'accord ! 


Je l'ai laissé au salon puis, je suis allée me coucher dans la chambre. 


Même pas 30min Bakary à débarquer en colère. 


- Mariam ! Mariam ! Sort toute suite sinon... 


- sinon tu feras quoi ? Que feras-tu si elle ne sort pas ? l'intercepte Djibril d'un ton frustré.


Bakary : que veux-tu Djibril ? 

Djibril : c'est à moi de te demander ce que tu veux Bakary. 

Bakary : rends-moi ma femme et crois-moi, je ne plaisante pas ! 

Djibril : Mariam n'est pas ta femme et elle n'a jamais été d'ailleurs, parce que si c'était le cas, tu n'allais pas me proposer de l'épouser... c'était ton idée. Donc, assume les conséquences, parce que moi, je ne compte pas du tout te la rendre et si tu continues à m'embêter, je porterai plainte contre toi 

Bakary : "rire" non mais tu t'entends parler ? Tu vas me poursuivre pour quel délit ? Pour avoir réclamé ma femme, c'est ça ? 

Djibril : je te signale que devant la loi Mariam n'est pas ta femme.

Bakary : qu'est-ce que tu veux en échange de Mariam, dis-moi pour qu'on en finisse une bonne fois avec cette histoire. 

Djibril : ça alors, tu m'étonnes 

Bakary : je te parle sérieusement, dis-moi ce que tu veux en échange de Mariam. 

Djibril : t'es sûr de pouvoir faire n'importe quoi pour elle ? 

Bakary : absolument ! 

Djibril : d'accord, je te rendrai Mariam à une seule condition ! 

Bakary : laquelle ? 

Djibril : nous allons nous rendre au village toi et moi voir ses parents ensuite, tu vas leur expliquer en ma présence comment Mariam est entrée dans ma vie 

Bakary : mais tu délires ou quoi ? 

Djibril : c'est plutôt toi qui délires... tu vas leur dire ce que tu as fait à leur fille ensuite, ils décideront qui de nous deux sera le mari de Mariam 

Bakary : il n'est pas que question que je fasse cela. 

Djibril : si tu ne viens pas avec moi, j'irai avec Mariam. 

Bakary : et tu penses qu'ils croiront à tes imbécilités 

Djibril : ils ne vont certainement pas me croire sur parole, mais je suis sûr que quand ils verront l'album et la vidéo de notre Mariage où en plus on te voit clairement en train de signé à la mairie en tant que témoin, ils ne douteront plus. 

Bakary : (bouche bée) 


Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌

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