CHAPITRE 5
Write by Phyphy
* Sonnerie d'un téléphone*
Je suis dans mon bureau. Mon téléphone sonne avec insistance. J'esquisse un sourire. Mais celui-ci disparaît dès que je vois le nom qui s'affiche sur l'écran. Alan. Mais que me veut-il encore ? N'en a-t-il pas eu assez? Je coupé l'appel et jette le téléphone au loin. Je le vois atterrir dans le canapé. Je fais pivoter mon siège et j'entreprends de comtempler la vue qui s'offre à moi.
'' Que c'est beau'', me mettais-je à penser. Cela fait dix ans que les bureaux sont logés dans cet immeuble et jamais je n'y ai prêté attention. Trop de travails, de rdv etc. Ce calme. Tous les employés sont déjà rentrés chez eux. Je regarde la montre fixée à mon poignet. Qui aurait pu croire qu'un jour, moi, Damizn j'aurai eu les moyens de m'offrir une montre de ce genre? De vivre une vie si luxueuse ? D'avoir une si belle famille ? Une si bonne et fidèle épouse ?
À cette pensée, mon visage se fend d'un large sourire. Ma femme! Rhinza. Si belle et farouche.
J'étais perdu dans mes pensées lorsque la sonnerie de mon téléphone me ramène à la réalité. C'est sûrement lui une fois de plus. Je me dirige vers le canapé et prends le téléphone. J'ai raison. Cette fois, j'éteins le téléphone et le pose sur mon bureau. Je me replonge dans mes dossiers lorsque le fixe sur mon bureau se met à sonner. Je décroche.
- Allô ?
- Chéri, tu ne rentres pas? Il se fait tard. Bientôt 23h. C'est ma femme. Je lève la tête vers l'horloge posée au mur. Effectivement il se faisait tard.
- Désolé mon cœur. Je n'ai pas vu l'heure passée. Je range et je me mets en route.
- Tu seras arrivé dans combien de minutes?
- Dans 20 minutes.
- Je t'attendrai. Sois prudent. Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Elle raccrocha. Je me lève immédiatement et prends mes affaires. Je ferme mon bureau et vérifie que tous les postes sont éteints. J'appelle l'ascenseur puis je descends au sous-sol où est garé ma voiture. Je me dirige vers celle-ci lorsque je m'arrête tout à coup. J'ai entendu du bruit. J'attends une bonne vingtaine de minutes mais personne ne se montre. Je reprends mon chemin et ouvre la voiture où je pose mes affaires puis me retourne vivement et le saisit par le col.
- Que fais-tu ici?
- Tu ne prends pas mes appels. Alors je suis venu pour qu'on parle.
- Toi et moi n'avons rien à nous dire! Je t'ai donné ce que tu voulais alors oublies moi!
- J'en ai besoin. C'est à moi!
- Tu as fais ton choix il y a quelques années. Alors tu dois l'assumer. Je le regarde avec un air menaçant.
- Sinon?
- Tu sais de quoi je suis capable. Restes loin si tu ne veux pas qu'on retrouve le corps de ta chère petite maman découpé et jeté en morceaux dans une poubelle. Tu as cinq minutes pour degager. Autrement je me ferai une joie de te passer dessus puis de jeter ton petit corps decharnu dans une casse auto ni vu ni connu. Alors?
J'ai lu de la peur sur son visage. Je le lâche et il part en courant. Je monte dans ma voirure. Et démarre.
Je rentre chez moi quelques minutes plus tard. Je fais entrer la voiture dans le garage et le referme. Je prends mes affaires puis entre par la porte de service. J'ai la clé. Dès que je le retourne, je vois ma femme.
- Je me suis inquiétée. Où étais tu ?
- J'ai eu une panne d'essence, lui dis-je en lui faisant une bise sur le front mais elle me retient et on s'embrasse longuement. C'est ce que j'aime chez elle. Elle n'hésite pas à te faire comprendre qu'elle en veut plus.
-Beurk! Yann viens! Papa et maman se mangent la langue! On rit et je vois Aymen sur le seuil de la cuisine rejoint par son frère Yann.
-Ch'on où ?
- Bah, t'aurais dû venir plus tôt ! Là c'est fini! lui répond Aymen.
J'ouvre mes bras et ils viennent s'y réfugier. Cela dura dix minutes où je leur posait quelques questions. Ils auraient dû être déjà couchés à cette heure. Je regarde ma femme. Elle à déjà compris et fait un mouvement de la tête en direction de la table. J'aperçois les lasagnes. C'est mercredi et tout les mercredis c'est soirée lasagnes en famille.
- Allez! Laissez votre père. Il ira se doucher puis nous passerons à table. Installez vous en attendant. Je monte, me déshabille et prend d'une bonne douche froide afin d'oublier l'incident de ce soir. J'ai finis. J'enfile un jogging puis descends. Je m'assois et dirige la prière. Le repas est bon comme d'habitude. Il se déroule dans la bonne humeur.
Lorsqu'on finit, j'emmène les enfants dans leur chambre pendant que leur mère rangela cuisine. Je les bords puis il s'endorment. Je reste là pendant des minutes à les comtempler lorsque je sens les doigts de ma femme sur mon bras.
- Ils t'adorent tu sais? Merci à toi pour tout ce bonheur.
- Non merci à toi Inza. Je supporterai pas si ils vous arrivait quelque chose.
- Ils ne nous arrivera rien. Allons dormir.
J'éteins la lumière et on partir de coucher. Elle prit une dernière douche et vint se blottir contre moi. On s'endormis sans autre forme de procès.
À 3h du matin mon téléphone vibra. Je le pris. Un numéro inconnu. Mon sang se glaca aussitôt. C'est une photo de moi accompagné de mon ex entrant dans un hotel. Je l'ai revu il n'y a pas longtemps. J'ai trompé ma femme cette nuit là. Elle ne me le pardonnerait jamais si elle l'apprenait.
- Tu dors pas? me demandais t'elle
- C'est rien. Rendors toi lui dis-je en la prenant dans mes bras.