Chapitre 5 : Le mariage

Write by Djiffa

Je me rendis chez la famille de Guillaume qui m'accueillit à bras ouverts. Ce soir-là je ne pus fermer l'œil, je réfléchissais. Avais-je fait le bon choix? Qui me paiera désormais mes études. ? Comment vais-je me sentir à l'aise ici dans une cabane Où mère et enfants passaient la nuit?

Les conditions de vie chez Guillaume étaient si exécrables qu'une semaine plus tard, je changeais d'avis.

- Guillaume, je préfère accepter la proposition de mes parents de sauter cette grossesse. Quand ta situation va s'améliorer on pourra toujours avoir d'autres enfants. Mais là, je ne tiens plus.

- Écoute Caro je sais que c'est difficile. Mais je te promets que je me battrai fort pour avoir un avenir radieux et un jour tu seras comblé.

- Et mes études. ? Mes parents n'ont pas fini de payer ma scolarité, je ne pourrai être admise à composer en fin d'année.

- tu vas devoir faire ce sacrifice Caro. Je te le demande. Je vais bosser dur et après ton accouchement, tu pourras reprendre tes études. Je ferai tout pour trouver cet argent.

Je le regardai puis abdiquai. Que ne fera-t-on pas au nom de l'amour. ?

C'est ainsi que les mois qui suivirent, je souffris beaucoup. C'était pénible. Vraiment pénible. Mais avec la grâce de Dieu, ma fille vint au monde sept mois plus tard et nous l'appelons Lucile.

Guillaume et sa mère bossaient dur pour et moi-même je contribuais. Imaginez- vous que moi Caro, niveau deuxième année d'université, je passai de maison en maison avec mon bébé au dos pour faire la lessive!

Oui, je l'ai fait au nom de l'amour.

Je suis allée solliciter plusieurs fois l'aide de mes parents qui m'ont tourné le dos.

- bien fait pour toi disait mon père.

C'est ma mère quelques fois qui prit pitié et me donna de la nourriture et une petite somme d’argent. C'était la galère au plus haut niveau. Et je supportais tout par amour.

Je dois aussi préciser que je suis une belle femme. Et donc, malgré ma maternité, j'avais encore des prétendants et pas des moindres. Certains étaient même prêts à m'épouser si je le voulais. Mais pour Guillaume, je résistais à toutes ces pressions. On peut le dire, je me suis énormément sacrifiée. Pour Guillaume, j'ai perdu parents et amies.

Trois ans plus tard, Guillaume avait fini l'institut et décrocha un emploi à la banque. Notre fille Lucile avait  trois ans et notre quotidien a vraiment changé. Nous vivons dans une maison louée mais grande. Nous habitions ensemble avec Maman Guy et Anna. Maintenant Maman Guy vendait des pagnes wax hollandais dans sa propre boutique. Bref tout n'était pas encore comme on voulait mais nous vivons à l’aise. Guillaume ne cessait de me remercier doublement: d'abord pour toute l'aide que je leur apportais quand ils étaient dans la galère et ensuite pour avoir supporté la pauvreté et y avoir résisté jusqu'à ce qu'il finisse ses études et trouve du travail.

De mon côté, j'avais repris mes études et je venais juste de terminer. La vie commençait à nous sourire.

Guillaume, à cause de sa compétence, allait de promotion en promotion dans sa banque au point où un jour, il fut désigné chef d'une de la plus grande agence de sa banque.

C'est à ce moment, que l'idée de me marier officiellement commença à germer dans ma tête. J'en parlai à Guillaume qui approuva. Maman Guy, Anna et moi avons débuté les préparatifs du mariage.

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Aujourd'hui, je me marie. Quelle joie! Quel bonheur ! Laissez- moi vous racontez ce moment alors gravé à jamais dans mes souvenirs.

Jour J: je me réveille à huit heures pile. Je suis surexcitée comme une puce. Je prends un bon bain. J'ai dormi chez mes parents. Je me dois de préciser qu'entre temps, mes parents sont venus s'excuser auprès de moi, quand la situation de Guillaume s'est améliorée. Eh  que voulez-vous.? J'ai dû leur pardonner car ce sont mes parents. Maman Guy n'était pas ravie mais bon, ne dit-on pas que le Pardon libère. ? Ma mère appela donc la coiffeuse  pour commencer le long préparatif de coiffure, maquillage habillage etc....

Trois heures après, je suis prête et mon père m'attend pour m'emmener dans la voiture qui doit nous conduire à l'église.

- ma fille, pardonne moi de ne pas avoir cru en ton mari.

- tout cela est du passé, père.

Nous entrons dans la voiture et arrivons à l'église. Je n'ai pas vu Guillaume depuis deux jours que nous sommes allés signer pour le mariage civil qui était à huit clos sans cérémonie.

Je suis stressée, émue, tous les sentiments se mélangent  et je sens que je vais tomber dans les vapes. J’étais si heureuse! J'ai souffert avec Guillaume mais la récompense est là. Je récite un "je vous salue Marie" pour qu'elle me porte juste devant l'hôtel sans encombre.

Quelle émotion de voir mon cher et tendre Guillaume m'attendre! Et de pouvoir enfin se dire oui devant Dieu et les hommes! Cet homme si beau qui sera dans quelques minutes mon mari n'avait plus rien du malheureux collégien à qui je donnais de l'argent volé à mes parents. C'était une véritable célébration de l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Guillaume me regarda venir de loin avec désir. J'avais fière allure dans ma robe de mariée blanche sirène qui sublime mes épaules et s'évase  à partir de la taille.

Toutes les femmes rêvent de porter un jour la robe de mariée et moi je réalisai déjà ce rêve mais après  d'atroces souffrances.

La cérémonie fut belle et j'en gardai un heureux souvenir. Nous avons eu un très beau mariage.

 Un peu avant minuit, en pleine réception, nous avons enfin réussi à nous éclipser pour rentrer chez nous nous étions crevés. Pour nous remettre, nous avons décidé de prendre une bonne douche. Nous sommes rentrés sous la douche et Guillaume, officiellement mon mari m'a prise dans ses bras. Il m'a embrassé dans le cou. Il caressait mon corps. Ses doigts se sont ensuite dirigés vers ma cachette toute excitée. Je fondais entièrement. C'était comme si c'est la première fois qu'on se découvrait. C'était bon!

J'étais tellement emballée que j'ai oublié la fatigue. Je me suis redressée pour me mettre à la hauteur de son bâton magique qui était dur comme caillou, prêt au combat. Ses yeux brillaient de désir. Je sens le plaisir au maximum. Il a adoré le traitement. C'était magique.

A suivre........

Le complot