Chapitre 5 : Le Piège

Write by mobali05

Envahi par la peur et le désespoir quand on se retrouve dans une situation soudaine qui n’a ni tête ni queue, la tête en plein dans l’inconnu ballote entre la peur le désespoir et la panique, l’instinct de survie est le seul sentiment fort et distinct qu’on ressent à ce moment-là car tout le monde n’a qu’un seul but et une seule envie, c’est sortir de ce bourbier peu importe où on se retrouvera après. En effet quand les couples quittèrent leurs maison en laissant pratiquement tout derrière eux dans l’espoir de revenir d’ici peu, aucun d’eux ne savait où il allait se retrouver exactement la seule préoccupation était de sortir de la en espérant trouver le calme là où ils allaient.

La dispute devenue houleuse entre maman Angèle et la femme du Major, la maman de Julien qui observait jusque-là décida d’intervenir pour essayer de calmer tout le monde et trouver un quiprocot afin que tout le monde soit satisfait. Elle s’adressa donc directement au Major :

Maman de Julien : Papa s’il te plait ! serait ce risque de passer 5 min par chez elle ?

Major : ou vivez-vous madame ? en s’adressant à maman Angèle

Maman Angèle : Je vie juste a 5 ruelles d’ici papa.

Major : d’accord ! calmez-vous maintenant, on va y aller mais faudra vous dépêcher.

Maman Angèle : Merci papa, je ne serai pas lente.

Ils se dirigèrent donc vers chez maman Angèle, quant au bout de la quatrième ruelle, juste une ruelle avant d’arriver chez le couple ils tombèrent sur un groupe de jeunes qui pillait déjà les maisons vides ils avaient brulé des pneus pour empêcher les voitures de passer. Etant sans issu pour continuer, le Major demanda donc à maman Angèle de continuer à pied avec en se faisant accompagne par son mari. La peur était tellement à son paroxysme que son cœur battait la chamade, mais elle prit son courage à deux mains et partit avec son mari. On pouvait les voir avancer en direction de leur maison, a pas décidés sans regarder derrière eux.

Pendant ce temps dans la voiture, la femme du Major était prise d’angoisse à la vue de ce que faisait ces pilleurs elle imaginait déjà le pire pour leur propre maison, comme des humains peuvent faire ça a leur semblable on se croirait presque dans un quartier délabré de New-York ou des gangsters armés pillent les maisons des gens aussi fauchés qu’eux comme certains films américains nous le montre. Pleins de choses se bousculaient dans sa tête à ce moment-là, et soudain elle réalisa que les pilleurs pouvaient être dérangés par leur présence et décider de les attaquer. Elle se tourna donc vers son mari :

Femme du Major : Chéri ! et si on partait les attendre un plus loin d’ici ?

Major : Pourquoi dis-tu ça chérie ?

Femme du Major : J’ai peur que ces bruts soient gênées par notre présence et décident de s’en prendre a nous. Ils sont bien nombreux et armes ça me fait peur.

Major : Je le pensais aussi, mais on ne peut se déplacer, Maman Angèle et son mari doivent nous voir a leur sorti si non ils penseront que nous sommes partis sans eux.

Femme du Major : Mais chéri, notre survie aussi est important surtout que nous avons des enfants avec nous, est-il si important de prendre le risque de rester là ? surtout que depuis qu’ils sont partis j’ai l’impression que ça fait déjà trente minutes

Major :   attendons encore un moment ensuite on avisera

La maman de Julien qui assistait à la discussion entre le Majore et sa femme, ne jugea pas bon d’intervenir d’autant plus qu’elle était d’accord avec la décision prise par le Major. Pour elle c’était inconcevable que ses amis soient abandonnés comme ça alors qu’il y avait des jeunes armes dans les parages. Qui sait ce qu’ils seraient capables de leur faire en les voyants revenir avec des valises. La meilleure décision était donc d’attendre en espérant qu’ils ne leur soient rien arrive et qu’ils reviennent vite car il était déjà trois heures de l’après-midi et le soleil ne devait pas tarder à se coucher.  Pendant que le Major essayait de calmer sa femme, le père de Julien qui était restait dans la cabine extérieure du pick-up se mit à taper sur le capot de la voiture pour signaler au Major que le couple revenait et qu’il fallait déjà mettre la voiture en marche pour pouvoir démarrer au si tôt que leurs affaires rangées dans la voiture. Ils marchaient à pas décidés, surement de peur de se faire arrêter par ces brigands, mais heureusement que le couple traversa le groupe de pilleurs sans problème vu que ces derniers étaient trop occupés avec tout ce qu’ils trouvaient déjà dans ces maisons désertes. La femme du Major qui n’en pouvait plus de rester là, leur demanda de ranger rapidement tout et profiter de quitter ce lieu pendant que ces hommes étaient distraits par autre chose. Sans vouloir discuter, le couple qui était encore visiblement sous le choc d’avoir réussi à faire un aller-retour sans complication rangea juste les affaires comme il le pouvait dans la cabine extérieure ou se trouvait déjà ceux des autres.

Quinze minute plus tard, ils se mirent en route pour essayer d’atteindre la zone nord du pays. Sur la route ils remarquèrent que certaines personnes préféraient se diriger vers les villages se trouvant dans la zone sud de la ville, mais aucune des personnes présentes dans la voiture ne voulais pas aller au village à ce moment-là, ils voulaient tous juste quitter cette zone dans l’espoir que tout soit encore calme de l’autre cote de la ville. Sauf que pour cette zone, il n’y a que deux voies pour la quitter, soit vous prenez la pirogue ou vous restez sur la voie principale qui est une route nationale et qui a son bout, traverse une rivière grâce notamment à un petit pont. Pendant qu’ils roulaient, avant d’arriver au fameux pont ils croisèrent des gens sur la route qui disaient que le pont était bloqué par une milice armée et que personne ne passait. Malgré ça ils décidèrent d’aller le constater par eux même, après tout en situation de panique vaut mieux s’assurer de certaines choses sois même pour éviter de regretter plus tard. Après avoir roulé quelques instants les voilà au dit barrage militaire sur le pont, la seule issu pour quitter cet endroit. Ils trouvèrent d’autre voiture faisant la queue surement eux aussi comme eux voulaient quitter cette zone, le Major décida ainsi de se joindre a la fils en espérant qu’au bout de quelques minutes ils pouvaient passer ce barrage militaire. Mais grande fut leur surprise de voir qu’après des minutes d’attente la majorité des voitures repartaient d’où elles venaient avec des gens tristes et en pleur.

Femme du Major : Chéri ! que se passe-t-il devant là-bas?

Major : je n’en sais pas plus que toi, mais on dirait qu’ils font descendre certaines personnes des voitures et en laissent repartir d’autres…

Après avoir entendu ça les femmes présentes dans la voiture avec lui prirent peur, car comment est-ce possible de séparer des gens sans leur consentement alors que ces derniers font leur voyage ensemble.

Maman Angèle : Comment ça faire descendre certains et laisser repartir d’autres ?

Au moment où elle posait sa question le major n’avait même pas eu le temps de répondre qu’ils entendirent un coup de feu retentir, ce bruit sec sidéra tout le monde qu’un silence total s’installa on entendait que le bruit des moteurs de voiture et les cris des oiseaux qui venaient de se disperser des arbres ou ils étaient abrités. Ils leur avaient fallu quelques secondes pour se remettre de ce coup de feu et le père de Julien se mire à frapper sur la voiture pour signaler au Major qu’il fallait faire demi-tour, vu qu’ils venaient d’assister à toute la scène avec le mari de maman Angèle. Mais le Major qui n’avait rien vu comme tous ceux qui étaient dans la voiture avec lui car barré par les voitures se trouvant devant eux, voulait quand même savoir ce qui se passait mais les voix a l’arrière de la voiture insistaient tellement qu’il se mit à faire demi-tour, malheureusement pour eux ils étaient bloqués par les autres voitures qui étaient aussi dans la fils comme eux, du coup pas assez d’espace pour bouger la voiture et au même moment les militaires se déployaient pour empêcher ceux qui comme le Major avaient l’intention de rebrousser chemin. Pourtant c’était une voie qu’ils empruntaient tous les jours pour se rendre au travail, certes il y’a toujours eu des policiers mais c’est la première fois qu’ils voyaient des militaires en plus armes jusqu’aux dents empêchant la fluidité de la circulation. Ils comprirent tous qu’Ils venaient d’être pris au piège, le seul moyen était d’avancer et d’espérer que tout se passe bien. Que se passait-il vraiment au bout de cette file et surtout pourquoi y’a-t-il eu ce coup de feu ?

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