Chapitre 51

Write by Sandy's Aby's

uste SAJOUX.


De retour à la maison, après que Dorothy m’ai reconduit, je pris la direction de la chambre tout aussi vide, qu’anéanti.


Dans la chambre, je tirais le premier tiroir de la commode où je retirais un écrin de velours que j’avais dissimuler il y’a deux semaines sous les vêtements, avant même que Samuel ne décide d’accorder le divorce à Harmonie.


 Je ressortis un solitaire diamant serti griffe que j’avais prévu offrir à Harmonie dès que tout serait rentré dans l’ordre mais maintenant qu’elle n’est plus là, que je ne suis plus à mesure de la toucher, de la sentir, ni d’entendre sa voix ni même de la lui remettre…


Je me sens vide sans elle et notre bébé ! 


Le plus dur c’est la séparation puis l’étape la plus pénible : les adieux à un être chère, l’amour de ma vie.


Il n’y a pas de remède contre la peine et j’ai très mal que tu sois partie comme ça ma princesse…pourquoi ?


Je me laissais aller en m’asseyant lentement à même le sol et pleurais tout mon soul, c’est devenu ma routine.


Cette bague me rappellera à jamais ce que représentait Harmonie pour moi.


Je l’ai longtemps attendu ensuite, je l’ai eu pour au final, la perdre définitivement.


 Exténué, je m’allongeais sur le sol et les minutes qui suivaient, je sombrais dans un sommeil profond.


Harmonie rangeait mes vêtements qu’on avait rapporté du pressing dans la commode.


Harmonie (d’une voix sensuelle) : Mon amour ! souffla-t-elle en se tournant vers moi.

Quel prénom souhaiterais-tu donné à notre bébé ? Quel sexe préfèrerais-tu d’abord ? dit-elle en pliant les vêtements et les rangeant dans la commode.


Moi (regardant par la fenêtre, les bras croisés) : Je souhaiterai que ça soit un garçon, un héritier.

 [Me tournant vers elle]

 Matis…j’ai toujours rêvé de donner ce prénom à mon premier garçon. J’avançais de quelques pas avant de la fixer mes mains en poche.


Harmonie (souriante) : Waouh ! ce n’est pas mal comme prénom sauf que moi, dit-elle la voix trainante, J’aimerai beaucoup que ce soit une fille. Et si c’est le cas, eh bien on l’appellera Julia ! déclara-t-elle avec enthousiasme en posant son bras sur la commode, la tête inclinée.


Moi (souriant en me rapprochant à nouveau d’elle) : Eh bien que le meilleur, gagne.


Elle fit un pas vers moi, entoura ses bras autour de mon cou et m’embrassa avec une passion effrénée.


Elle (faisant passer son pouce sur mes lèvres pour effacer le rouge à lèvres laissé) : Eh bien sois en sûr que ce sera toi le perdant fit-elle en pinçant ses lèvres.


Moi (un air de défi) : Ah ah ! On verra bien !


Le lendemain.


Lorna JOUMAS.


Je suis Lorna JOUMAS trente ans, secrétaire particulière et bientôt assistante de Monsieur Juste SAJOUX PDG Directeur de Style & Textiles.


J’y travaille depuis l’ouverture en plus, je fais partie des premières personnes à avoir intégré l’entreprise.


Et je suis presque, sinon, le bras droit de monsieur SAJOUX.


À mon poste depuis 7 heure pile, je n’ai reçu, de mon chef, aucune notification me communiquant son programme de la journée au cas où il y avait changement dans son calendrier, comme il est de coutume ces derniers temps.


 Je suis très inquiète pour lui car je viens aussi d’apprendre que madame Harmonie est décédé hier.


 Simplement comme ça ? je n’arrive pas à y croire.


Anabelle n’avait pas plus d’information que nous autres. Tous les collègues étaient sous le choc.


Je décidais d’organiser une réunion urgente, en dehors de celle que j’avais instaurée quotidiennement, pour voir comment avançait les activités et le projet d’implantation et dès que possible informer mon chef lorsqu’il arrivera, si jamais, il se pointe.


Revenu à mon bureau après la réunion improvisée, je posais mon téléphone bien en évidence sur la table tirais mon fauteuil, pris place et guettais tout appels ou messages entrants au cas où mon chef m’écrirait mais après deux heures d’attente infructueuse : rien ne se passa.


Découragée, je tirais et déposais mon téléphone dans le tiroir avant de le refermer, essayant tant bien que mal de me concentrer sur les dossiers non traités.


Quand soudain la sonnerie du téléphone fixe me fit sursauter. 

J’étouffais un cri et respirai un coup avant de soulever le combiné pour le porter à mon oreille.


Moi (encore sonnée) : Entreprises Style & Textiles, Lorna à l’appareil à qui ai-je l’honneur s’il vous plaît ?


La voix à l’autre bout du fil : Justice SAJOUX ! 

Bonjour Lorna ! 

Puis-je, s’il te plaît, parler à mon frère ? C’est extrêmement urgent.


Moi (jetant un œil du côté du bureau de mon chef) : Euh, je suis désolée Madame SAJOUX mais mon chef n’est pas encore arrivé et sans mentir, ça commence à m’inquiéter vu l’annonce de ce matin. 


Justice (laissa échapper un soupir) : C’est justement le pourquoi de mon appel. Il faut que je parle avec lui, j’ai peur qu’il fasse une bêtise…Je sais qu’il est mature mais je m’inquiète quand même pour lui.

 J’ai un service à vous demander et…vous n’êtes pas obligé de le faire mais je… dit-elle d’une voix où perçait l’inquiétude.


Moi (l’interrompant) : Allez-y je vous écoute.


Justice (calmement) : Je suis en route pour l’aéroport privé de la famille prendre un jet en partance pour le GABON.

 L’avocat de la famille m’a informé du décès de ma belle-sœur et je ne sais pas dans quel état mon frère se trouve.

 J’aimerai, si possible, que vous vous rendez chez lui, juste vous rassurez de son état le temps pour moi d’arriver s’il vous plaît car je ferai escale à Paris et ça risque de me prendre un jour entier.


Moi (ne voyant aucun inconvénient) : Oh ! Mais bien sûr que je peux vous rendre ce service ! Sauf que je ne sais pas où il vit !


Justice (fouilla dans quelque chose qui ressemblait au bruit d’un tiroir) : Je vous envoie le numéro de Mohamed par mail, c’est le gardien il vous guidera.

 Je l’informe de suite de votre arrivée.


Moi (tirant le post-it vers moi) : Ok ! Ne vous inquiétez pas. Je resterai le temps qu’il faudra jusqu’à ce que vous soyez là ! la rassurais-je.


Justice (soulagée) : Comme c’est gentil de votre part. Grand merci à vous vous me retirez une épine du pied.


Moi (griffonnant sur le post-it) : A plus tard et surtout bon voyage Madame SAJOUX.


Justice (ravie) : Merci vraiment !


Je raccrochais sonnée. 


Justice m’avait appelé, moi, pour aller au secours de Mon chef ???


Waouh, c’était un honneur. 


D’un coup, je me levais et rangeait les dossiers posés devant moi en les fourrant dans mon sac d’ordinateur.

 J’arrêtais ma machine, après avoir copier le numéro de Mohamed, en l’introduisant dans sa pochette puis je composais le numéro d’Anabelle en lui expliquant que je me déplaçais et qu’elle n’avait qu’à récupérer tous mes appels et annuler tous les rendez-vous de Monsieur.


Anabelle (inquiète) : Tout va bien ?


Moi (soupirant) : Je l’espère !


Anabelle (insistante) : Tu veux que je t’aide avec quoi que ce soit d’autre ?


Moi (manipulant le câble du téléphone) : Pas pour l’instant mais je t’appellerai s’il y a une urgence donc garde ton téléphone sur toi s’il te plaît.


Anabelle (hésitante) : Ok compris.

       

                                                         ***


Durant tout le trajet qui me séparait de chez monsieur SAJOUX, j’essayais de m’imaginer avec appréhension notre rencontre. Je me demandais comment il allait réagir en me voyant chez lui sans y être invité par lui.


Je venais de garer devant le portail que m’avait indiqué Mohamed. 


J’ouvris la portière et descendis.


 Au moment où je m’apprêtais à refermer la portière et verrouiller le véhicule, le grand portail s’ouvrit et le gardien me fit signe d’entrer avec le véhicule.


Je ne me fis pas prier je remontais dans ma range rover rouge et garais près des véhicules de mon chef avant de descendre du mien.


J’avais porté une veste longue qui m’arrivait au niveau de la hanche de couleur rouge vif qui faisait ressortir la couleur de mes cheveux  que j'avais teint en blond récemment avec un top à fines bretelles blanc et un pantalon cigarette noir, talon aiguille blanc de quinze centimètre, je respirais la fraicheur.


Mohamed (se rapprochant de moi) : Bonjour madame, c’est madame Lorna ?


Moi (lui tendant la main) : Lorna JOUMAS !


Mohamed (hésita avant de serrer ma main, il n’avait certainement pas l’habitude de le faire) : Madame SAJOUX a dit que vous venez ici ! Patron est dans mauvais état. 

Vous doit venir voir lui expliqua-t-il en se dirigeant vers l’entrée moi à sa suite.


Moi (marchant à sa suite) : Où est-il ?


Mohamed (désignant les escaliers) : Il est dans chambre pour lui depuis hier nuit-là !


Il s’engageait déjà dans l’escalier quand je réfléchi une seconde.


Moi (marquant une pose en le retenant brièvement par le bras) : Vous êtes sûr que je peux arriver dans sa chambre sans problème ?


Mohamed (fronçant les sourcil, surpris) : Eh madame ! Peut être patron est mort vous pas réfléchir mainant hein ?!


Moi (sans avoir compris quoi que ce soit) : Ok. On y va ? Fis-je un peu décontenancée


On grimpa les marches jusqu’au premier palier et il s’arrêta devant la première porte à gauche en me faisant signe d’attendre.

 Il ouvrit lentement la porte, entra et referma derrière lui puis quelques secondes plus tard ressortie.


Mohamed (s’écartant pour me laisser entrer) : C’est bon, patron est habillé vous pouvoir rentrer. Je suis désolé pour lui hein ! 


Mon cœur fit un bon ! Si on m’avait dit qu’un jour que j’entrerais dans la chambre de mon chef pour voler à son secours, je n’aurai jamais cru mais aujourd’hui c’était le cas, je m’apprêtais à rentrer dans la chambre de mon chef pour m’occuper de lui jusqu’à ce que sa sœur arrive.


 C’était un privilège pour moi et un rêve même si ce n’était pas pour des raisons que j’espérais.


Moi (m’immobilisant en me tournant légèrement vers lui) : Ok, je vous appelle s’il y a quoi que ce soit d’urgent.


Il se contenta d’hocher la tête avant de dévaler l’escaliers.


Je pénétrais dans la chambre, tout était sombre, les rideaux tirés. Je vis mon chef allongé au sol. Paniquée, je me précipitais vers lui, il respirait.


La chambre était vaste, peint en blanc avec des rideaux épais sur les fenêtres.


Juste (bougeant lentement ses bras) : Harmonie ? dit-il faiblement en ouvrant les yeux.


Moi (les larmes montant dans mes yeux) : Non monsieur c’est moi, Lorna répondis-je penchée au-dessus lui.


Le voir dans cet état me fendit le cœur. 


Lui (plissant les yeux) : Qu’est-ce que vous faite ici ? demanda-t-il en essayant de se redresser.


Moi (l’aidant à se redresser) : Votre sœur m’a envoyé m’occuper de vous jusqu’à ce qu’elle vienne.


Lui (le visage fermé) : Je n’ai besoin de personne d’autre qu’Harmonie. Tu peux t’en aller je vais mieux maintenant.

Dit-il à bout de souffle.


Moi (les yeux larmoyant) : Non, vous n’allez pas bien, vous portez encore la chemise que vous aviez lorsque nous nous sommes séparé hier matin. Et je pari que vous n’avez rien mangé ni bu.


Lui (me fixant) : Je n’ai pas besoin de manger Lorna, je ne mérite pas de vivre, j’aurai dû me battre plus que ça. Qu’ai-je fais pour mériter un tel sort ? Exprima-t-il les yeux brillants de larmes.


Je perds mon enfant et la femme que j’aime le même jour !!!


[Il se leva difficilement, je l’imitais car il ne tenait pas vraiment sur ses jambes]


POURQUOI LORNA, POURQUOI TANT DE CRUAUTÉ ? 


Il couvrit son visage de ses mains et se mis à pleurer à chaude larmes accompagné de spasmes. 

Je n’avais vu aucun homme pleurer, de ma vie et le voir ainsi dévasté me fit aussi pleurer.


Moi (me rapprochant de lui en posant ma main apaisante sur son épaule) : Je suis désolée monsieur sniff !

Je sais que tout ce que je pourrai dire ne changera rien mais s’il vous plaît, il faut que vous soyez fort pour madame Harmonie, elle n’aurait pas souhaité vous voir dans cet état...


 Je ne vous demande pas de pas pleurer mais de vous nourrir et prendre un bain pour être en forme.


Il arrêta de pleurer et me dévisagea curieusement. Je reculais pensant avoir dit quelque chose de mal, essayant de ravaler mes larmes.


Juste (redevenu grave) : Ok ! mais ensuite vous vous en aller !


Il ôta ses chaussures, se dirigeant vers la salle de bain en titubant et décrocha son peignoir au passage et disparu dans la salle de bain.


Moi (laissant échapper un soupir de soulagement) : …


Profitant de son absence, je retirai ma veste, je la posais au chevet du lit et j'ôtais ensuite mes talons que je laissais à même le sol. 


Je commençais par écarter les rideaux des fenêtres. Ramassais ses chaussures et les rangeais. 


Je sorti de la chambre et descendis au rez-de-chaussée à la recherche d’un balai que je ne trouvais pas.


D'un pas preste, je me dirigeais vers la guérite pour demander à Mohamed.


Moi (depuis la terrasse) : Eh Mohamed !


Mohamed (levant la tête) : Madame ?!


Moi (m’appuyant sur la balustrade en beton) : Tu sais où je peux trouver un balait ?


Mohamed (grattant la tête) : Balai là, c’est dans maison madame, attendez, j’arrive.


Quelques secondes plus tard, un balai et une pelle en main, je remontais les marches en direction de la chambre.


 Lorsque j’ouvris, je me figeais sur le seuil, mon chef était de dos, il essuyait son buste avec une serviette et ses fesses étaient à découvert.


Je reculais lentement en tirant discrètement la porte pour la refermer avant de mettre la main sur ma bouche, choquée et en même temps soulager qu'il ne s'est pas rendu compte.


Lui (depuis la chambre) : Vous pouvez entrer maintenant ! Cria-t-il à mon intention.


Moi (surprise, j’appuyais à nouveau sur la poignée et poussa la porte) : Oh ! Vous avez su que…


Lui (allant accrocher sa serviette près du peignoir) : Vous n’êtes jamais discrète.


Moi (mal à l’aise) : Je suis désolée je ne savais pas que vous étiez déjà sortie de la salle de bain et…balbutia-t-elle.


Lui (le ton grave) : Vous ne savez pas cogner avant d’entrer ? C’est ma chambre quand même !


Moi (blême) : Je suis désolée monsieur…


Lui (me jetant un bref coup d’œil avant de déclarer) : Vous venez de voir ma nudité, ça ne sert à rien de me vouvoyer encore ! dit-il, passant près de moi en sortant.


 Laisser-tomber le ménage, j’ai une dame de ménage pour ça ! Suivez-moi, j’ai deux mots à vous dire.


[Off]

Franchement, qu’elles sont ces manières ? c’est vrai je n’ai pas toqué, je suis désolée pour ça ! Mais maintenant, c’est comme ça qu’il me remercie ? Il y a à peine quelques minutes il était anéanti et maintenant, il joue les grands patron grrrrr !


Je posais le ballait et la pelle près de la porte, récupérais mes talons et ma veste et le suivi en bas.


Lorsque j’arrivais dans le salon, il était assis sur un des canapés devant son portable, qui ne se trouvait pas là au départ et pianotais pendant que je contournais la tablette pour prendre place sur le canapé en face de lui comme une souris prise au piège.


Lui (sans quitter sa machine des yeux) : Quelles sont les nouvelles du bureau ?


Moi (revêtant ma veste) : Le projet avance, les choses sont en train de se concrétiser. Jowial, la boutique ethnique du Cameroun est prête à nous aider en acceptant la collaboration.


Lui (l’air soucieux) : Et avec la CICAM (Cotonnière Industrielle du Cameroun) ?


Moi (m’éclaircissant la gorge) : Euh …


[En effet, j’étais sensé le contacter ce matin mais mon cœur était ailleurs et du coup ça m’était sorti de la tête.]


Lui (pianotant à nouveau sans lever le nez) : Laisse tomber, tu n’as pas encore contacté le DGA. Ça se lit sur ton visage. 


Moi (les yeux ronds) : ...


Lui (pianotant toujours sur son portable sans un regard vers moi) : Ne dit rien je te connais assez, ça fait des années qu’on boss ensemble ! Et tu n’as jamais su mentir. Je pari que tu as oublié.


Il arrêta de pianoter sur son portable et tourna son portable vers moi de sorte que je sois face à l’écran.


Moi (hésitante) : Qu’est-ce que c’est ? questionnais-je le regard inquisiteur.


Lui (me fixant) : Un document qui te donne le pouvoir de prendre des décisions en mon absence. 

Je te laisse la gestion de mon entreprise bien sûr avec réserve ! Pendant au moins un mois. 


Moi (choquée, la bouche ouverte l’air terrifiée) : Mais…


Lui (faisant passer sa main sur son visage) : Lorna !


Moi (incapable de prononcer un mot) : …euh…


Lui (se tenant debout) : Lorsque tu auras pris connaissance du document et signer, tu pourras le laisser sur la tablette et t’en aller. L’entreprise a plus besoin de toi que moi en ce moment. Je n’arrive pas à réfléchir, Harmonie s’en est allé avec une partie de moi, j’y peux rien.


[Voyant mon hésitation il s'empressa de me rassurer]


  Sois rassurée, je ne ferai rien d’irréfléchi jusqu’à l’arrivée de ma sœur. 


[Croisant mon regard, il remarqua que je le fixais sans croire un mot de ce qu’il racontait]


Peu importe si vous ne me croyez pas.


Je répète, je n’ai pas besoin de baby Sitter. Tu peux disposer, tu connais la route…merci et bonne journée décréta-t-il en s’en allant.


Il quitta le salon en se dirigeant vers les marches d’escaliers et grimpa lentement en s’en allant comme si de rien était, me laissant là, déconcertée.


Pourquoi est-il si dur avec moi ? Je n’ai fait que rendre service à sa sœur et lui en même temps, bon sang ! 


Je rangeais les documents qui trainaient sur la table à la hâte.


 S’il pense que je vais m’en aller, eh bien, il se leurre ! songeais-je, de mauvaise humeur. 


J’enregistrais le document et je lançais l’impression. 


Je le récupérais et le parcouru attentivement avant de le reposer sur la table sans pourtant le signer puis, j’allais chercher Mohamed pour qu’il me montre les douches visiteurs et les chambres ce qu’il fit. Lui au moins savait s’occuper des invités.


Quelques heures plus tard, je pris une douche et sortie de la salle de bain toue rafraichie.


 J’ouvris les placards qui se trouvaient devant moi et pris une chemise de nuit parmi celles qui s’y trouvaient qui étaient encore dans leur emballage je l’enfilais avant de sortir dans jusqu’à la terrasse.


Moi (interpellant) : Mohamed ?


Mohamed (se retournant) : Madame ?


Moi (croisant les bras) : La dame de ménage, elle n’est pas venu aujourd’hui ?


Mohamed (secouant la tête): Monsieur a dit que, il ne voulait pas la voir période-là !  Patron dit il va l’appeler quand il aura besoin !


Moi (m’avançant en relâchant mes bras) : Je peux avoir son numéro ? Il faudra qu’elle vienne apprêter la chambre de Madame SAJOUX.


Mohamed (les mains sur la tête) : Eyi Madame à raison walaï !


Il entra à la guérite et ressorti avec un cahier qu’il me tendit.

 Je le fixais avant de prendre son cahier qui ressemblait presqu’a un chiffon.


Mohamed (grattant la tête) : C’est sur première page Madame.


Moi (avec une moue amusée) : Ok, je te rapporte ton cahier tout à l’heure.


                                                    ***


Le lendemain en milieu de journée, un véhicule entra dans la concession.


 C’était certainement madame SAJOUX. Je m’apprêtais à aller à leur rencontre sur la terrasse pour voir qui c’était.


Sans doute, monsieur juste s’était rendu compte de leur arrivé ou peut-être pas.


Depuis hier, je travaillais de chez mon chef et en parlant de lui, il n’était pas sortie de sa chambre une seule fois.


J’allais juste déposer un panier de fruits à chaque fois devant sa porte avec un Tupperware contenant du poisson braisé avec des frites à chaque fois que j’arrivais avec un nouveau panier pour remplacer le premier, je trouvais le précédent panier, vide.


  C’était bon signe, cela prouvais qu’il se nourrissait même s’il ne touchait pas au Tupperware.


 Madame SAJOUX accompagnée de ses deux mignons garçons et un jeune homme pénétrèrent dans le salon où j’étais assise quelques secondes plus tôt pour consulter mes mails.


 Je les accueillis avec un grand sourire pendant que Mohamed montait les valises à l’étage.


Madame Justice avait une couverture sur le bras en s’avança la première en balayant la salle du regard, suivit du jeune homme à peu près ma génération.


Justice (me faisant des bises à chaque joues) : Lorna !!! Waouh vous êtes ravissante et vous avez beaucoup changé !


Moi (sourire aux lèvres, flattée) : Merci bien ! vous aussi vous êtes belle et en forme !


Justice (le regard reconnaissant) : C’est vraiment gentil d’être restée je n’aurai pas su quoi faire si vous n’avez pas été là !


 Voici mon beau-frère Dylan dit-elle lorsqu’il pénétra dans le salon 


[Se tournant vers lui] 


Elle, c’est Lorna la secrétaire particulière de Juste !


Dylan (fit un pas vers moi en me tendant la main) : Enchanté ?


Moi (prenant sa main en souriant) : Ravie de vous rencontrer.


Justice (désignant l’entrée) : Et voici mes fils. C’est de leur faute si j’arrive que maintenant.


Dylan fit discrètement signe à madame Justice elle secoua la tête. 


Il me fit un bref signe de tête avant de tourner les talons.


Je me contentais de sourire.


Juste-Arnaud (levant les yeux vers moi) : Bonjour madame Lorna.


Moi (me penchant vers lui, en lui passant une main affectueuse dans ses cheveux fins) : Oh salut ! Comment tu t’appelles déjà ?


Juste-Arnaud (souriant) : Juste Arnaud et lui [En désignant son frère qui se tenait derrière lui] c’est Juste-Jude !


Moi (lui tendant ma main) : Enchantée ! Vous devez être fatigués avec le décalage horaire, votre chambre est prête, vous pouvez allez-vous ressourcer, profiter de vous reposer un peu.


Juste-Jude (qui jusque-là n’avait rien dit) : Où es mon oncle ? demanda-t-il en prenant ma main en retour.


Moi (me redressant en joignant mes mains devant moi) : Il euh …jetant un regard vers madame Justice avant de me tourner à nouveau vers lui. Eh bien il se repose !


Juste-Jude paru réfléchir un court moment avant de me demander.


Juste-Jude (la tête inclinée) : Alors, vous êtes notre nouvelle tante ?


Moi (rembruni) : …


Justice (faisant les gros yeux à son fils) : Juste-Jude !!!


 [Se tournant vers moi légèrement embarrassée] 


Désolée Lorna, il est un peu trop bavard comme son oncle lorsqu’il était plus jeune. 

[Se tournant vers eux]


Allez filez dans votre chambre, changez-vous et que ça saute !! gronda-t-elle à leur endroit.


Juste-Jude et Juste-Arnaud quittèrent la pièce en empruntant les escaliers à la hâte.


Justice (s’appuyant sur la rampe) : Deuxième porte à droite les gars et pas de bruit au risque de déranger votre oncle !


Eux (en chœur) : Oui maman !!! répondirent-ils sans s’arrêter. 


Justice (se tournant à nouveau vers moi) : Encore désolée Lorna.


Moi (les yeux pétillant d’amusement) : Ne vous inquiétez pas madame…


Justice (levant sa main libre) : Je vous arrête ! Après que mon fils vous ait pris pour sa tante il serait préférable que vous m’appeler Justice, nous ne sommes pas au bureau ma chère. 


Moi (béate) : Ah ok ! D’accord ! merci.


Justice (faisant un clin d’œil en montant les trois première marches) : Il faut que je me rafraichisse avant d’aller retrouver mon frère vous restez avec nous encore n’est-ce pas ?


[S’immobilisant en se retournant vers moi, sceptique]


A moins que votre petit ami décide de débarquer et tous nous enfermer de vous avoir garder tout ce temps.


Moi (levant les yeux vers elle) : Je n’ai pas de petit ami ! m’empressais-je de répondre.


Justice (soulagée) : Oh ok ! Alors on se voit tout à l’heure.


Moi (marchant à reculons): Ok je vais voir ce qu’on peut manger pour le dîner !


Justice (d’un geste désinvolte) : Oh ! Ne vous dérangez pas on a commandé pour tout le monde, Dylan va nous rapporter à manger tout à l’heure vous avez fait assez comme ça dit-elle en montant le reste des marches. À tout de suite.  


J’acquiesçai avant de me diriger d’un pas preste vers la salle à manger.


 À suivre...


Photo Credit : Google.

Model : Jennifer LAWRENCE  (Lorna JOUMAS)

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