....Jonathan Ngakosso..... 

Je ne comprends pas ce qui arrive à ma fille. Malgré le fait qu'elle s'est réveillé et m'a affirmé se sentir bien,les médecins n'ont toujours pas pu déterminer la cause de sa crise épileptique. C'est eux qui l'ont qualifié ainsi mais aussi loin que je me souvienne, ma fille n'a jamais eu de crise épileptique même pendant ses deux overdoses. 

Je descend à l'aéroport de Maya Maya, le cœur plein de tourments. J'aimerais que  ma fille aille un jour mieux , je l'aime tellement que je ne sais s'il m'ai possible de vivre sans elle. 

Quand Mireille m'a appelé avant heir pour me dire que ma fille était en réanimation, j'ai cru que mon monde s'écroulait. 

C'est ainsi que j'ai tout laissé en plan pour la rejoindre. Mon petit bébé, ma princesse ! 

Rodolphe : добро пожаловать! (bien venue) 

Moi : merci Rodolphe ! Comment vas tu ? 

Rodolphe : bien depuis qu'elle s'est réveillé. 

Moi : bien, emmène moi à l'hôpital ! 

Le trajet de l'aéroport a l'hôpital militaire ne prend que une dizaine de minutes, la circulation étant fluide à cette heure du matin. 

Je passe directement à l'aile administrative, et demande à voir son médecin traitant. 

Moi : donc vous voulez me dire que tout est OK avec Hope ? 

Docteur : ma consœur le docteur Oko a eu de bon réflexe, si elle n'avait pas été là, je ne penses pas que je serai devant vous aussi confiant. Mais nous lui avons fait tous les tests possibles, pour expliquer sa crise épileptique mais nous ne trouvons rien de concret. Bien que sa tension soit un peu bas, et qu'elle manque de fer. 

Moi : et donc ? C'est quoi la marche à suivre ? 

Docteur : dès que sa tension serait redevenue à la normale, je signerai sa sortie au plus tard demain. 

Moi : merci docteur ! 

Je vais alors accompagner de Rodolphe dans la chambre de ma fille. Même si ce n'est pas l'heure des visites, tous le monde sait qui je suis et aucun d'eux aura le courage de me demander de patienter. 

Moi (mettant en avant la boîte de chocolats) : alors princesse, tu veux tuer ton vieux père ? 

Hope : daddy ? Mais que fais tu là ? Je t'ai dit que je vais bien ! 

Moi : pas aussi bien que ça parceque tu es couché dans un lit d'hôpital ! 

Hope (boudant) : t'es trop têtu ! 

Moi (souriant) :je le sais princesse ! 

Je m'assoie sur le lit et avec mes yeux lui demande si je peux la prendre dans mes bras. Elle fait mine de ne pas me comprendre. 

Moi : Hope, ma fille a failli mourir et je viens de faire huit milles kilomètres de vol pour la voir. Alors puis je s'il te plaît serrer ma fille dans mes bras ? 

Hope (petite voix) : oui 

Je la prends dans mes bras et remarque tout de suite les battements saccadés de son cœur . 

Moi (la lâchant) : mon Dieu, que c'est il passé ? Tu y arrivait avant de venir ici ! 

Hope : je veux être seule aujourd'hui, es possible ? 

Moi : ton spy est au courant? 

Hope : oui et il est aussi choqué que toi. Maintenant es que tu vas accepter ma demande ? 

Moi : laquelle ? 

Hope(s'impatientant) : celui de rester seule aujourd'hui, vous pourrez venir me chercher demain mais j'ai envie d'être seule ! 

Moi : Mireille m'a dit que tu n'as pas accepter que Alphonse te rende visite. Et pourtant c'est pour cela que tu es là ! 

Hope : l'autre ne le veut pas papa ! 

Moi (tiquant) : tu as repris avec cette histoire ? (me levant) je vais chercher un psychiatre ! 

Hope : daddy arrête! Je ne suis pas folle ! L'autre existe vraiment et il en a après moi ! (me fixant) maintenant, je suis sûr et certaine qu'il en a après moi ! 

Moi (déçu) : je vais nous prendre des billets pour demain soir, je vais passer quelques appels et discuter avec Mireille. 

Hope (me touchant la joue) : n'ai pas peur papa, il suffit juste que je ne m'approche pas d'Alphonse, que je ne retourne jamais à la maison pour que j'aille bien. 

Moi (l'embrassant) : je reviendrai avec les autres ce soir. 

Je la quitte le cœur en miette. J'avais cru que ce cauchemar avait pris fin. Que ma petite fille revenait petit à petit. 

Il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'elle tombe peu à peu dans la folie. Mais je te sauverai mon cœur, papa te sauvera même de toi même s'il le faut. 

.... Alphansia Onda.... 

Ces deux derniers jours ont été les plus stressantes de ma courte vie. J'ai bien cru que ma sœur allait mourir. 

Mais maintenant ça va, au bout de quelques heure, elle s'est réveillé. Mireille n'arrête pas de répéter que tous les progrès qu'elle avait réussi à faire jusque là sont tombés. Je ne sais pas vraiment ce que cela veut dire. 

Depuis que papa John est arrivé, il n'a même pas eu le temps de bien s'occuper de moi, qu'ils se sont enfermés dans la chambre avec maman. 

Je suis devant la porte et j'écoute toutes leurs conversations. 

Pa Jo: j'ai discuté avec un de mes amis qui gère une institution spécialisée là bas à Paris, je pense qu'elle y sera mieux ! 

Maman : j'aimerais te faire comprendre que cette histoire est à prendre avec des pincettes. C'est vrai que c'est troublant, mais je suis 'd'avis à la laisser gérer comme elle le pense juste. 

Papa jo: elle n' arrive plus à supporter mes câlins ! Tu te rends compte ? Elle l'avait dépassé cette étape, depuis des années ! Même Alex, la touchait, tous le monde la touchait depuis quelques mois et en un temps record, elle est redevenu cette jeune femme déséquilibré qui croit au monstre ! Elle est persuadé que L'AUTRE ne veut pas qu'elle voit Onda ! 

Maman : Nous savons très bien que tu as déjà pris ta décision, pourquoi en faire un débat alors ? 

Papa jo: parceque tu es sa mère et que tu dois au minimum être au courant. 

Maman : je ne veux pas qu'elle fasse plus de temps qu'il faut là bas ! 

Papa jo: moi aussi mais je suis sûr que ça ira mieux à sa sortie. C'est une institution de luxe où les patient sont très bien traités ! Elle va en sortir guéri ! 

Maman :j'espère. Donc prend aussi des places pour nous. 

Papa jo: je suis sûr que nous prenons la bonne décision ! 

Maman :je l'espère Jonathan, je l'espère ! 

J'ai couru dans la chambre pour lancer l'appel sur le WhatsApp de Gloire. 

... Deux jours plus tard... 

..... Edith Lekuma Mbolo.... 

Il n'y a rien de plus beau en ce monde que de se savoir aimé. 

Ma famille est et a toujours été tout pour moi. Et le fait qu'il me soutienne ainsi, je ne peux que m'en réjouir. 

Nous sommes tous autour de cette grande table rempli de nourritures et de boissons. Par tous, j'entends là,tous les enfants Mbolo. 

Maman (se levant) : ma chérie, dans deux jours, tu pars poursuivre ta carrière dans un autre pays. Tu vas aller loin de nous et je ne peux qu'être fière de la femme forte que tu es devenue. Je ne me suis jamais inquiété pour tes frères comme je le fais pour toi et je sais que tu en as bavé mais laisse moi te dire que tout ça, c'est pour ce résultat là. Je suis tellement fière mon bébé, je t'aime ! 

Moi(émue) : merci mama ! 

Pépé : ma petite fille, je suis fière que tu es enfin trouvé le courage de nous quitter pour aller découvrir ailleurs ! Mais n'oublie pas de nous ramener un mari hein parceque l'âge aussi avance ! 

Moi:rhooo pépé ! 

Papa Junior : moi ma petite j'espère juste que tu vas nous garder une place, parceque Sira et moi rêvons de visiter Luanda ! 

Tata Sira : regarde comment elle sort ses gros yeux. Ce n'est pas parceque tu vas être loin que tu dois mal te comporter. Tu représente l'honneur de ta famille donc moi je compte sur toi pour travailler encore plus dur et mériter ton salaire ! 

Papa junior : voilà qui est dit ! 

Papa Alfred (me tendant une enveloppe) : on s'est tous cotiser pour te souhaiter bon voyage ! 

Moi (yeux brillant) : vous êtes les meilleurs ! 

Tata Anna: et surtout n'oublie pas que loin des yeux mais près du cœur. Et si ça ne marche pas, reviens nous ! 

Papa Alfred :regarde comment tu fais peur à l'enfant ! 

Eugène (se levant) : je vais parler de la part de tous ! Edith, tu vas nous manqué ! 

Céleste : hooo tu pleure ? 

Moi (reniflant) :non j'ai une poussière dans l'œil ! 

Rire générale 

Moi : les vieux, je vous remercie pour l'argent bien sûr (rire) et aussi pour l'amour que vous me montrer là,pour l'éducation surtout et oui tata Sira, je ne vous décevrai pas ! Et encore merci à ma petite sœur que j'adore Céleste d'avoir tout organisé. Je suis vraiment heureuse,de faire partie de cette famille ! 

Céleste est venue me prendre dans ses bras. Je regrette juste que Salomé n'ai pas pu être là. Bruce nous a juste dit qu'elle est malade mais sera là à mon départ. 

.... Gloire Mbolo.... 

J'ai le cœur en détresse de savoir que le ciel ne veut pas me donner ma part de bonheur. Mais comme me l'a dit Papa, si j'ai attendu un an, je peux bien attendre encore plus. 

Mais cette fois ci, je serai préparé. Hope, attend toi à te faire courtisé par un homme nouveau. 

.... Fin de la première partie....