Chapitre 50
Write by Boboobg
..... Hope Divine Ngakosso-Onda....
Cela fait des mois que je me prépares à affronter ce moment. Des mois de discussions,de preparations psychologique, mais j'hésite. Je sais bien que c'est mon esprit me joue des tours mais cette peur semble tellement réel.
Des minutes se sont écoulés et je suis toujours dans cette voiture. Le regard scotché sur mes mains, elles tremblent.
Rodolphe : princesse ! Il va falloir qu'on y aille !
Moi (voix tremblante) : allons y !
Je sors de la voiture. J'ai l'impression que le chemin jusqu'à la maison est rempli de monde.
Je me revoie en train de courir derrière José et maman nous crier de faire attention. Je revoie mon père rentré du boulot et être accueilli sur le pas de la porte par le sourire de ma mère.
Il n'y a pas seulement mes mains qui tremblent mais mes pieds aussi. Ils ne vont pas tarder à me lâcher.
Et là, debout devant la porte, je vois l'ombre d'une personne. Oui une personne qui semble assise et presque au même moment, j'entends ce rire qui hante mes rêves depuis mon enfance. Ce rire qui m'obligeait à courir dans le lit de José, me serrer contre lui pour pouvoir trouvé le sommeil. Ce son ho combien effrayant, qui me faisait voir tout sorte de monstre dans ma chambre !
Moi (apeurée) : allons nous en d'ici !
Rodolphe : princesse
Moi (criant) :Bouge !
Rodolphe me regarde un moment, je tremble de tout mon être, tellement que je le sens avancé vers nous . Non, il fait jour et je ne dors pas alors pourquoi ? Et comment ?
Moi (au bord de l'evanuissement) :Rodolphe!
Je tombe dans les pommes et plus rien.
.... Gloire Alfred Mbolo....
Peut être que Eugène a raison, peut être que je ne devrais pas courir derrière cette femme qui n'en a rien à foutre de moi. D'ailleurs ce n'est pas de sa faute, c'est la mienne. Mon karma semble-t-il a trouver le moyen de se venger de toutes mes mauvaises actions.
Assis les pieds dans la piscine de mes parents, je penses à ma vie. J'ai failli être père ! Je n'arrive pas à le croire. Cet enfant est sans doute mort par manque de protection. J'aurai dû le mettre dans ma famille pour qu'il vive mais trop tard. Une année déjà !
Voix: mon bébé ?
Je me retourne sur ma mère, elle me souri comme à son habitude.
Maman: qu'est ce qui se passe ?
Moi : rien maman !
Maman : tous le monde est à l'intérieur et toi ici alors qu'il ne fait pas vraiment chaud. Pourquoi t'isole tu ?
Moi : maman je... Je ne veux pas te déranger avec mon problème !
Maman (mine triste) : tu sais Freddy, ça me manque quand vous étiez petits. Parceque vous me racontiez tout sur vous, même la plus banale des choses qui vous arrivait et je me reconfortais dans l'idée que mes enfants étaient capable de tout me dire mais ça c'était le passé. Aujourd'hui vous avez plus de secret envers moi qu'un politicien envers ses électeurs !
Moi :...
Maman: aujourd'hui vous avez grandi, Grace me cache des choses, Salomé me ment en souriant alors qu'elle va très mal et toi, toi tu oses me dire que tu ne veux pas m'embêter avec tes problèmes ! Vous avez grandis oui mais vous êtes mes enfants et vos problèmes sont les miens !
Moi : je suis désolé maman !
Maman : ne le sois pas chéri, c'est la nature. Juste que j'ai arrêté de lire en vous donc si personne ne me dit quoi que ce soit, je ne le saurai pas.
Moi (d'un coup) : j'aime une femme !
Maman :c'est un bon début !
Moi : la première fois qu'on s'est vu en un an, elle frappait à ma porte d'hôtel parceque je fesais trop de bruit avec les deux femmes qui m'accompagnaient.
Maman :....
Moi : et la dernière fois, elle renversait sur ma tête le contenu de son assiette au restaurant parceque sa cousine a été une de mes passes temps et qu'elle a dans le temps perdu notre enfant !
Maman : tu l'avais jeté ?
Moi :je l'avais rayé de ma vie. Elle passait son temps à me chercher mais je ne savais pas qu'elle était enceinte. Si j'avais su, je... Je
Maman : c'est passé, même si tu devrais aller t'excuser chez cette femme.
Moi :je sais !
Maman (me regardant) : tu sais pourquoi je t'appelles Freddy ?
Moi :c'est comme ça qu'on appelait papa dans sa jeunesse !
Maman (me tapant) : ne dit pas de bêtises mon mari est toujours jeune !... Je t'appelle ainsi simplement parceque vous avez beau tous lui ressembler, c'est toi qui lui ressemble le plus. Lui aussi aimaient les femmes mais un jour, son amour pour ces creatures a failli lui coûter plus chère que tout et ce jour là, il a compris et a su que plaire et coucher avec toutes les femmes n'apportent jamais rien. Que l'amour lui nous apporte tout !
Moi : mais je fais comment pour m'accrocher à l'amour ? Si elle me voit comme un nuisible?
Maman : tu tentes le coup encore et encore jusqu'à ce que tu aies ce que tu veux. Si au fond de toi, tu crois que cette fille, c'est la bonne alors essaie encore !
Moi : je suis à l'origine de la tristesse de sa cousine !
Maman : c'est a toi de voir, si tu vas rester sur cet échec ou tenter de sortir de là en vainqueur.
Sur ceux, elle s'est levée m'a fait un bisous et est répartie vers la maison.
... Alphonse Onda....
Si j'avais su que la revoir me mettrais dans un tel état, je serai partie passé Noël avec elle. Mais Mireille m'avait bien prévenu, jusqu'à ce que Phansia atteigne sa majorité, nous ne nous verrons que quand elle le décide.
Cela me va, d'autant plus que je lui ai donné tous les droits la concernant.
Phansia : Bonjour Alphonse !
Moi (heureux) : bonjour ma rose, puis je t'embrasser ?
Elle regarde sa mère comme pour vouloir déceler un quelconque refus dans son regard. Ne voyant rien, elle acquiesce.
Je me courbe un peu pour poser mes lèvres sur ses joues. C'est peut être mon imagination mais elle sent comme Lovely !
Moi : tu as la même odeur que ta mère !
Mimi: elle utilise le même lait !
Moi : cela va de soit.
Mon garde en chef nous emmène des plateaux, dans le quel se trouve des cocktail de fruits et des petits gâteaux.
Moi (prenant place) : alors Alphonsia comment tu trouves la maison ?
Phansia (étendant son regard) : très beau ! Maman m'a dit que c'est ici que Princess et José ont grandi ?
Moi (suivant son regard) : oui ! Je l'ai acheté en tremble pour ta mère. Elle avait fui le Kenya pendant que j'étais en voyage d'affaires juste pour nous faire revenir ici. (souriant) elle était un peu folle ma femme !
Phansia (rire) : maman m'a déjà raconté cette histoire !
Un de mes gardes m'a apporté les albums photos que j'ai gardé avec moi en prison. C'est en partie grâce à eux que je ne suis pas devenu fou en vivant ainsi enfermé et surtout hanté par mes démons . Alors que mes enfants me haissaient.
Un des gardes : monsieur il y'a un homme blanc qui arrive avec quelqu'un dans les bras !
Moi :...
Mimi (sautant sur ses jambes) : Rodolphe et Hope mais comment ça dans ses bras ?
Moi : ouvrez leur la porte !
La porte s'ouvre, un homme blanc évidemment, d'un gabarit non negligeable entre avec dans ses bras une femme dans les pommes !
L'homme (un accent de l'Europe de l'est) : elle a commencé dans la voiture !
Mireille lui demande de la déposé sur fauteuil, la met sur le côté, remonte sa tête vers l'arrière et ouvre sa bouche.
Mimi : elle respire (le regardant) Rodolphe c'est arrivé quand la dernière fois ?
Rodolphe : vous le savez très bien madame, il y'a trois ans après sa dernière cure ! Plus jamais elle n'a eu ça !
Mireille(nerveuse) :OK, on va l'emmener à l'ONG, là bas je vais lui faire faire des examens !
Alphonsia essuie la sueur qui perle sur le front de cette jeune femme et l'embrasse tendrement dans les cheveux.
Moi (un peu desarçonné) : c'est Hope n'es pas !
Personne ne me répond car Hope commence à convulser.
Mireille se précipite pour prendre un des torchants posés sur la table et le lui enfonce dans la bouche. Sans doute pour l'empêcher de se mordre la langue.
Le fameux Rodolphe lui tient les bras pour l'éviter de tomber du fauteuil et Alphansia est comme pétrifié !
Elle fini par se calmer et Mireille prend son pou.
Mireille (calme) :Il est très faible, il faut qu'elle soit hospitalisé. (prenant son portable) je m'occupe de ça !
Moi : ce n'est pas la première fois que ça se produise ?
Rodolphe et Alphonsia me regarde sans me donner de réponse.
Mireille : j'ai appelé l'hôpital militaire, le directeur est un ami. L'ambulance sera là dans quinze minutes ! Rodolphe qu'est ce qui c'est passé ? Elle a pris quelques choses quand nous sommes sortis ?
Rodolphe : non madame. Elle ne prend plus rien depuis sept mois. Même les hommes elle ne touche plus.
Nous :...
Rodolphe : je crois qu'elle a eu une illusion ou un truc comme ça. Car elle regardait fixement un coin de la cour en tremblant et m'a sommé de partir avant de s'évanouir !
Moi( piqué) : qu'est ce qu'elle regardait ?
Rodolphe : rien ! Il n'y avait rien dans cette direction !
Alphonsia(regardant sa mère) : tu crois que c'est ça ?
Moi: quoi ça ?
Mireille : depuis le (se stoppant) depuis la mort de Lovely, Hope souffre de terreur nocturne. Elle a commencé à prendre de la drogue mais semble t' il qu'elle ai arrêté.
Je suis scandalisé ! Ma fille a tellement souffert à cause de moi. J'ai tellement honte, mon Dieu !
Mimi : cela s'était arrêté un moment donné mais depuis qu'elle a remis les pieds ici, elle le vois de nouveau. J'ai d'abord pensé à ses terreurs nocturnes qui revenait a cause de ta sortie de prison mais elle m'a avouer avoir l'impression et des preuve au réveil, que ce ne sont pas des rêves !
Moi : qu'est ce qu'elle voit !
Alphonsia et Rodolphe :L'autre !
Moi : c'est qui l'autre ?
Mimi: son premier psy l'avait défini comme une représentation de toi, que le jeune esprit de Hope avait créer pour représenter les ténèbres. Le monstre caché sous le lit dont tous les enfants sont censés avoir peur mais dans son cas à elle, les médecins ont conclu à un comportement schizophrène ! À neuf ans, elle était un danger pour les autres et surtout pour elle même, c'est la première fois que j'ai décidé avec son père de la faire interné ! Et s'en ai suivi deux autres internements.
Moi :..
Mimi : mais elle allait mieux. Même si zlle avais dû arrêter sa jeune carrière d'actrice. Il y'a sept mois, elle a arrêté avec tout, la drogué, les hommes pour guérir m'a t'elle dit. Je suis tellement fiere d'elle. Mais depuis qu'elle est ici, elle dit rêvé de Tracy qui a chaque fois la sauve de l'autre ! L'autre, est de plus en plus présent dans son environnement, c'est ce qui l'a emmener ici !
Moi :Tracy?
On entend la sirène de l'ambulance. Mes gardes les laissent entrer. Il prennent Hope.
Mireille et Alphonsia monte dans la voiture. Pendant que moi, Rodolphe et mon garde du corps les suivons en voiture.