Chapitre 51
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 51 : Favor Captive suite
( Vos j'aime m'encourangent )
** Agudo **
Depuis la dernière fois où Ifeanyi m'a dit ce que je devais faire si je voulais retrouver mes habitudes financières, je n'ai pas trop réfléchi.
Certes ce qu'elle m'a demandé de faire est une chose que j'ai toujours trouvé répugnante et infaisable pour moi mais tant qu'on ne me demande pas de tuer je ferai ce qu'il faut parce que je ne peux jamais vivre pauvre.
Je me suis laissée faire ce jour là et elle a fait de moi ce qu'elle voulait faire. Désormais, je vis pratiquement chez elle et j'ai tout ce que je veux. Avec la pratique habituelle, je m'y fais.
Je ne manque plus d'argent , j'en ai à volonté et je fais la java avec partout où je veux. J'ai même accès à des endroits auxquels je ne pouvais accéder, elle a tellement d'argent et si me donner à elle est la chose que je dois faire jusqu'à la fin de ma vie je vais le faire sans rechigner.
En regardant la télévision aujourd'hui, j'ai vu que papa a des problèmes avec ses sociétés. C'est partout et dans toutes les chaînes en plus, j'ai tellement été absente pour ma famille que je suis larguée sur ce qui s'y passe.
Je m'apprête pour aller à la maison.
Ifeanyi : Où vas-tu ?
Moi ( rangeant mon téléphone dans le sac ) : Chez mes parents.
Ifeanyi : Pourquoi ?
Moi : Comment ça pourquoi ?
Ifeanyi : Bha je veux savoir, je ne sais pas pourquoi tu y vas.
Moi : Mon père a des problèmes, je l'ai vu à la télévision donc il faut que j'aille voir un peu ce qui se passe.
Ifeanyi : Tu ne m'as pas averti pourquoi ?
Moi : Je ne voulais pas d'abord y aller mais j'ai changé d'avis. Ça te dérange ?
Ifeanyi : Bien sûr que non, tu peux y aller.
Moi : OK, à ce soir.
On s'est embrassé puis j'ai quitté la maison. J'étais déjà en route et voiture quand j'ai remarqué que j'ai oublié l'argent que j'ai prévu de remettre à maman. Je fais donc demi tour pour aller récupérer et quand je rentre, je découvre Ifeanyi et une autre femme dans une posture pas très amicale.
Moi : Ifeanyi ?
Elles ( me regardant ) : …
J'entre et ferme la porte.
Moi : Ifeanyi ? Qu'est-ce que …
Ifeanyi ( me coupant ) : Qu'es-tu venu chercher ?
Moi : Pardon ?
Elle se lève, récupère le peignoir qui est juste à côté et le porte.
Ifeanyi : Qu'es-tu venu chercher ici ai-je dit ?
Moi : Je vis ici que je sache.
Ifeanyi : Tu vis ici ? Tu as une maison ici ?
Moi : Mais … Euh …
Ifeanyi : Vas-y j'attends que tu réponde, as-tu une maison ici ?
Moi : Je ne comprends pas pourquoi tu me pose cette question. Je veux savoir qui est cette femme et ce qu'elle fait ici. Non, même pas… que faites-vous ?
Ifeanyi : C'est tellement visible, ne fais pas l'aveugle.
Moi : Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu me parle ainsi ? Il y'a à peine quelques minutes que j'ai quitté la maison et on se parlait bien alors pourquoi je te trouve avec une autre femme et pourquoi tu me parle de cette façon ?
Ifeanyi : Prends tes affaires et rentre chez toi.
Moi : Quoi ?
Ifeanyi : J'ai dit tu prends tes affaires et tu sors de chez moi.
Moi : Pourquoi ?
Ifeanyi ( rire ) : Tu pensais vraiment que je suis avec toi parce que je ressens quelque chose ? Mais non ma chère, c'était purement physique. J'ai voulu de ton corps, je l'ai eu et maintenant je n'en ai plus besoin donc tu peux t'en aller.
Moi : Non, tu ne peux pas me dire ça. Je ne suis pas un objet qu'on utilise au besoin et qu'on jette quand on en a plus besoin.
Ifeanyi : Mais si ! Tu as été utile un moment mais ce moment est passé maintenant, tu es devenu très inutile pour moi et je veux que sorte définitivement de ma vie d'accord ? Retourne à ta pauvreté.
Elle n'est pas sérieuse j'espère ?
On était bien tout à l'heure, je ne comprends pas sa réaction.
Moi : Quelqu'un t'a dit quelque chose sur moi ? Pourquoi réagis tu ainsi ?.
Ifeanyi : Ouh lala, tu me fatigue Agudo. ( Me tenant par le bras ) Maintenant tu t'en vas.
Moi : Lâche moi bon sang !
Ifeanyi : Mais casse toi enfin, tu ne vas t'imposer à ma vie quand même.
Moi : Si, comme tu t'es imposé à moi je le ferai avec toi.
Ifeanyi ( éclatant de rire ) : Tu me fais rire Agudo. Tu es tellement une femme facile que ça n'a pas été compliqué pour moi de t'avoir à l'usure. Pour de l'argent, tu as mis au loin tes soi-disant principes. En fait, tu n'en as même pas. Pour de l'argent, tu t'es donné à une femme comme toi et tu as oublié la maison de tes parents et tu me dis que tu vas t'imposer à ma vie ? JE contrôle ma vie et j'y fais rentrer et sortir quo ke veux donc tu ne peux nullement t'imposer à moi. Tu es très drôle. Bref, c'était bien tout ça mais c'est bon. Je t'ai eu en tout et pour tout mais maintenant j'ai besoin d'autre chose. ( Caressant mon visage ) Tu es une belle femme, tu pourras te donner à n'importe quel homme et même à n'importe quelle femme qui a de l'argent mais pour moi c'est fini maintenant.
Moi : …
Ifeanyi ( regardant l'autre ) : Tu peux t'en aller là ? J'ai des choses à faire.
Moi : Je veux récupérer mes affaires.
Ifeanyi : Mais quelles affaires ? Tu es venu ici avec ses affaires ? Tu n'as rien à prendre ici, tu t'es donné à moi de l'argent et je t'en ai donné. Maintenant, je reprends tout et quand je dis '' tout '', c'est vraiment tout. ( Me poussant vers l'extérieur ) Adieu !
Elle a fermé la porte et je suis restée là, à regarder la porte. Je tombe de haut vraiment, je suis sous le choc.
Je suis maudite ou quoi ? Quand je retrouve un moyen de ne pas finir sans argent, il y'a toujours quelque chose qui vient déranger.
Voilà qu'elle m'a tout repris, je ne sais pas comment je vais faire.
Je remonte dans ma voiture, elle au moins est à moi. Je démarre et fonce jusqu'à la maison. Quand j'arrive, je trouve papa et maman à table.
Moi : Bonsoir ( continuant ma route ).
Papa : Minute mademoiselle Okafor, où vas-tu comme ça ?
Moi ( m'arrêtant ) : Dans ma chambre papa.
Papa : Tu disparais pendant quelques jours et quand tu reviens tu veux aller directement dans ta chambre sans nous dire d'où tu viens ?
Moi ( exaspérée ) : J'étais chez une amie.
Papa : Sans nous avertir ?
Moi : Papa s'il te plaît, je n'ai pas la force de parler ( s'en allant ).
Je continue ma route et vais m'enfermer dans ma chambre, j'ai besoin d'être seule et je pensais l'être mais un peu plus tard dans la soirée maman est venu me déranger en frappant à la porte malgré le fait que je lui dis de s'en aller.
J'ai ouvert et je suis retourné dans mon lit.
Moi : Que veux-tu maman ?
Maman : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Moi : J'ai pourtant dit que je n'ai pas envie de parler maman, je peux rester seule ?
Maman : Quand tu auras ta maison peut-être.
Moi : Pffff !
Maman : J'attends que tu me réponde, où étais-tu durant tout ce temps et avec qui ?
Moi : Je cherchais l'argent.
Maman : Et tu en as eu ?
Moi : Oui et c'est reparti comme c'est venu.
Maman : Comment ça ?
Moi : Pitié maman, je n'ai envie de parler de ça à quelqu'un. Je veux rester seule et pleurer la pauvreté qui nous touche, sors d'ici s'il te plaît.
** Prince **
Nous sommes arrivés à Ikoyi ça fait quelques minutes et là, on va directement à l'endroit où je me suis occupé d'Ikena.
Une fois sur place, on descend tous mais les autres m'attendent à la réception tandis que je vais parler avec madame Okoro.
Je la cherche un peu partout et quand je la trouve enfin, elle est occupée. J'attends qu'elle termine et m'approche d'elle.
Moi : Madame Okoro ?
Mrs Okoro ( se retournant ) : Docteur Chigozie ? Quelle surprise de vous voir ici.
Moi ( souriant ) : Je sais bien, vous allez bien ?
Mrs Okoro : Très bien, merci.
Moi : J'aimerais que vous me renseignez sur quelque chose.
Mrs Okoro : Dites moi.
Moi : La sœur de Ikena Okafor, est-elle venu ici dernièrement ?
Mrs Okoro : Mademoiselle Favor Okafor ? Non, elle n'était pas ici pourquoi ?
Moi : Non non, j'avais juste besoin de ce renseignement.
Mrs Okoro : J'espère vous avoir aidé ?
Moi : Oui oui, ne vous inquiétez pas. Merci beaucoup.
Elle est où alors ?
Je suis allé retrouver les autres.
Wale : Elle est où alors ?
Moi : Je n'en ai vraiment aucune idée.
Wale : Je ne vais pas rester là à attendre qu'elle vienne, je dois aller la chercher sinon je vais devenir fou.
Festus : C'est bien ce qu'on fait mais il faut qu'on sache où elle est.
Wale : Je vais fouiller tout Ikoyi s'il le faut.
Saphir : Wale, on veut tous savoir où elle est mais on ne peut pas la chercher sans savoir où elle est allé réellement. On va appeler Olaedo et lui demander si elle sait où elle est..
Moi : Fais donc ça, je vais appeler ma mère et lui dire qu'on est bien arrivé.
Je m'éloigne d'eux pour appeler quand je reçois un message…
'' Ne me cherchez pas ''
Je vais rapidement retrouver les autres et montrer le message.
Najite : Lance l'appel tout de suite.
Je lance l'appel mais elle ne répond pas, elle renvoie un autre message.
'' J'ai dit de ne pas me chercher, je veux rester seule ''
Saphir : Je l'appelle mais je reçois le même message et ça m'énerve, si elle veut rester seule alors qu'elle me réponde pour que je la laisse tranquille. Elle sait que je ne vais laisser tomber, je vais insister.
Wisdom : Elle est à Mainland alors ?
Saphir : Je n'en ai vraiment aucune idée.
Prince : On retourne alors ?
Wale : Non.
Saphir : Comment ça non ?
Wale : Allez-y si vous voulez mais je reste ici.
Festus : Pourquoi ?
Moi : Parce que tu n'as pas l'impression qu'elle y est n'est-ce pas ? … ( il fait oui de la tête )… j'en ai l'impression aussi.
Wale : Vous pouvez rentrer si vous voulez, ça fera deux groupes mais je reste ici.
On a finalement décidé de tous rester ici. Olaedo nous a dit qu'elle ne l'a pas vu et qu'elle ne sait où elle peut être.
Demain elle nous dira où elle reste pour qu'on se retrouve.
** Igwe **
J'ai du mal à croire en ce que m'a dit mon fils.
Ogbonna abuserait de cette jeune fille qui est apparemment la fille de son défunt frère ? Cette histoire est folle.
Je ne sais vraiment plus où donner de la tête, entre ce qu'il nous a dit avant de partir et ce qu'il m'a toujours dit j'ai la tête pleine.
Il ne veut pas me succéder et il ne veut pas qu'on s'occupe de ses affaires, j'avoue qu'il a raison. Le comportement de mon fils ressemble au mien plus jeune sauf que j'ai fait certaines erreurs qui n'auraient jamais été faites si j'avais écouté mon père, c'est pour cette raison que je suis dur avec lui. Je n'ai pas envie qu'il fasse comme moi mais je n'ai pas aussi envie qu'il s'éloigne de moi parce que je l'aurais empêché de vivre sa vie. C'est mon fils et j'ai besoin de tous mes enfants à mes côtés malgré leur désordre continuel.
Précious : As quoi tu pense ?
Moi ( la regardant ) : Je pense à mon fils.
Precious : Arrête de te prendre la tête pour lui, c'est un grand garçon.
Moi : C'est peut-être un grand garçon mais il reste mon fils.
Precious : Je sais, je dis juste que tu ne dois pas te prendre la tête tout le temps pour lui.
Moi : Si je me prends la tête c'est de ma faute, si je faisais ce qu'il veut tant je serai tranquille.
Precious : Comme d'habitude tu veux le laisser faire ce qu'il veut , tu laisse toit passer pour lui mais pour les deux autre … non.
Moi : Mais que raconte tu ? Ils ont tous mes enfants et je sevis de la même manière.
Precious : Non, tu ne le fais pas. Wale a toujours été ton enfant préféré, tu as toujours satisfais tous ses caprices et laisser passer toutes ses bêtises et c'est ce que tu veux encore faire.
Moi : Tu cesse de raconter des sornette ma reine. Wale est un grand garçon et j'ai toujours été un obstacle pour ce qu'il veut faire de sa vie. C'est justement parce que tu as toujours voulu que je m'immisce dans sa vie qu'il a toujours fait le rebelle.
Precious : C'est la meilleure ça, tu m'accuse maintenant ? S'il ne veut pas ce que tu lui propose tu le laisse, tu as un autre fils que je sache et il peut très bien te succéder.
Moi : Je dois respecter ce que disent nos dieux.
Precious : Les dieux, les dieux, toujours eux. Tu as déjà désobéis aux dieux et rien ne t'est arrivé alors que me dis-tu là? Es-tu obligé de les écouter ?
Moi : J'ai désobéis et j'en paie le prix crois moi.
Precious : Tu fais une préférence entre les enfants comme tu faisais entre ta femme et moi.
Moi ( énervé ) : N'ose jamais plus parler d'Oge de cette façon.
Precious : C'est bien ce que je dis, même morte tu la préfère à moi.
Moi : Si tu ouvre ta bouche encore une fois pour dire une telle chose sois sûre que tu vas le regretter. Elle est morte alors tu ne parle pas d'elle ainsi, tu respecte sa mémoire. D'ailleurs, sors de cette chambre et vas fais te rendre utile en cuisine.
C'est en me dévisageant qu'elle est sorti d'ici. Comment peut-elle parler ainsi d'une personne qui n'est plus ?
J'ai désobéis nos dieux en l'épousant elle or personne ne voulait et je suis sûr que tout ce qui se passe en est le fruit donc qu'elle ne vienne pas me chauffer les oreille avec son histoire de préférence.
Je sais qu'elle veut que Aike soit celui qui me remplace mais moi non, ce n'est pas pour autant que je ne l'aime pas.
Il n'a pas l'étoffe d'un igwe.
** Favor **
J'essaie tant bien que mal d'attirer l'attention où je suis, je crie mais personne ne vient m'aider. Je ne peux pas m'enfuir, je suis enfermée dans cette chambre avec deux hommes qui gardent la porte.
Je ne sais pas ce que j'ai fait à Dieu pour mériter ceci encore. Je croyais être bien avec Wale déjà, sans problèmes mais voilà que j'ai plus qu'un problème.
Seigneur, pourquoi ne pas reprendre l'âme de mon oncle afin que je puisse espérer vivre en paix ? Je suis fatiguée d'être persécutée par cette homme, pourquoi lui donne tu toujours l'occasion de me faire du mal ?
N'ai-je pas le droir d'être un peu heureuse ?
Maintenant, je suis à sa merci, encore une fois. Il a dit qu'il est la dernière personne que je verrai de ma vie, va-t-il me tuer ? Avec qui restera mon frère ?
Seigneur, aide-moi parce que j'en tellement besoin. Mon âme pansait ses blessures déjà mais voilà qu'une autre blessure lui est infligée.
Je regarde la porte et réfléchis à comment sortir d'ici.
Je suis tirée de mes pensées par la même porte qui s'ouvre, mon oncle.
Tonton Ogbonna : Ma petite Favor, je viens te rendre visite. Tu n'as pas d'amis, je viens te tenir compagnie.
Moi : …
Tonton Ogbonna ( venant près du lit ) : Tu es devenu plus attirante qu'avant, c'est fou n'est-ce pas ?
Moi : …
Tonton Ogbonna : J'ai bien envie de reprendre où on s'est arrêté la dernière fois qu'on s'est vu.
Moi : LAISSE MOI TRANQUILLE ! Je ne suis la propriété de personne, je ne suis la propriété de personne.
Au fond de moi, je me mets à prier.
Son téléphone sonne et il sort pour parler. Je vais coller mon oreille à la porte et je peux très bien écouter ce qu'il dit. Plus il parle, plus j'ai un haut le coeur. Je n'arrive pas à en croire mes oreilles. Sacrifice ?
Il rentre et me trouve debout.
Moi ( apeurée ) : Tu fais ce genre de pratiques ?
Tonton Ogbonna : Tu as tout entendu alors ?
Moi : …
Tonton Ogbonna : Tu pense que tu m'es si précieuse pourquoi ?
Moi : …
Tonton Ogbonna : J'ai tissé un lien avec toi mais tu as décidé de le briser en te donnant à un homme.
En me donnant à un homme ? Un lien ? Je ne comprends rien.
Tonton Ogbonna : Tu l'as brisé et j'en paie les conséquences, tu vas les payer avec moi ( avançant ).
Moi ( reculant ) :
Tonton Ogbonna : Ne t'inquiète pas, aujourd'hui je ne vais pas te toucher mais quand je le referais saches que je serai la dernière personne que tu verras. Je te le dis encore. D'ailleurs, saches que je me suis chargé de faire ses messages à tes amis, ils ne te chercheront pas.