Chapitre 52

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 52 : Fin proche


( Vos j'aime m'encouragent )


- Trois jours plus tard -


** Wale **


Hier après l'hôpital pour ou je ne sais trop quoi, nous sommes allés à la recherche d'un endroit où dormir.

J'ai pris des chambres d'hôtel pour tous et on a dormi par binômes . 

À ma grande surprise, devinez avec qui Saphir a dormi ( soupirant ) ? Je pensais qu'elle irait dormir seule même mais non. Pardon, je préfère me taire au risque qu'elle apparaisse et me sorte une phrase salée ( rire ). Bon, après elle n'avait pas trop le choix vu qu'elle ne pouvait pas dormir avec moi. Elle a dit qu'elle ne voulait nullement dormir avec Prince et lui non plus, je les vois venir de loin des deux là. Donc j'ai pris une plus grande chambre pour qu'elle puisse avoir le lit et moi le canapé.


Du coup, Festus avec Najite, Prince avec Wisdom et Saphir avec moi.

Je n'ai même pas sommeil, je n'arrête pas de penser à Favor. Je comptais faire en sorte que les parents la voient mais pas de cette façon. Je voulais d'abord avoir une discussion avec papa parce que je sais que juste lui et moi, il est compréhensif. C'est raté !

Au lieu de ça, elle a reçu des insultes et et est partie je ne sais où maintenant. Je m'en veux, je n'arrive pas à éviter des problèmes à Favor pourtant elle ne mérite pas ça. Aucune femme ne veut être en couple avec quelqu'un et être persécutée mais Favor, c'est ce qu'elle subit. Le comble c'est que je suis incapable de lui éviter certaines choses surtout venant de certaine personnes.


Saphir : Tu ne dors pas ( debout devant moi ) ?


J'ouvre les yeux, me redresse et mets la veilleuse juste à côté.


Moi : Non.


Saphir : Pourquoi ?


Moi : Pas sommeil. Et toi alors, pourquoi es-tu debout à cette heure ?


Saphir ( s'asseyant à côté de moi ) : Je n'ai pas sommeil aussi.


Moi : OK.


Silence …


Saphir : Pourquoi tu n'arrive pas à dormir ?


Moi ( regardant devant moi ) : Je pense à beaucoup de chose, trop de choses en tête.


Saphir : Et de personnes aussi.


Moi : Oui.


Saphir : Favor en numéro , j'en suis sûre.


Moi ( souriant ) : J'ai même l'impression que c'est juste à elle que je pense tellement elle étouffe ma tête.


Saphir : Tu l'aime tant que ça ?


Sentant son regard sur moi, je l'arrange de sorte qu'on se regarde.


Moi ( soutenant son regard ) : Tu n'as pas idée Saphir.


Saphir : Tu sais que j'ai eu du mal à croire ? Pour moi, tu as toujours été comme tous les hommes du club devant une femme.


Moi : Je l'ai été, tu n'as pas tort mais dès que j'ai vu Favor encore appelée Dream j'ai comme ressenti quelque chose d'intense. J'ai banalisé, je me suis dit que c'est juste l'envie de l'avoir dans mon lit qui parlait mais je faisais erreur. Le jour où je l'ai emmené chez moi de force, c'était juste pour parler or ça bka jamais été le cas pour moi avec une femme. C'est donc ce jour que j'ai compris que je ne voulais pas du sexe avec elle, je la voulais elle. Tes réactions je les comprends, tu as totalement raison. Je suis nocif pour elle, c'est encore de ma faute si nous sommes là aujourd'hui. Si je savais recadrer ma famille, on serait en train de rigoler quelque part en groupe.


Saphir : Tu as raison, c'est à cause de toi si nous sommes ici au lieu d'être à Mainland à fêter ou rigoler. Oui, tu es nocif pour elle et je le répète. Je l'ai toujours dit mais j'ai appris une chose, Favor t'aime. Son entêtement pour cette relation, vous deux, a permis à me faire comprendre  cela. Tu es nocif pour elle mais ne dit-on pas qu'on prend un chien avec ses puces ? Je ne dis pas que tu es un chien ( souriant ). Elle est différente aujourd'hui, certes on aidé mais je pense que toi aussi puis, elle est aussi novice pour toi d'ailleurs. Bref, je ne sais pas être sentimentale. Juste pour te dire que tu es un homme bien et je ne te déteste pas, si je suis ainsi c'est juste parce que je veux qu'elle soit épanouie dans votre relation. J'aime le couple que vous êtes et je vais essayer d'être moins tyran avec toi.


Moi : Je ne sais pas quoi répondre à ça.


Saphir ( Se levant ) : Un merci serait largement suffisant.


Moi : Tu en es où avec Prince ?


Saphir : Wale ?


Moi : Oui ?


Saphir : Ne fais pas en sorte que ma dernière phrase disparaisse.


Moi : Vous deux, ça devient tellement évident dans vos disputes.


Saphir : Bye !


Moi : Saphir ?


Saphir ( s'arrêtant ) : Oui.


Moi : Merci 


Saphir : Si tu le répète à quelqu'un, tu es mort ( s'en allant ).


C'est comme si j'avais besoin d'entendre ces mots. J'ai été surpris de l'entendre me dire cela et ça me va droit au cœur. J'ai fini par m'endormir en pensant à Favor. 

Le lendemain, on a reçu un appel d'Olaedo qui nous invitait manger chez sa mère. Bien que n'ayant pas la tête à cela, nous avons répondu présents. Nous sommes donc à table à déguster le parfait plat de sa maman. Après un bon repas, quoi de mieux que rester assis devant la télévision ?


Olaedo : Zut !


Maman Ola ( Chinedu ) : Quoi ?


Olaedo ( se levant ) : J'ai complètement oublié que Ikeme m'attend, je dois lui remettre quelque chose.


Maman Ola : Ça ne peut pas attendre ? Tu as des invites là.


Olaedo : Il va me faire le bruit, mieux j'y vais. Pitié dites-moi que je peux y aller ( regardant les filles ) …


Najite : Oh mais vas-y, on va t'attendre.


Olaedo : Sûre ?


Moi ( souriant ) : Nous sommes en charmante compagnie ( regardant sa maman ) en plus, vas-y.


Olaedo : Merci.


Maman Ola : Mee ya ngwa ngwa ( Fais au plus vite ).


Olaedo : Amaara ma ( je sais ).


Elle nous a laissé avec sa maman.

On ne s'ennuie pas de toute façon, sa maman a de la conversation.

Plus on parlait, nous sommes arrivés à parler de Favor et de ce que son oncle lui a fait.


Saphir : Elle en pense quoi Ola ?


Maman Ola : Rien, elle n'y croit pas. 


Saphir : Comment peut-elle ne pas y croire vu que tu lui as dit aussi ?


Maman Ola : Elle a une relation spéciale avec son père, c'est difficile qu'elle y croit. Elle l'aime plus qu'elle ne m'aime.


Je n'ai même pas envie d'ouvrir ma bouche sinon je vais peut-être traumatiser la pauvre mère parce que l'endroit où j'ai envie d'envoyer cet homme, ce n'est pas le paradis.


Najite : C'est une situation compliquée alors, nous sommes entre deux chaises et les deux je ne sais même pas comment elle pourront gérer ça.


Saphir : Cet homme mérite la mort, elle va m'excuser Mais c'est vrai et je suis prête à lui dire ça. Je ne comprends pas comment un père peut faire cela à la fille de son propre frère en plus.


Najite : Moi non plus. Le plus souvent on écoute ce genre d'histoire avec les hommes qui font les pratiques bizarres et … 


Elle a été interrompue par la maman d'Ola qui s'est mise à tousser.


Najite ( se précipitant vers elle ) : Maman, ça va ?


Maman Ola ( se reprenant ) : Oui ma fille, ça va, ne t'inquiète pas.


Elle a repris sa place.

Cette petite scène m'a l'air un peu étrange. Je la regarde attentivement et je pense qu'elle a compris pourquoi.


Maman Ola ( se levant ) : Vous voulez autre chose à grignoter ?


Moi : Je ne sais pas mais j'ai l'impression qu'il y'a des choses qu'on devrait savoir en sus de celles qu'on sait déjà.


Saphir : Par rapport à quoi ?


Moi ( regardant maman Ola ) : Au père d'Olaedo , je ne sais pas mais je veux savoir les raisons de son acte et j'ai l'impression que les réponses se trouvent ici à Mainland.


Ça se voit qu'elles est un peu gênée.

Cet homme, j'ai juste envie de le tuer de mes propres mains à cause de ce qu'il a fait subir à Favor.

Tant qu'on y est, je compte bien le rencontrer avant de quitter Mainland.


 

** vers d'autres cieux **


Depuis quelques jours, Livinus est près de son fils. Je ne sais pas par quel moyen, je ne sais vraiment pas.

Quoiqu'il en soit, c'est le cadet de mes soucis parce qu'il y'a plus important à savoir la vie d'Ikena. Les choses se compliquent un peu , il fait des efforts mais il n'y a jamais personne pour le constater. 


Je ne sais où est passé le médecin qui était venu ici avec Favor, c'est le seul qui s'intéressait vraiment à son cas. Les jours passent et ça murmure qu'ils veulent le débrancher. Je ne sais pour quelles raisons mais ils insistent sur le fait qu'ils ne peuvent plus le regarder ainsi.


Livinus : Il faut qu'on trouve un moyen.


Moi : Je sais mais lequel ? 


Livinus : Je ne peux pas rester là et regarder ces gens mettre fin à la vie de mon fils sachant qu'il est encore là. Mais où est passé l'autre docteur ?


Moi : Je n'en sais rien, je suis inquiète. Nous sommes tous les deux incapables d'agir et ça me frustre, je ne veux pas le voir partir parce que j'aurais été incapable de faire quelque chose. 


C'est difficile pour une mère de se sentir incapable face à une situation que vit son enfant.

Oui, je ne suis plus de ce monde mais je suis bloquée entre pour le moment. C'est certainement une chance que Dieu me donne de pouvoir veiller sur mes enfants une dernière fois même si sur ma fille j'en suis toute aussi incapable. Oh que c'est dur et douloureux, je veux me sentir utile. 


Livinus : Favor, tu ne sais vraiment pas où elle est ?


Moi : Dans une autre ville, c'est tout ce que je sais.


Oui, je n'en sais rien.

C'est la seule puisse aider.

Il est retourné dans son corps juste après le passage de médecin qui était là mais il n'en a pas encore repris le total contrôle. Il bouge du doigt quelque fois mais il n'y a personne pour le voir.


Je regarde le corps de mon fils quand le nouveau médecin entre accompagné d'une femme, ils font ce qu'ils ont à faire puis se mettent à discuter.


Lui : As-tu averti madame Okoro ?


Elle : Non docteur, elle est très occupée donc je n'ai pu.


Lui : Fais le nécessaire pour que je puisse la voir, j'ai besoin de lui parler le plus urgament possible.


Elle : Quand comptez vous le faire ?


Lui : Le plus tôt possible, il faut juste que je discute avec elle et je pense que le jour suivant ça se fera. Il n'y a plus aucuns signes vitaux, il faudrait éviter de donner de faux à la famille. Le débrancher serait la meilleure chose à faire.


Elle : Il y'a un médecin qui était ici et a dit qu'il se réveillera.


Lui : On me l'a dit et ça fait plusieurs semaines déjà, rien ne change. J'ai entendu qu'il y avait des signaux mais vous venez de voir avec moi qu'il n'y a aucun signe d'espoir. Je connais mon travail et je pense que c'est la meilleure chose à faire, arrangez moi un rendez-vous avec madame Okoro.


Elle : D'accord docteur.


C'est bien ce que je disais, il arrive à peine quelques semaines que déjà il veut le débrancher. 

Ne lui a-t-on pas correctement passé le dossier ? 

Mon Dieu Favor, j'ai besoin de toi ici. Ikena a besoin de ton aide, où es-tu ?


** Olaedo **


Je les ai laissé à la maison pour aller chez Ikeme. Je suis allé récupérer une certaine somme pour lui hier et je devais la lui remettre mais j'ai remis à aujourd'hui. C'est depuis le matin que je devais la lui apporter mais voilà que j'ai tardé, le bruit Seigneur.


Je l'ai trouvé chez lui avec sa mère.


Moi ( fermant la porte de la chambre ) : Désolée chéri.


Ikemefuna ( me regardant ) : Tu sais depuis quelle heure je t'attends ? Je t'ai bien dit de passer hier mais tu as refusé et maintenant ce que je devais faire je ne peux plus.


Moi ( petite voix ) : Je suis vraiment désolée chérie, j'ai reçu les gens à la maison et ça m'était totalement sorti  de la tête. Je les ai laissé pour venir ici.


Ikemefuna : Je t'avais bien averti pourtant ( s'asseyant ).


Moi ( me mettant accroupie entre ses jambes ) : Je sais, je sais. Tu veux bien pardonner ta future femme ( yeux doux ) ?


Ikemefuna ( soupirant ) : Tu me fatigue.


J'ai sauté sur lui et nous nous sommes retrouvés sur le lit.


Moi : Qui d'autre devrais-je fatiguer si ce n'est pas toi ?


Ikemefuna : Remets moi mon argent, je dois aller négocier.


Moi : Tu ne m'as envoyé toujours pas dit ce que tu compte acheter avec cette somme.


Ikemefuna : Je ne peux plus avoir de secret ?


Moi : Qui a dit qu'un couple presque marié doit en avoir ?


Ikemefuna : Tu as bien dit '' presque ''. Remets le moi.


J'ai mis l'enveloppe dans mon soutien et je me suis levée.


Moi : Faudra venir chercher l'enveloppe.


Ikemefuna : Parce que tu pense que j'en suis incapable ?


Moi : Oui.


La chambre s'est transformée en air de jeu jusqu'à ce qu'il parvienne à récupérer son enveloppe.


Ikemefuna : Lève toi qu'on y aille, tu as des gens qui l'attendent. As-tu oublié ?


Moi : Je te dépose ?


Ikemefuna : Je suis infirme ?


Moi ( rire ) : Désolée oh.


On s'est séparé en route puis chacun a pris la route. Je suis vite fait passer à la maison récupérer l'ordonnance de maman et en sortant, j'ai entendu papa au salon. Je m'apprêtais à descendre le saluer quand j'ai remarqué qu'il chuchotait au téléphone et j'ai entendu une seule phrase …


Papa : Faites la terre le temps que je vienne, j'arrive tout de suite.


Cette phrase a fait resurgir tout ce Favor et Maman avaient dit sur papa je ne sais même pas pourquoi.

Je descends comme si de rien était.


Moi : Tu vas quelque part ?


Papa : As tu es là ?


Moi : Oui, je suis venu rester un peu avec l'homme de ma vie.


Papa : Oh !


Moi : Tu sors ?


Papa : Euh oui mais je ne mettrai pas de temps OK ?


Moi : Je peux t'accompagner alors ?


Papa : Non , attends moi ici. Tu dis être fatiguée, repose et je reviens.


Moi : D'accord.


Je l'ai regardé s'éloigner, prendre mon ancien véhicule vu que le sien est en panne et sortir de la concession.

Je n'ai pu jouer la sourde face à l'appelé de mon intuition et j'ai fait de même et je l'ai filé discrètement.


J'aipeur , je ne sais pas où il va.

Dès que je le vois prendre le tournant à un niveau, je comprends qu'il va dans une de nos maisons. Oui, malgré ses problèmes on a encore quelques maisons qui n'ont pas été pris feu comme certaines.


Je suis soulagée mais j'ai une forte envie de le suivre encore plus. 

J'attends qu'il entre et je me gare devant le portail puis entre furtivement. J'entre dans la maison par la porte arrière quand j'entends ses gardes passer en discutant, je me cache.


Garde 1 : Elle en prendra pour elle aujourd'hui la petite.


Garde 2 : Elle aurait pu nous laisser faire ça comme avec les autres.


Garde 1 : Tu sais très bien qu'il ne veut pas qu'on la touche.


Elle ? 

Qui est elle ?

Mon cœur bat la chamade.

J'ai attendu qu'ils s'éloignent complètement et j'ai suivi mon intuition jusque devant une porte.

Je n'entendais rien mais mon cœur battait plus vite, j'ai l'impression qu'il va sortir.

Que suis-je en train de faire ? 

Je dois faire confiance à mon père, je dois partir d'ici avant qu'il ne me voit.

Je tourne les talons quand j'entends une voix.


… : NON, NE ME TOUCHE PAS, PAS ENCO… 


Plus rien, je n'entend plus rien.

J'ai entendu un bruit puis plus rien.

Je m'arrête cette voix ressemble à celle de Fav …


Moi : Favor ? Non ( portant une main à ma bouche ) !


Je me retourne et ouvre la porte discrètement, je vois un homme de dos qui ressemble à papa.

La porte grince et l'homme se retourne …


Moi ( effrayée ) : Papa !! 


Mon regard est très vite porté sur l'autre personne dans la pièce, mon Dieu…


Moi ( hurlant ) : Favor ?


Je me suis precipité vers elle.


Moi : Favor ? Mon Dieu ! 


Je me tourne vers papa.


Moi : Papa ? Papa ? 


Je me tourne à nouveau vers Favor et je remarque qu'elle est toute nue.


Moi ( me tournant vers papa ) : NON ( la voix tremblante ).


Favor ( faiblement ) : Ola.


Moi : Favor… je vais te faire sortir d'ici, promis.


Je me mets à scruter la pièce du regard à la recherche d'un vêtement pour la couvrir, papa ne bouge pas d'un doigt.

Je ne trouve rien, je retire le drap du lit et le lui mets.


Moi : Favor, tu vas te lever d'accord ? Je vais t'aider, fais un effort s'il te plaît.


Elle est toute faible et ne tient pas sur elle-même.


Moi : Fav , un effort je t'en prie.


C'est avec difficulté que je parviens à la mettre totalement debout et la maintenant. Quand je me retourne, je vois que la porte est bloquée par les deux gardes de papa. Je ne les avais même pas entendu arriver ceux là.


Moi : Papa dis à tes gardes de se pousser, je dois emmener Favor…


Papa : …


Moi ( hurlant ) : Papa !!!! Pitié ( éclatant en sanglots ), dis leur de se pousser.


Il fait signe à ses hommes et ils libèrent le chemin. J'ai tenu Favor jusqu'à ce qu'on arrive à la voiture, ce n'était pas évident. Nous sommes même tombées mais nous y sommes, je dois l'emmener à l'hôpital.


La mal aimée & l'enf...