Chapitre 51: Lâcher prise.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 51: L CHER PRISE


**MYRNA NZAOU**


Elles sont toutes les deux sorties de la pièce. Je me suis assise sur le lit avec cette lettre les mains tremblantes. Dès les premiers mots, mes yeux se sont remplis de larmes et elles se sont mises à couler le long de mes joues.


Pour Myrna

"Mon bébé je viens de me réveiller et j'ai demandé après toi, ta tante m'a dit que tu es partie à rapidement à la maison pour te changer. Comme ça a dû être dur pour toi tous ces jours sans rien savoir de moi et ça le sera encore plus, ce d'autant plus que je suis en train de partir rejoindre ton père, le Seigneur me l'a dit. J'aurais voulu te le dire de vive voix mais à défaut, je te laisse ce mot.


Si tu savais comme je regrette ce dernier jour que nous avons passé ensemble. Je repense à ces horribles paroles que j'ai prononcées contre toi ce jour et mon cœur de mère se serre dans ma poitrine. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu, moi Rosalie, lever la main sur toi mon bébé. Je revois ce sang couler de ton front et je me demande comment est-ce possible ? Comment ai-je pu en arriver là ? Je demande pardon à mon Dieu pour ces actes irréfléchis et je te supplie mon bébé de me pardonner. Je suis désolée mon cœur, tu sais que c'est sur le coup de la colère que j'ai réagi. Je ne pensais aucun mot de tout ce que j'ai pu te dire ce jour, aucun. 


Tu le sais, tu es mon bébé, mon cœur, ma vie, mon monde et ma plus belle et grande réalisation sur terre. Je me rappelle encore comme si c'était hier, ce merveilleux jour où le Seigneur m'a fait la grâce de devenir une mère. Quand la sage femme t'a déposé sur ma poitrine. J'avais tellement pleuré de bonheur mais tellement car comme tu le sais, ton père et moi avions souffert pour t'avoir. Nous savions que tu étais ce cadeau du ciel qui allait venir apaiser nos cœurs et mettre de la joie sur nos lèvres.  Ce fut le cas, je n'aurais pas pu demander mieux comme enfant. Si c'était à refaire et que j'avais la possibilité de choisir à plusieurs reprises, je te choisirai encore et encore. Ces quinze années auprès de toi n'ont été que pur bonheur. Ton père et moi avons été très heureux d'être tes parents, les parents d'une merveilleuse fille telle que toi.


Lorsque j'ai appris ce qui s'est passé ce jour, je l'avoue, j'ai été complètement dépassée. Je ne m'y attendais tellement pas que j'ai mal réagi.  Sur le coup, je n'ai pensé à rien d'autre qu'à ton père et à moi, de ce que les gens allaient dire de nous, la colère était telle que je n'ai pas du tout pensé à toi mon bébé, je n'ai pas pu penser à me mettre à ta place, à savoir comment tu te sentais après avoir vu que ton intimité avait été ainsi violée. La colère m'a aveuglé au point où j'en suis arrivée à penser que tu avais tourné ce genre de film et que tu avais des rapports intimes avec plusieurs hommes. Je sais tout au fond de moi que ce n'est pas le cas, mon enfant que j'ai moi-même élevé, ne pourrait jamais faire une chose pareille et que si tu t'es retrouvée coucher avec ce jeune homme, car oui je l'ai vu dans mon sommeil, c'est parce que tu l'aimais. C'était un acte d'amour. J'aurais voulu que les choses se fassent autrement, j'aurais souhaité que dès l'instant où tu avais commencé à ressentir des choses pour ce jeune homme, que tu viennes m'en parler, je t'aurais dit quoi faire. Peut être aussi que j'aurais dû m'y prendre plus tôt en te parlant de ces choses. J'aurais dû en plus de ce que je t'avais appris en tant que femme, te parler aussi des sentiments que l'on peut éprouver à l'égard d'un garçon. Tu aurais été mieux préparée et tu aurais certainement réagi d'une autre manière. Mais hélas, que pouvons-nous faire d'autre ? Les faits sont déjà là. J'espère que tu apprendras de mes erreurs et tu l'enseigneras à ta fille très tôt.


Le Seigneur m'a montré tout ce que tu auras à souffrir à cause de cet acte et mon cœur de mère pleure. Je comprends maintenant ce qu ' avait dû ressentir Marie en voyant notre Seigneur aller sur cette croix. Si seulement il m'était possible de te préserver de cette coupe ou à défaut, la boire à ta place, si seulement je le pouvais. En tant que mère, notre désir est de voir nos enfants évoluer et être heureux dans tout ce qu'ils font, nous n'envisageons nullement la case souffrance, douleur et larme. J'aurais souhaité pour toi que tu termines tes études avant de rencontrer ton mari, ou alors que tu le rencontres mais durant tes dernières années à la fac, que tu te maries avec un beau jeune homme qui craint Dieu et aux côtés de qui tu pourras le servir. Malheureusement, il n'en sera pas ainsi pour toi. Tu devras beaucoup souffrir et ce qui me fait le plus mal c'est que ton père et moi, ne pourrions pas être là pour te soutenir. Si je pouvais, je t'aurais épargné toute cette douleur qui t'attend. Mais, je ne peux et ne saurait porter ta croix, tu souffriras certes, mais ton témoignage ne sera que plus grand. J'ai énormément pleuré au pied du Seigneur pour qu'il t'empêche de souffrir, mais il m'a dit que ce n'était pas de son ressort car tu avais toi-même ouvert la porte pour laisser le diable entrer, Il ne pouvait donc pas en être autrement, seulement, Il m'avait promis de t'envoyer chez sa servante et fille qui prendra soin de toi comme moi-même. Quand tu la verras, tu la salueras de ma part et tu lui diras que je lui suis éternellement reconnaissante. Le Seigneur m'a dit qu'elle s'appelle Jeanne et que ce sera elle ta nouvelle maman. Je suis apaisée car je sais au moins que tu ne seras pas toute seule. Que Dieu la bénisse davantage et lui fasse beaucoup de bien.


Quant à ce jeune homme, le Seigneur m'a dit que son nom est Lilian, tu lui diras que j'ai été très fâché à cause de ce qu'il t'a fait, même s'il n'en est pas le responsable direct, mais il n'aurait pas dû filmer ça, ça ne se fait pas de filmer de tel moment d'intimité avec quelqu'un , qu'il ne le refasse plus jamais. Le Seigneur m'a dit que c'est son serviteur, qu'au moment venu, Il le récupérera pour sa gloire. Tu lui diras qu'il a intérêt à bien prendre soin de toi sinon, je viendrai le hanter jusqu'à la fin de ses jours. J'ai souhaité pour toi un homme qui t'aime et qui prenne soin de toi comme ton père et moi le faisions, le Seigneur m'a rassuré en ce sens et m'a dit qu'il le fera au moment venu alors je lui fais confiance.


Ton père et moi avions créé un compte bancaire pour toi, il te sera accessible lorsque tu auras tes 18 ans, tu iras avec tes papiers d'identité, les nôtres et les documents de la banque qui sont dans un coffre fermé à la banque x (nom de la banque) le numéro du coffre c'est ta date d'anniversaire. Il y a aussi deux maisons du côté de Lambaréné (ville) et une autre à Bikele (quartier) , elles sont actuellement en location et les loyers sont directement versés dans un compte bancaire. Les maisons sont à ton nom. Tu trouveras également tous ces documents et les références du compte bancaire dans le coffre. Enfin, il y a deux terrains, pas encore construits mais ton père a pris soin de les borner, l'un est situé à Owendo et l'autre à Akanda (Villes), les papiers sont dans le coffre. Stp, ne va pas disputer la maison qui est à la cité Mebiame avec les parents de ton père ou les miens. S'ils te l'arrachent, laisse-les et remets tout entre les mains de Dieu, c'est lui qui va les juger pour tout ce qu'ils vont te faire. Ne t'attaque à personne au risque d'attirer la malédiction sur toi. 


Je te prie mon bébé de garder ton cœur pur comme il l'a toujours été jusqu'ici. Ne garde la rancune contre personne, pardonne à tous ceux qui t'ont fait et qui te feront du mal, prié pour eux et demande aux Seigneur de les sauver car celui qui fait du mal consciemment est un perdu qui n'a pas le Seigneur dans sa vie, il ne sait rien et a besoin d'être éclairé par le Seigneur alors intercède en sa faveur.


Ton père et moi aurions voulu aller plus loin dans cette marche à tes côtés, mais il n'en sera pas ainsi, notre voyage dans ta vie s'arrête ici, tu devras continuer sans nous à partir d'aujourd'hui. J'espère que tout ce que nous t'avons appris jusqu'ici te permettra de mener une vie qui saura plaire à Dieu. Nous avons passé de merveilleux moments à tes côtés mon amour et je chérie à jamais dans mon cœur cette dernière nuit que nous avons passé ensemble où j'ai eu la grâce de te tenir dans mes bras et l'opportunité de m'endormir avec toi sur ma poitrine. 


Je souhaite que tu poursuives tes études et que tu deviennes le grand médecin que tu as toujours voulu être. Quand le moment sera venu, sois une épouse dévouée et une bonne mère pour tes enfants. Ouvrent des écoles et des orphelinats partout où tu pourras et mets le sourire sur le visage de plusieurs enfants car comme le disait ton père, "un sourire sur le visage d'un enfant vaut mieux que tout l'or du monde", alors fais le, transmets l'amour du Seigneur partout où tu iras et donnes de l'espoir aux autres. N'oublie surtout pas de faire l'œuvre que Dieu t'a confié, fais entendre ta voix et chante pour le Seigneur car c'est pour cela que tu es née, Precious, ma petite voix du ciel. Ton père et moi nous t'aimons plus que tout car tu le sais Precious, que tu es notre plus grand bien. Nous te pardonnons cette erreur que tu as commise et nous prions que tu puisses te pardonner toi-même. Nous sommes fiers d'avoir été tes heureux parents et nous sommes fiers de toi. Je te fais plein de bisous mon trésor.  


                             Maman !


J'ai pris cette lettre et je l'ai serrée contre mon cœur en pleurant à chaudes larmes. Je n'arrivais pas à croire que j'avais cette lettre depuis toutes ces années et je ne l'avais jamais lu. Et moi qui pensais que ma mère me détestait, au contraire, elle m'aimait et m'avait pardonné. Je vivais avec toute cette culpabilité dans mon cœur alors que ce n'était pas nécessaire. Mes parents m'aimaient, jusqu'au dernier jour, ils m'avaient aimé et ils m'avaient pardonné. Seigneur, donc s'il n'était pas question de déménagement, je n'aurais jamais rien su? 

J'ai pleuré pendant un bon moment. Quelqu'un a cogné à la porte et celle-ci s'est ouverte sur maman Jeanne.


Maman Jeanne : (Venant s'asseoir à côté de moi) Mimi ça va ? Tes amies m'ont dit que tu as trouvé une lettre écrite par ta maman.


Pour toute réponse, je me suis agrippée à son cou et l'ai serré très fort dans mes bras. Je réalise Ô combien cette femme est précieuse pour moi. Elle est la réponse à la prière de ma mère pour moi et le savoir me donne encore plus de raisons de l'aimer.


Moi: (La serrant toujours en pleurant) Merci maman, je t'aime tellement et je bénis le Seigneur pour t'avoir envoyé dans ma vie et d'avoir pris soin de moi. 

Maman Jeanne : (Me serrant à son tour) De rien mon bébé et tu sais que je t'aime aussi très très fort.

Moi: (Toujours dans la même position) Maman a dit qu'elle te sera éternellement reconnaissante et qu'elle te remercie. Dieu lui avait parlé de toi.

Maman Jeanne : (Souriant faiblement) Merci à elle d'avoir mis au monde un merveilleux trésor telle que toi. Je suis très heureuse d'avoir pu la relayer dans ce rôle de mère qu'elle avait commencé avec toi et je dois dire qu'elle a fait du bon boulot. (Parlant légèrement à haute voix) Tu m'entends Rosalie ? Grégoire et toi avez fait du très bon boulot avec Mimi oh et je suis très fière d'avoir poursuivi votre travail. C'est vrai que parfois elle a la tête dure dure comme le gros caillou noir avec lequel les femmes écrasent le piment là-bas au marché (j'ai esquissé un sourire) mais c'est une très bonne fille et je suis fière d'être sa maman.

Moi: (Souriant en la tenant toujours) Je t'aime maman.

Maman Jeanne : Je t'aime aussi mon joli bébé.


Nous sommes restées ainsi un moment avant qu'elle ne se détache et n'essuie mes larmes avec son pagne.


Maman Jeanne : Il faut vite essuyer les larmes. Il ne faut pas que le pasteur Lilian vienne te trouver avec les yeux rouges comme ça on dirait quelqu'un qui a la conjonctivite (maladie qui rougit les yeux et donne beaucoup de chassis) , il peut avoir peur après il va fuir et dire qu'on ne déménage plus.


J'ai éclaté de rire. Vraiment cette femme est terrible. Regardez moi les choses auxquelles elle pense.


Moi: (Riant) Maman.

Maman Jeanne : (Souriante) Ah, je mens? Il peut changer d'avis comme ça. S'il nous laisse ici, on va faire comment ? Les voisins ont déjà pris toutes les choses.


Elle s'est levée et est allée prendre de l'eau dans un grand gobelet dans les fûts d'eau qui sont au couloir et m'a demandé de me rincer le visage, je l'ai fait.


Maman Jeanne : Voilà, tu es belle maintenant. Même si les yeux sont encore un peu rouges, ce n'est pas grave. Dès que tu vas entendre sa voix au salon, tu portes vite tes grosses lunettes de star là, comme ya le soleil il ne va rien comprendre.


J'ai éclaté de rire, Seigneur, la femme est comment ? Nous avons ri jusqu'à ce qu'elle me demande de ranger ma lettre et de poursuivre ce que je faisais. Elle est ensuite sortie. C'est fou comme je me sens légère tout d'un coup, j'ai l'impression qu'un énorme poids m'a été ôté des épaules et la culpabilité qui tenait mon cœur jusqu'à maintenant est partie. J'ai rangé la lettre dans la Bible de mon père et j'ai serré cette dernière tout contre ma poitrine. Je l'avais dit autrefois quand j'étais toute jeune et que je venais d'arriver dans cette maison, cette Bible était mon bien le plus précieux. Aujourd'hui, je venais de réaliser la portée de cette parole. Car à l'intérieur sont renfermées, les pensées de mes parents, la parole et la vie de ce grand Dieu qui n'a jamais cessé d'être à mes côtés et ce malgré mes erreurs. Une chanson de Tasha Cobbs est montée dans mon cœur et j'ai décidé de la chanter. Le titre c'est You still love me. (Tu m'aimes encore)


Moi: I'd never understand why

(Je ne comprendrais jamais pourquoi)

We're at a place in our lives

(Nous sommes à un endroit dans nos vies)

Where we tired of all the lies,

(Où nous sommes fatigués de tous ces mensonges)

And the pain we feel inside

(Et la douleur que nous ressentons à l'intérieur)

We wanna make it right

(Nous voulons faire les choses correctement)


I have nothing else to give except my life

(Je n'ai rien d'autre à te donner si ce n'est ma vie)

Please accept this offering

(Stp accepte mon offrande)

I present my body, my sacrifice... holy...

Yeah…( Je présente mon corps, mon sacrifice…. Saint. Ouais)


I'm running back to you,

(Je cours pour revenir à toi)

With my hands lifted high

(Avec mes mains levées)

I give you my heart,

(Je te donne mon cœur)

And I give you my life…

(Et je te donne ma vie)

I don't mean to be emotional

(Je n'ai pas envie d'être émotive)

But sometimes I cry

(Mais parfois je pleure)

When I think of all the pain,

(Quand je pense à toute la douleur)

That I caused you inside

(Que je t'ai causé)

But you still love me

(Mais tu m'aimes encore)

You still love me

(Tu m'aimes encore)


Seven times seventy

(Sept fois soixante-dix)

You forgave me

(Tu m'as pardonné)

And you do this daily

(Et Tu le fais quotidiennement)

I don't ever want to take advantage of your grace,

(Je ne veux jamais prendre ta grâce pour acquis)

And the sacrifice you've made

(Et le sacrifice que Tu as fait)

I gotta make it right…

(Je dois faire les choses correctement)


I have nothing else to give except my life…

(Je n'ai rien d'autre à te donner, si ce n'est ma vie)

Please accept my offering

(Stp accepte mon offrande)

I present my body, my sacrifice. Holy...

(Je te présente mon corps, mon sacrifice. Saint)


I'm running back to you,

(Je cours pour revenir à toi)

With my hands lifted high

(Avec mes mains levées)

I give you my heart,

(Je te donne mon cœur)

And I give you my life…

(Et je te donne ma vie)

I don't mean to be emotional

(Je n'ai pas envie d'être émotive)

But sometimes I cry

(Mais parfois je pleure)

When I think of all the pain,

(Quand je pense à toute la douleur)

That I caused you inside

(Que je t'ai causé)

But you still love me

(Mais tu m'aimes encore)

You still love me

(Tu m'aimes encore)


I'm running back to you,

(Je cours pour revenir à toi)

With my hands lifted high

(Avec mes mains levées)

I give you my heart,

(Je te donne mon cœur)

And I give you my life…

(Et je te donne ma vie)

I don't mean to be emotional

(Je n'ai pas envie d'être émotive)

But sometimes I cry

(Mais parfois je pleure)

When I think of all the pain,

(Quand je pense à toute la douleur)

That I caused you inside

(Que je t'ai causé)

But you still love me

(Mais tu m'aimes encore)

You still love me

(Tu m'aimes encore)

You still love me, You still love me...

(Tu m'aimes encore, Tu m'aimes encore)


Your love is unbelievable,

(Ton amour est incroyable)

 Your love is so amazing, 

(Ton amour est si étonnant)

Your love is unconditional…

(Ton amour est inconditionnel)


At the end of the day, He loves me

(À la fin de la journée, Il m'aime)

At the end of the day, at the end of the day, 

(À la fin de la journée, à la fin de la journée)

He loves me…

(Il m'aime.)


You still love me, You still love me…

(Tu m'aimes encore, Tu m'aimes encore)

At the end of the day, at the end of the day, 

(À la fin de la journée, à la fin de la journée)

He loves me…

(Il m'aime)


And I don't mean to be emotional,

(Et je n'ai pas envie d'être émotive)

 but sometimes I cry,

(Mais parfois je pleure)

When I think of all the pain, 

(Quand je pense à toute la douleur)

that I cause You inside

(Que je te cause)

But You still love me…

(Mais tu m'aimes encore...)


Sara et Sophie sont revenues me trouver à la chambre pendant que je chantais, à la fin de la chanson, elles sont venues me prendre dans leur bras.


Sophie : (Essuyant ses larmes) Cette chanson a tellement raison, notre Dieu nous aime malgré nos erreurs et il est toujours prêt à nous pardonner et nous accueillir si nous revenons à lui. 

Sara: (Essuyant ses larmes) He stills love us (Il nous aime encore) 


Nous avons souris avant de reprendre ce que nous faisions. Ethan est arrivé juste à la fin. Nous avons tout chargé dans les voitures, nous avons prié ensemble une dernière fois dans la maison, nous avons dit au revoir aux voisins et nous sommes partis. Les enfants, maman et moi étions dans la voiture avec Ethan, les autres étaient en train de nous suivre dans d'autres voitures derrière. L'ambiance à l'intérieur de notre voiture était bonne enfant et on riait beaucoup des histoires de maman avec ses petits fils qui disaient que maintenant, ils n'étaient plus n'importe qui. Ils avaient des passeports et allaient désormais vivre dans une maison climatisée où les moustiques n'allaient plus pouvoir les piquer. À un moment, je me suis mise à fixer KLEN avec un sourire sur les lèvres. Sentant mon regard sur lui, il a tourné sa tête pour me regarder à son tour.


Moi: Je te pardonne…



LE JOUR OÙ MA VIE BA...