Chapitre 52: Bac et Cep

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 52: BAC ET CEP


QUELQUES MOIS PLUS TARD


**ETHAN NDZAMBA**


Myrna : (Calant une énième fois le moteur de la voiture) Ce n'est pas possible.

Moi: (La regardant) Et si tu te calmais?

Myrna : Mais je suis calme, je ne sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui (se mettant à pleurer) J'ai l'impression que j'ai tout oublié, pourtant depuis que nous avons commencé la conduite, je m'en sors très bien. Mais aujourd'hui, je ne comprends pas.

Moi: (Lui Prenant la main en redressant sa tête)Eh! Que t'ai-je dit à propos des larmes?

Myrna : (Pleurant toujours) Qu'une reine ne doit pas pleurer pour des choses sans importance.

Moi: Et pourquoi ça ?

Myrna : Parce que ses larmes sont très précieuses.

Moi: Et toi qui es-tu ?

Myrna : Je suis Myrna Précieuse NZAOU, la Reine des reines.

Moi: Et donc?

Myrna : (Essuyant ses larmes) Je ne dois pas pleurer.

Moi: (L'aidant à essuyer ses larmes) Tu ne dois pas le faire car tu n'as aucune raison de le faire. Si aujourd'hui tu n'y arrives pas, ce n'est pas bien grave. Tu m'entends ?

Myrna : (Petite voix)Oui.


J'ai enlevé ma ceinture et je suis descendu de la voiture pour aller ouvrir de son côté.


Moi: Allez, viens dans mes bras.


Elle est venue se réfugier dans mes bras et nous sommes restés ainsi pendant un moment. Cela va faire bientôt un mois qu'elle et moi avons commencé ses cours de conduite. Elle est inscrite dans une école de conduite pour passer son permis et en parallèle, je lui donne des cours pratiques pour qu'elle apprenne plus vite et c'est le cas pour elle. Myrna sait maintenant très bien conduire et elle va passer son examen la semaine prochaine. Alors pourquoi depuis qu'elle a pris le volant de la voiture, elle n'arrête pas de caler le moteur ? Eh bien, c'est dû au stress de la proclamation du bac. Cela aura lieu demain autour de 14h et depuis ce matin, elle est hyper stressée. Je l'ai su dès l'instant où je l'ai eu au téléphone ce matin. Rien qu'au son de sa voix, j'ai ressenti l'anxiété qui était derrière. Je lui ai déjà dit qu'elle s'inquiétait pour rien car son examen, elle l'aura et ce avec mention. Nous avons travaillé elle et moi comme des dingues dans les révisions et je la savais prête pour ça. En plus, elle m'a dit ce qu'elle a écrit sur ses feuilles au sortir de chaque épreuve, je le répète, elle l'aura cet examen. Mais comme nous le savons, nous avons toujours tendance à stresser lorsqu'il s'agit du bac même quand nous savons que nous avons très bien travaillé. Je peux comprendre son état, moi aussi, j'étais comme ça à l'époque. Les gens qui ont dit que le bac c'est un esprit, n'ont pas du tout menti. Il n'est pourtant pas le diplôme le plus haut, mais il est le plus stressant de tous les examens et lorsque l'on l'obtient, la joie que l'on ressent, n'est semblable à aucun autre diplôme.


Moi: Tu veux qu'on aille marcher à la plage ?

Myrna : (Toujours dans mes bras) Ça me plairait bien.

Moi: D'accord. Échangeons alors nos places.


Elle est complètement descendue du véhicule et je suis allée lui ouvrir de l'autre côté, après qu'elle se soit bien installée, je suis allé prendre le volant et j'ai mis le cap pour la plage. J'ai garé sur le parking d'un des restaurants et nous sommes descendus pour aller marcher sur le sable. 


Depuis cette fois où elle m'avait dit qu'elle me pardonnait alors que nous étions en route pour leur nouvelle maison , elle a complètement changé et est redevenue cette jeune fille lumineuse qu'elle était autrefois mais avec beaucoup de maturité. Lorsque nous étions arrivés chez eux et qu'ils s'étaient installés, je n'avais pas cessé de l'observer car j'avais bien remarqué que quelque chose avait changé en elle, elle avait l'air beaucoup plus légère. J'étais bien-sûr content du fait qu'elle m'avait pardonné mais je voulais savoir quelle en avait été le déclic. J'avais eu la réponse à ma question une semaine plus tard alors qu'elle m'avait appelé pour me demander si j'étais chez moi, comme j'y étais, j'avais acquiescé et trente minutes plus tard elle était venue chez moi. J'étais assez surpris, car c'était des faits très rare. On se voyait certes presque tous les jours mais ce n'était jamais chez moi, alors le fait qu'elle me dise qu'elle veuille passer à la maison m'avait un peu surpris. Après lui avoir servi un rafraîchissement, je m'étais assis en face d'elle.


Moi: Alors qu'est-ce qui t'amène ?

Myrna : (Souriante) N'ai-je pas le droit de venir chez toi ?

Moi: Bien-sûr que si voyons, sauf que ce sont des faits très rare donc tu comprends que cela me surprend un peu.

Myrna : Es-tu en train de me dire que je ne te fréquente pas assez?

Moi: On se fréquente assez mais pas dans ce cadre. ( Dans ma tête) Et ce n'est pas quelque chose qui me dérange si je veux continuer à garder la tête bien posée sur mes épaules et continuer à entretenir des relations saines avec toi.

Myrna : (Me regardant, un sourire sur les lèvres) D'accord.

Moi: (Surpris) D'accord pourquoi?

Myrna : (Souriante) D'accord pour ce que tu viens de penser à l'instant. 

Moi: (Surpris) Comment ça ?

Myrna : (Souriante) Tu as dit que c'est mieux que je ne vienne pas tout le temps ici pour que nos relations restent saines.

Moi: (Écarquillant les yeux)

Myrna : (Esquissant un sourire) Tu croyais que tu étais le seul à être un privilégié du Saint Esprit ? Depuis une semaine, j'ai repris à avoir des visions ouvertes et j'entends aussi quelques fois les pensées des gens quand le Seigneur le veut. Du coup, j'ai entendu ce que tu as pensé tout à l'heure. 

Moi: (Après un moment) Je vois.

Myrna : Et je suis d'accord avec toi. Il n'est pas convenable que nous restons longtemps enfermés dans cette maison alors qu'il n'y a personne pour nous chaperonner.

Moi: Tant mieux.

Myrna : Ok si je suis là c'est parce que j'aimerais te montrer quelque chose et j'aurais besoin te ton aide.


Je l'ai regardé en silence. Elle a fouillé son sac et a sorti une grosse Bible identique à celle qu'elle m'avait acheté autrefois et que j'utilisais à chaque fois que je prêchais et l'a déposé devant moi. 


Moi: (La regardant) Qu'est-ce que c'est ?

Myrna : C'est la Bible de mon père. Ma mère me l'avait donné le jour qu'elle était morte à l'hôpital.

Moi: (Silence) 

Myrna : Le jour qu'elle était décédée, comme je te l'avais dit, j'avais fait un tour à la maison pour me changer et à mon retour j'avais trouvé mes oncles et tantes en train de parler en disant qu'elle s'était réveillée et peu de temps après elle s'était endormie pour ne plus jamais se réveiller. En partant de l'hôpital, un médecin m'avait approché pour me remettre cette Bible. Il m'avait dit que ma mère lui avait demandé de me la donner. Lorsque j'avais fugué de chez mes parents quelque temps plus tard, je l'avais emporté avec moi car c'était le dernier objet qu'ils avaient tous les deux touché et que je savais que c'était une des choses, sinon la chose que mon père chérissait le plus. Je l'avais gardé avec moi durant toutes ces années, sans avoir le courage de l'ouvrir. Je l'ai fait, il y a une semaine et j'y ai découvert un trésor. J'aimerai que tu l'ouvre et que tu le vois.


Après l'avoir regardé en silence, j'ai ouvert la Bible et j'ai vu un papier plié tout en haut.


Moi: (La regardant)

Myrna : Prends ce papier et lis le contenu.


Je me suis exécuté et j'y ai découvert une lettre écrite par sa mère. En la lisant, j'ai été secoué par des vives émotions et j'ai lutté pour ne pas pleurer. J'ai été à la fois soulagé d'apprendre que ses parents ne lui en voulaient pas et qu'ils étaient morts en priant pour leur fille. Mais je me sentais aussi investi d'une nouvelle responsabilité qui venait renforcer la décision que j'avais déjà prise, celle de veiller et prendre soin d'elle comme le faisaient ses propres parents. Je leur en faisais intérieurement le serment. Je venais également de comprendre la raison de son déclic une semaine plutôt.


Moi: (Essuyant une larme rebelle après la lecture de la lettre) Je vois. Et comment puis-je t'aider ?

Myrna : J'aimerais déjà que tu m'aides à trouver leurs papiers et tous les documents nécessaires et qu'ensuite tu m'aides à retrouver l'emplacement de ces différents biens. 

Moi: D'accord. On peut commencer par fouiller dans leurs affaires qui sont ici en espérant qu'on les retrouve, dans le cas contraire, on cherchera d'autres voies.

Myrna : Ok.


Nous étions allés dans la pièce de ses parents et nous avons cherché les fameux documents. Heureusement pour nous, nous avons pu les retrouver dans l'une des grosses caisses empilées. Les gens là avaient tellement été négligeants envers les affaires de ses parents qu'ils étaient passés à côté de ça et Dieu merci pour nous, les deux actes de décès de ses parents étaient également dans ces papiers. C'était une grande aubaine. Les semaines qui avaient suivi, on avait pu avoir accès au coffre fort et à tous les documents et références bancaires qui s'y trouvaient. Nous avons pu débloquer ses différents comptes et elle a pu avoir accès à ses comptes qui tous les deux valaient quelques centaines de millions de francs CFA et que l'un d'entre eux continuait à être approvisionné par des versements mensuels des loyers et que tous les deux avaient générés beaucoup d'intérêts. 


On avait par la suite cherché à retrouver l'emplacement des différents biens immobiliers en commençant par ceux qui étaient dans cette province, les deux terrains bien qu'ayant des très hautes herbes, étaient toujours en sécurité dans les barrières que son père avait faites construire. Avec l'urbanisation qu'il y avait dans ces différentes zones, ils avaient énormément pris de la valeur car ils étaient bien situé. La maison à Bikele, bien qu'étant toujours habité par des individus qui payaient diligemment les loyers mensuels et entretenaient correctement cette dernière, avait quand même besoin de quelques travaux de rénovation. Il en était de même pour les deux maisons situées à Lambaréné. Nous avions pris un weekend elle et moi pour les visiter et un autre jour discuter de vive voix avec les locataires qui devaient temporairement quitter les lieux pour permettre aux ouvriers de remettre les maisons en l'état. Nous les avons logés en attendant que les travaux ne se terminent , que ce soit là-bas où à Bikélé, dans des maisons m'appartenant dans ces localités. Ils continuent à payer des loyers mais pour son compte. Les travaux sont actuellement en cours.


Nous marchons main dans la main en silence et sommes bercés par le bruit du vent et des vagues. C'est vrai que nous nous comportons comme un couple amoureux même si nous n'en sommes pas un, du moins pas officiellement, bien que nous passons énormément de temps ensemble et ce même encore plus qu'avant et que je lui fais souvent plein de sous entendus, je ne me suis jamais clairement déclaré auprès d'elle. Ce ne sont pas les occasions qui m'ont manqué ces derniers mois mais je me suis dit qu'il fallait qu'elle reste concentrée, il ne fallait pas que je la perturbe avec cette affaire. Du coup je n'ai jamais rien entrepris, même si je sais au fond de moi, à sa façon de me regarder qu'elle a souvent envie d'aborder la question. Je suis conscient et c'est à dessein, que je lui envoie des signaux contradictoires. Tantôt prévenant et parlant comme si le mariage était pour demain, tantôt réservé et n'envisageant pas du tout cette possibilité avec elle.


J'ai déjà parlé avec mes parents, sa mère, son pasteur et le mien. Je leur ai énoncé mes intentions et ils m'ont tous dit qu'ils étaient d'accord mais qu'ils ne fallaient pas trop retarder car la situation dans laquelle nous nous trouvions n'était pas favorable, nous étions deux personnes de sexes opposés, célibataires qui passons énormément de temps ensemble l'un avec l'autre. Bien qu'essayant de limiter au maximum nos contacts physiques cela n'empêchait pas de nous mettre dans une position dangereuse. Dangereuse pour les gens qui nous regardent mais surtout dangereuse pour nous. Pour éviter d'avoir à brûler et tomber dans la fornication, il était préférable de faire les choses bien. 

J'attends que l'euphorie des examens passent d'abord, qu'elle obtienne son bac et son permis de conduire mais aussi le tout premier diplôme de nos amours qui eux aussi ont passé leur CEP il y a une semaine et les résultats sortiront dans deux semaines. J'ai également confiance pour eux, nos enfants sont comme leurs parents, c'est-à-dire, très intelligents. Nous ferons une très grande fête pour marquer le coup et après ça, j'envisagerai de lui faire ma demande.


Myrna : Je peux avoir un jus de coco ?

Moi: Bien-sûr. 


Je me suis rapproché d'un monsieur qui épluchait les cocos non loin de nous.


Moi: Bonjour. Vous faites ça à combien ?

Lui: Bonjour. C'est 400f. 

Moi: Si j'en prends deux avec 5000 f, vous aurez la la petite monnaie ?

Lui: On va chercher patron. 

Moi: D'accord. Dans ce cas, donnez moi en deux. 

Lui: D'accord. Avec la paille non?

Moi: (Regardant Myrna) Myr stp, tu prends la paille ?

Myrna : Oui. 

Lui: D'accord.


Il a préparé les deux cocos qu'il a ouvert au sommet avant d'insérer les pailles et il me les a donnés. Je lui ai le billet et lui ai demandé de garder les 200f des pièces, j'ai pris le reste et j'ai rejoint Myrna.


Myrna : (Prenant le coco) Merci.


Nous avons continué à marcher en buvant cette eau et en marchant sur le sable. Au bout d'un moment, plus relax, elle s'est mise à me pincer sur le côté avant de s'enfuir en courant. Je l'ai poursuivi et rattrapé un peu plus loin.


Moi: (La faisant tournoyer dans les airs) Je vais aller te jeter dans cette eau.

Myrna : (Riant aux éclats) Non, pardon. 

Moi: (La mettant sur une épaule comme un sac de riz) Attends tu vas voir.

Myrna : (Battant des pieds en riant) Non KLEN, dépose moi , dépose moi. 

Moi: Je vais le faire à l'eau.

Myrna : Eh Dieu! KLEN je suis une mère de famille très respectée.

Moi: (Riant) Quel est le rapport ?

Myrna : Le rapport est que tu ne peux pas aller me jeter dans l'eau comme ça, où est la considération et le respect qui me sont dûs à cause de mon rang? J'ai quand même porté trois de tes enfants dans mon ventre, KLEN tu ne peux pas me jeter comme ça dans cette eau.

Moi: (Riant) Je vais me gêner.

Myrna : Eh KLEN, on ne te corrompt pas un peu ? Pardon bébé, aïe pitié.


J'ai freiné dans mon élan pour la regarder. J'ai rêvé où elle m'a appelé "bébé"? J'ai souris sans relever son propos


Moi: (Lui changeant de position pour la porter comme un bébé) Tu as eu de la chance.

Myrna : (Passant ses mains sur mon cou et me murmurant à l'oreille) C'est ce que tu crois.


Je l'ai regardé pendant un moment, un sourire sur les lèvres, elle a soutenu mon regard en passant sa langue sur ses lèvres avant de mordre sa lèvre inférieure tout en me faisant un clin d'œil. Regardez moi les choses comme ça, la petite là est en train de m'allumer? Seigneur voit ta fille et vient déjà lui parler oh. Dis lui déjà que moi je suis un pasteur très sérieux et je ne fais plus les choses de la fornication. Dis lui bien ça.


Myrna : (Éclatant de rire) D'accord monsieur je ne fais plus les choses de la fornication. Il faut alors épouser la femme.

Moi: (Esquissant un sourire) Hum.


Le fait qu'elle entendait de temps en temps certaines de mes pensées étaient un fait assez intéressant, et cela bien que déstabilisant quelques fois, était très souvent agréable. Nous avons continué à jouer encore un moment sur la plage avant de retourner à la voiture. Je l'ai laissé prendre le volant et elle nous a conduit sans problème jusqu'à chez elle. Nous avons été chanceux de ne pas tomber sur un contrôle de police car nous ne savions pas ce qu'on aurait dit pour justifier le fait qu'elle conduise sans permis. Comme je le disais plus tôt, Myr savait très bien conduire, c'était juste le stress. Je suis restée avec eux pendant deux heures de temps avant de rentrer à la maison.


LE LENDEMAIN


Nous sommes actuellement au lycée Nelson Mandela, le centre des terminales C et nous attendons que commencé la proclamation. Nous sommes tous là, la bande, maman Jeanne, Myrna, les enfants et moi. Nous sommes tous venus pour la soutenir. Toutes les femmes sont stressées et maman Jeanne plus que tout le monde même.


Maman Jeanne : (massant sa poitrine avec sa main) Les gens là aussi vont commencer à quel moment ? Ils avaient dit 14h00 et il est déjà 14h15?

Sara: (Se rongeant les ongles) Vraiment. Regarde même comment mon cœur est en train de battre dans ma poitrine comme s'il va bientôt sortir.

Sophie : Moi, j'ai déjà la chair de poule.

Maman Jeanne : Je n'en peux plus d'attendre, ou bien ils ont annulé?

Gaël: Non, ils vont commencer d'un moment à l'autre.


J'étais en train de regarder Myr qui n'arrêtait pas d'ouvrir et fermer sa main gauche en tapant du pied. Je me suis discrètement rapproché et j'ai glissé ma main dans la sienne. Elle a levé la tête pour me regarder et je lui ai souri pour l'encourager. Elle a esquissé un léger sourire avant de porter son regard sur les enfants qui s'étaient eux aussi rapprochés et l'avaient entouré.


Kilian : Maman ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer.

Lilian : Oui, nous savons que tu as déjà gagné.

Ethan : Mais bien sûr qu'elle a gagné, elle a pris l'intelligence de ses enfants.


Malgré nous, nous avons éclaté de rire. Écoutez moi les bêtises de cet enfant. Entre eux, qui a pris l'intelligence de l'autre ? Ce petit plaisantin à réussi à tous nous détendre et peu de temps après, les délibérations ont commencé. Le président du Centre a pris le micro et il a fait son discours avant de commencer à appeler les noms.


Lui: Est premier du centre, avec une moyenne de 16, 25/20 avec mention très bien et les félicitations de tous les membres du jury, Mlle NZAOU Précieuse Myrna.


Sara a hurlé et s'est mise à courir partout comme si c'était son nom qu'on venait de citer, les enfants ont sauté sur leur grand-mère pendant que les autres étaient en train de se faire des accolades. Myrna a mis une main sur sa bouche et s'est mise à pleurer en silence. Je l'ai prise dans mes bras et l'ai soulevée avant de la faire tournoyer dans les airs pendant un moment.


Moi: (La ramenant vers ma poitrine lui faisant un bisou dans le cou) Je le savais, félicitations ma bacheliere. 


Sur le coup de l'émotion, elle m'a embrassé sur la bouche…


LE JOUR OÙ MA VIE BA...