Chapitre 54 : donc elle est en vie pour de vrai

Write by afi92


Dans la demeure de Bernard KOUESSAN 


Mr Romaric KOUESSAN


Moi : oui allo, pourquoi tu m’appelle ? 

Lui : monsieur Jai une information pour vous, comme vous me l’aviez de vous informer sur la moindre geste suspect de votre fils.


Moi : oui ? 


Lui : imaginez-vous qu’il m’a appelé ce matin qu’il voulait me remettre une clé USB que je devrais remettre à Rosine au cas où quelques choses lui arriveraient.


Moi : quoi ?

(  ne me dit pas que ce petit fils de pute à oser m’enregistrer ?ou de quoi peut on bien sagit Non il n’est pas assez futé pour ça, qu’il soit maudit le salaud. ) 

    Et où est cette clé USB ? dit-moi ta somme je te le donnerai


Lui : monsieur je ne l’ai pas, il m’a appelé le matin pour que je passe le prendre mais j’avais une audience à la justice je n’ai pas pu passer.


Moi : nom de Dieu mais c’est encore quoi ça, tu n’es qu’un incapable tu aurais dû venir sur le champ récupérer la clé et le garder pour moi. Vous resterez toujours pauvre dans cette vie malgré tous vos grands diplômes. Voilà une affaire qui aurait pu te rendre riche et tu te contentes de rester au tribunal pour un insignifiant procès de je ne sais quoi, imbécile. Click


      Comment les gens peuvent être aussi bêtes comme ça même ? Avec ça ils veulent conduire les grosses voitures et avoir de grande maison alors qu’ils ne connaissent même pas la notion de priorité. Mais qu’est-ce que Bernard a à donner à son avocat et encore plus le jour où je lui raconte mon secret, j’ai un mauvais pressentiment par apport à cette clé USB il me la faut à tout prix.

     Bernard était avec sa femme quand il a eu sa crise donc elle est la seule personne l’avoir vu et parlé avant sa mort, il faut que je lui parle. Elle me la donne où sa vie sera une descente douce et lente vers les enfers.


Moi : (voyant Rosine rentrée en pleure et les yeux rouges j’ai oublié même que je l’ai appelé sur la route en venant ici) ah ma fille Bernard nous a laissé oh il est parti Rosine, mon fils oh, mon seul fils est parti.


Elle : (se jetant dans mes bras et me serrant très fort) ao mon pauvre papounet, comment est-ce possible c’est hier seulement on s’est vu comment, il avait l’air assez bizarre, je l’ai même insulté parce qu’il me prenant pour une certaine Heléna l’amour de sa vie et voilà aujourd’hui il est parti et ne reviendra plus. Eh la mort qui es-tu ? Papa qu’est-ce que nous avons fait au bon Dieu pour mériter de tels châtiments


Moi : (jouant ma comédie) ma fille la mort m’en veut avant c’était votre mère, après mon beau fils et dieu pourquoi tu ne m’as pas pris à sa place ? Inh ? Pourquoi ne m'a tu pas pris ? Et maintenant mon fils, et Bernard pourquoi tu es parti si tôt, Rosine je suis foutu je ne crois pas que j’aurai le courage de continuer à vivre après cette drame qui vient de s’abattre sur notre famille, eh seigneur (me mettant à pleurer comme une madeleine)


Elle : snif, snif papa, ne dit pas ça stp, tu es un homme fort, tu l’as toujours été et je suis tellement fière d’avoir un père comme toi. C’est vrai que le sort s’acharne sur notre famille mais on s’en sortira encore plus fort ce n’est pas toi qui me le disait il y à peine quelques jours ? Tient bon on s’en sortira. Mais pourquoi Cinna aurait empoisonné Bernard elle la toujours aimé même si c’était un coureur de jupon.

       cette dame n'a jamais osé hausser même le ton contre son mari, ça n’a pas de sens.


Moi : (attendez celle-là elle veut dire quoi par-là même) snif, ma chère dans cette vie les plus calme sont les plus dangereux, ne te rompe pas et ne te laisse pas avoir par l’eau qui dort. Elle attendait juste le bon moment pour prendre ton frère et le faire payer pour ces trucs qu’il lui a fait endurer. 

   Je la maudits, Rosine je la maudit d’avoir pris mon fils, la police a retrouvé la fiole du poison dans sa garde-robe.


     Quand je vous dis de ne pas côtoyer les pauvre sous croyez que j’exagère tu vois ce qui est arrivé à ton frère ? Tu vois ? 


Elle : papa calme toi, c’est juste que… (Moi la coupant) 


Moi : moi aussi j’espère vraiment de tout cœur qu’elle ne soit pas mêlée à cette histoire mais les preuves sont là. Ah mes petits fils Rosine, mes pauvre bébé leur papa mort et leur maman en prison pour la mort de leur papa et Rosine, notre famille court vers sa perte, ces enfants vont être traumatisés à vie avec cette nouvelle, seigneur pourquoi moi ? Pourquoi tu t’acharne sur moi ? Prend moi et fait revenir mon ils je t’en supplie.


Elle : je comprends, ça va aller papa, tient bon. Moi et toi on va prendre soin l’un de l’autre notre famille est forte rien absolument rien ne nous arrivera et ni à mes neveux compte sur moi je vais m’occuper d’eux.


Moi : merci ma fille sans toi je serai perdu et déjà fou, vivement que ces malheurs passent pour qu’on quitte ce pays de malheur. (La serrant dans mes bras très fort lorsque tout d’un coup mon regard tombe sur une silhouette qui ne m’est pas du tout inconnu, nom de dieu mais c’est quoi ce carma de merde…


Au même moment dans le village de lawaoure 


Nina 


Je balaie, repasse le balaie je ne sais plus combien de fois je suis en train de passer ce foutu balaie et là je percute ce n’est pas le balaie c’est la couleur du sol.

      je peux la passer toute la semaine son état sera toujours le même. Je jette le balaie avec colère et ouvre le sac de couchage que le monsieur du centre venait de me déposer. Je n’ai qu’une envie dormir, mes paupières s’alourdissent j’enlevé mes chaussures et me couche en position fœtale.


Quelques heures plus tard 


Je ne sais combien de temps Jai dormit mais apparemment le soleil est déjà couché, et J’ai faim je vais manger quoi maintenant et J’ai toujours pas fait signe à Richard et maman que j’étais bien arrivée. 

    Je me lève nonchalamment et commence à monter les pièces de l' étagère pour mettre sur pied ma cuisine rien de grand, juste une petite étagère en plastique et les ustensiles de cuisine. 

   

Je m’apprêtais à aller au centre pour appeler Richard quand je tombe nez à nez avec le jeune inconnu du centre.


Lui : bon, je crois que vous sortez apparemment 


Moi : ( trouvant cette remarque bête) on sort ici pour aller où ? 


Lui : ( trouvant drôle ma question) bon moi je suis là pour qu’on aille chez le chef le pasteur est déjà là on attend que vous donc il faut qu’on y aille, plus vite on ira et plus vite on pourra repartir.


Moi : je dois d’abord passer au centre passer des appels et par après on pourra aller où tu veux. 


Lui : (hésitant un moment) ok il n’y a pas de soucis je vous raccompagne alors, si non moi c’est Paul.


Moi : ( ne trouvant pas vraiment cette information prioritaire) ah ok enchanté.


      Je passe devant et marche très rapidement je déteste l’effet que ses herbes ont sur ma peau, ça gratte très fort. Comment ils font pour vivre dans de telle condition ? On se retrouve très rapidement au centre et je vois que les barres du réseau sont bien là, J’ai des tonnes de messages de richard et de maman je lance le numéro de Richard


Moi : (il décroche à la première sonnerie) allo bébé,


Lui : oui ma douce, alors comment ? Comment est le village ? Tu es sure que ça peut aller je t’ai appelé en vain ça ne passait pas, même les messages whastsapp apparemment il y a un problème de réseau là-bas


Moi : (hésitant , est ce que je dois lui dire toute la vérité ou mentir ) euh, euh c’est que, c’est que ça va


Lui : Nina je te connais, qu’est ce qui ne va pas ? C’est aussi grave que ça ? Rentre laisse tomber si tu ne peux pas supporter


Moi : non ne t’inquiète pas, je vais rester toute la semaine voir je viens à peine d’arriver. Si non c’est le désastre je t’enverrai des photos et toi-même tu verras si je mens ou pas je ne vais rien dire.


Lui : ok si tu le dis, tiens bon le week-end est proche, vendredi je viendrai te chercher moi-même pour Lomé. Prend soin de toi et surtout ne t’en fait pas tout ira bien bizut je t’aime et tu me manques déjà.


Moi : merci chérie, bizut à toi aussi n, je t’aime également. Bye.


    Je raccroche et regarde l’écran  de mon téléphone et souriait comme une imbécile sans nom. Ça m’a fait du bien d’avoir entendu sa voix. Il me manque tellement seigneur je t’en prie aide moi. Je décide d’appeler maman mais finit par raccrocher elle va juste encore m’énerver avec ces propos je lui envoie un vocal que je suis bien arrivé et range mon téléphone.


Moi : bon mon cher Paul on peut aller maintenant chez votre fameux chef du village et sa clique.


Paul : ah je vois enfin du sourire sur votre visage c’est tellement mieux comme ça. Ne vous inquiété pas tout ira bien croyez moi.


Moi : ok si tu le dis, et au faites, moi c’est Nina.


Il répond pas et se contente de me sourire.


    On marche encore quelques minutes et on arrive dans une conception dans un état tellement pitoyable à crois qu’ils se sont donné le mot d’ordre pour ne pas balayer leur cours, je déteste ce village avec ces habitants. 

     De loin on voir une dizaine de personnes assis sur des bancs sous un grand baobab. Juste la vue me donne la chair de poule. 

    Tout dans ce village est d’une telle sinistre à croire qu’ils sont complètement coupé du monde et que la civilisation n’est pas encore arrivé dans les parages c’est fou.


Paul : ( s’abaissant presqu’à terre pour saluer la petite assemblée) bonsoir l’assemblé, prenant la main un à un de chaque personne. 


Moi : (je m’arrête et le regarde faire après qu’il ait finit il prend place sur un banc je crois réserver pour nous) bonsoir à tous ( et vais m’asseoir à côté de lui sur le banc. Gagnons du temps…)


A Lomé dans la demeure de Bernard KOUESSAN 


Mr Romaric KOUESSAN 


Moi : merci ma fille sans toi je serai perdu et déjà fou, vivement que ces malheurs passent pour qu’on quitte ce pays de malheur. (La serrant dans mes bras très fort lorsque tout d’un coup mon regard tombe sur une silhouette qui ne m’est pas du tout inconnu nom de Dieu mais c’est quoi ce carma de merde donc c’est vrai.) Dit Rosine, les enfants sont à l’étage va faire leur valise ont les ramènent à la maison ils doivent avoir faim.


Elle : d’accord papa (me donnant une bise)


     Je me lève du fauteuil en m'assurant que rosine est bien sortir du salon. Je prends le temps de bien la relooker de la tête au pied elle est encore plus magnifique que dans mes souvenirs, elle a surement appris pour Bernard les nouvelles vont vite dans ce pays. 

     Je revoit tous ce moments qu’on a passé ensemble et notre dernière conversation, donc elle est en vie pour de vrai ? Plus je me rapproche d’elle et plus je me rends compte que c’est maintenant même que la partie va se jouer.


    Je m’arrête devant elle pouvant sentir même son souffle sur mon visage. Je la fixe droit dans les yeux, je peux voir par ces yeux qu’elle a beaucoup pleuré ces yeux sont tout rouge.


Moi : donc c’est vrai tu es vivante.


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

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