Chapitre 55: je suis une lumière

Write by afi92

Dans la demeure de feu Bernard KOUESSAN 


Mr Romaric KOUESSAN 


Je me lève du fauteuil prenant le temps de bien la relooker de la tête au pied elle est encore plus magnifique que dans mes souvenirs.  Elle a surement appris pour Bernard les nouvelles vont vite dans ce pays, je revoir tous ces moments qu’on a passé ensemble et notre dernière conversation, donc elle est en vie pour de vrai ? Plus je me rapproche d’elle et plus je me rends compte que c’est maintenant même que la partie va se jouer.


    Je m’arrête net devant elle la fixe droit dans les yeux, je peux voir par ces yeux qu’elle a beaucoup pleuré ces yeux sont tout rouge.


Moi : donc c’est vrai tu es vivante, (la fixant droit dans les yeux, ces yeux, cette bouche, ce visage...) tu peux me dire ce que tu cherches ici


Elle : (replaçant ces grosses lunettes pour cacher son visage et remettant bien son foulard pour ne pas qu’on la reconnaisse) Romaric as-tu tué mon fils ? Pour une fois dans ta vie sois sincère avec moi.


Moi : (eh ben je ne m’attendais pas à une telle question en vrai, je crois que j’ai encore une main à jouer, c’est la femme de ma vie après tout je l’aime s'il y a possibilité de la récupérer je ne me gênerais pas du tout. Lui enlevant les lunettes et attrapant son visage entre mes mains) Julie tu me connais plus que n’importe qui sur cette terre, tu sais de quoi je suis capable, toi-même tu en as payé les frais parce que tu l’as mérité tu m’as laissé quand j’avais le plus besoin de ton soutien. 

     Mais tu sais à quel point Bernard était toute ma vie, tu  sais de quoi je suis capable quand tu as décidé de partir avec lui et me laisser seule, tu crois que je déciderai de le tuer maintenant ? 


Elle : Romaric épargne moi tes discours, je te demande encore une seconde fois as-tu tué mon fils ? 


Moi : (la regardant dans les yeux avec mes yeux pleines de larmes) Non je ne l’ai pas tué, c’est sa femme qui la empoissonné. 


Elle : (me regardant dans les yeux un long moment, je peux sentir qu’elle a toujours des sentiments pour moi, elle tremble presque dans mes mains. Se dégageant de mon emprise) ok j’ai compris on se verra aux funérailles. (Se retournant immédiatement pour s’en aller) 


Moi : (la retenant par son bras) stp Julie, (silence) tu es logée où ? Tu as un numéros ? Au cas où je veux te joindre. Je veux qu’on discute 


Elle : (se dégageant avec douceur et élégance, elle a toujours eu cette manie d’agir avec éloquence et douceur cette femme) Romaric je saurai le jour où les funérailles se tiendront ne t’inquiète même pas pour ça. Passe une belle soirée et salut ta soit disant fille pour moi elle a bien grandit depuis la dernière fois. 


Moi : stp Julie… (Me coupant)


Elle : (avec toujours un calme et une élégance) tu veux vraiment qu’on ait cette discussion ici et maintenant ? Tu veux vraiment qu’on en parle là ? 


Moi : non t’inquiète je comprends, je suis coupable de tout ce qui m’arrive, j’ai été aveuglé par la richesse et le pouvoir je suis vraiment désolé, j’espère juste qu’on aura le temps de discuter de tout ceci. Je suis vraiment désolé pour tout le mal que je t’ai fait.


Elle : (me fixant juste dans les yeux et baissant la tête après) au revoir Romaric à un de ces quatre. Et ne t’inquiète pas on se reverra.


      Je le regarde sortir de la pièce et la suit jusqu’au dehors et la regarde rentré dans un taxi, sa valise à coté montre qu’elle vient juste de descendre au pays.

        Mon petit bonhomme dans mon pantalon est apparemment aussi content que moi de revoir Julie. 

     Elle est encore plus belle plus stylée que dans mes souvenirs, c’est le genre de femme que tout homme puissant et riche aimerait avoir à ces cotés elle est même la personnalisation de la classe.

       Il me faut la reconquérir je dois encore la touché, la sentir dans mes bras et gouter à son antre de plaisir, rien que le faite d’y penser je suis tout en érection.


      Je vous voir venir et je m’en fou de ce que vous pensez, tout le monde fait des erreurs dans la vie, j’en ai fait et maintenant je vais corriger tout ça, elle m’a bien eu par surprise, tout cette colère que je ressentais pour elle a disparu sur le coup il me la faut. 

    Je suis presque à la fin de mon ascension à l’ultime place de la loge. Une fois Bernard enterré, David enterré, je pars à Doubaï avec Rosine à peine une semaine je reviens et ensemble on ira vivre très loin d’ici tout est bien qui finira bien. J'ai vu dans ces yeux qu’elle m’aime encore donc j’ai toutes mes chances de la reconquérir si je lui donne l’impression d‘avoir tout abandonné. La vie est belle


Moi : (retournant au salon) Rosine, ma fille descend on rentre, il faut qu’on aille trouver quelques choses à manger aux enfants ils doivent avoir faim.


Elle : ( me répondant depuis l’étage) d’accord papa un instant on descend 


Moi : ok je vous attends à la voiture, je vais la faire sortir. Faites vite il se fait déjà assez tard pour manger.


Elle : ok papounet ont arrivent dans deux secondes.


    Je marche vers le garage le cœur et la tête plus confiant plus que jamais.je l’ai toujours dit la vie n’est pas compliquée, il n’y a pas de carma qui frappe et qui fait quoi que ce soit à qui que ce soit. On est responsable de la direction qu’on donne à sa vie. 

    Toutes les décisions et tous les chemins que nous prenons nous regardent, c’est nous qui décidons si on veut mourir comme un misérable ou comme une légende. On a la possibilité de faire tout et de devenir ce qu’on veut.


    Je ne gâcherai pas ma vie ni mon bonheur sur cette terre à vivre comme un misérable pour aller profiter d’un lieu que personne n’a encore vu ? Et d’ailleurs quel est ce fameux Dieu, ou je ne sais quel roi des rois qui laissent vivre ces propres enfant comme des misérables?

      Vous me faites rire, vous n’êtes que des imbéciles, la plupart de vos pasteurs et prêtes sont dans notre loge. À La fin vous regretterez votre vie. Réveillez-vous la vie c’est ici et maintenant. 


    Tout ce que j’ai à faire maintenant est de programmer chacune de mes actions. Déjà dans une semaine je vais enterrer ce maudit Bernard, un fils ingrat, je n’ai jamais eu vraiment envie d’avoir des enfants ça tombe bien je n’en ai plus.


     Pour le moment je vais m’occuper du sort de Cinna et récupérer la clé USB et la détruit, il me faut aussi le portable de Bernard. Après ça je pars avec Rosine et je reviens prendre la femme de ma vie oui elle est à moi.


Rosine : (ouvrant la portière pour faire rentrer mes deux petits-fils) c’est bon papa on est là. On peut bouger maintenant. On va manger où ? 


Moi : j’ai commandé déjà nos repas à l’hôtel deux février le temps d’arriver sa sera prêt j’ai pris la liberté de commander pour vous et un grand pot de chocolat en dessert pour mes nounours.


Elle : (criant avec les enfants) ah tu es trop chou mon papounet, le meilleur du monde.


   Elle me tient la main et je la lui sers très fort en conduisant. La vie n’est-elle pas belle ? Tant pis pour les insensés.


Tard dans la nuit dans la case de Nina dans le village de Laouware 


Nina 


Je n’arrive vraiment pas à dormir dans le noir. Je prends mon téléphone et regarde il est 00h du matin et aucune barre de réseau et je n’ai toujours pas fermé l’œil.      


    Tout à coups des bruits de pas comme des oiseaux font un bruit assourdissant sur le toit, je panique mais c’est quoi tout ce bruit sur le toit et à cette heure. Je prends peur et commence par crier.     

    Jésus protège moi, jésus protège moi, je me couvre la tête avec mon pagne et me met en position assise. Le bruit était devenue insupportable, j’ai l’impression que le toit allait s’effondrer sur ma tête, je continue de répéter la phrase jésus protège moi je t’en prie, je me frappe très fort les cuisses pour vérifier si je rêvais mais rien, le bruit est toujours là. 

     Mais maintenant au bruit de pas sur le toit ce sont ajoutés le cri des oiseaux, qui criait très fort, j’en pouvais plus je bouche mes oreilles avec mes mains et me balance de devant en arrière. 

    Mon cœur bat 10000 à l’heure je n’ai jamais eu au temps peur de toute ma vie. Je prends mon portable pour appeler à l’aide mais les barres du réseau sont toujours inexistantes. Et là je réalise que je suis toute seule et que je ne pouvais appeler personne et qui je pouvais bien appeler? Je ne connais même pas le numéro de Paul, le jeune du centre. Qui pourrait venir m’aider à cette heure ? Sortir de la chambre ? Pour aller où dans cette nuit ? Chez qui ? Dans cette nuit me retrouver au dehors dans un village perdu quelques part dans la foret et entouré de rivière. Je me mets à crier de toutes mes force avec les larmes aux yeux et là je réalise que je n’ai qu’une option celle de prier. Je me mets à genou toujours avec les cris des oiseaux qui était toujours persistant.


Moi : (me mettant juste au milieu de la chambre en position assise et les yeux levés vers la toiture) Seigneur je sais que je n’ai pas toujours été digne de t’appeler à mon secours ni de me permettre d’appeler ton nom comme étant mon papa. 

    Je sais que  je peux être têtu quand je le veux et même qu’au fond de mon cœur des fois je trouve trop compliqué et difficile de te suivre puisque je ne trouve pas toujours de sens et de logique à tout ce que tu fais. 

     Je sais que ma vie n’est pas parfaite et  je ne suis même pas sûre que je veux qu’elle soit parfaite comme tu veux qu’on le soit. Mais j’ai vraiment besoin de toi, je t’en prie ai pitié de moi  seigneur, vas-tu laisser ces vautours me voler ma vie que tu ma précieusement donné malgré toutes mes bêtises, ma tu envoyé jusqu’ici pour me laisser dans les mains des vautours, si tu ne viens pas à mon secours où irai-je ?  Je t’en prie intervient papa, vas-tu les laisser me prendre.

      Envoie tes anges me secourir je t’en prie, couvre moi par ton sang précieux, ai pitié de moi papa, ne les laissent pas me vaincre papa, je sais que je ne le mérite pas mais vers qui veux-tu que je me tourne si ce n’est toi? 


(Me mettant tout d’un coup sur mes pieds, le visage remplit de  larme, et le doigt pointé vers le toit, je ne ressens plus aucune peur malgré le bruit et le cri des oiseaux sur le toit) Qui que vous soyez, quoi que vous soyez je sais que vous m’entendez et que vous comprenez ce que je suis en train de dire. Vous ne m’aurez pas, vous pouvez tout essayer, mais je vous dis que c’est perdu d’avance. 

    La personne qui m’a envoyé ici est plus fort que vous, crier au temps que vous voulez, tapez vos pattes de sorciers affamés au tant que vous voulez mais je vous le dit vous perdez vôtres temps. Des comme vous ont essayé avant vous, ils ont fait plus que ceux que vous voulez commencez là, mais allez leur demandez là où tout ceci leur a mené aujourd’hui donc si vous croyez que vous me ferez peur vous mentez.


    La seule personne qui décide de la tournure de ma vie c’est mon seigneur Jésus Christ, le fils du très haut et c’est dans son sang je me tiens. Je suis une lumière et je suis ravi que vous l’ayez constaté aussi dès ma première nuit dans votre village. Cette lumière vous aveuglera tous les jours ou je serai ici, je marcherai dans ce village, je passerai mes journées et mes nuits ici et vous ne pourrez lever la tête pour me voir, puisque ma lumière vous aveuglera, vous prendrez une autre route lorsque vous me verrez venir de loin parce que je suis une lumière, je brille plus que le soleil, c’est la dernière fois que vous vous approché de si près de moi. 

   Vos yeux ne pourrons plus jamais se poser sur moi au risque de vous brulez.

Alors retenez que vous perdez votre temps je ne partirai plus c’est décidé, je vais accomplir ce pourquoi nos chemins se sont rencontré. 


Et tout d’un coup…


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

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