CHAPITRE 56: LA CONNEXION

Write by L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 56: LA CONNEXION.***


**KELLY NGUEMA**


Linda vient de partir en courant de la maison et maman est sortie à sa suite pour essayer de la retenir. Les larmes coulent de mes yeux tant j'ai mal pour elle. Je regarde mon frère et une colère sourde m'étreint le cœur , j'ai une folle envie de lui faire du mal là où il est debout là-bas comme un poteau électrique. Cet homme n'a rien à voir avec mon grand frère, je ne sais même pas comment le qualifier actuellement, le seul moi qui me vient à l'esprit c'est "méprisable". Il est méprisable.


Maman rentre dans la maison complètement mouillée et se dirige tout droit sur lui. Sur son chemin, elle soulève légèrement sa robe, se baisse pour ramasser un pied de sa babouche talon qu'elle portait et vient la frapper avec violence sur le visage de Benjamin. Mon père se lève et la tire pour l'éloigner de lui.


Maman : (verte de colère et retenue par mon père) Tu es un vrai chien Benjamin NGUEMA tu m'entends. Un chien et un imbécile. Badecon de tous tes parents, connard. C'est comme ça qu'on a dit qu'on parle à une femme ? Même si tu ne l'aimes pas tu étais obligée de lui parler comme ça ? Tu as même quel genre de cœur ? Regardez moi un imbécile fini comme ça, un salopard. 


Papa: Isabelle calme toi.


Maman : (Essayant de se soustraire de l'emprise de mon père) Bert laisse moi que je cogne d'abord bien cet animal. Ce sous-homme qui te sert de fils. Il est même venu de quel côté celui-ci ? A tare nzame, ça c'est un enfant aussi que moi Isabelle j'ai pu accoucher? C'est ma part d'enfants comme ça aussi Seigneur ? C'est moi qui ai accouché ce sans cœur. Tu vas chercher l'enfant d'autrui que tu emmènes dans ma maison et tu la présentes à tout le monde comme ta femme jusqu'à la laisser s'occuper de tes enfants et toi pour nous sortir à la fin que c'était un jeu? Que tout ça c'est parce qu'elle était disponible ? Benjamin NGUEMA tu n'as rien trouvé de plus intelligent à dire à cette pauvre fille qui a fait tout ce chemin depuis Libreville sous la pluie pour venir ici que ça ? "Tu étais disponible ?" Tout ça c'est à cause de Joliane non? C'est très bien. J'espère que tu vas même crever avec ta Joliane là idiot. C'est la fin de tout ça que j'attends ici. Espèce de con. Et j'espère pour toi qu'il n'arrivera rien à cette fille en chemin. Il faut sortir de ma maison pour aller retrouver ta Joliane. Tu n'es plus mon enfant.


Damien/Papa : Maman/Isabelle.


Maman : Il n'a qu'à sortir de ma maison pour aller retrouver sa morte, je ne veux plus voir son sale visage devant moi. 


Elle était encore en train de parler quand nous avons entendu des pas raisonner dans les escaliers avant de voir Raphaël débouler en courant suivis de près par les jumeaux. Il était en train de pleurer en criant "maman". Nous les avons tous regardés avec les yeux écarquillés. 


Wendy : Qu'est-ce qui se passe ?


Nous qui pensions qu'ils venaient pour s'arrêter à notre niveau, ils ont tracé tout droit vers la porte.


Papa: Où est-ce qu'ils vont ? Les enfants ?


Le temps que nous réagissons ils étaient déjà dehors en train de courir sous la pluie. Benjamin, Damien et moi nous sommes lancés à leur suite.


Benjamin : (Criant) Où allez-vous ? André ferme le portail stp.


Le temps que ce dernier ne réagisse, Raphaël était déjà passé, ce sont les jumeaux qu'il a pu bloquer. Benjamin est arrivé jusqu'à eux et les a dépassés pour se lancer à sa suite Damien et moi nous sommes arrêtés au portail et avons attrapé les autres. 


Les D: (Pleurant) Maman Linda oh, laissez nous.


Damien : (Qui tenait Darnell,) Calmez vous.


Darnell : (Essayant de se dérober en pleurant) Lâche moi papa Damien il faut qu'on parte la chercher . Maman ?


Nous les avons soulevés de force pour les ramener à la maison, ils gesticulaient tellement que nous sommes tombés à plusieurs reprises mais nous avons fini par les ramener.


Maman : Qu'est-ce qui se passe les enfants ? 


Eux: (Pleurant) Mamie, maman, on veut aller la chercher. 


Maman : Mes chéris calmez vous, on ira demain.


Darnell : (augmentant les pleurs) Non, c'est aujourd'hui. Elle est coincée, elle est coincée dans la voiture.


Nous avons tous écarquillé les yeux. Ça c'est quelle histoire encore? Benjamin est rentré dans la maison avec Raphaël dans ses bras. Ce dernier gigotait dans tous les sens. 


Raphaël : (Pleurant) Papa laisse moi, laisse moi partir chez maman. 


Benjamin : Raphaël arrête moi ça tout de suite. 


Raphaël : (Le mordant au poignet) 


Benjamin : (Criant) Aahhh.


Il a retiré sa main de sa bouche avant de le poser au sol. Ils ont continué à s'agiter tous les trois pour essayer de sortir de la maison. À un moment Darnell s'est figé comme s'il venait de voir quelque chose, Daphnée a mis les deux mains sur son visage pour le cacher et Raphaël a poussé un cri aigu.


Eux: (Après quelques minutes) maman ???


Sans qu'on ne comprenne rien du tout, ils se sont écroulés au sol sans plus bouger.


Moi: (Paniquée) Qu'est -ce qui se passe ?


Benjamin : (S'accroupissant devant eux pour les secouer, l'inquiétude dans la voix) Darnell ? Daphnée ? Raphaël ? Non non non. (Posant sa tête sur leurs poitrines à tour de rôle) Il ne bat plus. (Nous regardant en pleurant) Leur cœur ne bat plus papa? Pourquoi il a arrêté de battre. 


Papa: Soulevez les on va les emmener à l'hôpital. 


Benjamin a soulevé Darnell, Damien, Daphnée et papa Raphaël. Nous sommes sortis en courant de la maison et sommes allés grimper dans la voiture. Damien a pris le volant et est monté avec papa devant pendant que maman, Benji et moi étions derrière avec chacun des enfants inconscients dans les bras. Nous n'arrêtions pas de pleurer en essayant de les ranimer. À quelques pas de Ntoum, nous sommes tombés sur un embouteillage.


Benjamin : (Stressé) Pourquoi on n'avance plus ? 


Damien : Tu veux que j'avance comment avec les voitures qui sont devant moi ?


Papa: (Descendant de la voiture) Je m'en vais me renseigner pour savoir ce qui se passe.


Il est parti et est revenu quelques minutes après en nous disant qu'il y a eu un accident sur la route et se sont les pompiers qui ont bloqué le chemin. Une voiture aurait fait un croisement avec un camion, les deux ont cherché à s'éviter. Le camion s'est renversé sur la route et la voiture est allée se jeter contre un arbre.


Maman : Mon Dieu ! 


Damien : Il y a des morts ?


Papa: On ne sait pas encore mais les gens disent que c'est peu probable que le conducteur de la voiture survive vu comment la voiture est amochée et a apparemment fait des tonneaux avant d'arriver à l'arbre. 


Moi: On fait donc comment pour avancer avec les enfants ?


Papa: Je ne sais pas.


Damien : Allons y à pied jusqu'aux pompiers, il y a certainement une ambulance là-bas qui pourra les récupérer. 


Papa : C'est vrai. Attendez je vous devance pour aller expliquer la situation. 


Il est parti en courant et nous sommes descendus avec les enfants. Damien a récupéré Daphnée que maman tenait et nous nous sommes mis à marcher précipitamment avec les deux autres. Les hommes qui étaient sur le chemin, sont venus me prendre Raphaël des mains vu que je trainais les pas. Benjamin fut le premier à arriver jusqu'à papa qui parlait avec un des pompiers et nous sommes arrivés à sa suite. 


Pompier : Ils sont combien ?


Papa: Ils sont trois .


Pompier: Nous allons les prendre avec nous mais une seule personne va les accompagner. 


Papa: Il n'y a pas de problème. Ils iront avec leur père. 


Pompier : Ok.


Il a appelé deux hommes en uniforme qui sont venus nous prendre les enfants des mains pour aller tenter une réanimation dans le véhicule, Benjamin est parti avec eux. Nous sommes restés debout dehors sous la pluie. Nous avons essayé de regarder vers le véhicule accidenté , ils avaient déjà enlevé l'accidenté à l'intérieur. En regardant bien le véhicule en question, j'ai écarquillé les yeux car j'ai reconnu la voiture de Linda. 


L'un des pompiers : Vous avez pu avoir le nom de la victime ?


Un autre : Oui, d'après les papiers il s'agit de Linda Maxime NDOMBI.


Maman : (Attrapant son mari pour ne pas tomber) A tare nzame, c'est Linda qui a eu cet accident ?


Nous nous sommes regardés tous les quatre avec de grands yeux ouverts.


Maman : Benjamin va me tu-er…


**JENNIFER AGONDJOU**


Je suis assise à la maison avec Sasha dans les bras. Je regarde par les vitres les grosses gouttes de pluie qui sont en train de s'abattre dehors. Linda n'est pas toujours revenue et je n'ai aucune nouvelle d'elle. Ça va bientôt faire deux heures de temps que j'attends un signe d'elle en vain. Je prie seulement que tout se passe bien pour elle et qu'elle soit bien abritée avec cette forte pluie dehors. À un moment donné, je me rends compte que Sasha a fini par s'endormir et donc je me lève pour aller la mettre au lit. Quand je finis, je trace dans ma chambre pour aller prendre un pull car j'ai senti un léger coup de fraîcheur. En revenant au salon, je remarque une lumière provenir de mon téléphone sous forme de voyants. Je comprends donc que j'ai eu soit un message soit un appel manqué. Je m'approche et je le prends. Au même moment, le téléphone se remet à sonner et c'est un numéro inconnu. 


<<Moi: (Décrochant) Allô ?>>


<<Voix de femme : (Pleurant) C'est Jennifer ?>>


<<Moi: (Inquiète) Oui, c'est qui?>>


<<Elle : (Pleurant) Jennifer c'est Kelly.>>


<<Moi: Kelly ? Qu'est-ce qui se passe ?>>


<<Kelly : (Pleurant) C'est Linda.>>


<<Moi: (M'affolant) Il y a quoi? Qu'est-ce qu'elle a ?>>


<<Kelly : (Pleurant) Elle, elle a fait un accident sur la route.>>


Mon cœur a raté un battement et le téléphone m'a échappé des mains pour tomber sur les coussins. Je l'ai rapidement ramassé pour le remettre à l'oreille les mains tremblantes 


<<Kelly : Allô Jennifer ?>>


<<Moi: (Voix vibrante) Tu viens de dire quoi?>>


<<Kelly : Linda a fait un accident sur la route, les ambulanciers sont en train de l'emmener à l'hôpital de Ntoum.>>


<<Moi: Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment va-t-elle ?>>


<<Kelly : Je ne sais pas. Mais c'est grave.>>


<<Moi: Tu as dit que c'est à l'hôpital de Ntoum qu'on est en train de l'emmener ?>>


<<Kelly : Oui.>>


<<Moi: Ok, J'arrive tout de suite.>>


<<Kelly : D'accord>>.

Clic 


J'ai enlevé mon téléphone à l'oreille et mes larmes se sont mises à couler de mes yeux. Je les ai rapidement essuyés avant d'appeler Paul. 


<<Paul : (Décrochant) Allô bébé ?>>


<<Moi: (Les Pleurs dans la voix) Paul.>>


<<Paul: (Interpellé) Qu'est-ce qui se passe JO?>>


<<Moi: (Pleurant) Paul Linda vient de faire un accident de circulation sur la route de Ntoum. Stp viens à la maison pour récupérer Sasha car je suis en train de m' y rendre. Eh mon Dieu Lili oh.>>


Je parlais et je pleurais en même temps et c'était vraiment incompréhensible. Il a essayé de me calmer comme il l'a pu. Il m'a demandé de ne pas bouger, qu'il allait venir me chercher et nous devrions y aller tous les deux. Je lui ai dit que je l'attendais. Il m'a également demandé de prévenir les parents de Linda. J'ai dit ok avant de raccrocher. J'ai composé le numéro de maman Harlette et je lui ai donné l'information avant de raccrocher. J'étais en train de me demander ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle ait un accident. Et surtout que faisait-elle au niveau de Ntoum ? 


Paul est arrivé une trentaine de minutes plus tard avec une de ses petites sœurs qui devait rester avec Sasha. J'ai pris mon sac et nous sommes tous les deux partis de la maison. En chemin j'ai reçu un message de Kelly m'informant que l'ambulance ne s'est plus arrêtée en Ntoum mais elle a plutôt continué sur Libreville pour l'hôpital militaire. J'ai donné l'information à Paul et j'ai rappelé les parents de Linda pour le leur dire. Quand nous sommes arrivés, j'ai couru à l'accueil pour avoir des renseignements.


Moi: Excusez moi, j'aimerais avoir des informations sur la jeune femme qui a eu un accident sur la route de Ntoum, on m'a dit que c'est ici qu'elle a été conduite.


La dame : On nous a effectivement informés de l'accident survenu sur la nationale. Mais la dame et les enfants ne sont pas encore arrivés, ils sont en chemin.


Moi: (Fronçant les sourcils) Quels enfants ?


La dame : Je ne sais pas. On nous a dit qu'il s'agit d'une femme et trois enfants à bas âge. 


Paul et moi on s'est regardé. 


Paul: Elle avait les enfants de Benjamin ?


Moi: Je ne sais pas.


Paul : (À la dame) Donc vous dîtes qu'ils ne sont pas encore arrivés?


La dame : Non. Ils sont en chemin.


Paul : Ok, merci. 


Nous étions en train de nous éloigner de la réception quand j'ai vu les parents de Linda rentrer dans la structure d'un pas pressé. Tonton H avait l'air au bord de la crise de nerfs et son visage était presque livide. Ils se sont dirigés vers nous.


Ton H: Jennifer que disent-ils ?


C'est Paul qui leur explique les informations que nous venons de recevoir.


Maman H: (Pleurant) Ô mon Dieu, faites qu'il ne lui soit rien arrivé de grave. 


Nous ressortons tous et allons nous mettre du côté des attentes pour les urgences vu que c'est là-bas qu'ils seront orientés. Une 20taine de minutes plus tard, nous entendons les bruits d'une sirène résonner au loin nous indiquant que l'ambulance est dans les parages. Nous ne tardons pas à la voir rentrer dans le portail et se diriger vers nous. Le personnel médical sort de l'hôpital avec trois civières et vient se poster devant l'ambulance qui s'ouvre sur deux ambulanciers. Sans tarder, ils se mettent à faire le transfert et c'est Raphaël masqué qui passe devant nous sur la première civière. N'eût été le fait qu'il soit inconscient, il n'a aucune blessure apparente. Il est suivi de près par les jumeaux qui passent dans le même état, puis un brancard sur lequel est couchée Linda ensanglantée est passé devant nous. J'ai mis ma main à la bouche pour m'empêcher de crier et mes larmes se sont mises à couler.  Juste après nous avons vu un Benjamin l'air absent descendre en dernier de l'ambulance sur ces deux jambes. Sans crier gare, tonton H se jette sur lui pour lui rosser des coups sur le visage. Il ne faut pas moins de 6 personnes pour retirer H du dessus de lui.


Tonton H : (Tenu par plusieurs hommes et quelques gendarmes) Vous êtes un jeune homme mo-rt Benjamin NGUEMA, je vous avais prévenu, je vous tu-erai de mes propres mains.


Maman H: (Pleurant) H stp calme toi. 


Les gendarmes : Monsieur Calmez vous sinon nous serons obligés de vous emmener au camp de gendarmerie pour vous enfermer.


Tonton H : (Furieux) Enfermez moi car je vous le dis, ce jeune homme mourra aujourd'hui. (Les larmes coulant de ses yeux) Je peux vous l'assurer. Benjamin NGUEMA je vais te tu-er. Tu as osé. 


Les gendarmes ont dû l'emmener au camp de gendarmerie du pk9 parce qu'il n'arrêtait pas de proclamer des menaces de mo-rt sur Benjamin assis par terre et saignant à plusieurs endroits sur le visage…


**HENS MAXIME NDOMBI**


Je savais dès le premier jour que j'avais eu des informations sur cet homme qu'il ne m'avait pas l'air normal, qu'il était émotionnellement instable mais Harlette m'avait dit de lui accorder le bénéfice du doute, elle désespérait tellement de voir Linda en couple qu'elle m'a supplié de le laisser tranquille. Quand mon partenaire chinois m'a appelé pour me dire que le contrat n'avait pas eu lieu il y a deux semaines, j'ai su que quelque chose n'allait pas et en cherchant la réponse, j'ai appris qu'elle s'était rendue à un spectacle d'enfants à l'école. Là encore j'ai laissé. Quand elle a décidé de prendre des vacances sans m'en informer, j'ai encore regardé sans intervenir. J'ai voulu voir jusqu'où irait cette histoire. Quand cet imbécile s'est pointé à l'anniversaire de son propre fils et a été incapable de venir me saluer, j'ai su que c'était mort. 


Depuis le départ de Linda de la maison il y a deux semaines après qu'elle m'ait dit toutes ces choses, je n'ai pas réagi. Elle a toujours pensé que je ne l'aimais pas, ce n'était pas bien grave, de toutes les façons c'était le but, pour qu'elle reste en vie il fallait qu'elle pense que je ne l'aime pas. Je me justifierai nullement sur ce que j'ai fait devant qui que ce soit. Si l'on pense que j'ai été trop dur avec elle, ce n'est pas grave. Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Elle a décidé de vivre sa vie comme elle l'entendait et j'avais décidé de la laisser faire, elle avait fait son choix.

Je sors du camp de gendarmerie avec un ami commandant de la gendarmerie qu'Harlette a appelé pour lui dire d'aller me récupérer à la brigade du pk9 parce qu'elle était actuellement à l'hôpital en attente des résultats de Linda qui apparemment a été conduite dans un bloc opératoire. Comme il était dans les parages, il est venu personnellement pour me faire sortir. Pendant qu'il est en train de parler avec un des responsables ici pour lui assurer que je me tiendrai tranquille et que je ne mettrai pas en exécution les menaces proférées contre Benjamin NGUEMA, je suis debout en train de l'attendre à côté de sa voiture en tapant du pied. Je bous littéralement de colère, cet insecte a signé son arrêt de mort. Il a osé ? 


Moi: (Parlant tout seul) Tu as osé me tenter Benjamin NGUEMA ? Tu as osé.  Ce sera certainement le dernier acte d'inconscience que tu auras posé de toute ta misérable vie. Mon enfant ensanglantée et maintenant entre les mains d'un bistouri ? (Souriant amèrement une larme s'échappant de mon œil droit) Tu es mort. 


J'ai rageusement essuyé mes yeux. 


Arnold : (Venant vers moi) Nous pouvons y aller.


Il déverrouille le véhicule et nous montons tous les deux. Durant tout le chemin, il essaie de me raisonner mais je sais qu'il sait qu'il parle actuellement avec un sourd. Parce que ce soir même je retournerai en prison pour avoir tu-er cet abruti et si ma fille meurt dans cette salle, ce sera un véritable carnage, personne ne restera vivant pour raconter cette histoire. Je passe une main sur mon cœur qui est comprimé depuis près d'une heure à l'intérieur de ma poitrine. Je ressens exactement la même douleur que ce jour où ces gens avaient voulu la tu-er  il y a 26 ans en lui envoyant un fusil nocturne. 


Nous arrivons à l'hôpital et nous descendons du véhicule. Au lieu de rentrer dans l'hôpital, je me dirige vers ma voiture où je récupère mon arme que je charge avant de me diriger vers le lieu d'attente des urgences. Lorsque j'arrive, je trouve ce microbe assis avec des pansements ça et là sur le visage, ses parents sont à ses côtés ainsi que qu'Harlette et Jennifer. Je marche jusqu'à une petite distance d'eux et je braque mon arme sur lui. Tout le monde se lève et lui le premier.


Arnold : Hens ne fait pas ça.


Ses parents : Monsieur svp.


Jennifer : Tonton H pardon.


Harlette: (Me fixant dans les yeux) H ta fille et moi avons besoin de toi plus que jamais, plus que jamais H. 


Je regarde ce silure et je tire deux ba-lles sur lui à bout portant, il s'écroule par terre. Il avait été prévenu…

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