CHAPITRE 57: LA COLÈRE UNE TRÈS MAUVAISE CONSEILLÈRE

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 57: LA COLÈRE : MAUVAISE CONSEILLÈRE.


**JENNIFER AGONDJOU**


Nous sommes assis depuis plus d'une heure en train d'attendre les nouvelles de Linda et des enfants. Linda est au bloc et les enfants en réanimation. Les parents de Benjamin qui sont arrivés il y a une trentaine de minutes ont essayé de nous expliquer ce qui s'est passé mais malgré tout on n'a rien compris. Linda se serait disputé avec Benjamin et serait partie de Meyang en pleurant, de là elle aurait eu un accident de la route juste avant de rentrer dans Ntoum. Maintenant les enfants auraient fait une crise avant de s'évanouir sans aucune explication. Et c'est sur le chemin de l'hôpital qu'ils auraient croisé l'ambulance qui les a tous quatre emmenés ici. Cette histoire est tellement tirée par les cheveux qu'on ne comprend pas. Toutefois nous prions qu'ils puissent s'en sortir tous avant de partager les torts de cette histoire même si pour moi le coupable désigné de toute cette affaire c'est ce chien de Benjamin. 


Celui-là même est aussi en train de se faire soigner à l'intérieur car H ne l'a pas raté avec les coups, sa tête a gratté le sol à plusieurs reprises et donc il a eu beaucoup d'égratignures ça et là sans compter les blessures dues aux coups portés. Comme il a encaissé sans essayer de se défendre, il en a pris plein la figure. Nous le voyons revenir avec plusieurs petits pansements et il vient s'asseoir en silence. Personne ne cherche à savoir comment il va car sans aucun doute nous sommes tous en colère contre lui. Seulement je ne sais pas, il n'est pas comme d'habitude, depuis qu'il est sorti de cette ambulance, je ne sais pas, il a l'air absent, on dirait qu'il est dans les vapes. 


Quelques minutes plus tard, H apparaît et marche vers nous en fixant Benjamin avec un regard rempli de colère. À quelques pas de nous, il nous surprend en braquant une ar-me à feu contre lui. Pris de panique , nous nous levons tous. Nous essayons de le calmer afin qu'il ne puisse pas tirer sur Benjamin.


Le monsieur qui l'accompagnait : Hens ne fais pas ça.


Les parents de Benjamin : Monsieur svp.


Moi: (La peur au ventre) Tonton H pardon.


Maman H: (Le regardant) H, ta fille et moi avons plus que jamais besoin de toi, plus que jamais H.


Il détourne ses yeux d'elle et fixe Benjamin. Puis nous entendons "slioup" à deux reprises avant de voir Benjamin s'écrouler comme une masse. Son sang a giclé et est venue me toucher le visage. Ce sont les cris de la mère de Benjamin et de Kelly qui m'ont fait réaliser que cette scène était réelle.


Ta Isa: (Hurlant en s'accroupissant sur Benjamin) woooohhh, mon fils oh, il a tué mon enfant oh (Le secouant) Benji oh, pardon ne me fait pas ça. Benji pardon réveille toi, mon enfant. 


Elle l'a retourné et là c'était l'hor-reur. Un trou entre les deux yeux et un autre au niveau de la gorge. C'était tellement hor-rible que je me suis mise à vomir et la forte odeur de sang qui émanait n'était pas pour arranger les choses. Maman Harlette s'est jetée sur son mari et s'est mise à le frapper. 


Maman H: (Pleurant) Pourquoi tu as fait ça H? Pourquoi hein? As-tu un seul instant pensé à moi et à ta fille ? Tu viens de tu-er l'homme qu'elle aime Hens. Et ses enfants tu y as pensé ? Oh mon Dieu, pourquoi hein, Seigneur. Tu es maintenant un assassin. 


Pendant qu'elle parlait, les gendarmes sont venus. Il a fait tomber son arme et s'est docilement laissé conduire par eux. Le personnel de l'hôpital est sorti pour venir ramasser le corps de Benjamin sur lequel était en train de pleurer sa mère et sa sœur qui l'y avait rejoint . Ils ont réussi à le soustraire d'eux et l'ont emmené avec lui pour un constat avant de le transférer à la morgue.


Ta Isa : (Assise par terre en enlevant son foulard de sa tête en pleurant) Mon enfant oh, ils ont tu-é mon enfant. Benjamin oh, tu pars comme ça et tu laisses tes enfants avec qui? Woooohhh, je vais mourir aujourd'hui. Rigobert oh, dis moi que ce n'est pas vrai. Ce n'est pas mon enfant que cet homme vient d'abattre comme animal oh, ce n'est pas mon Benji. (S'allongeant au sol) Ah Benji. Nous allons dire quoi à tes enfants ? (Mettant les mains sur la tête) Benjamin m'a tu-é oh. 


Nous étions tous en train de pleurer, je le faisais toute tremblante dans les bras de Paul. Je n'arrivais pas à croire qu'il ait vraiment pu faire ça. J'avais même peur de fermer les yeux car le visage de Benjamin gisant au sol dans son sang semblait avoir été gravé sur mes paupières. Maman H a perdu l'équilibre et s'est retrouvée par terre en train de pleurer complètement dépassée par la tournure qu'avait prise cette histoire.


 C'est dans ce chaos que deux médecins se sont approchés de nous pour nous dire que les enfants s'étaient réveillés et que l'opération de Linda était terminée.


L'un d'eux : (À maman H) Votre fille est en salle de réveil mais nous n'avons pas de très bonnes nouvelles.


Maman H : (Le regardant en pleurant)


Lui: Nous avons constaté durant l'opération que votre fille était enceinte mais malheureusement elle a fait une fausse couche.


Maman H : (Pleurant de plus belle) Seigneur.


Lui: Ce n'est malheureusement pas le plus grave. 


Moi: (En larmes) Il y a quoi d'autre docteur ?


Lui: Le choc de l'accident a endommagé sa colonne vertébrale au niveau de la partie qui donnait l'impulsion à ses membres inférieurs.


Maman H : Qu'est-ce que ça veut dire ?


Lui: Ça veut dire que votre fille ne pourra plus jamais remarcher, elle est paraplégique.


Moi: (Mettant ma main sur ma bouche) Lili.


Lui: Votre fille aura besoin de votre amour et tout votre soutien pour non seulement traverser cette phase mais de pouvoir l'accepter et vivre avec.


Maman H : (Levant les yeux au ciel) Ah Dieu, c'est quoi cette épreuve ? 


Lui: Nous ferons tout notre nécessaire pour vous accompagner. Il lui faudra aussi un suivi psychologique pour l'aider dans ce processus. 


Nous étions tellement dépassés par ces informations que nous ne savions pas quoi dire. En une seule nuit autant de drames ? Avec ça, comment allons nous lui dire par rapport à Benjamin et son père ? Actuellement seules les larmes étaient notre seule issue. Il nous a dit qu'ils allaient venir nous chercher quand elle allait se réveiller et ils auront besoin de notre présence pour lui annoncer sa condition. Comment allait-on l'encourager et la fortifier dans l'état dans lequel nous étions ? 


Les parents de Benjamin sont rentrés dans la structure pour aller voir leurs petits-enfants, ils étaient encore en larmes. Paul, maman H et moi sommes restés dehors en train de pleurer face à cette situation. Maman H ne faisait qu'insulter son mari pour l'acte qu'il venait de commettre parce qu'il l'avait abandonné à son sort dans le grand problème qui venait de lui être annoncé.


Maman H : Hens oh? Je vais maintenant faire comment avec ton enfant toute seule ? Par où vais-je commencer? On ne peut pas te parler et tu vas écouter. ? C'est quel degré de colère ? 


Elle parlait toute seule pendant une quinzaine de minutes avant de se calmer. Elle pleurait maintenant en silence comme moi jusqu'à ce que nous n'ayons plus de larmes. Nous étions chacun dans ses pensées en train d'essayer d'entrevoir ce que nous devrions faire en face de Linda. 


Une heure plus tard, un infirmier est venu nous dire qu'elle s'était réveillée et que nous devrions aller la voir et être forts.  Nous l'avons suivi et il nous a conduit dans la pièce où elle était. Dès qu'elle m'a vu, elle s'est mise à pleurer et je suis allée la prendre dans mes bras.


Linda: (Pleurant) Jen, il a dit que ce n'était pas réel. Que notre histoire n'était pas réelle. J'ai tellement mal au cœur. Tout ça n'était qu'un jeu pour lui, me faire l'amour n'était qu'un jeu pour lui Jennifer.


J'ai resserré mon étreinte sur elle. Elle était encore en train de pleurer par rapport à sa rupture qui n'était rien comparée à ce qui l'attendait et le fait même de savoir ça me déchirait le cœur en milles morceaux. Nous l'avons laissé pleurer sur sa relation jusqu'à ce qu'elle se calme. C'est à ce moment que le médecin est arrivé. Je me suis assise sur le lit derrière elle.


Médecin : Mlle NDOMBI vous savez où vous êtes ?


C'est à ce moment qu'elle a prêté attention au décor de la pièce.


Linda: (Assez Confuse) Dans, dans un hôpital.


Médecin : Vous vous souvenez de ce qui a pu vous conduire ici?


Linda: (Essayant de se rappeler) Je, je suis partie de chez les parents de Benjamin à Meyang après qu'il m'ait dit toutes ces mauvaises choses. Pendant que j'étais en route, j'ai eu une forte douleur au niveau du ventre et, et j'ai vu du sang couler de mes jambes et là, il y a ce camion qui a klaxonné et m'a ébloui avec ses phares. J'ai essayé de l'esquiver et j'ai perdu le contrôle de ma voiture qui s'est renversée deux fois avant d'aller cogner contre un arbre. C'est la dernière chose dont je me souvienne.


Médecin : Vous avez en effet eu un accident de la route à l'issue duquel vous avez été conduits ici. Vous avez subi une longue opération de près de trois heures de temps. Durant votre opération, nous avons appris que vous étiez enceinte et aviez fait une fausse couche.


Linda: (Touchant son ventre surprise) Pardon ? Vous, vous dites que j'étais enceinte ?


Médecin : Oui.


Linda: (voix enrouée) Et, et mon bébé est mort ?


Médecin : (Triste) Malheureusement.


Linda: (Coulant à nouveau des larmes) Noooon. (Essayant de bouger) Ne me dites pas ça. J'ai, j'ai perdu mon bébé.


Moi: (Essayant de la retenir) Lili.


Linda: (Hurlant en touchant son ventre) Nooooonnnn, mon bébé, rendez moi mon bébé. 


Maman H : (Se joignant à nous sur le lit en pleurant pour la serrer dans ses bras) Lili.


Linda : (Pleurant dans ses bras) Maman, mon bébé, mon bébé est mort maman. J'avais un bébé dans le ventre et il est mort maman. Ton petit fils est mort. 


Nous avons tous repris les pleurs, même le médecin a coulé des larmes face à la douleur de Linda. Elle a pleuré jusqu'au moment où elle a essayé de bouger une de ses jambes et n'a pas pu le faire.


Linda: (Écarquillant les yeux) Mes jambes ? Qu'est-ce qu'elles ont mes jambes ? Pourquoi je n'arrive pas à les bouger?


Moi: (Pleurant) Lili.


Linda: Docteur qu'est-ce qui se passe avec mes jambes.


Médecin : (Peiné) L'accident que vous avez subi a endommagé votre colonne vertébrale Mlle NDOMBI, vous ne pourrez plus avoir le contrôle de vos jambes, vous ne pourrez plus marcher, vous êtes paraplégique.


Elle est restée sans faire aucun mouvement, elle était complètement figée pendant quelques secondes avant de se remettre à pleurer. Sa mère et moi l'avons serrée dans nos bras en pleurant avec elle. Nous n'avions pas de mots, il n'y avait rien à dire dans cette situation. Pleurer était la seule réaction. Nous l'avons fait pendant longtemps avant de nous calmer. Le médecin a fini par mieux lui expliquer sa situation et ce qu'allait dorénavant être sa vie 

Nous l'avons écouté en silence, il a fini par partir en nous laissant entre nous. Linda a fini par s'endormir avec le trop plein d'émotions dont elle a fait l'objet ce soir…


*UN MOIS PLUS TARD*


Ça va faire un mois que tout cela a eu lieu. La vie de tout le monde est actuellement dans un état que je ne saurais qualifier. Linda , comme on s'attendait, est rentrée dans une grande dépression et ne parle plus. Sa mère et moi sommes constamment à son chevet et elle a commencé une thérapie mais ça ne donne rien pour le moment. Depuis qu'elle s'est réveillée le lendemain du jour où elle a appris toutes ces choses, elle s'est murée dans un silence. Elle avait parlé une semaine après pour nous poser une question.


Linda: (Me regardant) Benjamin et mon père ne sont ils pas au courant de ce qui m'est arrivée ?


Je n'avais pas su quoi répondre, sa mère qui était également présente n'avait pas non plus su quoi dire.


Linda: (Après un moment) Je vois.


Elle avait essuyé une larme qui avait coulé de ses yeux avant de se recoucher. Ce fut la dernière fois qu'elle a parlé. Nous avions décidé de ne pas lui dire ce qui s'était passé entre Benjamin et son père ce jour. Nous avons estimé qu'elle avait déjà beaucoup de choses sur les bras pour lui annoncer ça. Et le fait qu'aucun des parents de Benjamin ne vienne la voir nous avait aussi facilité la tâche. Les enfants avaient fait trois jours à l'hôpital avant de sortir. Il avait demandé après Linda mais ils leur avaient dit qu'elle avait disparu et qu'ils ne savaient plus rien d'elle. Trois chambres les séparaient de celle de Linda mais ils n'étaient pas venus la voir. Le message était clair. Nous avons donc décidé de laisser ça comme ça. Elle croit qu'il a décidé de garder sa position par rapport à elle et que malgré son accident, il a choisi de ne pas venir la voir. Elle croit aussi que son père en a fait de même à cause des paroles qu'ils s'étaient échangées la dernière fois qu'elle l'avait vue.


Tonton H est actuellement en prison en attente de son procès qui aura lieu dans une semaine. L'avocat que nous avons pris nous a dit que ce n'était pas la peine d'espérer quoique ce soit. Il s'agit d'un meur-tre avec préméditation. Un meur-tre au premier degré aux vues et sues de tout le monde. Comme si l'affaire n'était pas suffisamment complexe , les parents de Benjamin, en plus du ministère public, se sont constitués partie civile dans cette affaire. Il a dit qu'il ne prendrait pas au moins 30 années d'emprisonnement si les juges étaient cléments, mais eu égard à la situation de Benjamin, veuf et père de trois enfants à bas âge, dont il n'était nullement ignorant , il serait condamné à vie pour l'acte posé.


En ce qui concerne Benjamin, je ne sais pas trop pourquoi mais son enterrement qui devait avoir lieu deux semaines après sa mort avait été repoussé de deux semaines. Il a été enterré hier et ses parents ont refusé que maman H et moi assistions. Nous sommes allés chez lui où sa dépouille a été exposée, mais on nous a bloqué à l'entrée et on nous a dit qu'on n'était pas autorisé à assister. Nous n'avons pas voulu faire de bruit, nous sommes donc parties de là-bas. En principe à l'heure actuelle, il doit déjà avoir été mis sous terre. Nous n'avons rien dit de tout cela à Linda. Elle est déjà dans un état critique, nous n'allons pas ajouter à sa suite.


Nous venons d'arriver à l'hôpital sa mère et moi, j'ai dû faire un tour à la maison pour m'occuper de Sasha et j'ai profité à lui faire un bouillon de poisson que j'ai ramené avec moi. Sa mère avait rendez-vous avec l'avocat de tonton H, nous nous retrouvons à l'entrée de l'hôpital et rentrons ensemble. Nous trouvons Linda assise sur son lit en train de regarder la télévision. Elle regardait les informations à la chaîne nationale sans le son.


Moi: (Enthousiaste) Coucou chérie, nous sommes de retour. 


Je lui ai fait un bisou sur le front avant de sortir la nourriture du sac.


Moi: Je t'ai fait un bon bouillon bien pimenté. Tu vas


J'ai été interrompue par le bruit de la télévision. En me retournant, je l'ai vue avec la télécommande à la main, elle venait de mettre le volume à ce qui se disait aux informations. J'ai lu le gros titre à l'écran "ENTERREMENT DE L'HOMME D'AFFAIRES GABONAIS BENJAMIN NGUEMA"


Journaliste : Quelques retours en images de l'enterrement de l'homme d'affaires gabonais Benjamin NGUEMA qui a eu lieu ce matin du côté de Meyang dans le terrain familiale de ses parents. Ce fut un moment riche en émotions durant lequel parents, amis et connaissances se sont retrouvés pour venir faire leurs adieux à celui que tout le monde appelait affectueusement "Benji" . Ce sont des parents inconsolables, des amis confus et trois petits enfants désemparés qu'il laisse derrière lui en allant rejoindre ce qui sera désormais sa dernière demeure. Pour rappel, le jeune homme d'affaires avait été froidement aba-ttu d'une ba-lle dans la tête par le père de sa compagne à la suite d'un accident de circulation dont elle aurait fait l'objet. Ce dernier est actuellement en détention préventive en attente de son procès qui aura lieu dans quelques semaines. Nous vous reviendrons plus tard sur cette affaire et nous espérons vivement que justice sera faite.


Après cela, un gros plan est fait sur le cercueil de Benjamin exposé dans sa maison, de sa mère assise par terre en train de pleurer et des trois enfants plus loin en train de pleurer dans les bras de Kelly puis après, un autre plan sur l'entrée de son cercueil dans la tombe et quelques personnes pleurant autour. Après cela, d'autres informations sont passées. Maman H et moi avons regardé Linda les larmes aux yeux. Elle était assise sur le lit en ayant la même réaction que le jour où on lui a dit qu'elle n'allait plus marcher. Elle a lâché la télécommande qui est tombée par terre et les larmes se sont mises à couler de ses yeux.


Linda: Il a tu-é Béni???....








Voici ce qui se serait passé si on avait suivi la position de plusieurs ici, mais comme ce n'est pas dans ma trame et que j'ai un autre plan pour cette histoire, on se retrouve donc demain pour la suite de votre histoire. LA COLÈRE EST UNE TRÈS MAUVAISE CONSEILLÈRE, SACHEZ-LE. 


J'ai écrit ce texte non seulement pour faire comprendre cela, mais aussi pour bien vous faire pleurer. (Rire) Oui je sais je suis méchante mais vous l'avez bien mérité pour vous être moqués de moi parce que j'étais triste pour mon frère. 


JE SUIS TOUJOURS TRANQUILLEMENT ASSISE GRAND PIEDS SUR PETIT PIEDS DANS MON SALON EN BUVANT MON EAU GLACÉE DANS UNE COUPE À CHAMPAGNE AVEC MES LUNETTES SUR LES YEUX. CELUI QUI A LA FORCE, VIENT ME TROUVER CHEZ MOI POUR ME FRAPPER. (MDR, JOLA N'EST PAS BIEN OH) 


PS: CECI EST UN AUTRE CHAPITRE LEURRE.

MÈRE MALGRÉ MOI