Chapitre 56: le tournant

Write by afi92


Nina


Alors retenez que vous perdez votre temps je ne partirai plus c’est décidé, je vais accomplir ce pourquoi nos chemins se sont rencontré. 

    Et tout d’un coup, le bruit s’arrête. Un silence bizarre prit place je ne sais comment le qualifier. Je lève les yeux pour mieux voir comme si je pouvais voir  au delà du toit pour voir ces fameux trucs qui faisaient tant de bruit.  

     Ne voyant rien venir et n'écoutant plus rien je retourne sur ma natte et me couvre  avec le pagne de la tête au pied et mes yeux deviennent lourds, alors qu’il y avait encore une minute j’étais bien éveillé. 


   Seigneur merci, mais c’était quoi au juste ce bruit? J'espère qu’ils savent maintenant à quoi s’attendre en venant me provoquer , je n’ai pas fait tout ce chemin pour que des sorciers sans aucune gêne viennent me mener la vie dure. Ils ont intérêt à se caser.


Le lendemain matin dans les locaux de la police de Baguida


Didier 


Moi: Donc si je comprends bien, tu n’as pas empoisonné Bernard, mais comment se fait t’il qu’on a retrouvé la fiole de poison dans ta garde robe ? 


Elle : je vous jure monsieur ( essuyant une larme de ses yeux) c'est le père de mes enfants, j’ai passé la majeure partie de ma vie avec cet homme et vous croyez que je vais décider de l’empoisonner maintenant, comme ça  sur un coup de tête ? pour quelle raison ? 


Moi : eh ben selon les dires de votre beau père c’est pour vous venger de tout ses équarts d’infidélité et garder son héritage. Alors vous soupçonner votre mari d’avoir une liason ? 


Elle : ( silence ) oui Bernard était un imbécile d’infidèle, il couchait avec tout ce qu’il trouvait, même avec la servante, je savais mais j’ai appris avec le temps à me détacher de ce côté. Je l’aimais et je ne me voyais pas refaire ma vie avec un autre homme que lui. 

    Je me suis trop battu pour revenir reprendre encore à 0 une relation. Vous ne pourrez pas me comprendre. ( essuyant ses larmes)


Inconnu entrant : ( s’abaissant pour me mumurrer quelque chose à l’oreille) 


Moi : anh bon ? vous êtes sûr que c’est elle ? faites la patienter dans l’autre salle j’arrive.


Inconnu : ok chef 


Moi : eh ben madame vous avez la visite de votre belle sœur , Rosine.


Elle : ( ne se sentant vraiment pas enthousiaste à l’idée de la voir) ah ok


Moi : il y a un problème ? vous n’êtes pas apparement ravi de la voir. Vous ne vous cotoyez pas ? 


Elle : bon je ne me sens pas vraiment proche d’elle. Je sais que c’est ma belle sœur c’est tout ni plus ni moins, je n’irai pas jusque-là  dire qu’on est amie. Je ne sais même pas pourquoi elle est ici ? sûrement pour venir me narguer et m’accuser comme son père l'a si bien fait. Qu’ils soient maudis, tous autant qu’ils sont. ( baissant sa tête et se mettant à pleurer) je n’aurrai jamais dû épouser Bernard, cette famille! snif snif cette famille hum. 


Moi : cette famille quoi ? madame , vous aviez une information qui pourrait nous aider à vous innocenter ? c'est le moment de dire tout ce que vous savez.


Elle : non rien , j’ai rien à dire juste que je suis innocente.


Moi : ok c’est comme vous voulez. ( me levant pour sortir de la salle)  mais si vous voulez me parler vous savez où me trouver je pourrai vous faire sortir d’ici si vous le voulez, il suffit de parler je sens que vous avez de petits secrets que vous vous gardez de divulguer.


  BJe sorts de la salle plus confiant que jamais je sens qu’on a une faille pour rentrer dans cette foutue famille . je vais aller discuter avec Rosine pour voir comment va le bébé et elle-même . je sais que David doit surement lui manquer.


    J’ouvre la porte et la voit dans une robe en pagne de couleur rouge un peu évasée qui lui va à ravir.


Moi : ( tirant la chaise pour m’asseoir, ça se voit qu’elle est étonnée de me voir ) bonjour madame, comment vous allez ? 


Elle : eh ben ? monsieur Didier, le monsieur qui ne veut pas me donner mon mari pour que je l’entrerre. ( me lorgant ) 


Moi : non loin de là comment ça ne pas vous remettre votre mari? Vous-même vous savez c'est le pays où on se trouve. Les choses vont beaucoup au ralenti mais ne vous inquiètez pas tout rentrera dans l’ordre dans peu de temps et vous pourrez récupérer son corps. Toutes mes condoléances pour la perte de votre frère. Sinon comment vous allez ? 


Elle : hum , il n’y a pas une possibilité d’accélerer le processus pour qu’il puisse reposer en paix ?  comment voulez-vous que je me sente. J’ai perdu mon mari et mon frère dans le même mois. Je ne me sens pas bien juste que je n’ai plus la force de me plaindre.


Moi : ( voyant une sorte de cupabilité dans ces gestes) je sais et je vous comprends. Toutes mes condoléances encore une fois pour votre frère, partir comme ça à cause de la femme qu’il a lui-même décidé d'épouser c’est assez cruel comme fin. 


Elle : ( étonné de ma conclusion) donc vous croyez que c’est vraiment elle qui a tué mon frère ? vous en êtes sûr? 


Moi : eh ben toutes les preuves prouvent que c’est elle. Vous, vous ne croyez pas qu’elle soit coupable apparemment.


Elle : oui, je sais que mon frère est un salaud de première ordre en tant qu’homme et mari. Mais cette femme l’aimait de tout son cœur elle ne bronchait même pas. Je ne l’ai jamais vu léver le ton sur mon frère. Je suis une femme j’ai assisté à plein de situation où moi je ne me serai pas laissé faire, mais elle le fait tres aisément. 


Moi : eh ben voilà une nouvelle, votre frère avait un problème ou était il en conflit avec quelqu’un ? quelque chose qui pouvait le mettre dans ce genre de situation ? 


Elle : ( hésiatnt et gêné par ma question) comment ca ? que voulez vous savoir Monsieur ? Au faite, la veille avant sa mort il était avec moi il était un peu bizarre il me prenait pour une certaine héléna. Hors que moi je ne la connais même pas. C'est là qu'il s'est mis à me raconter son histoire avec elle jusqu’à sa disparition soudaine.


Moi : ( eh ben en voilà une nouvelle , donc Rosine sait pas qui est Héléna. Si elle est sincère ça veut dire qu’elle n'a pas prit part  à sa disparition) moi ah bon ?  vous-même vous l’avez dit c’est un homme à femmes.


Elle : ( perplexe) oui c’est un homme à femmes mais je ne l’ai jamais vu parler avec autant de passion d'une femme de toute sa vie et on se disait tout. Il avait même des larmes aux yeux lorsqu’il parlait d’elle apparement elle a disparut lors d’un voyage qu’ils ont fait à Dubai, puisqu’il est rentré à cause d’une urgence au boulot et que la fille en question devrait rentrer au pays avec papa après avoir traité une affaire pour la mise en place de son projet. Mais le jour du départ la fille n’est pas venu au  rendez-vous et papa ne l’a pas trouvé non plus à l’hotel.


Moi : ( en voila des nouvelles je savais que Rosine pouvait nous aider à dénouer cette histoire , je sens qu'elle veut se libérer ) ah bon, c’est une histoire d’amour assez triste à vous entendre. Et vous croyez à cette histoire ?  


Elle : ( surprise par ma queqtion) mais oui, Bernard était tout sauf un menteur il ne pouvait inventer une telle histoire , et le but de cette invention serait quoi ? dans quel objectif ? 


Au même moment dans la salle des parloirs du commissariat de Baguida 


Mr Romaric


Je déteste venir dans ce genre d’endroit mais il me faut vraiment cette clé et je compte passer par tous les moyens pour l’avoir et après je ferai disparaître cette imbécile de la surface de la terre elle en sait déjà trop. J’ai pris un gros risque en l’accusant ainsi mais je n’avais pas d’autres choix. Il falait que je trouve un coupable sur le champ.


    Wah elle ressemble plus à rien, ces cheveux sont dans un pagaille pas possible, ces yeux sont tous gonflés par les pleurs c’est son problème pas le mien. Elle s’assied face à moi et me fixe droit dans les yeux.


moi : je ne vais pas aller par quatre chemins , meutrière ou est la clé que mon fils t'a confié je la veux maintenant. Et je ne veux pas des hisoires à dormir débout stp gagnons du temps.


Elle : mais papa..( la coupant ) 


Moi : qui est ton papa ? je ne suis pas ton pouilleux de père je ne pourai jamais mettre une fille comme toi au monde. Tu ne vois pas ma fille ? tu as quelque chose qui lui ressemble? que ce soit la dernière fois que tu m’appeles ainsi. Je ne vais plus le répeter ou est la clé USB ?


Elle : ( se mettant à chialer comme une gamine) papa, excusez moi monsieur je ne sais de quelle clé USB vous parlez, je n’ai pas tué mon mari il faut me croire, je veux revoir mes enfants, ils me manquent tellement je ne pourrais pas leur priver de leur papa chéri pour rien au monde.


Moi : ooh que si je le sais , une pauvre et crève la faim comme toi n’a pas l’esprit assez fort pour faire un truc pareil pour se libérer du joug de son jolier, imbécile. Tu vas rester ici et tu vas payer à ma place. 


Elle : ( ouvrant grandement les yeux ) mais papa comment avez-vous pu faire un truc pareil à votre propre fils, mais pour quelle raison ? pourquoi ? 


Moi : eh oui à mon propre fils. Je te l'ai dit pour que tu saches à qui tu as à faire. Donc imagine tout ce que je peux te faire si tu te harsardait à aller raconter quoi que ce soit à qui que ce soit. 

    J’ai pas assez de temps à perdre avec toi je te donne une journée pour me dire ou est la clé si non ton prémier fils ira rejoindre son imbécile de père. 


  Je me lève de ma chaise sous son regard ébaillit par la nouvelle, c'est vrai qu’elle s’attendait pas à un truc pareil. Qui pourait s’attendre à un truc pareil ? 

Je pousse la porte et tombe nez à nez sur Rosine et ce fameux pouilleux de policier.


Rosine : papa ?....


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

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