Chapitre 56 : oui je le veux.

Write by Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 56 : oui je le veux.

               **** Miracle BOLADJI *****

Je vais dire oui à mon homme dans quelques heures. Ce sentiment d’accomplissement, de joie, de paix intérieure que je ressents est juste indescriptible. Je suis heureuse dans tous les sens du thème.

Après notre première visite à l’hôpital, trois jours après, nous sommes revenus à Los Angeles chez les parents de Jamal pour que je sois bien suivie par quelqu’un plus qualifier dans le domaine. Ma grossesse évolue normalement à présent. Je suis à sept mois de grossesse et je suis lourde comme une remorque.

Quelques semaines après notre arrivée, Jamal nous a acheté une maison en Californie. On a décidé de commun accord que j’accouche ici donc il nous fallait notre espace. Le père de Jamal n’était pas d’accord qu'on quitte la maison avec mon état mais son fils a réussi à le convaincre.
Pépé Akil est tellement heureux d’être grand parent qu’il prend soin de moi comme si j’étais sa femme. Il passe nous voir trois fois par semaine malgré la distance. Je suis chouchouté, choyé dans tous les sens du thème. Jamal est au petit soin pour moi. Quand j'ai des malaises la nuit, il veille avec moi et parle au bébé. Ce dernier gigotte dans tous les sens dès qu'il entend la voix de son père. C'est des moments inoubliables que nous partageons mon amour et moi avec notre future bébé.

Il y a quelques semaines Jamal et moi avions décidé de nous marié avant mon accouchement. Il a engagé une wedding planner pour les préparatifs du mariage.

Ma belle-mère a décidée de m’offrir ma robe de mariage. Entre elle et sont fils ce n’est pas encore l'amour fou mais ils échangent quelques mots. Je l’ai impliqué dans les préparatifs du mariage et elle est plus présent chez nous depuis quelques jours. Je prie pour que avant mon mariage elle et son fils passe l’éponge sur leur différent. Je ne cesse de rabattre les oreilles de Jamal pour qu'il pardonne à sa mère et renoue les liens avec elle.

Ma mère et ma sœur m’ont rejoint il y a deux semaines. Ma mère est partie rendre visite à sa sœur la mère d’Ivana pour l’inviter à mon mariage. Elle a même passé la nuit chez elle. Je suis ravie qu'elles s’entendent à nouveau après toutes ces années.

Le père d’Ivana retrouve sa mobilité peu à peu grâce aux kinésithérapeutes qui le suit depuis la première fois que je suis parti chez eux pour la rencontre entre Jamal et Jamil. Je considère le père d’Ivana comme le mien alors ça m'a peiné de le voir dans cet état.
Après notre départ de chez eux, j'ai discuté avec Jamal et il a accepté qu’on les aide en engageant des kinésithérapeutes pour le suivre à la maison. On a pris tous les frais en charge. Aujourd’hui il arrive à garder un verre et boire de l’eau tout seul même s’il tremblote encore un peu. J’ai décidé que ce soit lui qui me conduise devant l’hôtel comme mon père. Il a accepté volontier. Il était émue jusqu’aux larmes.

Je veux faire un mariage à huit clos. Un mariage simple en présence de nos deux familles mais je suis sûr que mon beau-père va faire tout rater parce que jusqu’à hier il est contre notre idée de se marier à huit clos. Jamal et moi ne voulons prendre aucun risque en ce qui concerne notre enfant. Nous sommes en Afrique et je sais que beaucoup de gens me veulent du mal surtout dans ma propre famille sans oublier du côté de ma belle-famille donc on veut vivre cacher même si nous sommes tout le temps sous le feux des projecteurs à chaque fois qu'on met le nez dehors. Les paparazzis sont insupportables dans ce pays. C’est à cause d’eux que mon pays me manque par fois.

Le jardin de la maison familiale est bien vaste et peut contenir deux cent invités donc nous avions décidé d'y faire la célébration. Nous avions invités un prête pour nous bénir après la cérémonie civil. Les médecins m’ont demandés de faire moins d'efforts donc nous avions décidé de tout faire au même endroit.

Ivana, Annah, nos mères, et quelques invités de la famille proche logent actuellement avec nous dans la maison familiale.

Après les cérémonies rituelles que suivent tous les nouveaux mariés de la famille HAMZA, j'ai invité la famille dans le salon privé.

Moi : je vous remercie d’avoir répondu présent à mon appel. Merci de m'avoir adopté comme votre fille. Je suis tellement honoré et heureuse de porter votre nom dans quelques heures. Je suis heureuse mais ma joie est à moitié. Je voudrais que vous m'offrez un cadeau de mariage en faisant quelques choses pour moi. Si vous m'offrez ce que je vais vous demandez tout à l’heure, ma joie sera complète.

Beau-père : (tout excité) tout ce que tu veux ma femme. Tu es à l’honneur ma fille. Vas-y. Parle nous sans crainte.

Moi : (souriante) merci beaucoup papa. J'ai tellement de la chance de tomber sur une merveilleuse famille comme la votre. Je suis tout simplement bénie. (Après une pause de quelques secondes) Cette famille était unie avant que je n'apparaisse dans vos vies. La première fois que j'ai mis pied dans cette maison, tout est partie en vrille. Si cette famille est divisée aujourd’hui c’est uniquement de ma faute. Je voudrais que vous pardonnez tous à ma belle-mère. Elle a peur que son fils perde la vie en s’accrochant à moi vue la malédiction qui planait sur ma tête. Quelle mère ne voudrait-elle pas protéger son fils contre un quelconque danger ? Pire encore contre la mort ? Elle a sûrement procédée de la mauvaise manière mais tout ce qu'elle voulait c’est éloigner son fils de la malédiction que j’avais. Elle a assez souffert de la situation. Si ma famille n’est pas unie avant mon mariage comment voulez-vous que je sois heureuse dans mon foyer ? Ma joie ne sera pas complète si vous ne la pardonner pas. Je vous en supplie pépé, mémé Clara. Pardonner là. Dis-je en me mettant à genoux. Tout ce qui est arrivé est de ma faute. Si malgré la malédiction que j'avais vous m'aviez accepté et soutenue jusqu'à ma délivrance, pourquoi ne pas pardonner à une mère qui voulais simplement protéger son fils contre un danger de mort? Je vous en prie mes aînés revoyer votre position sur la situation. S'il vous plaît.

Jamal : (voulant me faire lever) non mais qu’est-ce que tu fais ? Relève toi pas besoin de te mettre à genoux dans ton état chérie.

Moi : non Jamal. Attend. Pépé je vous en supplie arrêtez cette guerre sans merci que vous faites à ma mère. Je veux que cette famille soir réunie avant que je ne dise oui a votre fils.

Mémé Carmen : (se mettant à genoux à son tour) je t’en supplie chéri pardonne moi. Aucun mot ne peut qualifier l'acte abominable que j'ai commis mais trouve une place dans ton cœur pour me pardonner. Je ne l'ai pas fait dans le but de tuer mon fils ou de le rendre fou. Tu sais combien de fois j’aime mes enfants. (Se tournant vers sa mère) Je suis désolé d’avoir déshonoré toi et notre lignée maman. Je considérais Miracle comme un danger de mort pour mon fils. Je suis sincèrement désolé Jamal. Dit-elle en éclatant en sanglot. Pardonner moi je vous en prie.

Jamal s’approche de sa mère et la relève.

Jamal : tu es tout pardonner maman. Dit-il en serrant fort sa mère dans ses bras. Ne pleure plus s'il te plait. Je ne supporte pas de te voir dans cet état. (S'adressant aux autres membres de la famille) je voudrais aussi qu'on enterre cette hache de guerre. Miracle a raison. On sera heureux à moitié si la famille n’est pas unie de nouveau. Papa je t'en supplie pardonne lui. Je l’ai déjà pardonné. Fait pareille s'il te plait Papa.

Alvine : Mémé s'il te plait laisse tomber cette colère que tu as contre ta fille. Nous commettons tous des erreurs et tu es bien placé pour savoir qu’elle regrette vraiment ce qu’elle a fait. Comme Miracle je veux que la famille redevienne unie comme elle était.

Mireille : la merveilleuse famille unie qu’on formait me manque. Faites l’effort chacun de votre côté. N'oublions pas que maman n'a jamais agis de la sorte. Elle a peur pour son fils en voulant éloigné Miracle de Jamal pour protéger ce dernier, elle en a fait de trop. On commet tous des erreurs. Oublions le passé et avançons.

Mémé Clara : (prenant la parole) Carmen je n’ai plus besoin de te dire combien de fois tu m'as déçu. Tu restes toujours ma fille mais la confiance que j’avais en toi n’existent plus. Tu as été trop loin ma fille. Tu m’as trahis moi et toute notre ligné. Personne n’a jamais utilisé ses dons pour s'en prendre aux autres pire encore à sa propre famille. Je te pardonne Carmen. Je n'ai pas l’autorité de te faire réintégrer cette maison et tu le sais. Cette décision revient à ton mari. (Se tournant vers son beau-fils) Akil, en tant que mère et belle-mère, je te demande pardon au nom de ma fille. S'il te plait pardonne lui. On a tous été déçu par son agissement mais il faut oublier, pardonner, passer à autre chose. Avancer. 

Pépé Akil : mémé tu n'as pas besoin de me demander pardon. Une mère ne s’excuse pas auprès de son fils. Carmen tu m’as plus que déçu. Tu sais que je pardonne et tolère tout sauf quand on s’attaque à mes enfants. Comment as-tu pu donner cette potion à ton fils ? Notre unique garçon ? Peut s'en fallait mon fils allait perdre la raison pour toujours. Je n'arrive pas à te le pardonner Carmen. C'est plus fort que moi. Si depuis toutes ces années passées à tes côtés tu as réussi a me cacher ce côté diabolique là de toi ça veut dire que je ne t'ai jamais vraiment connu. D’où t'es venu cette noirceur d’âme Carmen. Je voudrais bien te pardonner mais sache que les choses ne seront plus pareilles entre nous. Revenir vivre ici maintenant, non. Il me faut encore un peu de temps. Je vais retirer ma demande de divorce si c'est ce que tu veux. Je t'ai pardonner Carmen. Je te viendrai en aide quand tu auras besoin de moi. C’est tout ce que je peux t’offrir comme cadeau de mariage ma fille. Ne me demande pas plus pour le moment Miracle. Tout redeviendra comme avant sûrement un jour mais là actuellement c'est tout ce que je peux faire.

Mémé Carmen : (se levant en commençant à ouvrir son sac à main) Akil je trimballe ce papier de divorce avec moi depuis que notre belle-fille m'a donnée accès à cette maison. J'ai tenté plusieurs fois de te rencontrer pour qu'on discute de la situation à deux comme des adultes mais tu m'as évité tout le temps. Akil je te connais depuis 38 ans. Je te connais assez pour savoir quand tu tournes complètement  dos à quelqu’un. Il a fallut que je commette une seule erreur pour que tu me rayes de ta vie. En 38 ans de vie commune on a traversé des hauts et des bas mais je n'ai jamais fait usage de cette noirceur d’âme dont tu parles aujourd’hui. J'ai supporté tes différentes infidélités sans jamais faire usage de cette même noirceur d’âme dont tu parles et à cause de laquelle tu ne veux plus me voir en peinture. Tu m'as fait un enfant dans le dos Akil. Je l'ai suis depuis 15 ans et je ne t'ai jamais rien dit. Je n'ai jamais posé un acte qui t'aurait mis la puce à l'oreille. Je ne t'ai jamais confronté à la vérité tout simplement pour protéger ma famille, mes enfants, nos enfants, ton statut social. Je n'ai pas utilisé cette noirceur d’âme dont tu parles sur ta seconde femme et ta fille que tu caches à tout le monde depuis 15 ans. Si j’étais aussi mauvaise et noir dans l’âme comme tu le dis j'allais m'en prendre à eux et tu sais que si je voulais j’allais le faire.

Jamal : attend Papa qu’est-ce que maman vient de dire là ? Tu as un enfant hors mariage ?

Mémé Carmen : si votre belle-mère n'avait pas fait une fausse couche il y a six ans vous aurez pas un mais deux demi-frère ou sœur.

Jamal : quoi ? Papa ? Dis-moi que c'est faux.

Monsieur Akil est tête baisée et n’arrive pas à regarder ses enfants en face. Oh ! Merde qu’est-ce que j'ai fait ? Moi qui croyais arranger les choses en convoquant cette réunion de famille.

Alvine : ton silence confirme les dires de maman c'est bien ça ?

Mireille : (s’asseyant) non je rêve. Papa tu as fait quoi ?

Mémé Carmen : (signant les papiers du divorce) je te donne ta liberté Akil. En partant d’ici demain après le mariage de mon fils, je vais te laisser la voiture que tu m'as laissée par pitié. Je vais quitter ta maison où je vie actuellement. (Déposant sa bague sur les papiers du divorce signé) Merci à toi Miracle d'avoir essayé de nous réunir de nouveau. Ton geste de ce soir me prouve encore une fois combien de fois je me trompais sut ton compte. (Se tournant vers Jamal) fils tu as trouvé la bonne. Je suis fière de toi, de ton choix. Je vous bénie. Je vous demande à tous les deux une fois encore pardon.

Moi : (pleurant comme une madeleine) tu es tout pardonner maman. Je suis désolé que cette réunion que j'ai convoqué pour arranger la situation a empirée les choses.

Mémé Carmen : il ne faut pas être désolé chérie. Tu as fait ce qu’il fallait pour réunir ta nouvelle famille. Tout ceci devrait arriver. Tu n'y est pour rien. Arrête de te culpabiliser comme quoi tu es la raison de la désunion dans notre famille. Ta venue dans cette famille est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Je m’en suis rendu compte tard mais mieux vaut tard que jamais dit-on. Il faut que j’aille vérifier les derniers détails dans la cuisine. Il va faire jour dans quelques heures. Va te reposer ma belle mariée. Dit-elle en me baissant le front avant de se diriger vers la sortie.

              **** Carmen HAMZA ****

Oui je sais que j’ai gaffé sur toute la ligne en ce qui concernait mon acharnement sur ma future belle-fille et je regrette énormément.

Je pouvais accepter que tout le monde me fasse la morale même mon mari parce que c’est aussi son fils mais qu'il refuse catégoriquement de me pardonner et de me traiter de tous les noms et me balancer ces horreurs au visage ? non.

Depuis 15 ans j'ai découvert l’infidélité de mon mari. J'ai été plus que blaissée. Avant ça il m'a déjà trompé plus d'une fois mais rien de sérieux. Quand j'ai appris qu'il a enceinté sa maitresse mon monde s'est écroulé. J'ai pris sur moi et même pas une seule fois je ne l’ai confronté à la vérité. J'avais peur pour mon mariage. Je voulais coûte que coûte arrangé les choses, récupéré mon mari sans le confronté à la vérité. Je me suis auto-questionné et me suis-je dit que l’erreur venait peut-être de moi. Je me disais que j'avais sûrement failli dans mes devoirs de femme marié raison pour laquelle mon mari s'est tourné vers une autre.
Je me suis plus impliqué dans mon rôle de femme au foyer, en prenant soin de mon corps et en le traitant comme un roi mais malgré tout ça, neuf ans plus tard je découvre qu’il a enceinté encore une fois la mère de son enfant. J'ai pleuré pendant des jours. Le jour que j'ai appris la nouvelle, je n'ai pas puis m'empêcher de lui poser la question à son retour du boulot. Je lui ai demandé s'il me trompait. Akil m'a regardé droit dans les yeux et m'a menti en jurant sur tout. Je n'ai pas reconnu mon homme ce jour là. Je nageais en plein cauchemar.
Je suis allée me confier à ma mère et elle m'a conseillé de garder ça secrèt pour la paix dans mon foyer. Pour ma mère s'il a gardé sa relation extra conjugale secrète, c'est qu'il tient encore à moi et à sa famille.

Dieu m'est témoin que je n'ai rien a avoir avec la fausse couche de Georgette, la mère de son enfant.

Sa seconde famille vie en Irlande. À chaque fois qu'il me disait partir en mission là-bas c’était pour aller voir sa maitresse. Je le savais mais jamais au grand jamais je n'ai fait cas de ça ni lui montrer par quelque manière que ce soit que j’étais au courant de sa relation extra conjugale. Combien de fois j'ai pleuré seul dans mon lit à chaque fois qu’il partait la voir ? Je m’imaginais toutes sortes de scénarios dans ma tête. Ce qu'ils faisaient, comment il lui ferait l'amour, les promesses qu'il pouvait lui faire.... Ça pouvait me rendre dingue. Il fallait faire semblant tout temps pour que les médias ne sache rien. Je portais le masque du bonheur aux yeux de tous mais seules, loin des caméras, du regard des miens, je pleurais en silence.

Depuis 15 ans que je souffre de la situation mon mari n'a rien vue. S'il m'aimait vraiment et faisait attention à moi il allait savoir que quelques choses n'allais pas. Que quelque chose me tracasait. Je ne reconnais plus l'homme que j'ai épousé depuis 15 ans.

Entre lui et moi qui à la noirceur d’âme dont il parle ? Il a balayé du revers de la main nos vœux de mariage en couchant avec plusieurs femmes jusqu’à aller me faire un enfant dans le dos mais pourtant je n'ai pas criée ça sur tous les toits. Il a fallut que moi je commette une seule erreur en voulant protéger mon fils pour qu'il m'expose au yeux du monde en me mettant à la porte de sa maison sans aucun sentiment en me dépouillant de tout ses biens. Si je regrette quelque chose aujourd'hui, c’est de l’avoir aidé à battir son empire en oubliant ma propre personne. Si au moment où je l'aidais à battir sa richesse, j'avais investir de mon côté, pour mes propres projets, je n'allais pas être dans cette situation aujourd’hui à reprendre tout à zéro à 56 ans. Je me dois d’enseigner ça a mes enfants. Il ne faut jamais s’oublier dans un mariage. Aider son conjoint oui mais ne jamais s'oublier. On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait. Rien n'est éternel.

Que Dieu me prêtre vie. Je vais montrer à Akil d'ici quelques années que la tête pensante qui l'avait aidé à bâtir son empire duquel il m'a viré sans état d'âme est toujours actif. Je vais battit ma propre empire. Que Dieu me prête vie. C’est toute ma prière.

               **** Miracle BOLADJI ****

Je suis entrain de me faire habiller par mes trois mamans. La maman d’Ivana, ma belle-mère et Madame BOLADJI. Elles m'ont bénie à tour de rôle et m’ont données des tas de conseils avant qu'elles ne commencent à m’habiller. Je suis heureuse et comblée de les avoirs toutes les trois à mes côtés en ce jour si important pour moi.

Après la soirée de révélation mouvementé qu'on a eu hier nuit, nous nous sommes séparés en silence après le départ de Mémé Carmen. Jamal s’est contenté de me faire un smack avant de sortir du salon.
Je m'en veux un peu d’avoir convoqué la réunion. Mes intentions étaient bonnes mais hélas. J’espère que tout rentrera dans l’ordre.

Je me demande pourquoi on fait aux autres ce qu'on aimerait pas qu’on nous fasse ? Mon beau-père a ce lourd secret et pourtant il refuse de pardonner la seule erreur que sa femme a fait en 38 ans de mariage. Ses enfants étaient plus que déçu. J’espère que l’atmosphère ne sera pas tendu durant la célébration.

Annah entre dans la chambre avec fracas en me sortant de mes pensées.

Annah : on attend que vous pour que la cérémonie commence. La mariée est prête ? Son mari s’impatiente sur l'autel.

Ma mère : (me regardant avec fierté) oui elle est prête la mariée. (Me serrant dans les bras en pleurant) ma petite fille a grandit. Tu vas tellement me manquer mon alter égo. Je suis si fière.

Maman Ivana : ne salit pas la robe de ma fille avec ton maquillage qui coule déjà. Sèche tes larmes la vieille. Ne fait pas pleurer ma fille.

Mémé Carmen : (couvrant mon visage avec le voile) on prendra soit de ta fille Josiane. Tu n'as pas à t'en faire. J’ai confiance en mon fils.

Ma mère : j'ai confiance aussi.

Toute joyeuses et dans la bonne humeur, nous sortons toutes les trois de la chambres. Mes trois mamans me guident jusqu’au salon où le père d'Ivana m’attendait dans son fauteuil roulant pour me conduire devant l’hôtel.

Comme je le craignais il y a plein d’invités plus que prévue. Les flashs des caméras ne s’arrête pas jusqu’à ce que je rejoigne mon futur mari. Mon amour est beau comme un Dieu. Je retombe amoureuse de lui chaque jour que Dieu fait. Le voir aussi beau dans sa trois pièce de couleur bleu prêt à m'honorer devant nos familles et invités me fait couler des larmes de joie et de bonheur. Ce genre de bonheur il faut le vivre pour comprendre. Tout ce que j'ai réussi à dire c'est MERCI SEIGNEUR.

L’adjoint au maire : mademoiselle Miracle Ayodélé BOLADJI voulez-vous prendre comme époux Monsieur Jamal Obadé HAMZA ?

Moi : oui je le veux.

j'ai entendu la folle d'Annah hurler à l’entente de ma phrase.

L’adjoint au maire : Monsieur Jamal Obadé HAMZA voulez-vous prendre comme épouse mademoiselle Miracle Ayodélé BOLADJI ?

Jamal : (souriant jusqu'aux oreilles) oui je le veux.

Tous les invités applaudisses et Jamil nous apporte les alliances.

Jamal : (prenant l’alliance prêt à me le passer au doigt) mon amour, honnêtement je n'ai pas préparer un discours. Je veux laisser parler mon cœur. (Après une petite pause de quelques secondes) Chérie tu sais combien de fois je t'aime et ne peux vivre une seconde loin de toi. Ton apparution dans ma vie à été le début de ma renaissance sur tous les plans. Tu es mon tout, mon monde. Tu es ma Miracle chérie. Je te promets fidélité dans les bons comme mauvais moments, dans la maladie et la santé jusqu’à mon dernier souffle. Je t’aime chérie. S'il y a un mot plus fort qui pourra exprimer mes sentiments pour toi je l’aurais employer. Merci de faire de moi l'homme le plus heureux de la terre madame HAMZA. Dit-il en me passant la bague au doigt. Pour la première fois je vois Jamal pleurer.

Moi : chéri je n’ai pas un long discours à faire aussi. Je n’ai plus besoin de te dire combien de fois je t’aime. Tu es la meilleure chose qui me soit arriver dans la vie. Je suis heureuse de porter ton nom, d’être ta femme. Je te promets fidélité dans la maladie et dans la santé, te soutenir dans les bons comme mauvais moments et de t'aimer encore un peu plus chaque jour que Dieu me fera grâce de me réveiller à tes côtés. Je t’aime plus que tout mon roi. Dis-je en lui passant la bague au doigt.

Jamal pleure comme un bébé. Pour une fois on a changé de rôle. Rire. On s’embrasse sous les ovations de nos parents et amies. Le prête dicte quelques prières et nous bénis puis la fête commence. Je pars changer ma robe pour être plus à l’aise.

Je n'aurais pas espérer mieux de cette journée. J'ai passé la journée la plus merveilleuse de toute ma vie. Je souhaite à toute les femmes de vivre ce bonheur que je vie actuellement. C'est un sentiment pur et inexplicable. Il faut le vivre pour savoir.

La famille HAMZA s’est comportée comme une famille unie au yeux de tous. Mémé Carmen et mon beau-père se sont comporter comme le plus uni et normal des couples mains dans la mains durant toute la cérémonie. Si tu n'es pas de la famille proche tu ne sauras pas qu'il y a un problème entre eux. Ils ont semé le doute dans l'esprit du public et des médias puisque selon les rumeurs ils sont en instance de divorce.

Je tire chapeau à Maman Carmen. J’espère avoir sa patience, sa maturité et son tempérament face à toute situation dans mon mariage.

Nous nous sommes éclipsés peu de temps après la coupure du gâteau. Mon beau-père nous a offert notre lune de miel aux îles des caraïbes. Une sage femme et un gynécologue nous accompagnent pour me suivre. Nous allons prendre départ demain matin.

Pour le moment nous sommes en entrain d’aller dans une suite réservé dans un des plus grands hôtels de Los Angeles pour consommer notre mariage. Désolé de vous fausser compagnie famille. Mon devoir de femme marié m'appelle.

#nikê #chro

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Ma famille, ma perte...